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Un trou n° 16 encore plus esthétique et tourné vers la transition écologique

Un trou n° 16 encore plus esthétique et tourné vers la transition écologique

Le Figaro12-07-2025
Après les gros travaux réalisés en 2024 sur les plans d'eau des trous no 5 et no 18, l'iconique par 3 s'offre un léger lifting.
À chaque année son chantier sur le Champions Course de l'Evian Resort Golf Club. En 2025, le trou no 16 (par 3 de 142 mètres) s'offre un léger lifting avec de nouvelles plateformes de départ. « Le back-tee du 16 a été rehaussé et l'aire de départ a été agrandie, confie Matthieu Camison, le directeur général du site. Cela offre plus de possibilités de coups. Et la vue est exceptionnelle sur le lac Léman, sur le green du 16 et les nouveaux lacs. »
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Des légères modifications qui ne devraient pas avoir une influence sur le jeu des meilleures mondiales mais qui garantit un effet « waouh ! ». « L'idée, c'est d'avoir plus de souplesse pour avancer et reculer les départs comme le préconise la LPGA », poursuit Matthieu Camison.
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Respect de l'environnement
On le sait, l'Evian Resort Golf Club agit depuis des années pour être le plus exemplaire possible en termes de respect de l'environnement. Graminées moins gourmandes en eau, entretien, recyclage… La transition écologique se poursuit plus que jamais cette année. Le plan d'eau du trou no 6 avait été refait il y a deux ans, ainsi que toutes les conduites d'alimentation, il y a trois ans. Les obstacles des trous 5 et 18 avaient ainsi remodelé et augmentés l'année dernière. La capacité globale des lacs passant de 6 500 m3 à 17 000 m3 au total. Celui du 5 (par 3) avait été refait pour passer à 11 000 m3, s'ajoutant aux lacs existants. Celui du 18 avait été agrandi considérablement, désormais relié au système d'arrosage comme tous les plans d'eau.
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L'objectif de ces travaux est d'arriver en 2026 à une autonomie d'arrosage encore plus grande avec les eaux de récupération. Car en raison des étés plus secs et plus chauds annoncés, les réductions d'utilisation de l'eau devraient s'accentuer dans les prochaines années. Cela semble couler de source… « La transition écologique est un vrai pilier de nos priorités, notamment avec The Amundi Evian Championship, confirme le directeur général. L'idée étant d'être le plus autonome possible et de pouvoir arroser avec de l'eau de récupération. Cette année, on a exploité notre wetland (zone humide) pour créer deux petits lacs sur le 16 pour nous offrir 800 m3 supplémentaires. On approche ainsi les 18 000 m3 pour récupérer les eaux usées. C'est beaucoup. Et ça va dans le sens de l'histoire. On s'en donne les moyens avec des actions concrètes. On est sur un projet de deux ans. » L'étape suivante sera de faire remonter l'eau qui sort de la station d'épuration de l'usine d'embouteillage des eaux d'Évian vers le golf. « Les tuyaux sont là, il nous reste à les relier de l'usine au golf. En 2026, l'eau de récupération permettra d'arroser le golf et l'académie à hauteur de 70 %. » Un projet « un peu fou » qu'a soutenu avec tout son pouvoir de persuasion le président du tournoi, Franck Riboud, ingénieur de formation
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L'Américaine Katie Ledecky (28 ans) a remporté le 1 500 m nage libre, ce mardi aux Mondiaux de Singapour. La Française Anastasiia Kirpichnikova, médaillée d'argent aux Jeux de Paris, a échoué à la 5e place. À défaut de laisser une chance à ses adversaires, Katie Ledecky a offert au public de Singapour un beau suspense pour le record du monde. L'Américaine a triomphé en finale du 1 500 m nage libre ce mardi aux Mondiaux en 15'26''44, devant l'Italienne Simona Quadarella et l'Australienne Lani Pallister. Si Katie Ledecky a finalement échoué à près de six secondes de son record du monde établi en 2018 à Indianapolis (15'20''48), elle est partie sur des bases très rapides, comptant plus de trois secondes d'avance au tiers de la course. Elle reste invaincue sur la distance aux Championnats du monde (seulement forfait pour la finale en 2019) depuis douze ans. Le malaise Yu Zidi, la Chinoise de 12 ans qui brille aux Mondiaux Lani Pallister, partie dans sa vague à la ligne d'eau numéro 5 et elle aussi longtemps sur les bases du record du monde, a subi le contrecoup de son péché d'orgueil en perdant la deuxième place au profit de Simona Quadarella (26 ans), terminant en 15'41'18''. L'Italienne, championne du monde en titre, a pulvérisé le record d'Europe au terme d'une course parfaitement gérée qui lui offre la médaille d'argent, mais surtout le nouveau statut de deuxième meilleure performeuse de tous les temps sur la distance, avec un chrono de 15'31'79''. De son côté, la Française Anastasiia Kirpichnikova, pas en mesure de rééditer l'exploit de sa deuxième place aux JO de Paris 2024, a pris une 5e place très honorable. « Je ne suis pas contente, mais j'ai donné tout ce que je peux et je ne peux pas nager plus vite, a-t-elle confié après la course au micro de France Télévisions. Je ne suis pas dans ma meilleure forme, c'était un peu compliqué. L'année prochaine, on va changer des choses, je suis un peu stressée, c'est un peu difficile dans l'eau mais c'est une année après les JO, c'est particulier. » Sa première médaille mondiale en grand bassin attendra.

