logo
La littérature s'affiche à ciel ouvert dans les rues du canton de Fribourg

La littérature s'affiche à ciel ouvert dans les rues du canton de Fribourg

24 Heures2 days ago
L'exposition Format Mondial transforme Fribourg en galerie littéraire jusqu'au 31 août. Un parcours urbain consacré au thème du voyage.
Publié aujourd'hui à 11h24
Quinze textes d'auteurs et autrices de Fribourg illuminent les rues de leur canton jusqu'au 31 août dans le cadre de Format Mondial. C'est ce qu'annonce l'État de Fribourg dans un communiqué paru le 5 août 2025. Cette exposition littéraire en plein air, consacrée au thème «Voyages», s'étendra ensuite à Bulle et Morat dès le 18 septembre.
Le projet, piloté par le Labo Urbain de la ville de Fribourg en collaboration avec la Bibliothèque cantonale et universitaire, la ville de Bulle et le Musée de Morat, marque un tournant après trois éditions dédiées aux arts visuels. Plus de quarante auteurs et autrices professionnels du canton ont soumis leurs contributions ce printemps. Un jury a sélectionné quinze textes – poèmes, nouvelles, textes en prose, haïkus et autres formes littéraires diverses – désormais exposés le long d'un parcours urbain accessible via une carte interactive. Un soutien à la création locale
Format Mondial vise à soutenir et renforcer la création artistique tout en mettant en lumière les artistes locaux. Parmi les textes sélectionnés figurent notamment «Voyages sur la ligne» de Manuela Ackermann-Repond, «Nous habitions la nuit» de Stéphane Berney, «Les voyageurs immobiles» de Tatjana Erard ou encore «Horizontal :Paradisiaque» de Bastien Roubaty.
La BCU Fribourg, partenaire du projet, a enrichi l'exposition en réalisant des interviews vidéos avec plusieurs auteurs et autrices sélectionnés ainsi que des lectures à haute voix de cinq textes. Ces contenus multimédias permettent d'approfondir la découverte des œuvres exposées. Un projet itinérant
L'exposition restera visible à Fribourg jusqu'au 31 août avant de poursuivre son voyage. Elle s'installera à Bulle du 18 septembre au 12 octobre, puis à Morat du 18 septembre au 30 novembre. Cette itinérance permettra aux habitantes et habitants de différentes régions du canton de découvrir la richesse du monde littéraire fribourgeois.
La mise en page des textes sur les panneaux urbains a été confiée à Cécile Chuard, apprentie médiamaticienne à la BCU Fribourg, offrant ainsi une opportunité de formation pratique dans le cadre d'un projet culturel d'envergure cantonale.
Littérature et régions Newsletter
«La semaine fribourgeoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Fribourg, chaque vendredi.
Autres newsletters
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Faites attention: «Mercredi» va vous crever les yeux en saison 2
Faites attention: «Mercredi» va vous crever les yeux en saison 2

