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Chassé-croisé à la JDA Dijon : Gavin Ware part pour Limoges, Zeke Moore débarque

Chassé-croisé à la JDA Dijon : Gavin Ware part pour Limoges, Zeke Moore débarque

L'Équipea day ago
Après avoir annoncé le départ de son intérieur Gavin Ware pour Limoges, la JDA Dijon a officialisé ce mardi la signature de Zeke Moore, en provenance de Roanne (Élite 2).
Un troisième passage et puis s'en va, à nouveau. Ce mardi, la JDA a annoncé le départ pour Limoges de l'intérieur Gavin Ware (31 ans, 2,06 m). Revenu l'été dernier pour disputer une quatrième saison au club (2018-2019, 2021-2023), l'Américain avait moins pesé sur le jeu bourguignon cette saison, après être arrivé hors de forme en août.
Aligné 15 minutes par match la saison dernière, l'ex-pensionnaire de Mississippi State a compilé 7,4 points et 3,3 rebonds pour 9,1 d'évaluation. Des moyennes nettement en deçà de son rendement statistique habituel, qui n'ont toutefois pas refroidi le Limoges CSP. Figure reconnue de la Betclic Élite, l'ancien pivot de Paris-Levallois et Gravelines-Dunkerque connaîtra son quatrième club français à la reprise.
Le spot laissé libre par Gavin Ware a été vite comblé par un autre Américain : Zeke Moore (27 ans, 2,00 m). Lui aussi connaît bien le Championnat de France, pour avoir évolué à Blois (2021-2022), ainsi qu'à Hyères-Toulon et Roanne (Élite 2) la saison dernière. En revanche, il fera ses premiers pas en Betclic Élite, avec la JDA.
Poste 2/3 scoreur et créateur habile, l'ancien coéquipier de Jayson Tatum au lycée (Saint Louis, Missouri) a cumulé 14,5 et 2,9 rebonds de moyenne en 14 matches avec le HTV. Plus en délicatesse dans l'effectif très concurrentiel de Roanne, Moore tentera de faire son trou dans l'élite, aux côtés de son compatriote Justin Bibbins et du Tricolore Williams Narace, arrivés à Dijon cet été.
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Le Parisien

time20 minutes ago

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À onze jours de la reprise de la Ligue 1 à Angers, le Paris FC a joué pour la première fois en préparation devant du public en région parisienne. Forcément, son match contre l'UNFP (joueurs pros au chômage), disputé dans les installations bucoliques du stade Marcel-Bec de Meudon, a attiré de nombreux curieux. Les supporters bien sûr, mais aussi beaucoup d'agents. Autour de la main courante, Marco Neppe était aussi présent après avoir passé la journée avec Francois Ferracci (directeur sportif) et Quentin Rauzier (directeur sportif adjoint). Depuis quelques jours, cet ancien directeur technique du Bayern Munich est missionné par Red Bull pour venir les épauler sur le recrutement qui devrait s'accélérer d'ici la fin de semaine. La signature d'Amadou Haïdara, le milieu du RB Leipzig est attendue très rapidement. En revanche, la piste d'Hamari Traoré, qui était pourtant très proche de s'engager il y a encore quelques jours, s'est bien refroidie. D'autres profils sont désormais étudiés sur le poste de latéral droit. Mais alors que le premier match de Ligue 1 va vite arriver, il y a donc de fortes chances pour que l'équipe qui sera alignée à Angers ressemble fortement à celle qui est montée au mois de mai. À voir aussi Cette avant-dernière rencontre de préparation contre l'UNFP avant d'aller à Nantes samedi, servait surtout à rééquilibrer les temps de jeu au sein de l'effectif parisien. Le staff avait laissé au repos 10 joueurs : Nkambadio, Mbow, Kolo, Chergui, Sangui, Camara, Doucet, Kebbal, Simon et Hamel. Si Vincent Marchetti (adducteurs) est toujours arrêté, Maxime Lopez (qui a disputé son 1er match de préparation), Lamine Gueye et Mathieu Cafaro (blessé lors du match de la montée le 2 mai à Martigues) ont joué 45 minutes. Cafaro s'est distingué en inscrivant le 2e but du PFC d'une belle reprise de volée dans ce match au score anecdotique (2-2, 1er but de Yoan Koré). ⚔️ Accrochés, mais jamais résignés. L'UNFP FC a livré une prestation solide ce soir face au Paris FC, accrochant le nul (2-2) au terme d'un match engagé. 🔥 Jeffrey Quarshie s'est illustré avec un doublé décisif (42', 87') pour permettre au groupe de revenir deux fois au score… — UNFP (@UNFP) August 6, 2025 Du bon et du moins bon pour Otavio Le Brésilien Otavio a, lui, disputé 70 minutes. Pour faciliter son intégration, le club a fait appel à une interprète qui lui traduit en portugais les consignes du staff. L'ancien défenseur central de Porto a montré des choses intéressantes, malgré quelques excès de facilité parfois. Si le jeune Khamil El Kit a encore réalisé une bonne prestation au milieu, certains n'ont pas forcément marqué des points si l'on en croit Stéphane Gilli… « Chacun avait des objectifs différents, des joueurs revenaient de blessures de longue durée ou moins longue mais il fallait qu'ils retrouvent du rythme, explique Stéphane Gilli. Je ne vais pas faire de bilan individuel. Je ne vais pas faire de langue de bois, j'ai aussi eu des confirmations moins bonnes sur certains. Je voulais voir des intentions, des compétiteurs. J'attendais un peu plus sur certains postes. Le haut niveau, ça demande autre chose, de l'engagement, de l'envie… Contre Nantes, ça sera autre chose, sûrement l'équipe qui débutera à 90 % contre Angers. »