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Pas de nouvel exploit pour Anastasiia Kirpichnikova ! Après avoir obtenu l'argent lors des JO de Paris 2024 dans la même catégorie, la Française de 25 ans n'a pas su réitérer la même performance sur le 1500 m nage libre des Mondiaux de Singapour ce mardi. La nageuse d'origine russe a conclu la course en 5e position et signe son 2e meilleur chrono de la saison, en 15'57. « Je ne suis pas contente mais je n'ai pas le choix, a-t-elle relativisé. J'ai donné tout ce que je pouvais, je ne pouvais pas nager plus vite. Mais ça va !. Hier je n'étais pas bien à cause du stress. Peut-être parce que je ne nage pas beaucoup. Je ne suis pas dans ma meilleure forme, c'était un peu compliqué. » En difficulté physique, la tête d'affiche du jour côté tricolore avait déjà été à la peine lors des séries, en validant sa qualification avec le 7e temps en 16′06′'97. « C'était le 1 500 m le plus dur de ma vie, soufflait alors l'élève de Philippe Lucas. Vraiment. Le premier 500 m ça allait, mais le dernier 500 m, je ne sais même pas comment j'ai fini. J'ai eu mal partout, sur tous les virages, c'était horrible. Je suis morte. » Loin de ces considérations, l'Américaine Katie Ledecky s'est magnifiquement imposée et remporte son 22e titre de championne du monde (15'26), devant l'Italienne Simona Quadarella (15'31) et l'Australienne Lani Pallister (15'41).

