
Félix Lebrun accède aux huitièmes de finale après un succès laborieux contre Woojin Jang
Les Français ne feront pas chou blanc. Après les éliminations au premier tour de ses compatriotes Simon Gauzy, Jia Nan Yuan, Prithika Pavade et Thibault Poret, Félix Lebrun n'a, lui, pas été piégé d'entrée lors du WTT Champions de Yokohama (Japon) ce vendredi. Le Montpelliérain, loin d'être impérial, a survécu à Woojin Jang (n°25) pour se qualifier pour les huitièmes de finale en cinq sets (11-13, 12-10, 11-8, 8-11 11-9).
Le Français (18 ans, 6e mondial) a d'abord été déstabilisé par un adversaire plus entreprenant (4-1). S'il a recollé dans la foulée, ses quelques grossières erreurs, cumulées à la défense hermétique de son adversaire lui ont fait lâcher le premier set (0-1). Un brin plus offensif en début de deuxième acte, il s'est peu à peu détaché malgré, toujours, une grosse agressivité en retour.
Un combat ultra-tendu
Aussi, Lebrun a eu besoin de trois balles de set pour ouvrir son compteur (1-1). Le combat a été encore plus hargneux dans le troisième set, mais « Féfé », costaud dans l'échange, l'a emporté de peu sur une jolie amortie (2-1). Bousculé, à nouveau, dans le quatrième manche, le pongiste tricolore, que l'on a maintes fois vu s'encourager, a laissé Jang et son sacré mordant revenir à hauteur (2-2). Le match ne pouvait que s'achever par un cinquième acte ultra-serré, qui a tourné à l'avantage du favori de la rencontre (3-2).
Le médaillé de bronze des Jeux Olympiques de Paris, qui restait sur une demi-finale perdue lors du WTT Grand Smash de Las Vegas mi-juillet, défiera le Sud-Coréen Jaehyun An (n°18) samedi (vers 13 heures en France). Son grand frère Alexis, récemment opéré de la main droite, n'est logiquement pas présent.
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L'Équipe
23 minutes ago
- L'Équipe
« Il dit ce qu'il pense, ne se met aucune limite, n'obéit à aucun code » : Chevalier, un caractère bien trempé pour le PSG
Lucas Chevalier va devoir réussir son intégration au sein d'un vestiaire champion d'Europe. Pas de quoi effrayer celui qui a avancé sans craindre aucune barrière lors de ses quatre premières saisons en pro. Maniaque mais pas superstitieux, comme il se définit lui-même, Lucas Chevalier avait trouvé sa routine dans le vestiaire lillois, avec toujours les mêmes choses au même endroit dans sa valise, la même manière de s'habiller, le même ordre pour déposer ses affaires dans son casier. « L'enfant du coin » à l'ascension express va devoir dépoussiérer ses habitudes avec le PSG, champion d'Europe en titre, en quittant ses attaches familiales nordistes. Un autre monde et un défi qui auraient de quoi effrayer plus d'un joueur de 23 ans mais pas lui, tant son caractère s'est affirmé lors de ses quatre premières années professionnelles. « Il débordait déjà d'ambition, il savait où il voulait aller et il se donnait les moyens pour, décrivait en janvier Olivier Guégan, qui l'a lancé comme titulaire avec Valenciennes (L2), où il était prêté en 2021-2022. Il avait de la personnalité et dégageait une maturité rare à un si jeune âge (il avait alors 19 ans), dans son jeu, ses choix, sa façon d'être. Il avait été capital pour le maintien en fin de saison. » Peu bavard à cette époque-là, même si sa parole avait eu de plus en plus d'écho dans le vestiaire valenciennois au fil des mois, le jeune Chevalier a suivi la même voie au LOSC. « C'est mon éducation qui est comme ça, j'essaie d'abord de ne pas me faire trop remarquer mais c'est sûr qu'après, je m'ouvre. Il faut trouver une légitimité. Quand tu enchaînes, que tu es