
Averses, fraîcheur et temps instable : à quoi faut-il s'attendre pour la météo cette semaine ?
Cette semaine, la France se situera sous l'influence d'un courant atlantique perturbé faisant descendre des gouttes froides des Îles Britanniques à la Méditerranée annonce La Chaîne Météo *. Une situation propice aux averses et à un vent du Nord pas très chaud.
Une première partie de semaine humide
Même si les gros orages ne sont plus d'actualité, le temps demeure instable lundi avec de fortes averses au nord causées par une dépression qui circule en Manche. Au sud, le risque d'averse est plus limité, avec le retour du soleil l'après-midi en Méditerranée après des orages matinaux du Languedoc et de la Provence au sud des Alpes.
Publicité
À la faveur d'une petite poussée anticyclonique, le temps s'améliore sur la majeure partie du pays mardi, même si les nuages restent abondants au nord de la Loire. Près de la Manche, le temps est plus humide avec l'arrivée d'une perturbation par la Bretagne accompagnée de pluies.
Mercredi, la perturbation bretonne traverse les ¾ du pays avec des pluies orageuses du sud-ouest aux frontières de l'est, suivie d'averses par le nord-ouest. Les rivages de la Méditerranée restent à l'écart.
Une fin de semaine oscillant entre averses et améliorations
Jeudi, les averses prennent le relais des pluies dans une ambiance instable et très fraîche. Les averses sont plus musclées près de la Manche avec quelques coups de tonnerre. Près de la Méditerranée, mistral et tramontane se renforcent de nouveau.
Des Pyrénées aux frontières de l'est, le temps reste instable vendredi en raison d'une goutte froide qui circule sur l'Europe centrale. Mistral et tramontane soufflent toujours aussi fortement en Méditerranée, attisant les risques de feux et d'incendies. Près de l'Atlantique, les éclaircies s'élargissent en raison du rapprochement de l'anticyclone des Açores.
*La Chaîne Météo est une propriété du groupe Le Figaro.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
7 hours ago
- Le Parisien
Camouflet
Chacun peut toujours se demander s'il convenait d'écouter plutôt les agriculteurs réclamant le retour d'un insecticide néonicotinoïde interdit en France depuis 2018, ou plutôt les scientifiques et autres défenseurs de l'environnement convaincus de la dangerosité du même produit. C'est une polémique qui pique, passionne, enflamme les esprits. Une discussion où tous les points de vue peuvent être entendus, qui fracture la société derrière une nouvelle réalité : il n'est plus nécessaire d'avoir une complète certitude scientifique pour mettre en place des mesures contraignantes.


Le Parisien
10 hours ago
- Le Parisien
Interdiction de boire l'eau dans trois villages du Val-d'Oise : l'anthraquinone est-il dangereux pour la santé ?
L'anthraquinone est-il dangereux pour la santé ? C'est sans doute la question que se posent en ce moment plusieurs centaines d'habitants des villages de Moussy, Le Belay-en-Vexin, et du hameau Bercagny à Chars, dans le Val-d'Oise. Des concentrations anormalement élevées de ce composé chimique ont été relevées dans l'eau potable (au-delà du seuil de 0,5 µg/L dans l'eau distribuée). Plusieurs études d'impact sur la santé humaine ont été menées ces dernières années. Contactée par nos soins, l'agence régionale de santé nous a détaillé les résultats de ces dernières, qui ne disent pas toutes la même chose. « L'anthraquinone est classée cancérogène présumé par l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) depuis le 5 mai 2017 et cancérogène possible par le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) en 2013. » L'ARS précise que pour l'agence américaine US Environmental Protection Agency, « à la date du 30 septembre 2021, cette molécule ne présentait pas de classification cancérogène ». La source de la pollution non identifiée Même s'il n'existe pas, selon ces études, un risque certain et démontré sur la santé, des mesures de protection ont été prises. Jusqu'à nouvel ordre, les habitants des villages concernés ne peuvent plus de boire de l'eau du robinet, froide ou chaude, ni faire cuire des aliments avec cette même eau. En revanche, il est toujours possible de laver ses fruits et légumes, la vaisselle ou le linge, arroser les jardins potagers, ainsi que de prendre sa douche. Une distribution d'eau embouteillée va débuter ce vendredi. Pour le moment, l'ARS indique que la source de pollution n'a pas été identifiée. Selon un rapport de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) en 2011, l'action de désinfectants chlorés, utilisés dans le traitement de l'eau, au contact de certains revêtements hydrocarbonés de canalisations anciennes en acier ou en fonte, peut expliquer la présence de ce composé chimique. « Dans l'attente de l'identification de la source de contamination et de la mise en place d'un correctif pérenne, un traitement temporaire mobile sera mis en place dans l'objectif de distribuer une eau respectant la valeur sanitaire pour l'anthraquinone », conclut l'ARS.


Le Figaro
10 hours ago
- Le Figaro
«Très vite, je suis devenue accro» : interdite à la vente, la «puff» fait toujours un tabac auprès des jeunes
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Prohibées depuis février dernier, les cigarettes électroniques jetables parviennent encore à se frayer un chemin jusqu'aux mains des adolescents. « Depuis l'interdiction, rien n'a changé », constate Marianne, 16 ans. La lycéenne profite des vacances pour flâner sur une place du 6e arrondissement de Paris avec deux de ses camarades tout en tirant de longues bouffées sur sa « puff », dont elle dit ne jamais se séparer. Cette cigarette électronique jetable, préchargée et préremplie, est pourtant interdite à la vente en France depuis le 25 février dernier. Proscrite notamment en raison de ses matériaux polluants, la « puff » (« bouffée », en anglais) fait un tabac depuis 2022 auprès des adolescents. Inventée trois ans plus tôt par la société californienne Puff Bar, cette alternative à la cigarette classique a rapidement séduit les jeunes grâce à son design attractif, son prix acceptable (6 à 10 euros l'unité) et sa large palette d'arômes fruités. Environ 18 % des 13-16 ans ont déjà utilisé une « puff », tandis que 81 % d'entre eux en ont déjà entendu parler, selon une étude de l'Alliance nationale contre le tabac