
La Corée du Sud s'invite à Montréal
Des campements devant des refuges pleins à craquer
Les ressources d'hébergement pour les sans-abri sont pleines à craquer à Montréal, au point que plusieurs d'entre elles sont maintenant entourées de campements. Dans le milieu communautaire, on craint que la crise ne soit accentuée par l'interdiction du flânage dans le métro, mais aussi par une présence policière plus marquée.
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La Presse
an hour ago
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La question référendaire sur la séparation de l'Alberta est examinée par la Cour
La question référendaire sur la séparation de l'Alberta est examinée par la Cour (Edmonton) Une procédure judiciaire spéciale concernant la question d'un éventuel référendum sur la séparation de l'Alberta est en cours à Edmonton. Jack Farrell La Presse Canadienne Le directeur général des élections de l'Alberta, Gordon McClure, a soumis la question proposée aux tribunaux la semaine dernière, demandant à un juge de déterminer si elle viole la Constitution ou les droits issus de traités. La question posée aux Albertains est la suivante : « êtes-vous d'accord pour que la province de l'Alberta devienne un pays souverain et cesse d'être une province du Canada ? » La première ministre Danielle Smith et le ministre de la Justice Mickey Amery ont critiqué le renvoi aux tribunaux, affirmant que la question ne devrait être approuvée et soumise à un examen judiciaire que si le « oui » l'emporte. PHOTO NATHAN DENETTE, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE La première ministre de l'Alberta, Danielle Smith Le bureau de M. McClure a refusé de commenter davantage, l'affaire étant devant les tribunaux. De nombreux groupes, dont la Première Nation Chipewyan d'Athabasca, dans le nord de l'Alberta, souhaitent soumettre des observations. Une lettre envoyée cette semaine au juge Colin Feasby de la Cour du Banc du Roi par un avocat du gouvernement indique que M. Amery a également l'intention de présenter ses commentaires. La lettre indique également que Mitch Sylvestre, un dirigeant de l'Alberta Prosperity Project qui a proposé la question, prévoit demander la radiation de l'affaire et la fin du contrôle judiciaire avant même qu'elle débute. Un avocat du groupe n'a pas répondu aux questions mercredi. Si la question est approuvée, M. Sylvestre devra recueillir 177 000 signatures en quatre mois pour qu'elle soit soumise au vote. La lettre du gouvernement réitère que le ministre Amery estime que la question devrait être approuvée. « La position du ministre est que la proposition n'est pas inconstitutionnelle et qu'elle devrait donc être approuvée et autorisée à aller de l'avant », peut-on lire dans la lettre. « Il est établi dans la loi que le gouvernement de toute province du Canada a le droit de consulter sa population par référendum sur toute question, et que le résultat d'un référendum sur la sécession d'une province, s'il est suffisamment clair, doit être considéré comme l'expression d'une volonté démocratique. » Une question référendaire concurrente a été approuvée par M. McClure en juin. Cette dernière demande si l'Alberta devait déclarer officiellement qu'elle ne se séparerait jamais du Canada. Les efforts pour recueillir des signatures pour cette proposition, présentée par l'ancien vice-premier ministre progressiste-conservateur Thomas Lukaszuk, ont commencé la semaine dernière. M. Lukaszuk doit recueillir près de 300 000 signatures en 90 jours pour que sa question soit soumise au vote, car sa demande a été approuvée avant l'entrée en vigueur de nouvelles règles provinciales prévoyant des seuils de signature plus bas.