Rachid Meziane raconte ses débuts en WNBA : «J'ai bien conscience que je ne suis pas dans le monde des Bisounours »
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L'Équipe

time20 minutes ago

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Premier coach français formé dans l'hexagone à diriger une franchise WNBA, l'ancien sélectionneur de la Belgique Rachid Meziane aspire à transformer les mentalités américaines en restant viscéralement attaché à ses valeurs européennes. Lorsqu'il rappelle, Rachid Meziane ne dit pas s'il file à l'entraînement, ou s'il en revient. Mais le trajet, qu'il le mène à Uncasville - où siège la franchise WNBA du Connecticut Sun qu'il dirige depuis le début de saison - ou à sa résidence tout confort (et services) nichée au bord de l'Atlantique, permet au technicien de remonter le fil de ces premiers mois à arpenter le basket féminin américain. Les résultats de son équipe, dernière de la saison régulière (5 victoires en 28 matches), ne l'ont dévié de l'objectif qu'il s'est fixé : « européaniser » la meilleure ligue du monde. Un ambitieux projet qui lui permet, par ailleurs, de croiser - ou diriger - bon nombre de joueuses françaises, dont il mesure l'impact grandissant. « Huit mois après votre départ de France, deux et demi après le début de la saison WNBA, quel premier bilan de votre aventure américaine pouvez-vous tirer ?Tout va tellement vite dans ce monde, que je n'ai toujours pas le temps de me rendre compte où je suis. Je suis systématiquement dans une salle ou dans les avions... Sur le plan sportif, on a connu une première partie de saison compliquée, avec du mal à trouver une identité, l'alchimie voulue. Les deux victoires de ces derniers jours (Golden State et New York), ont évidemment fait beaucoup de bien. « Je n'ai jamais douté car on a toujours progressé. On a réussi à réduire les écarts au fur et à mesure, en nous rapprochant plus de la victoire » Rachid Meziane Malgré votre contrat de quatre ans, n'avez-vous pas eu peur pour votre poste lorsque Connecticut a longtemps enchaîné les défaites (10 de suite entre début juin et début juillet) ?Je n'ai jamais douté car on a toujours progressé. On a réussi à réduire les écarts au fur et à mesure, en nous rapprochant plus de la victoire. Si nous n'avions pas réussi à le faire, le groupe aurait implosé ! Ce qui n'est pas arrivé, on a évité la crise. Mais j'ai bien conscience que je suis dans un milieu où le résultat importe beaucoup et non pas dans le monde des Bisounours. Vos dirigeants ne vous ont jamais fait part de leurs éventuels doutes ?J'ai une présidente (Jennifer Rizzotti) qui est une ancienne joueuse WNBA (deux fois championne avec les Houston Comets en 1999 et 2000) et ancienne coach. Elle est très lucide sur ce qu'il faut attendre de cette première année de transition. Elle ne m'a pas tenu un discours du genre "tu as le PSG entre les mains, tu dois gagner immédiatement " (il rit). Je sais que je suis venu en bâtisseur. Y a-t-il eu un effet de surprise de votre côté, quant au type basket pratiqué ?Tout est décuplé en WNBA, et surtout le nombre de matches. À l'heure du All-Star Game ici (mi-juillet), j'avais coaché l'équivalent d'une saison régulière de Boulangère Wonderligue. Le basket en lui-même n'est pas si différent. C'est surtout la dimension physique des équipes qui est plus importante. Le sens du détail l'est