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Transition Montréal fait son entrée en scène

Transition Montréal fait son entrée en scène

La Presse3 days ago
Sergio Da Silva propriétaire du bar Turbo Haüs, sera le candidat de Transition Montréal dans le district de Saint-Jacques, dans l'arrondissement de Ville-Marie.
Au tour de Craig Sauvé de lancer sa campagne. Le conseiller indépendant de l'arrondissement du Sud-Ouest qui brigue la mairie de Montréal a donné le coup d'envoi de son parti Transition Montréal, mercredi, en annonçant la candidature de Sergio Da Silva, propriétaire du populaire bar-spectacles Turbo Haüs.
Le coloré propriétaire du bar-spectacles de la rue Saint-Denis, qui a pris la parole à quelques reprises lors de la fermeture de La Tulipe, l'an dernier, avait envie de « mettre la main à la pâte » dans le quartier où il vit et travaille. Il se présentera dans le district Saint-Jacques de l'arrondissement de Ville-Marie, avec l'objectif de « protéger la vie nocturne montréalaise ».
C'est d'ailleurs une des priorités de Craig Sauvé : veiller à la santé de la vie nocturne montréalaise.
« La vie nocturne fait partie de notre patrimoine culturel, elle fait partie de qui nous sommes, nous dit le chef de Transition Montréal. Dans ce contexte, il faut la protéger, veiller sur sa santé. Il faut être à l'écoute des bars, des restaurants, des salles de spectacles et des boîtes de nuit qui font partie de notre identité. »
Pour ce faire, Craig Sauvé a l'intention de nommer un « maire de nuit », comme c'est le cas à Amsterdam ou plus près de nous, à Ottawa, précise-t-il. Cette personne relèverait de la direction générale de la Ville.
Il faut établir des zones culturelles protégées. C'est-à-dire établir des zones où il sera permis de faire du bruit. Oui, il faut qu'il y ait des seuils de décibels, mais il faut être plus permissifs dans certaines zones. On ne peut pas dire aux gens qui vont dans des bars : vous ne pouvez pas être bruyants !
Sergio Da Silva, propriétaire du bar Turbo Haüs
Vous l'aurez compris, Transition Montréal s'oppose au règlement sur le bruit proposé par Projet Montréal dans l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal.
« D'abord, on ne règle rien en laissant les policiers intervenir à la suite d'une plainte formulée par une seule personne, nous dit Sergio Da Silva. Des policiers qui peuvent nous imposer une amende de 10 000 $ dès la première infraction ? Ça n'a aucun sens. Si je reçois une contravention de 10 000 $, je ne suis même pas sûr de survivre à ça. C'est la meilleure façon de tuer la vie nocturne. »
Craig Sauvé est d'avis, comme Ensemble Montréal d'ailleurs, qu'une plainte devrait d'abord être traitée par un service de médiation entre voisins, avant qu'une infraction soit émise par les services policiers.
PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE
Le chef de Transition Montréal, Craig Sauvé.
Le troisième parti politique qui souhaite diriger la Ville de Montréal veut également protéger la scène culturelle en créant un fonds qui permettrait d'acquérir ou de construire des salles de spectacles ou des lieux de diffusion « hors du marché spéculatif » et « protéger les lieux de diffusion existants contre les hausses de loyer abusives ».
La hausse des loyers commerciaux est d'ailleurs un autre cheval de bataille de Transition Montréal.
« On le voit, il y a plus en plus de grandes bannières comme McDo ou A & W sur nos artères commerciales, nous dit Sergio Da Silva, parce que les loyers sont tellement élevés. Il faudrait qu'il y ait un règlement pour limiter ces bannières à 50 mètres ou 100 mètres les unes des autres pour permettre à des commerces locaux de voir le jour. »
Le chef de Transition Montréal n'a pas abordé les autres priorités de son parti, mais sur le site web du parti, il est notamment question d'instaurer une surtaxe sur les propriétés unifamiliales de luxe (1,25 fois de plus sur les propriétés de plus de 3,5 millions ; 1,33 fois de plus pour les propriétés de plus de 5 millions). Les sommes récoltées seraient notamment consacrées à la lutte contre l'itinérance.
Pour les personnes à faibles revenus, soit un revenu annuel inférieur à 47 500 $, Transition Montréal propose aussi d'offrir un tarif mensuel de transport collectif réduit de 62,75 $ – au lieu de 104,50 $ – pour ceux qui ont un revenu annuel inférieur à 47 500 $
Craig Sauvé a l'intention de présenter des candidats de Transition Montréal dans tous les arrondissements et dans tous les districts de la Ville. C'est notre souhait, a-t-il confié à La Presse. Pour le moment, le seul autre candidat qui a été annoncé est Tom Seivewright, dans le district de Saint-Henri-Est–Petite-Bourgogne–Pointe-Saint-Charles–Griffintown.
Élu pour la première fois en 2013 sous la bannière de Projet Montréal, Craig Sauvé avait été réélu en 2017 dans le district de Saint-Henri-Est, où se présente Tom Seivewright. Il avait quitté le caucus de Projet Montréal en 2021 pour siéger comme indépendant.
M. Sauvé s'était également présenté sous la bannière du NPD lors d'une élection partielle dans LaSalle–Émard–Verdun, en septembre 2024, puis aux élections fédérales de 2025. Il avait terminé quatrième, derrière les candidats du PLC, du Bloc québécois et du PCC.
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timean hour ago