bon, que tu prétends à des choses et que tu penses avoir bonne presse, c'est plus facile d'être audible », confiait-il en septembre. « C'est un peu paradoxal mais il peut être à la fois calme et discret, et puis avoir ses convictions et les défendre, détaille Freddy Chevalier, le paternel. Mais depuis tout petit, il s'est toujours bien intégré dans les groupes. » Les dessous de l'accord entre le PSG et Lille Revenu sans faire de bruit dans son club formateur après son passage à VA, le gardien n'avait pas tardé à s'imposer. Lancé au Vélodrome par Paulo Fonseca le 10 septembre 2022 (1-2), à la place d'un Léo Jardim fébrile, il avait mis fin au débat avec un premier derby magnifique contre Lens (le 9 octobre, 1-0), marqué par un arrêt sur un penalty de Florian Sotoca. « Je dois être honnête, quand je suis arrivé ici, je ne le connaissais pas. C'était le président (Olivier Létang) qui avait beaucoup de confiance en son avenir », glissera quelques mois plus tard Fonseca, vite conquis par la « personnalité » et la « maturité » de Chevalier. Mêmes éloges chez Bruno Genesio, qui a encensé à maintes reprises sa « maîtrise des émotions » dans les grands matches de Ligue des champions la saison dernière. « J'ai 22 ans mais j'ai parfois l'impression d'en avoir 35. Je m'entends d'ailleurs très bien avec les vieux du vestiaire. Je suis à l'ancienne aussi parce que je suis cash. Mais on en revient à ce côté nature. (...) Si je calcule trop, je vais perdre ce que je suis », poursuivait le gardien en septembre au sujet de son caractère. « Il est lui-même, vraiment, il dit ce qu'il pense, ne se met aucune limite, aucune barrière, détaille un intime du groupe lillois. C'est vrai que ça tranche dans le foot actuel, car il n'obéit à aucun code. » « Il essaie de garder sa personnalité dans un monde à part, un peu superficiel, différent de ce qu'on peut voir dans la vraie vie, confirme Freddy Chevalier. Il essaie de garder ses valeurs et ses principes. » Le « grand frère » Maignan en modèle Joueur du LOSC le plus présent face aux médias sur les trois dernières saisons, le gardien revendique sa liberté de ton, même s'il devra certainement travailler là-dessus au PSG, où une petite phrase peut prendre des proportions énormes. Mais dans sa gestion de la pression, il continue de s'inspirer de son « grand frère » Mike Maignan, qu'il avait vu exploser au LOSC : « Je l'ai beaucoup observé et j'ai acquis la certitude qu'un grand gardien, au-delà de ses qualités, doit avoir un caractère fort, dégager un charisme, une attitude, affirmait Chevalier en septembre. Il va peut-être faire les mêmes choses qu'un autre mais dans la manière dont il va le faire, tu vas sentir une assurance. J'ai pris un peu de ça. Ce truc peut faire la différence si un grand club hésite entre deux gardiens. » Même si le vestiaire du PSG a moins d'étoiles qu'à une époque récente, Chevalier devra résoudre une double équation : se faire une place et gagner sa légitimité auprès de ses partenaires, sans gommer ce qu'il est, sa façon d'être. « Il ne faut pas confondre confiance et arrogance », aime répéter le jeune homme, sûr de ses qualités au point d'accepter le challenge parisien sans hésiter, alors qu'il aurait sans doute été moins exposé à l'étranger, où plusieurs clubs le convoitaient. « Il ne choisit pas la facilité, reconnaît son père. Il aurait pu prendre d'autres chemins mais là, il va dans un club qui a tout gagné, avec un statut qui va changer pour lui. Mais il y va en ayant conscience de tout ça. » Avec cette irrépressible envie de toujours essayer d'aller voir plus haut. Récompenses, liberté