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an hour ago
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L'accusé est libéré jusqu'au procès
Vincent Di Maurizio est accusé d'avoir abattu un jeune homme avec une arme à feu, en juin dernier, devant sa résidence. Un homme de Mirabel accusé de meurtre a été libéré sous de strictes conditions jeudi au palais de justice de Saint-Jérôme. Vincent Di Maurizio est accusé d'avoir abattu un jeune homme avec une arme à feu, en juin dernier, devant sa résidence. L'homme de 38 ans est accusé d'avoir commis le meurtre non prémédité d'Anass Majd Eddine Bouacha, le 21 juin dernier, à Mirabel. La victime, un homme dans la vingtaine, a été retrouvée morte dans la nuit devant la résidence de l'accusé. « Les circonstances entourant ce décès soulèvent des questionnements », avait indiqué à La Presse un porte-parole de la Sûreté du Québec, à l'époque. Une large ordonnance de non-publication – commune à cette étape – nous empêche de révéler la preuve présentée cette semaine dans ce dossier, de même que les motifs du juge justifiant la libération de l'accusé pendant le processus judiciaire. La Couronne s'opposait à cette libération. Il est rare qu'une personne accusée de meurtre soit libérée pendant le processus judiciaire. Pour obtenir sa libération, Vincent Di Maurizio s'est engagé à déposer 10 000 $ personnellement. Ses proches ont aussi proposé des cautions totalisant 40 000 $. L'accusé devra respecter plusieurs conditions du Tribunal, dont un couvre-feu. À la fin de sa décision, le juge Steve Baribeau de la Cour supérieure a tenu à lancer un message clair à l'accusé. « Je ne vous ferai pas la morale, M. Di Maurizio. Je vous fais confiance. J'ai bien confiance que vous allez respecter vos dires. Quand quelqu'un est remis en liberté pour une accusation de meurtre, on s'attend à ce qu'il respecte ses conditions. » « Si vous manquez à vos conditions, il y a de grosses chances que je sois le juge. Et des gens qui ne respectent pas leurs paroles, je n'aime pas ça. La balle est dans votre camp, Monsieur », a conclu le juge Baribeau. « Merci, M. le juge », a répondu l'accusé. Me Caroline Buist représente le ministère public, alors que Me Kaven Morasse défend l'accusé.


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an hour ago
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Les fermetures de terrains de tennis se multiplient
La fermeture des terrains de tennis en terre battue de Saint-Sauveur la semaine dernière, en raison de la présence d'amiante dans les sacs de sable Har-Tru utilisés pour l'entretien, a fait boule de neige. Un peu partout au Québec, des municipalités ont dû fermer leurs installations de manière préventive en attendant les recommandations des autorités fédérales. Jeudi dernier, la Ville de Saint-Sauveur a annoncé que ses terrains de tennis en terre battue seraient fermés jusqu'à nouvel ordre en raison d'une intervention d'Environnement Canada révélant la présence d'un taux supérieur à 0,01 % d'amiante dans les sacs de sable réservés à l'entretien. Les tests préliminaires effectués sur la surface des terrains démontraient pour leur part un taux régulier, indiquait la médecin-conseil en santé environnementale à la Direction de santé publique du CISSS des Laurentides, la Dre Marie-Claude Lacombe, la semaine dernière. Le 6 août, par le biais d'un communiqué, la compagnie chargée de la distribution des produits Har-Tru au Canada, PC Court, a commandé à ses clients « de cesser l'utilisation de la terre battue verte de marque Har-Tru et de mettre de côté tous les sacs non utilisés jusqu'à nouvel ordre. » De nombreuses municipalités ont donc annoncé la fermeture préventive de leurs installations en terre battue, en vertu de la recommandation d'Environnement Canada. C'est notamment le cas pour l'arrondissement d'Outremont, à Montréal, qui a annoncé à ses citoyens qu'il procéderait à la fermeture des terrains en terre battue dans les parcs Joyce, Saint-Viateur et F. -X. Garneau. La date de réouverture est méconnue et la Ville de Montréal insiste que « les terrains seront rouverts uniquement lorsque nous aurons la certitude que les produits utilisés sur ces terrains sont sécuritaires. » Même scénario pour les terrains du parc Maurice Richard à Repentigny, ou encore dans les municipalités de Prévost et de Rosemère. Une responsabilité d'Environnement Canada L'analyse du produit Har-Tru a été effectuée par le gouvernement fédéral, précise le relationniste Gonzalo Nunez. Ce sont les autorités fédérales qui sont chargées d'« homologuer le produit pour son importation et son utilisation au Canada », ajoute-t-il. Contacté par La Presse, Environnement Canada a refusé de fournir des détails sur l'enquête en cours. On précise toutefois que le Règlement interdisant l'amiante et les produits contenant de l'amiante interdit « l'importation, l'utilisation et la vente d'amiante ainsi que la fabrication, l'importation, l'utilisation et la vente de produits contenant de l'amiante, avec un nombre limité d'exclusions. » Ces exclusions auraient seulement été acceptées dans des « circonstances exceptionnelles ». Les sacs de sable Har-Tru utilisés à l'entretien des surfaces en terre battue sont pourtant utilisés par la majorité des municipalités, en plus d'être un commanditaire officiel de Tennis Canada. À cet effet, les terrains du Stage IGA ont été fermés temporairement, bien que les installations « n'ont pas été utilisées pour la pratique du tennis durant le tournoi », précise l'organisation.