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Les autoroutes 25 et 30 sont les seules sur lesquelles on trouve actuellement des péages au Québec. La question vaut la peine d'être soulevée, notamment quand on constate que l'expérience du pont de l'A25 est plutôt satisfaisante. C'est avec l'ouverture en 2011 de ce lien reliant Montréal et Laval que les péages ont refait leur apparition dans la province. Celui-ci a été réalisé en partenariat public-privé (PPP), a été livré dans les délais et est généralement reconnu comme étant un exemple de réussite de ce modèle. Les péages ne connaissent pas systématiquement un aussi grand succès, mais leur logique présente plusieurs avantages, selon Jean-Philippe Meloche, professeur à l'École d'urbanisme et d'architecture de paysage de l'Université de Montréal (UdeM). 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On s'entend pour dire que Manhattan, Wall Street ou Londres, ce sont des lieux hyper attractifs où tout le monde veut aller. Il n'y a pas d'enjeux de compétitivité avec d'autres secteurs », mentionne d'emblée Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville. À Montréal, la tendance actuelle est plutôt que les banlieues font compétition au centre-ville en se développant de façon mixte. « Je ne suis pas certaine que la ville de Montréal est compétitive pour ce qui est de l'attraction des travailleurs. Il y a beaucoup de télétravailleurs [qui restent chez eux], de bureaux qui ont maintenant des satellites à Brossard, à Laval, un peu partout sur la Rive-Sud et la Rive-Nord… », évoque Danielle Pilette. Et dans ces banlieues, le stationnement est gratuit, ajoute-t-elle. 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Le directeur parlementaire du budget n'a « aucune idée » de qui le remplacera
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time4 hours ago

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Le directeur parlementaire du budget n'a « aucune idée » de qui le remplacera