de ton et Gilbert Montagné Ses petites phrases lors des derniers UNFP au sujet de la pression d'évoluer au PSG, quand il avait reçu le trophée de meilleur gardien du Championnat, résonnent aujourd'hui différemment : « J'ai vécu la saison des tops gardiens qui ont 50 matches à faire avec l'obligation d'être performants. J'ai su garder le cap, et l'équipe de France (*) m'a mis beaucoup en lumière. Je n'ai pas eu de creux, des périodes où j'enchaîne les erreurs. Mais quand ça arrive pour (Gianluigi) Donnarumma à Paris, dans un club qui a beaucoup plus d'impact, les médias ne font aucun cadeau. Peut-être que vous en faites plus à Lille (sourire). Si je rate la même intervention à Lille que Donnarumma à Paris, ça a un peu plus d'impact pour lui. » Désormais, ce sera à lui d'assumer cette lumière, sans perdre le fil. Ses premiers pas en équipe de France, où il est déjà passé de n° 3 à n° 2 en quelques mois, donnent toutefois une indication sur sa capacité à s'en accommoder. Le garçon est capable de chanter du Gilbert Montagné pour son bizutage chez les Bleus - il avait prévenu ses proches qu'il allait faire « quelque chose d'original » -, à revers de la mode actuelle. Ou d'affirmer au printemps 2024, avant même d'être appelé en A, que s'il devait absolument choisir entre être titulaire aux JO et être troisième gardien à l'Euro, il serait plus heureux de la première option (*). Chevalier avance sans se soucier des éventuelles critiques, alors qu'il est absent de X et pas vraiment friand des réseaux sociaux. Le néo-Parisien assume son côté « à l'ancienne » et compte bien le conserver, et il faudra suivre avec attention l'évolution du Ch'ti au pays des titis.

L'Équipe
23 minutes ago
- L'Équipe
Pour faire oublier Perri, l'OL mise sur Dominik Greif, révélé sur le tard en Liga
Les dirigeants lyonnais ont arraché vendredi un accord avec Majorque pour le transfert du gardien slovaque Dominik Greif, après de longues négociations. Le joueur de 28 ans sera le successeur de Lucas Perri, vendu à Leeds cet été. Ce samedi à 19 heures, sur la pelouse du stade Pierre-Rajon de Bourgoin-Jallieu, Rémy Descamps enfilera de nouveau ses gants de gardien titulaire à l'OL pour affronter Getafe en amical, une habitude pour lui depuis le début de la préparation estivale, dont il est d'ailleurs l'une des nombreuses satisfactions. Mais l'ancien Nantais sait, désormais, que le temps lui est compté : ses dirigeants sont tombés d'accord vendredi après-midi avec ceux de Majorque pour le transfert de Dominik Greif, 28 ans, ciblé depuis plusieurs semaines pour remplacer Lucas Perri comme numéro 1. Mercato : l'OL et Majorque ont trouvé un accord pour le gardien Dominik Greif Depuis la vente du Brésilien à Leeds pour 16 M€, il y a quinze jours, l'OL négocie pied à pied avec le club des îles Baléares pour recruter l'international slovaque, très grand (1,97 m) et fort sur sa ligne comme Perri. Après avoir été remplaçant pendant trois saisons en Liga, Greif s'est totalement révélé lors du dernier exercice (31 matches), s'imposant sur le tard comme l'un des meilleurs spécialistes du Championnat espagnol. Majorque a donc longtemps rechigné à le lâcher, mais le joueur était en position de force, puisqu'il était entré dans sa dernière année de contrat. Il s'est très rapidement mis d'accord avec l'OL sur les bases d'un contrat de cinq ans et a ensuite tout fait pour accélérer son départ, en likant publiquement sur les réseaux sociaux des messages de supporters lyonnais qui demandaient son arrivée à Lyon et en ratant la séance d'entraînement de jeudi, pour une douleur supposée à une