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Au terme d'un incroyable finish, Grace Kim remporte son premier Majeur à l'Evian Championship
Au terme d'un incroyable finish, Grace Kim remporte son premier Majeur à l'Evian Championship

L'Équipe

time4 days ago

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Au terme d'un incroyable finish, Grace Kim remporte son premier Majeur à l'Evian Championship

Alors qu'elle comptait deux coups de retard avant d'entamer son dernier trou de la journée, ce dimanche à Evian, Grace Kim a réalisé un eagle pour forcer puis remporter un play-off face à la Thaïlandaise Jeeno Thitikul. C'est le premier Majeur de la carrière de l'Australienne. Dénouement exceptionnel sur The Amundi Evian Championship. Grace Kim, l'Australienne de 34 ans, s'impose après deux tours de playoff disputés sur le 18, en compagnie de Jeeno Thitikul, la Thaïlandaise, numéro 1 sur le LPGA. Deux tours de folie qui ont régalé le public, qui s'était retrouvé en masse autour du green du 18. Les deux joueuses ont terminé à -14, avec notamment un eagle de Kim, sur le 18. Un eagle qui lui permettait de revenir à hauteur de Thitikul, avec laquelle elle jouait d'ailleurs ce dimanche. Cette dernière manquait, d'un rien, son putt pour birdie, et ratait l'opportunité de s'imposer sur ce Majeur et de ravir la première place mondiale à Nelly Korda. Un somptueux eagle en guise de consécration Après avoir signé leur carte, les deux golfeuses sont donc montées sur des voitures pour rejoindre le départ du 18. Après un drive qui glissait vers le rough, l'Australienne décidait toutefois d'attaquer le green en 2, comme quelques minutes plus tôt. Mais elle ratait complètement son coup, la balle embarquait vers la droite, rebondissait sur un chemin goudronné et terminait dans la cascade, à droite du green. À cet instant, on s'est dit que le tournoi était terminé, que Thitikul allait s'imposer et succéder à Ayaka Furue. Mais ce sport offre des rebondissements incroyables, inimaginables. Grace Kim a en effet rentré son approche, un chip de dix mètres venu d'ailleurs, un coup de génie, obligeant la Thaïlandaise à rentrer son putt pour birdie... Celui qu'elle avait raté un peu plus tôt. Cette fois, la main ne trembla pas. Kim et Thitikul repartirent à nouveau pour jouer le 18, Kim parvenant à toucher le green en 2, alors que la Thaïlandaise trouva le rough, pour une approche solide, et un dernier putt d'1,5 m à rentrer. Elle ne le joua pas car Grace Kim, à quatre mètres du trou, sous les yeux de Minjee Lee et de quelques autres Australiennes, enchaîna avec un somptueux eagle, celui de la consécration, celui qui lui permet de s'offrir le premier Majeur de sa carrière. C'est le deuxième tournoi professionnel qu'elle gagne, la première fois, c'était en 2023, sur le circuit américain. Elle l'avait déjà emporté en playoff.

Grace Kim remporte le Championnat Évian
Grace Kim remporte le Championnat Évian

La Presse

time4 days ago

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Grace Kim remporte le Championnat Évian

(Évian-les-Bains) Grace Kim a réalisé plusieurs coups spectaculaires en fin de ronde du Championnat Évian, dimanche, forçant notamment la prolongation avec un aigle avant de remporter son premier titre majeur du circuit de la LPGA avec un autre aigle. Associated Press Kim, dont l'aigle au 18e trou lui a permis de remettre une carte de 67 (-4), semblait aussi surprise que tout le monde quand son coup roulé de 12 pieds s'est retrouvé au fond de la coupe pour un aigle lors du deuxième trou de prolongation. L'Australienne de 24 ans a calmement mis sa main sur sa bouche avant de montrer un large sourire. Kim était à égalité avec Jeeno Thitikul à 270 (-14) après les 72 trous réglementaires. Il s'agit d'un deuxième titre de la LPGA pour Kim. La principale rivale de Thitikul pendant la majeure partie de cette ronde a été Lottie Woad, qui a momentanément pris la tête sur le deuxième neuf. L'Anglaise a signé une carte de 64 et a terminé à un coup de la tête, à égalité avec Minjee Lee (68). Woad tentait de devenir la première joueuse amateur à remporter un tournoi majeur depuis Catherine Lacoste, lors de l'Omnium féminin des États-Unis en 1967. La Canadienne Brooke Henderson (68) a terminé en 31e position, à 280 (-4). Elle était la seule Canadienne à prendre part à l'évènement.