Le directeur parlementaire du budget n'a « aucune idée » de qui le remplacera (Ottawa) Le directeur parlementaire du budget (DPB), Yves Giroux, n'a « aucune idée » de qui lui succédera à la fin de son mandat le mois prochain. Catherine Morrison La Presse Canadienne M. Giroux, qui est entré en fonction en 2018, complétera sa dernière journée le 2 septembre. Dans une entrevue accordée à La Presse Canadienne, M. Giroux a déclaré avoir contacté le Bureau du Conseil privé à plusieurs reprises au cours des derniers mois pour obtenir des renseignements, soulignant qu'il souhaitait assurer une transition « ordonnée et harmonieuse ». Il affirme que le gouvernement est resté « silencieux » et a dit n'avoir aucune nouvelle à partager pour le moment. « Je suis juste un peu surpris qu'ils n'aient rien fait », a souligné M. Giroux. Interrogé sur la possibilité de rester en poste après le 2 septembre, M. Giroux a répondu n'avoir entendu parler d'aucune prolongation possible. Le directeur parlementaire du budget est un agent du Parlement qui fournit des analyses économiques et financières indépendantes au Sénat et à la Chambre des communes. Un « besoin urgent » avec le budget M. Giroux est préoccupé qu'un nouveau directeur parlementaire du budget n'ait pas encore été nommé, surtout avec un budget prévu pour l'automne. Il a indiqué que les parlementaires comptent sur son bureau pour leur fournir des analyses et des informations impartiales. M. Giroux a ajouté que le gouvernement devrait bientôt déposer un budget qui pourrait inclure « d'importantes nouvelles priorités en matière de dépenses et de politiques » ainsi que des réductions. Il affirme que les parlementaires auront « un besoin urgent » d'un point de vue impartial sur ce budget et son impact sur le gouvernement fédéral et l'économie canadienne. « Ce serait regrettable et cela se produirait à un moment crucial du cycle budgétaire pour les parlementaires », a-t-il soutenu. Un long processus M. Giroux a précisé que le Cabinet du premier ministre recommande une nomination et que les cadres supérieurs du Bureau du Conseil privé se chargent de la vérification et des entrevues s'ils choisissent de se soumettre à un processus concurrentiel. Le gouvernement pourrait choisir un DPB par intérim à tout moment par décret, mais une nomination pour un mandat complet de sept ans doit être approuvée par la Chambre des communes et le Sénat, a-t-il ajouté. Les députés devraient revenir à la Chambre des communes pour la session d'automne à la mi-septembre. La Presse Canadienne a contacté le Cabinet du premier ministre et le Bureau du Conseil privé pour obtenir leurs commentaires, mais n'a pas encore reçu de réponse. M. Giroux a déclaré comprendre le retard, étant donné que le Cabinet du premier ministre était occupé à gérer les relations canado-américaines et qu'il a récemment accueilli le Sommet du G7. Il a néanmoins précisé que, lors de sa nomination, l'approbation avait été donnée deux mois avant que le poste ne devienne vacant. « J'ai eu quelques mois pour parler à mon prédécesseur et commencer à me préparer », a-t-il souligné.

Un hélicoptère s'écrase en combattant un incendie de forêt
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time5 hours ago

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Un hélicoptère s'écrase en combattant un incendie de forêt

