
Mont-Blanc : mort d'un alpiniste grec après une terrible chute
Un trentenaire de nationalité grecque est mort lundi après avoir chuté en haut du couloir du Goûter, dans le massif du Mont-Blanc, a indiqué le Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix à l'AFP. L'homme, âgé «d'une trentaine d'années», portait un «gros sac à dos» et a sûrement commis une «erreur technique», a précisé le PGHM, confirmant une information de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.
La victime, qui descendait seule et non encordée, a été retrouvée en fin de matinée par les secouristes après avoir chuté de plusieurs centaines de mètres. Sa chute peut être due à «un cumul de plein de choses», comme la «fatigue», un «sac à dos lourd» ou un «manque de vigilance» selon cette même source.
Publicité
Situé sous le refuge du Goûter (3.835m d'altitude), le couloir du Goûter est une des zones les plus dangereuses de la voie classique d'accès au Mont-Blanc. Plus d'une centaine de personnes sont décédées sur cette portion sensible de l'itinéraire parfois surnommée le «couloir de la mort» et connue notamment pour ses chutes de pierres quotidiennes en été.

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le HuffPost France
19 minutes ago
- Le HuffPost France
Motif, état de santé du maire Gilles Dussault… ce que l'on sait de l'agression qui a eu lieu dans l'Isère
FAITS DIVERS - Des nouvelles rassurantes. L'état de santé du maire de Villeneuve-de-Marc, Gilles Dussault, agressé dans son village mercredi, s'est amélioré, selon le ministre de la Santé Yannick Neuder interrogé ce jeudi 7 août. L'homme qui s'en serait pris à l'édile est pour sa part toujours en fuite, alors que le motif de l'attaque se précise. Le HuffPost fait le point sur les faits. • Que s'est-il passé ? L'agression a eu lieu aux alentours de 17 heures. Selon les premiers éléments de l'enquête, le suspect « aurait agressé le maire avec une arme blanche » en portant « trois coups au niveau du thorax », selon le parquet. « Il quittait ensuite les lieux avant de revenir avec son véhicule. Il tentait alors de percuter le maire et son fils qui réussissaient à l'éviter. Il finissait sa course contre un mur, endommageant le véhicule puis prenait la fuite à pied après avoir porté des coups de poing au fils du maire », poursuit la même source. L'auteur présumé de l'agression est toujours en fuite et « les recherches se poursuivent activement par la gendarmerie » pour l'interpeller, a indiqué le parquet à l'AFP. • Que sait-on du motif de l'agression ? Selon le ministre de la Santé Yannick Neuder sur TF1, Gilles Dussault souhaitait rencontrer le suspect qui avait « contrevenu en bâtissant un mur qui n'était pas autorisé. C'est au départ un problème d'urbanisme ». Une enquête pour « tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique » a été ouverte. • Quel est l'état de santé du maire ? « Les nouvelles que j'avais tout à l'heure laissaient entendre une amélioration » de l'état de santé Gilles Dussault, 63 ans, hospitalisé à Lyon, a indiqué Yannick Neuder, interrogé sur TF1. Son pronostic vital ne serait plus engagé. Le fils du maire a de son côté été hospitalisé à Vienne. Le ministre s'est dit « bien émotionné et peiné » après l'agression du maire de cette commune de moins de 1 200 habitants, issu de la même circonscription iséroise que lui, et de la même intercommunalité. « Je connais bien le maire, ça fait plusieurs années qu'on travaille ensemble (...). Sa famille est sous le choc », a ajouté le ministre à la mi-journée, précisant que Gilles Dussault « est sorti de l'urgence absolue ». « Quand un élu est attaqué, c'est la Nation qui est à ses côtés. Quand on s'attaque à ses représentants, la République se doit d'être sévère et intraitable », a réagi le président de la République Emmanuel Macron mercredi sur X.


Le Parisien
19 minutes ago
- Le Parisien
« Plus serein, plus fluide et plus rapide » : à Roissy, vous ne raterez plus votre correspondance Air France
À son arrivée au contrôle des frontières, ce jeudi matin, une agente d'accueil scanne sa carte d'embarquement. Sur son appareil, cette dernière s'affiche en orange avec ce message en gras « Short Connection Pass ». L'agente la rassure, lui explique qu'elle va pouvoir passer en priorité — même s'il n'y a presque pas de queue — et avoir son vol sans problème. Le visage de la voyageuse, jusque-là marqué par le stress, se détend immédiatement.


Le Parisien
19 minutes ago
- Le Parisien
Mutilations de chevaux en Normandie : ce que l'on sait du suspect, qui dit avoir « obéi à des pulsions »
Trahi par une goutte de sang. Dans l'enquête sur les mutilations de chevaux en Normandie, un homme d'une vingtaine d'années a été interpellé en début de semaine grâce à une trace ADN retrouvée sur les lieux de l'un de ses forfaits. Il est suspecté d'avoir tué et blessé grièvement plusieurs chevaux de la région ces dernières semaines. La procureure de la République a établi son profil lors d'une conférence de presse ce jeudi. Un homme réputé bagarreur gé d'une vingtaine d'années, le jeune homme est décrit par les enquêteurs comme bien inséré socialement. Il ne s'agit pas d'un cavalier et on ne lui connaît aucun intérêt pour l'équitation. Un détail interpelle toutefois les enquêteurs : sa petite amie est elle-même propriétaire de chevaux. Le jeune homme aurait d'ailleurs tué un de ses équidés. Auditionnée par les enquêteurs, cette dernière l'a décrit comme bagarreur, et il est effectivement connu de la justice pour des faits de violence quand il était plus jeune. Les enquêteurs ont recensé sept événements non naturels dans lesquels une intervention humaine est incontestable. À chaque fois, les animaux ont été retrouvés les yeux crevés, le corps profondément lacéré et les os fracturés ou écrasés par des objets contondants. Sur les quinze chevaux concernés, 10 ont été gravement blessés, et cinq sont morts. Un arsenal impressionnant L'affaire a pris un tournant décisif le 1er août : du sang humain est retrouvé sur un des chevaux blessés pendant la nuit. L'échantillon a été analysé en urgence et a conduit à l'identification du suspect qui a été interpellé le 4 août. [2/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Dans sa voiture, les enquêteurs ont découvert plusieurs armes, dont certaines maculées de sang : clé à griffe, cutter, enrouleur… Un monoculaire qui permet de voir la nuit, ainsi que des biscuits pour chevaux, ont également été retrouvés. Au moment de l'interpellation, le jeune homme avait une plaie sur la main, qu'il prétend s'être faite au travail. À lire aussi Encore un cheval tué et quatre autres blessés près du Havre, la série de mutilations se poursuit en Seine-Maritime Lors de sa garde à vue, il a reconnu sa présence sur les lieux de deux des sept faits, la nuit du 31 août sur la commune de Saint-Martin-du-Manoir, et celle du 26 juin à Saint-Vaast-Dieppedalle, mais il a nié les autres faits. Le jeune homme a expliqué avoir « obéi à des pulsions ». Une première expertise psychiatrique a été effectuée pendant la garde à vue. L'expert a relevé une probable altération de discernement pendant les faits, mais il a réclamé une deuxième expertise. Jugé en septembre Le parquet a confirmé l'ouverture d'une enquête pour des « sévices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort sur des chevaux » et pour des « sévices graves et actes de cruauté sur des chevaux ». Ces délits sont passibles de cinq ans d'emprisonnement maximum. Le suspect a été placé en détention provisoire mercredi soir et comparaîtra au tribunal le 26 septembre 2025.