aussi. Est-ce aussi ce qui pourrait expliquer que le jeu que vous proposez, très européen, a eu tant de mal à éclore chez le Sun ?Bien entendu. J'ai persisté. Je persiste encore. Je cherche à mettre en place une culture du collectif, et une culture tactique du jeu. Au départ, je me suis heurté à un mur. Un refus d'obstacle ?On a commencé par me dire "on n'a pas l'habitude de jouer comme ça ici ". Je pense que j'ai réussi à les convaincre qu'un style de jeu "à l'européenne "pouvait être une plus value pour nous avec des principes forts : circulation du ballon, scoring partagé, et implication défensive pour tout le monde. Vous n'avez pas imaginé changer votre méthode ?Absolument pas. J'ambitionne d'imposer aux États-Unis cette autre façon de jouer. Il n'y a pas un entraînement où je ne martèle pas cette notion de "l'équipe d'abord, et ensemble ". « Nos jeunes Françaises sont prêtes à jouer et à assumer des responsabilités. Le fait qu'elles aient côtoyé les plus hauts niveaux professionnels en Europe plus tôt que leurs concurrentes NCAA leur permet d'avoir tous les outils pour s'imposer ici » Puisque vous les côtoyez de près, ou les entraînez (avec Leïla Lacan, Bria Hartley et Migna Touré), que pensez-vous de l'impact des joueuses françaises en WNBA ?Mettons Gabby Williams à part, car elle est dans une dimension supérieure aujourd'hui. Nos jeunes Françaises sont prêtes à jouer et à assumer des responsabilités. Le fait qu'elles aient côtoyé les plus hauts niveaux professionnels en Europe plus tôt que leurs concurrentes NCAA leur permet d'avoir tous les outils pour s'imposer ici. Certaines ont disputé l'Eurobasket avec les Bleues : avez-vous été surpris du résultat de la France (4e) ?Je les voyais aller au bout. La France en avait vraiment les moyens. J'étais un peu déçu pour les filles. La France, sur le papier, c'était l'or après lequel elle court depuis si longtemps... Et pourtant c'est la Belgique qui vient d'en remporter deux de suite. « J'ai repoussé quelques possibilités d'équipes nationales, mais la France est et restera spéciale » Un deuxième sacre qui, après le premier que vous aviez obtenu en 2023, vous a mis du baume au coeur ?Ce premier titre, c'était plus qu'un accomplissement sportif, ça a créé des liens si forts entre joueuses et staff. Je suis par exemple allé dîner avec Emma Meesseman lorsque New York est venu ici la semaine dernière. J'étais évidemment heureux de les voir triompher à nouveau et j'aurais aimé gagner ce deuxième titre avec elles. Même si avec la Fédération belge nous avons essayé de trouver les solutions pour que je reste, mon choix de partir pour la WNBA - et le calendrier de la compétition - rendait la double fonction impossible. Un retour au basket de sélection est-il d'actualité ? Pourriez-vous être intéressé par un retour en équipe de France, a minima dans un rôle d'assistant que vous occupiez du temps de Valérie Garnier (2013-2021) ?Je suis toujours intéressé quand il s'agit d'être connecté au basket de très haut niveau. Selon le rôle et si l'opportunité se présentait, sachant que les prochains événements (Mondial 2026 et JO 2028) se dérouleront avec les Américaines et donc pendant une trêve WNBA, ce serait difficile de dire non. J'ai repoussé quelques possibilités d'équipes nationales, mais la France est et restera spéciale. »

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