Un imposant panache de fumée était visible à Bayers Lake, à quelques kilomètres de Long Lake, en Nouvelle-Écosse, le 12 août dernier. Un hélicoptère s'écrase en combattant un incendie de forêt (Halifax) Un pilote a été secouru vendredi après qu'un hélicoptère du ministère des Ressources naturelles de la Nouvelle-Écosse s'est écrasé en eau peu profonde alors qu'il participait aux opérations de lutte contre les incendies. La Presse Canadienne D'autres pompiers de la région ont rapidement atteint l'appareil accidenté dans le comté d'Annapolis, en Nouvelle-Écosse, et ont trouvé le pilote conscient, selon un communiqué du ministère. Le pilote était seul à bord de l'appareil et parlait aux autres pompiers avant d'être emmené pour une évaluation médicale, précise le communiqué. « Nous sommes soulagées d'apprendre que le pilote impliqué dans l'écrasement d'hélicoptère près d'Halifax est sain et sauf et reçoit des soins, a expliqué Eleanor Olszewski, ministre fédérale de la Gestion des urgences, dans une publication sur les réseaux sociaux. L'appareil participait aux opérations de lutte contre les incendies de forêt en Nouvelle-Écosse. Nous leur sommes reconnaissants de leur service et leur souhaitons un prompt et complet rétablissement. » Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Tim Houston, a également publié un message souhaitant un prompt rétablissement au pilote. « Merci à tous ceux qui sont intervenus si rapidement pour atteindre l'appareil et apporter leur soutien », a écrit M. Houston. L'hélicoptère s'est écrasé alors qu'il luttait contre l'incendie de Long Lake, qui brûle de manière incontrôlable depuis mercredi dans la vallée de l'Annapolis. L'incendie est passé de trois à quatre kilomètres carrés au cours des deux derniers jours, forçant l'évacuation d'une centaine de maisons dans la région très boisée de West Dalhousie, à environ 125 kilomètres à l'ouest d'Halifax. Les autorités ont déclaré que l'accident s'est produit peu avant 16 h 30, heure locale. Le ministère des Ressources naturelles a déclaré qu'il ne divulguerait pas l'identité du pilote, par respect pour sa vie privée. Transports Canada a été informé de l'incident, a indiqué le ministère. Un porte-parole du Centre conjoint de coordination des opérations de sauvetage d'Halifax a indiqué qu'un hélicoptère Cormorant avait été dépêché sur les lieux pour prêter main-forte. L'accident est survenu après que les responsables des incendies ont déclaré vendredi craindre que de nouveaux incendies de forêt ne se déclarent dans les jours à venir, après que des orages ont frappé la province jeudi soir et jusqu'en matinée. Le directeur de la protection des forêts, Jim Rudderham, a expliqué que la foudre peut pénétrer profondément dans le sol. « Les couches profondes du sol sont très sèches, a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse virtuelle. La foudre est très puissante. Elle peut s'enfoncer dans le sol et mettre un certain temps à repartir avec le feu […] Elle pourrait mettre du temps à réapparaître. » M. Rudderham a indiqué que c'était une mauvaise nouvelle pour une province déjà aux prises avec 11 incendies de forêt. Il a ajouté que les autorités provinciales avaient demandé jeudi l'aide de bombardiers d'eau d'une autre province, mais que ces appareils n'avaient pas pu se rendre en Nouvelle-Écosse en raison de la longue ligne d'orages. La disponibilité des bombardiers d'eau est limitée en raison des incendies de forêt qui sévissent dans le Canada atlantique, a-t-il dit. Cependant, vendredi après-midi, le ministère des Ressources naturelles a annoncé que deux bombardiers d'eau CL-415 du Québec avaient commencé à travailler sur l'incendie de Long Lake, dans le comté d'Annapolis, à 15 h 30. Dave Steeves, porte-parole du ministère, a déclaré que les hélicoptères utilisés par la Nouvelle-Écosse pour éteindre les incendies sont efficaces. « Je suis pompier professionnel depuis plus de 20 ans maintenant et nos ressources héliportées sont extrêmement efficaces, a-t-il déclaré. Nous disposons d'un groupe de pilotes très talentueux. » M. Rudderham a acquiescé. « La grande majorité de nos incendies de forêt sont facilement maîtrisés grâce à nos engins, a-t-il dit. N'oubliez pas que nous traversons une année difficile et que tous les organismes sont occupés en ce moment, mais nous continuons d'enquêter et d'examiner les options possibles pour déterminer la meilleure solution pour nous. » Bien que les orages aient déversé de la pluie sur certaines zones, cela n'a pas suffi à réduire le risque de nouveaux incendies de forêt, a expliqué M. Rudderham. « Nous acceptons n'importe quelle humidité, a-t-il ajouté. Mais il fait très sec là-bas et cela n'a pas suffi à nous aider. » M. Steeves a indiqué que les températures plus douces et l'humidité plus élevée aidaient les pompiers, mais que « la situation reste relativement explosive ». La municipalité régionale d'Halifax a confirmé vendredi soir qu'un incendie près du lac Susies, en périphérie de la ville, était désormais maîtrisé.

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