Nelly Korda s'écroule, Minjee Lee et Jeeno Thitikul se rapprochent
Nelly Korda s'écroule, Minjee Lee et Jeeno Thitikul se rapprochent

L'Équipe

time5 days ago

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Nelly Korda s'écroule, Minjee Lee et Jeeno Thitikul se rapprochent

La numéro 1 mondiale a connu un moving day complexe. L'Australienne et la Thaïlandaise, elles, n'ont pas craqué et joueront la gagne dimanche. On pensait que Nastasia Nadaud pourrait perdre son golf au contact de Nelly Korda. C'est finalement l'Américaine, la numéro 1 mondiale, l'idole de la jeune française, qui a vu son swing défaillir. Nelly Korda a rendu une carte remplie d'erreurs, avec cinq bogeys et un double bogey sur le 9, un par 5. Sur le 6, elle égara son drive, la balle tomba à gauche dans le rough et un jeune supporter s'en empara pour la donner à un commissaire... On ne pousse pas les coureurs sur le Tour de France, on ne touche pas les balles des golfeurs sur un tournoi. Elle est - 1, après trois trous... et ne gagnera donc pas ce Majeur, car bien trop loin de la tête. En haut du leaderbord se trouvent deux joueuses. Il y a d'abord Cara Gainer, une Anglaise de 29 ans qui évolue sur le circuit européen et n'a guère d'expérience sur les Majeurs. Avant de venir à Evian, elle n'en a d'ailleurs joué qu'un seul, chez elle, en Angleterre. Ce samedi, elle fut rayonnante avec six birdies et un eagle, pour une carte de 63. À ses côtés, Gabriela Ruffels, une Australienne de 25 ans qui joue sur le LPGA où elle n'a jamais gagné. Derrière ce duo à - 10, un quatuor solide avec notamment Jeeno Thitikul, la Thaïlandaise, la meilleure joueuse du monde cette saison. Une publication partagée par LPGA Tour (@lpga_tour) Elle ne rate rien, son jeu de fer et ses approches font merveille. Mardi, on a eu la chance de la voir de très près et de discuter avec elle lors d'un événement organisé par son équipementier. Même si elle trouve le parcours très adroit et très vallonné, elle l'adore et se sent bien dans cet environnement qui est si différent de ce qu'elle vit au quotidien, aux États-Unis. En cas de victoire, celle qui domine le circuit américain se rapprocherait sérieusement de Nelly Korda. Minjee Lee, l'Australienne, la soeur de Min Woo, est également - 10. Elle partageait la partie de Nastasia Nadaud. En juin, elle a gagné le troisième Majeur de sa carrière, le PGA. Et beaucoup de spécialistes du golf féminin estiment qu'elle est la mieux placée, la plus régulière et solide pour casser cette série incroyable qui empêche tous les passionnés de pronostics sportifs d'avoir une approche un peu rationnelle quand ils se penchent sur la discipline : les 12 derniers Majeurs ont été remportés par 12 joueuses différentes.

Franck Riboud & Jacques Bungert : « Il faut se donner les moyens de ses ambitions »
Franck Riboud & Jacques Bungert : « Il faut se donner les moyens de ses ambitions »

Le Figaro

time5 days ago

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Franck Riboud & Jacques Bungert : « Il faut se donner les moyens de ses ambitions »