24 Heures

time11 hours ago

  • 24 Heures

Faites attention: «Mercredi» va vous crever les yeux en saison 2

Accueil | Culture | Streaming | La gamine gothique de Tim Burton fait sa rentrée, furax d'être sacrée héroïne populaire. Netflix, 4 X 60 mins, final dès le 3 sept. Publié aujourd'hui à 19h53 Ne dites pas à Wednesday alias Mercredi que vous êtes fan. Miss Addams – avec 2 «d» comme dans l'explosif «lyddite» – vous atomisera de son plus profond mépris. Depuis 2022, l'héroïne croquée par le dessinateur Charles Addams dans les années 1930 a repris des couleurs, essentiellement du noir corbeau, du blanc linceul et du rouge sang. Le réalisateur Tim Burton semble né pour flirter avec «La famille Addams», clan monstrueux de sympathie qui a engendré un univers cinématographique tragicomique. Deuxième succès de tous les temps pour les studios Netflix, juste derrière « Squid Game » avec 252 millions de visionnages, la première saison se concluait dans un bouillonnement de chair et d'os. En bref, le petit ami de Mercredi se révélait en zombie affamé, sa prof en émule de Dr Jekyll experte en Hyde – la légendaire Christina Ricci l'interprète. La rentrée les cueille en prison ou l'asile. Un châtiment tout aussi infernal frappe notre ingénue. Idole en surmenage psychique Mercredi est devenue l'idole du collège. De quoi hérisser ses nattes face à un troupeau de fans réclamant autographes et selfies. «C'est la rentrée du mécontentement» gronde le Barde. Dans cette deuxième saison tranchée en deux pour énerver encore, les sujets de fâcherie abondent. Ainsi, en proie à des visions, la mignonne pleure des larmes de suie dues à un surmenage psychique. Un harceleur «aviaire» qui a trop revu «Les oiseaux» de Sir Hitchcock ou relu les poèmes d'Edgar Allan Poe, la défie. Les têtes énuclées tombent. Si Mercredi n'identifie pas le coupable, sa meilleure amie succombera. Or sa mère Morticia la prive du grimoire qui l'initiait à toutes sortes de magies noires très pratiques. Inédite, sa grand-mère, «l'absolument fabuleuse Joanna Lumley», vient à la rescousse: «Si la gentillesse échoue, essayez l'injection létale…» Un peu vieilli, le clan Addams affiche la forme. Le cadet Pugsley en pleine croissance s'affirme avec un zombie, La Chose et Fétide secouent le récit au moindre signe de routine, le patriarche Gomez Addams roule des hanches langoureuses en roucoulant «Besame Mucho». Un créateur qui perd la boule Bref, Tim Burton s'amuse comme un sale gosse au pays des horreurs. Le maître de la fantaisie macabre s'offre même une courte animation pour raconter son propre destin. Ou l'histoire d'un enfant malingre qui devenu créateur célébré, perd la boule et explose dans son labo. Malgré la greffe d'un cœur de fer, il est inhumé au pied d'un arbre. Puglsey le déterre pour en faire son mort-vivant de compagnie. Destin aussi triste que celui de l'enfant huître qui hantait les Mémoires de Tim Burton, ou de son chien couturé «Frankenweenie». Mais le cinéaste, 66 ans, éternel inadapté à la normalité, semble s'être résolu à être aimé. Même contre son gré et pas pour les bonnes raisons. Une légère autodérision frissonne dans ce «Mercredi 2». Voir la groupie obsédée par l'héroïne, une «QFM» toujours à se demander «Que Ferait Mercredi?» et à prévenir ses désirs. À la Nevermore Academy, les flatteries dégoulinent au point de se croire sur un plateau de stars. Le zombie vomit le miel. Avec une fréquence remarquable se multiplient les incitations à se perdre dans les bibliothèques. Il faut aller fouiller dans les manuscrits poussiéreux signés Proust et Tolstoï pour se consoler de la banalité terrestre, suggère Tim Burton. Des gags acérés comme des couteaux Les gags référencés se fichent dans l'action comme des couteaux acérés. «Quelle pâle imitation du Dr Moreau» ronchonne Mercredi face à un hôpital psychiatrique corrompu par les savants foldingues. «La créature de Kyŏngsŏng» rôde alentour, le réalisateur ayant à l'évidence aussi puisé dans le fonds de commerce S.F. coréen. Autres sources d'inspiration évidentes, Dante ou Shelley sont convoqués, toujours comme des invites à la lecture à une époque qui ne lit plus. Invité par le musicien de toujours Danny Elfman, le Boss Springsteen pose en chantre star sans équivoque de la lutte des «Marginaux» contre les «Normis» menés par un chef gueulard au look «trumpien». Tim Burton donne encore un dernier conseil d'enfer piqué chez Voltaire. «Le bonheur, c'est la solitude affairée». À méditer en attendant la suite dès le 3 septembre. Notre note: 4 étoiles Netflix and fear ou chill? Cécile Lecoultre, d'origine belge, diplômée de l'Université de Bruxelles en histoire de l'art et archéologie, écrit dans la rubrique culturelle depuis 1985. Elle se passionne pour la littérature et le cinéma… entre autres! Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

La Cour européenne se penchera sur l'affaire Luc Besson
La Cour européenne se penchera sur l'affaire Luc Besson

24 Heures

time12 hours ago

  • 24 Heures

La Cour européenne se penchera sur l'affaire Luc Besson

Accueil | Culture | Cinéma & séries | L'actrice Sand Van Roy a saisi la CEDH après un non-lieu prononcé par la justice française. Sa requête a été jugée recevable, première étape importante. Publié aujourd'hui à 19h02 L'actrice belgo-néerlandaise Sand Van Roy a accusé Luc Besson de viol en 2018, et la justice française a prononcé un non-lieu en 2021. AFP La France pourrait être condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour sa gestion de la procédure judiciaire entre Sand Van Roy et le cinéaste Luc Besson. La justice européenne a jugé la requête de l'actrice recevable, selon des informations de Mediapart . La comédienne belgo-néerlandaise qui a accusé Luc Besson de viol en 2018 a saisi l'instance européenne après avoir été déboutée par la justice française. Dans cette affaire de violences sexuelles qui avait vu huit autres femmes dénoncer des comportements sexuels déplacés de la part du réalisateur, un non-lieu avait d'abord été prononcé en décembre 2021, confirmé par la Cour d'appel de Paris en mai 2022. Puis la Cour de cassation a rejeté le pourvoi de Sand Van Roy en juin 2023. Dans sa requête déposée en octobre 2023, Sand Van Roy estime que «son intégrité physique et morale n'a pas été respectée au cours de la procédure», précise le média d'investigation. L'enquête est, de plus, jugée «incomplète». La « victimisation secondaire » qu'elle dit avoir vécue – soit le fait de subir de la violence en tant que victime durant une procédure judiciaire – est également mise en avant. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Procédure en deux temps par la CEDH La CEDH ne retient pas systématiquement les requêtes qui lui sont adressées, loin de là: environ 10% seulement sont examinées. Mais, dans le cas de l'actrice, «la requête déposée en octobre 2023 a passé le difficile premier filtre de la Cour européenne, ouvrant la voie à un examen de ce dossier par les juges», explique Mediapart. La procédure va désormais suivre différentes phases. La première – non contentieuse – visera à explorer la possibilité d'un accord à l'amiable, avec une proposition d'indemnisation, avant le 13 octobre 2025. Une démarche strictement procédurale. En l'absence d'un tel accord, une phase contentieuse s'ouvrira, et le gouvernement français disposera alors de douze semaines pour soumettre ses observations. Pas de commentaire de Luc Besson Il y a de fortes chances que cette deuxième étape soit mise en place, Sand Van Roy ayant déclaré à Mediapart que «seule une condamnation de l'État français pourrait [lui] apporter une réparation morale». Contactés par le média français, Sand Van Roy et son avocat Pascal Créhange ont décliné tout commentaire sur cette affaire en cours. De son côté, Luc Besson, sollicité via son avocat Thierry Marembert, n'a pas donné suite. Le réalisateur vient d'ailleurs de sortir un tout nouveau film au cinéma, «Dracula» . Affaire Luc Besson Sonia Imseng est journaliste au sein de la rédaction numérique. Elle couvre l'actualité, la société et la culture. Elle a aussi travaillé pour Femina, la RTS, Le Temps, Le Courrier. Plus d'infos @SoniaImseng Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Pour Golshifteh Farahani, Locarno déploie le tapis rouge (sang)
Pour Golshifteh Farahani, Locarno déploie le tapis rouge (sang)

24 Heures

time12 hours ago

  • 24 Heures

Pour Golshifteh Farahani, Locarno déploie le tapis rouge (sang)

