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L'Inde cherche à interdire les jeux d'argent en ligne

L'Inde cherche à interdire les jeux d'argent en ligne

Le Figaro5 hours ago
Tout particulier ou société proposant des jeux d'argent en ligne pourrait encourir des peines de prison ou des amendes.
Le gouvernement indien a présenté mercredi un projet de loi visant à interdire les jeux d'argent en ligne, invoquant des risques d'addiction, de pertes financières ainsi que la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Cette mesure concernerait aussi bien les sites de poker en ligne que ceux spécialisés dans les jeux sportifs virtuels, dits «fantasy sports». Certaines applications «fantasy» de cricket, sport roi dans le pays, sponsorisent la ligue indienne de cricket (IPL) et l'équipe nationale. Le projet de loi, présenté à la chambre basse du Parlement, vise à interdire les sites ou applications proposant des jeux «auxquels ont accès des utilisateurs après avoir payé des frais ou fait un dépôt d'argent».
Tout particulier ou société proposant des jeux d'argent en ligne pourrait encourir des peines de prison ou des amendes. Pour le gouvernement, «cette interdiction est nécessaire en raison des dégâts sociaux et financiers causés par les jeux d'argent en ligne, notamment chez les jeunes». Les parlementaires ont estimé que cette mesure est également destinée à mettre fin à l'«expansion incontrôlée» de cette industrie, qui, selon le projet de loi, a été liée à «la fraude financière, le blanchiment d'argent... et, dans certains cas, au financement du terrorisme». Les élus ont également invoqué les risques sociaux et financiers pour les jeunes joueurs.
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Les acteurs de ce secteur, qui représente des milliards de dollars, sont vent debout contre ce projet d'interdiction. Ils estiment notamment qu'il serait dévastateur pour cette industrie qui a attiré d'importants investissements étrangers. La fédération nationale de tous les jeux et celle des «fantasy» sports indiens ont estimé mardi qu'en cas de fermeture des sites indiens «responsables», des millions de joueurs se tourneront vers des sites offshore et des opérateurs non réglementés. «Au lieu de protéger les gens, ce projet de loi risque de les exposer à la fraude, à l'exploitation et à des pratiques dangereuses», ont-ils déclaré dans une lettre.
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Tout particulier ou société proposant des jeux d'argent en ligne pourrait encourir des peines de prison ou des amendes. Le gouvernement indien a présenté mercredi un projet de loi visant à interdire les jeux d'argent en ligne, invoquant des risques d'addiction, de pertes financières ainsi que la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Cette mesure concernerait aussi bien les sites de poker en ligne que ceux spécialisés dans les jeux sportifs virtuels, dits «fantasy sports». Certaines applications «fantasy» de cricket, sport roi dans le pays, sponsorisent la ligue indienne de cricket (IPL) et l'équipe nationale. Le projet de loi, présenté à la chambre basse du Parlement, vise à interdire les sites ou applications proposant des jeux «auxquels ont accès des utilisateurs après avoir payé des frais ou fait un dépôt d'argent». Tout particulier ou société proposant des jeux d'argent en ligne pourrait encourir des peines de prison ou des amendes. Pour le gouvernement, «cette interdiction est nécessaire en raison des dégâts sociaux et financiers causés par les jeux d'argent en ligne, notamment chez les jeunes». Les parlementaires ont estimé que cette mesure est également destinée à mettre fin à l'«expansion incontrôlée» de cette industrie, qui, selon le projet de loi, a été liée à «la fraude financière, le blanchiment d'argent... et, dans certains cas, au financement du terrorisme». Les élus ont également invoqué les risques sociaux et financiers pour les jeunes joueurs. Publicité Les acteurs de ce secteur, qui représente des milliards de dollars, sont vent debout contre ce projet d'interdiction. Ils estiment notamment qu'il serait dévastateur pour cette industrie qui a attiré d'importants investissements étrangers. La fédération nationale de tous les jeux et celle des «fantasy» sports indiens ont estimé mardi qu'en cas de fermeture des sites indiens «responsables», des millions de joueurs se tourneront vers des sites offshore et des opérateurs non réglementés. «Au lieu de protéger les gens, ce projet de loi risque de les exposer à la fraude, à l'exploitation et à des pratiques dangereuses», ont-ils déclaré dans une lettre.

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Trois vidéos ont déjà été postées. La Maison Blanche a lancé un compte officiel mardi soir sur TikTok, alors que le réseau social reste sous la menace d'une interdiction aux États-Unis si son propriétaire chinois n'en abandonne pas le contrôle. Une première vidéo de 27 secondes a été postée, montrant des extraits du président américain avec écrit, en légende : « l'Amérique est de RETOUR ! Quoi de neuf TikTok ? ». On peut notamment y entendre Donald Trump dire : « Je suis votre voix ». Deux autres montrent des images de la Maison Blanche, et à nouveau des déclarations de Donald Trump. « Bienvenue dans l'âge d'or de l'Amérique », est-il aussi écrit, en description du compte. Depuis son lancement, il a déjà attiré plus de 69 000 abonnés. Une première pour la Maison Blanche Dans le passé, le gouvernement américain s'est inquiété que Pékin puisse obliger ByteDance à partager les données personnelles de ses utilisateurs. Il a également été signalé que la plateforme pourrait être utilisée pour influencer l'opinion publique américaine. Donald Trump, pourtant à l'origine des appels à interdire TikTok dès 2020, a déjà repoussé à plusieurs reprises l'échéance de l'interdiction, confiant avoir « un petit faible pour TikTok ». Son compte personnel compte plus de 15 millions d'abonnés, bien que le président n'ait pas publié depuis le 5 novembre 2024, jour de l'élection présidentielle américaine. Donald Trump avait reçu le patron de TikTok, Shou Zi Chew, dans sa résidence de Mar-a-Lago avant son investiture. La date limite de l'interdiction actuelle est fixée au 17 septembre. Un outil de communication politique « L'administration Trump est déterminée à communiquer les succès historiques du président auprès du peuple américain sur un maximum de plateformes », a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, citée par Reuters.

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