Pour Franck Riboud et Jacques Bungert, les patrons de The Amundi Evian Championship, l'exigence sportive et le respect du jeu sont les clés d'un développement durable et ambitieux du golf féminin. Toujours aussi complices, le président et le vice-président du tournoi partagent leur vision d'avenir du golf féminin. Volontaire et structurante. À découvrir Le classement mondial des meilleurs joueurs de Golf LE FIGARO. - Comment se porte le golf féminin mondial, aujourd'hui ? Publicité Franck RIBOUD. - C'est un sujet que l'on aborde fréquemment : la santé du golf féminin dans le monde est bonne, et semble relativement stable, comme en témoigne la moyenne des « prize money » des tournois de la LPGA (le circuit professionnel américain, NDLR). Certains tournois majeurs ont toutefois vu leur dotation progresser de manière significative - c'est notamment le cas de l'Amundi Evian Championship - mais la situation des Majeurs est très particulière, notamment ceux qui sont encadrés par des institutions masculines et féminines (USGA, R&A, PGA/LPGA). Quant au LET (le circuit professionnel européen), sur le plan sportif, je citerais en exemple le Jabra Ladies Open, auquel je viens d'assister à Évian. Le niveau de jeu m'a semblé en nette progression par rapport aux éditions précédentes. J'ai pu suivre plusieurs joueuses et comparer leurs performances à celles des meilleures mondiales, qui participent chaque année au Majeur d'Évian. J'ai été particulièrement frappé par le professionnalisme de nombreuses jeunes joueuses, tant dans leur préparation que dans leur comportement sur le parcours. Le golf féminin bénéficie clairement de l'élan général autour du sport féminin. Le Ladies European Tour apparaît aujourd'hui bien plus structuré et dynamique qu'il ne l'était il y a quelques années. À lire aussi The Amundi Evian Championship : la belle époque Le circuit professionnel féminin s'est reconstruit en Europe, mais n'est pas au niveau de son homologue américain… JACQUES BUNGERT. - Il existe une domination du LPGA Tour sur le golf féminin, c'est évident. Pour faire leur métier à très haut niveau, les joueuses rêvent toutes de partir jouer sur le LPGA Tour. C'était moins vrai il y a quelques années. Aujourd'hui, néanmoins, le LET reste une très bonne école, tout comme le LET Access, l'échelon inférieur. Lors du dernier Jabra Ladies Open, à Évian, au mois de mai, la participation était très internationale, pas simplement européenne. Il y a donc de vrais signaux positifs. Les joueuses qui évoluent en Europe parviennent-elles à gagner leur vie ? F. R. - Le golf féminin progresse, et on est bien placés ici pour le constater… Bien sûr, la qualité des gens qui sont à la tête de tournois ou d'organisations peut être inégale, mais comme dans n'importe quel domaine. C'est un écosystème où chacun doit jouer son rôle. En ce qui nous concerne, j'ai toujours milité pour faire respecter la hiérarchie des tournois, même quand Évian était un petit tournoi. Chacun a son intérêt, quelle que soit sa taille. Je pense qu'il y a une espèce de segmentation, mais c'est pareil chez les hommes, cela n'a rien à voir avec le golf féminin en particulier. Il faudrait arriver - et je le dis depuis des années - à faire en sorte que le tour féminin européen débute au mois de mars pour que la qualité des parcours soit toujours au top. C'est sur un bon parcours qu'on joue bien au golf et qu'on progresse. Ensuite, j'essaierais de faire un circuit centré sur une zone géographique comprenant l'Afrique du Nord, l'Europe du Sud et l'Europe continentale. Les îles britanniques entreraient en jeu à partir du mois d'août avec la Suède. Un vrai tour d'Europe… Publicité Quels aspects le golf féminin doit-il surveiller pour continuer de grandir, notamment en termes d'image ? J. B. - Le golf féminin est exceptionnel quand on aime le sport. Il faut juste continuer à le mettre en avant. En particulier médiatiquement. C'est un combat ! Le principal écueil à éviter, pour le golf féminin, c'est la tentation de le « gadgétiser », de surjouer la dimension d'entertainment au détriment du sport et de sa performance au plus haut niveau, comme le suggèrent des formats de jeu allégés ou alternatifs. Le golf est un sport exigeant, avec ses propres règles, ses standards - notamment les quatre tours -, et il mérite d'être respecté en tant que tel, quelle que soit la catégorie. Ce respect, malheureusement, n'est pas toujours au rendez-vous. Pour continuer à grandir, notamment en termes d'image, il faut développer la compréhension du jeu et de ses enjeux pour le public, valoriser la richesse stratégique et tactique de ce sport et mettre en avant des rôles modèles puissants… Ce sont des personnalités et des athlètes exceptionnelles. C'est ce que l'on a vu dans d'autres disciplines, comme le football féminin : plus on le montre, plus il est compris, plus il attire. C'est un cercle vertueux, mais il repose sur des fondamentaux solides et une exposition suffisante. Évidemment, cela suppose une volonté claire et des moyens. Mais il ne faut pas se contenter de constater un manque de ressources : il faut aller les chercher. Et les médias y jouent un rôle déterminant ! Sur le même modèle que celui que vous avez mis en place ensemble ? F. R. - Si l'on veut réellement accompagner le développement du golf féminin, il faut se donner les moyens de ses ambitions. Quand on regarde le prize money des tournois du LET, en dehors des Majeurs et des Aramco Series, on reste sur des dotations de 200 000 à 300 000 euros pour des tournois à champs ouverts. C'est très insuffisant pour permettre aux joueuses de vivre correctement de leur sport. C'est pour cette raison qu'il y a trente ans, nous avons créé l'Evian Masters. À l'origine, notre volonté était claire : aider concrètement ces joueuses à gagner leur vie. Et très vite, le tournoi est monté en puissance, jusqu'à devenir un Majeur. L'accessibilité au tournoi s'est accrue sur des critères sportifs très exigeants. Du coup, seule une dizaine de joueuses du LET y avaient accès, pas plus. On s'éloignait alors de notre objectif initial. Il fallait recréer de l'ouverture. C'est ainsi qu'est né le Jabra Ladies Open pour rendre de l'attractivité, avec une vraie récompense : une place pour l'Amundi Evian Championship. Cette perspective a tout changé. Cette année, lors des discussions avec le sponsor, Jabra, sur la reconduction ou non du tournoi, j'ai été clair : je suis prêt à continuer, mais à une seule condition — il nous faut un Graal. Pas un tournoi plafonné à 300 000 euros, mais un vrai projet de montée en gamme, avec une dotation qui pourrait atteindre 600 000 à 800 000 euros à moyen terme. Là, on vous aidera et nous travaillons ensemble… C'est ça qui nous motive avec Jacques : permettre à ces joueuses de mieux gagner leur vie en pratiquant leur sport et en le développant. C'est une volonté. Y arriver est un autre débat. Quelles sont les priorités liées aux évolutions ? Publicité F. R. - D'abord, je le répète, c'est de faire gagner leur vie le mieux possible à des joueuses avec le « prize money ». À côté de ça, il y a un autre axe fondamental : la transition écologique. