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Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Val-d'Oise : un département dynamique ou trop excentré pour une vie familiale ?
Twitter Facebook LinkedIn Email Print Vous rêver d'espace, de verdure et d'une maison où vos enfants pourront courir dans le jardin sans pour autant vous couper totalement de l'effervescence francilienne ? Le Val-d'Oise, ce département situé aux portes de Paris, attire chaque année de nouveaux habitants séduits par son cadre naturel et ses tarifs immobiliers plus doux que ceux de la petite couronne. Le Val-d'Oise est un département situé en Ile-de-France, dans la grande couronne parisienne avec une superficie de 1246 km². Entre dynamisme économique, mobilité parfois complexe et qualité de vie en pleine nature, le Val-d'Oise a-t-il tous les atouts pour accueillir votre famille ? Décryptons ça ensemble. Une attractivité qui séduit les familles Le Val-d'Oise a su trouver sa place dans le paysage francilien. Avec ses 185 communes, il offre une diversité rare : des villes animées comme Cergy, des villages typiques du Vexin ou des communes pavillonnaires où la vie de quartier reste très présente. Sa population atteint environ 1,25 million d'habitants en 2023, avec une croissance démographique supérieure à la moyenne régionale (+0,9 % par an). C'est cette variété qui attire les familles en quête d'équilibre. Le département compte environ 30 % de jeunes de moins de 20 ans, ce qui témoigne de sa forte attractivité pour les familles jeunes. Plus abordable que les Yvelines ou les Hauts-de-Seine, le département séduit par ses prix immobiliers qui permettent souvent de franchir un cap : passer de l'appartement parisien à la maison avec jardin. Une perspective qui change tout lorsqu'on a des enfants. Cet attrait ne se limite pas au logement. Le Val-d'Oise bénéficie d'un tissu économique solide. L'agglomération de Cergy-Pontoise, avec ses entreprises, ses écoles et son université, crée un bassin d'emplois dynamique qui évite à certains habitants de longs trajets quotidiens. Ajoutez à cela la proximité avec Roissy-Charles-de-Gaulle, l'un des plus grands pôles d'emplois d'Europe, et vous obtenez un territoire où l'activité professionnelle reste à portée de main. Pour beaucoup de familles ce dynamisme représente un gage de stabilité et de perspectives. Un cadre de vie entre ville et nature C'est sans doute le point fort du Val-d'Oise, la nature y est omniprésente. Le parc naturel régional du Vexin français avec ses paysages vallonnés et ses villages de caractère offre un cadre exceptionnel pour les amateurs de balades en famille. Ici, les week-ends riment avec randonnées, pique-niques et découverte du patrimoine. Une richesse naturelle qui tranche avec l'image parfois trop urbaine de la région parisienne et qui redonne du sens à la vie en extérieur. Mais le charme du département ne s'arrête pas à ses campagnes. De nombreuses communes misent sur la qualité de vie : parcs entretenus, équipements sportifs, structures culturelles… La ville de l'Isle-Adam, par exemple, est réputée pour ses espaces verts et son plan d'eau qui devient un véritable lieu de détente dès les beaux jours. Pour les parents, c'est l'assurance de voir leurs enfants grandir dans un environnement plus serein, loin du stress des grandes artères parisiennes. Des déplacements qui demandent de l'organisation C'est le revers de la médaille car s'éloigner de Paris pour gagner en espace implique souvent de composer avec des trajets plus longs. Le Val-d'Oise bénéficie d'un réseau routier et ferroviaire dense, mais selon la commune choisie, le temps de transport peut rapidement devenir un facteur déterminant. Les villes situées le long du RER A ou des lignes Transilien profitent d'une connexion directe vers la capitale, mais dès que l'on s'éloigne vers le Vexin, la voiture redevient presque indispensable. Cette réalité n'empêche pas certains de franchir le pas, séduits par l'idée d'un environnement plus calme. D'autant que de nombreux habitants adoptent le télétravail plusieurs jours par semaine, ce qui allège la contrainte des déplacements quotidiens. C'est souvent ce compromis, un peu plus de route contre beaucoup d'espace, qui pousse les familles à franchir le périphérique pour s'installer un peu plus loin, dans le Val-d'Oise. Une vie locale à taille humaine S'installer en Val-d'Oise, ce n'est pas seulement changer de décor : c'est aussi adopter un nouveau rythme. Ici, la vie associative est dense, les marchés locaux rassemblent les habitants et les commerces de proximité restent le cœur de nombreuses communes. Pour les enfants, les infrastructures scolaires sont présentes dans la majorité des villes, même si certains secteurs très ruraux imposent des trajets plus longs pour accéder aux collèges ou lycées. Côté loisirs, le département ne manque pas de ressources. Musées, festivals, fermes pédagogiques, bases de loisirs… Tout est réuni pour offrir aux familles un quotidien varié. Les activités en plein air y tiennent une place particulière, qu'il s'agisse de se balader sur les berges de l'Oise, de découvrir les chemins du Vexin ou de profiter des plans d'eau aménagés. Autant de moments qui renforcent l'idée que vivre ici, c'est se donner la possibilité de ralentir le rythme et de renouer avec une certaine douceur de vivre. Alors, trop loin ou juste parfait ? Finalement, le Val-d'Oise est un territoire aux multiples visages. Il peut séduire par sa nature préservée, ses prix immobiliers attractifs et son dynamisme économique. Mais il demande une vraie réflexion en amont : quel est votre rapport au temps de trajet ? Vos besoins en matière de services et d'écoles ? Votre envie de profiter de la nature au quotidien ? Autant de question qui vous aideront à trancher. Une chose est sûre, pour les familles prêtes a s'éloigner un peu pour gagner en confort, le Val-d'Oise a de solides arguments à faire valoir. A vous de voir si ce département deviendra le cadre de votre prochain projet de vie. (Crédit photo : iStock / lisandrotrarbach)


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
Elle achète une Volkswagen Golf chez un concessionnaire, et découvre que le rappel d'airbag Takata n'a pas été effectué
VICES CACHÉS (2/4) - Tous les lundis du mois d'août, Le Figaro donne la parole à des acquéreurs lésés ayant vécu des mésaventures à l'achat d'une voiture. Aujourd'hui, une jeune femme de 26 ans raconte sa découverte : la Golf qu'elle venait d'acquérir était encore équipée d'un airbag Takata. Quand on gagne le SMIC à 26 ans, l'achat d'une voiture représente des mois d'économies. Sarah pensait avoir fait le bon choix en se rendant chez un concessionnaire multimarques implanté depuis plus de 30 ans à Chambourcy dans les Yvelines. Un vendeur qui n'hésite pas à vanter sa réputation à la télévision. «Ils passent sur TF1 pour mettre en garde sur les achats de particuliers à particuliers , disant qu'il vaut mieux leur faire confiance à eux», raconte la mère de Sarah, qui nous a contactés pour témoigner. Pourtant, quelque chose cloche, à en voir seulement les avis clients du concessionnaire. «À fuir absolument», conseillent plusieurs acheteurs. L'un entre eux racontant une voiture «pleine de défauts cachés, que nous avons découverts juste après la vente. Quand nous avons demandé l'annulation de la vente et le remboursement, les responsables ont commencé à nous insulter et à nous dire de partir». Un autre parlant «d'un festival de l'arnaque», à propos de ce concessionnaire. Publicité Des premiers échanges sans encombre Sans avoir encore connaissance de ces problèmes, début juillet, Sarah jette son dévolu sur une Volkswagen Golf immatriculée en 2010. Le concessionnaire fait alors preuve d'une pression commerciale, somme toute, très classique. «Dans le coin du parking, le vendeur nous dit qu'il faut l'acheter tout de suite, qu'une autre dame était aussi sur le coup», raconte sa mère. L'entourage de Sarah garde son sang-froid et procède aux vérifications d'usage. Le compagnon de sa mère, ingénieur de formation, examine minutieusement le véhicule. État de la carrosserie, documents dans la boîte à gants, historique des contrôles techniques : tout semble en règle. Reste une dernière question : « Ce véhicule fait-il l'objet d'une campagne de rappel, notamment pour les airbags, demandent les protagonistes. — La Voiture n'est pas concernée, assure le vendeur sans sourciller. » Rassurée par cette réponse catégorique et les vérifications effectuées, Sarah verse 500 euros d'acompte. L'affaire est conclue. Un autre professionnel alerte la famille C'est en se rendant dans un magasin Norauto (vente d'accessoires automobiles) de Chambourcy pour acheter un simple support de téléphone que Sarah et sa famille vont découvrir l'ampleur du mensonge. «Un des agents du magasin nous aide à installer le porte-téléphone. Avant de demander : 'mais vous l'avez achetée où et combien la Golf'?». Sarah et sa mère lui répondent. «Il faut la faire vérifier tout de suite», alarme le vendeur de Norauto. C'est là qu'une vérification approfondie intervient : le garagiste du centre de contrôle technique montre sous la voiture les éléments qui n'ont pas été correctement réparés et dresse une liste des pièces concernées. Mais surtout il informe d'un danger maintenant largement connu du grand public : le véhicule est frappé par le rappel des Airbags Takata. La mère de Sarah passe appel à Volkswagen France, qui ne fait que confirmer les dires du garagiste : l'airbag n'a pas été changé sur cette immatriculation, confirme la marque allemande. La famille apprend aussi que la lettre de rappel avait été envoyée dès le début du mois d'avril, soit trois mois avant la vente, à l'ancienne adresse d'immatriculation du véhicule. Publicité Résignée, Sarah n'engagera pas de poursuites judiciaires Sarah et sa famille ne décolèrent pas. Depuis février 2025, les concessionnaires automobiles ont l'obligation légale d'informer leurs clients de tout rappel en cours sur les véhicules qu'ils vendent. Cette mention doit accompagner le contrôle technique. «Ils ne peuvent pas cacher un défaut aussi grave», s'indigne la mère de Sarah. Pour autant, la famille n'a pas souhaité s'entêter dans de longues procédures judiciaires. Elle a préféré éviter les longues démarches judiciaires. «Engager un procès, faire annuler la vente ou demander une diminution du prix de vente, ce sont beaucoup de démarches. On aurait pu le faire, mais ce n'était pas notre priorité», raconte la mère de Sarah, qui a choisi d'agir autrement. «On a regretté d'avoir signé trop vite et de s'être fait avoir. Pour éviter ce genre de situations, je conseille vivement à vos lecteurs de se méfier, de bien lire les avis sur internet avant de se rendre en concession». Sarah a finalement fait remplacer l'airbag défectueux dans la concession Volkswagen d'Orgeval le 30 juillet, mais l'amertume demeure. «Ma fille gagne un petit salaire, s'est privée de tout pendant près d'un an, pour acheter sa toute première voiture qui aurait pu lui perforer le cerveau. Et puis, pendant un mois nous n'avons pas pu toucher à la voiture à cause de ce vice caché». Face à d'autres arnaques qu'elle a constatées chez ce concessionnaire, un autre conseil lui vient. «Aux futurs acquéreurs de véhicules d'occasion, je dirais de toujours refaire un contrôle technique à vos frais, avant de signer, conclut-elle. Les vendeurs honnêtes acceptent volontiers de le faire, les malhonnêtes essaieront de vous en dissuader. Dans ce cas, passez vite votre route».


Le Parisien
3 hours ago
- Le Parisien
Échappée bucolique dans le Loiret : une aventure cycliste entre nature préservée et patrimoine
Lorsqu'ils débarquent à Orléans, la plupart des cyclotouristes filent directement sur le chemin de la Loire à vélo, direction l'est : Blois, Tours et les châteaux de la Loire. Mais une autre route est possible, pour une découverte itinérante du Loiret entre nature et culture. Le circuit, qui peut prendre trois à cinq jours, démarre à la sortie ouest d'Orléans, sur la rive droite de la Loire, vers Combleux et Chécy. Sur plus de 80 km, on suit le canal d'Orléans en plongeant au cœur d'une nature préservée avec pour seule compagnie le chant des oiseaux et le coassement des grenouilles. À l'écart des routes et au fil des écluses, on peut pédaler en toute tranquillité et le plus souvent à l'ombre, sur une piste parfaitement aménagée dont les travaux se sont achevés au printemps. Jusqu'à Montargis, la première étape est longue mais on peut facilement la couper en deux pour réserver quelques heures, le deuxième jour, à la visite de la Venise du Gâtinais, avec ses canaux et ses musées. De là, le circuit oblique plein sud sur la Scandibérique le long du canal de Briare, pour 60 km de balade bucolique où l'eau reste omniprésente. À Rogny-les-Sept-Écluses, une pause s'impose pour admirer cette succession d'écluses étonnante qui permettait aux bateaux de franchir la colline et qui a fonctionné jusqu'à la fin du XIXe siècle. Châteaux et halte méditative À Briare, changement de décor, avec la Loire en toile de fond pour une pause nocturne. La star de l'étape est l'élégant pont canal construit par l'atelier de Gustave Eiffel, qui permet au canal de franchir le fleuve et attire de nombreux touristes. La route emprunte ensuite les pistes plus fréquentées de la Loire à vélo, sur 90 km jusqu'à Orléans, une distance que l'on peut parcourir en deux jours si l'on veut prendre le temps de visiter les châteaux de Gien et Sully, fièrement campés au bord du fleuve. Pour la dernière nuit, on peut choisir Saint-Benoit-sur-Loire, pour une halte méditative sous les voûtes de la célèbre abbaye bénédictine et une excursion jusqu'à l'oratoire carolingien de Germigny-des-Prés.