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Le sélectionneur de l'équipe de France de basket a fait le point ce mardi, quelques jours après le début du rassemblement et à un peu moins d'un mois du début de l'Euro. Le match d'entraînement face au Sénégal lundi à huis clos : «Très intéressant, on a pu voir certaines choses intéressantes pour nous. Après trois jours, on voulait voir comment les joueurs allaient se comporter en termes de sérieux et d'engagement. Ces trois jours ont été chargés, beaucoup d'entraînements, les tests médicaux et les entretiens individuels, qui se sont très bien passés. Pour revenir au match face au Sénégal, c'était intéressant face à une équipe en forme. Belle cohésion, bel engagement. On a hâte de faire le stage à la Roche-sur-Yon pour intégrer les joueurs NBA.» Processus de sélection : «Il n'y a rien de défini pour savoir à quel moment on va sortir les joueurs. Cette équipe est en pleine reconstruction. Des joueurs sont partis à la retraite. On n'a pas pris Andrew Albicy dans un secteur en reconstruction aussi. S'il y a des choix faciles on les fera, sinon on prendra notre temps. On veut le meilleur résultat possible. On a une vague idée.» Publicité Ambitions : «Construire la meilleure équipe possible, on a un groupe et une équipe à bâtir, une hiérarchie aussi. Après deux ou trois semaines, on pourra fixer des objectifs plus précis. Les joueurs, le staff, le président, on vise la plus haute marche. D'autres équipes ont le même objectif. Beaucoup de secteurs repartent de zéro avec des absents majeurs, on a moins de marge mais ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas avoir une équipe très compétitive.» Gerschon Yabusele : «Comme chaque joueur un peu vétéran, il n'est pas le seul, j'attends qu'il accompagne bien le groupe, aussi Vincent Poirier, Isaia Cordinier, Mam Jaiteh… Ils doivent encadrer les joueurs sur et en dehors du terrain. Quand des joueurs ont des capes, il faut savoir être les grands frères pour les autres.» Les entretiens individuels : «C'était très intéressant, il y a pas mal de concurrences sur des postes clés en reconstruction. Il ressort cette volonté de faire partie de l'équipe à tout prix en mettant si nécessaire son ego de côté. Ce n'est pas forcément le même rôle en sélection qu'en club. Ça permet d'avancer dans la sérénité d'entendre notre discours mais aussi de connaître leurs attentes. On veut garder l'équipe de France en haut de l'affiche en partageant une belle aventure humaine. On veut une équipe avec des valeurs et une cohésion totale.» Ousmane Dieng et les jeunes joueurs NBA inconnus en France : «Si je les connais mieux maintenant ? Sur le terrain, non, on ne les a pas vus jouer, même s'ils ont travaillé individuellement. On a pu échanger avec eux. C'est important de connaître le caractère des uns et des autres. Ils ont en tout cas hâte de porter le maillot de l'équipe de France. C'est pour cela que j'ai hâte de voir tout le monde sur le terrain, on va les observer, les évaluer. J'ai parlé d'évaluation aussi dans ces entretiens, certains sont partis jeunes aux États-Unis et n'ont que peu jouer. Ils veulent prouver qu'ils ont le niveau international.» L'expérience ne s'achète pas mais se construit. Freddy Fauthoux L'absence de Mathias Lessort, présélectionné mais finalement forfait : «On a vu son impact aux JO et en Euroligue. On peut avoir l'un des meilleurs secteurs intérieurs au monde mais le vivier est énorme. Vincent Poirier et Mam Jaiteh au moins ont un cursus Euroligue qui fait envie à beaucoup de nations… Ça a été un crève-cœur pour Mathias, il voulait absolument faire partie de cette campagne. Mais sa cheville a dit non… Il va nous manquer, c'est sûr. C'est encore une marge qui se réduit sans lui. Mais je crois à la force du collectif et de l'équipe. Les joueurs qui sont là sont d'un excellent niveau. On va essayer de construire le meilleur groupe possible.» Publicité Théo Malédon : «On connaît le parcours de Théo. Sa décision de revenir jouer en Europe et à l'Asvel a été importante pour lui, il a pu montrer tout son talent. On a beaucoup de joueurs qui ont performé à ce poste, Matthew Strazel, Sylvain Francisco, Franck Ntilikina et Théo Malédon. On prendra peut-être les quatre ou non, il n'y a pas de hiérarchie. On peut presque ajouter Nadir Hifi et Elie Okobo. Les 15 premiers jours seront donc très intéressants pour la suite.» Le capitaine : «On devrait valider cela demain (mercredi). Il faut que ce soit un vrai relais sur et en dehors du terrain. Il faut qu'on parle avec lui et les cadres.» État d'esprit : «Beaucoup de joie excitation et hâte d'y aller. C'est un honneur d'être à la tête de l'équipe de France de basket, on représente des clubs, des amateurs, des gens qui aiment le basket. C'est une responsabilité forte mais qui donne envie d'y aller. Il reste un mois avant le premier match officiel, beaucoup de travail à faire mais l'envie et la passion sont là». Comment profiter de l'héritage des JO : «L'identité de toutes les équipes de France, c'est être fort défensivement, on ne peut pas passer à côté. C'est très dur de travailler en si peu de temps sur l'expérience qui ne s'achète pas mais se construit. On va essayer de gagner du temps vite sur les matchs de préparation, montrer des images du passé. Mais se baser sur une défense forte et aussi sur ce que l'équipe a fait sur la deuxième partie des JO». Propos recueillis en conférence de presse

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