Accueil | Culture | Cinéma & séries | L'actrice iranienne, condamnée par le régime des mollahs, irradie dans l'horrifique «Alpha», qu'elle présentait mercredi en ouverture. Interview politique. Publié aujourd'hui à 19h12 Golshifteh Farahani n'a pas pu retourner dans son pays natal depuis 2009 et sa condamnation pour être apparue tête nue en conférence de presse. Rahi Rezvani Glamour et intellect: l'équation si souvent réclamée au Festival de Locarno trouve avec Golshifteh Farahani sa plus belle incarnation. Mercredi soir, la comédienne iranienne recevait un Léopard d'honneur en ouverture de la 78e édition du rendez-vous de cinéma, dont le tapis rouge avait les teintes sanguines d'«Alpha», drame horrifique que l'actrice traverse d'une intensité stupéfiante. Le film de Julia Ducournau, Palme d'or cannoise avec «Titane», sortira le 25 août. Locarno, terre d'exil «La première fois que je suis venue ici, c'était juste après mon exil d'Iran, se souvient Golshifteh Farahani. Locarno fut le premier festival à m'accueillir, c'est pourquoi il a une telle importance pour moi. J'y suis venue quatre fois: la première comme membre du jury – nous siégions dans cette pièce où nous nous trouvons. Et aujourd'hui pour recevoir un prix! Je mesure le chemin parcouru.» Elle a de quoi. Comme elle le rappelle sans fausse modestie, l'actrice compte à 42 ans un parcours d'une rare profusion et d'une grande diversité, une vingtaine de longs métrages en Iran, dès l'âge de 15 ans, avant de connaître, de gré puis de force, une carrière internationale entre blockbusters hollywoodiens («Pirates des Caraïbes», «Exodus: Gods and Kings», «Mensonges d'État») et cinéma français – elle a tourné pour Alain Chabat, Christophe Honoré, Louis Garrel… Et Julia Ducournau, donc, autrice hautement abrasive d'un cinéma de la déconstruction et de la métamorphose. Ce que Golshifteh Farahani a connu dans sa chair… «Alpha» raconte les douleurs d'une adolescente stigmatisée, que l'on croit malade dans un monde soumis à un virus terrifiant. Avez-vous pu vous identifier à cette histoire? Bien sûr. Alpha, dont je joue la mère, est victime de traumatismes transgénérationnels que le film révèle. Ce sont des choses auxquelles je suis confrontée dans ma vie, des traumas hérités des générations précédentes, que je n'ai même pas vécus, mais qui m'ont été transmis. À quel traumatisme pensez-vous exactement? Ma grand-mère s'est suicidée. Elle s'est immolée quand ma mère avait 7 ans. Elle en a été témoin, elle est allée chercher les voisins pour éteindre sa mère en flammes. Elle a grandi comme une orpheline. Puis elle s'est mariée, a eu trois enfants – je suis la dernière. Je n'ai pas vu mourir ma grand-mère, mais j'ai vécu sa douleur à travers ma mère. Elle m'a littéralement injecté toutes ses insécurités, je les porte comme si elle m'avait passé un gigantesque sac à dos. Petit à petit, j'apprends à le déposer. Parfois, ces sacs collent à la peau: il faut en arracher une partie. C'est aussi ce que raconte le film dans son rapport au corps. Golshifteh Farahani tient Alpha (Mélissa Boros) dans ses bras. ©MANDARIN & COMPAGNIE KALLOUCHE Le fait d'être séparée de votre famille, de votre ville natale, de votre pays d'origine est probablement un autre traumatisme… Absolument. Je me suis aperçue que je portais ces sacs dès que j'ai quitté l'Iran. L'exil a mis un poids énorme sur moi, et le traumatisme a soudainement pris le dessus. Avant, en Iran, je me sentais étonnamment libre. En 2008, j'ai joué dans «Mensonges d'État», de Ridley Scott, je pensais qu'on serait fiers de moi, parce que ce film n'est pas proaméricain et montrait bien la complexité de la situation au Moyen-Orient. J'étais très connue dans mon pays, je suis revenue de Hollywood en confiance. Puis tout a basculé… J'ai traversé le labyrinthe de la justice nationale et des services de renseignement, avec des mois d'interrogatoires. Je n'avais que 23 ans. Le juge a dit qu'il attendait la sortie du film pour prononcer sa sentence. J'ai eu de la chance, car il m'appréciait comme actrice! Mais ce type est l'un des hommes les plus effrayants du système judiciaire. Un homme horrible. Il avait exécuté plusieurs amis de mon père lors de la révolution islamiste. Alors je suis partie. C'est une longue histoire, mais ma vie est devenue ce qu'elle est aujourd'hui. «Quand on naît femme en République islamique, on vaut la moitié d'un homme.» Getty Images via AFP De fait, vous êtes à l'international l'une voix les plus populaires de la contestation au régime iranien. Avez-vous choisi d'assumer cette responsabilité? Choisir est un grand mot pour ceux qui naissent dans des conditions difficiles: on n'a pas le choix. Quand on naît femme en République islamique, on vaut la moitié d'un homme. Toute sa vie, on se bat pour combler cette inégalité. C'était une affaire de survie, quelque chose de très organique, je ne me suis jamais trop posé de question, là-bas. En revanche, lors des manifestations de 2022, je me suis consciemment impliquée: je pouvais amplifier la voix de gens qu'on n'entendait pas. Le traduire au niveau émotionnel, car ce qu'on voit aux informations, ce n'est que… de l'information. En tant que comédienne, je voulais traduire les émotions d'une femme iranienne qui perd un mari, un enfant, ou donne la vie. Tout sauf être politique. Comment ça? La politique est toujours l'intérêt de l'un contre l'intérêt de l'autre. Je pense que la seule façon de lutter contre cette obscurité est de se réfugier dans l'art et la culture. D'être une force de lumière face à ces ados qui dirigent le monde. Des hommes sous testostérone qui se menacent. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Le conflit militaire entre Israël et l'Iran pourrait-il être un levier de changement plus puissant que les révoltes de 2022? C'est terrible, parce qu'on entend tant d'Iraniens dire: «Qu'Israël vienne nous libérer!» Aucun pays, surtout pas Israël ou les États-Unis, ne libérera un pays pour son propre bien. L'Iran est un trésor, et tout le monde en veut un morceau. J'espère que la liberté pour les Iraniens viendra de l'intérieur, car aucune guerre, aucun bombardement ne peut libérer un pays, et il ne faut pas sous-estimer le poids de 2022: sur les images que m'envoient des amies depuis l'Iran, je n'arrive pas à y croire. Personne ne porte le voile! Elles sont en manches courtes et débardeurs. Le gouvernement a compris qu'il ne pouvait pas lutter avec ça. Il prend le peuple en otage, militairement, mais il a déjà perdu. Festival du film de Locarno, jusqu'au 17 août. À lire, sur le Festival de Locarno François Barras est journaliste à la rubrique culturelle. Depuis mars 2000, il raconte notamment les musiques actuelles, passées et pourquoi pas futures. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store