jambe. L'accord est donc intervenu le lendemain pour un transfert à 4 M€, alors que les Espagnols en voulaient initialement deux de plus, assorti de bonus pouvant aller jusqu'à 1,25 M€ et d'un intéressement de 10 % sur une éventuelle plus-value future. Un horizon bouché pour Patouillet ? En attendant le Slovaque, espéré à Lyon la semaine prochaine, Paulo Fonseca compte sur Descamps, qui assurera probablement le déplacement à Lens pour la 1re journée de Ligue 1, samedi prochain. Greif aura donc quelques jours pour s'acclimater à son nouvel environnement avant d'être probablement lancé contre Metz, le samedi suivant, pour les retrouvailles de l'OL avec le Groupama Stadium. Les défis seront grands pour ce gardien dont la principale qualité est de réaliser des arrêts, ce qui n'est pas négligeable à ce poste : il devra prouver que sa bonne saison en Liga n'était pas un feu de paille, mais aussi travailler son jeu au pied avec Antonio Ferreira, l'entraîneur des gardiens, qui devra le faire progresser pour répondre aux exigences de Fonseca dans les sorties de balle. « Le dossier Greif illustre le virage pris par l'OL sur le marché » : comment Lyon a changé de stratégie depuis le départ de Textor Ce recrutement, combiné à la possibilité de plus en plus forte de voir Descamps rester au club, bouche l'horizon du jeune Mathieu Patouillet (21 ans). Le vainqueur de la Gambardella 2022 sort de deux ans de prêt à Sochaux (N) où il a été titulaire et performant. Mais il entre dans sa dernière année de contrat et n'a toujours pas prolongé. Deux solutions s'offrent désormais à lui : étendre son bail et repartir en prêt, en Ligue 2 cette fois où plusieurs clubs sont disposés à l'accueillir ; ou être définitivement transféré, probablement dans le Golfe où il a de nombreux courtisans, prêts à payer un transfert à l'OL.


Le Parisien
23 minutes ago
- Le Parisien
Mercato Lille : un latéral gauche Français arrive du Betis Séville
Le LOSC a officialisé ce vendredi l'arrivée du latéral gauche Français Romain Perraud, en provenance du Betis Séville. Les deux clubs sont parvenus à trouver un accord à hauteur de 3 millions pour trois saisons. Une somme qui pourrait atteindre les 3,5 millions avec bonus. En disette sur le côté gauche, le Français de 27 ans va renforcer un secteur appauvri par les départs d'Ismaily (fin de contrat), Mitchell Becker (retour de prêt à l'Atalanta Bergame) et Gabriel Gudmunsson (vendu à Leeds). Jusqu'ici, Vincent Burlet (19 ans) était la seule pièce de ce côté gauche. Un nouveau défenseur débarque au LOSC ! Romain Perraud (27 ans) s'est engagé avec le Club pour une durée de 3 saisons. Le latéral gauche du Real Betis, passé notamment par Nice, Brest et Southampton, sera Lillois jusqu'en 2028 ✍️ Le communiqué ➡️ Bon… — LOSC (@losclive) August 8, 2025 Romain Perraud a disputé 42 rencontres en Liga. Il signe son retour en Ligue 1 puisqu'il a déjà évolué dans deux clubs français : à Nice de 2017 à 2019 puis de 2023 à 2024 et à Brest de 2019 à 2021. « Je suis très heureux d'être Lillois, a-t-il indiqué dans un communiqué du club. Ce projet m'a toujours intéressé et je suis content qu'il se concrétise aujourd'hui. Il me tarde de commencer à m'entraîner et à jouer avec ma nouvelle équipe. J'ai depuis longtemps concernant le LOSC l'image d'un grand club, des années au Stadium jusqu'à aujourd'hui. J'arrive ici avec la volonté de tout donner, d'apporter ma générosité, mon humilité et mon travail. Partout où je suis passé, j'ai eu, je pense, l'image d'un joueur fiable et je fais tout faire pour que ce soit aussi le cas ici au LOSC. » À voir aussi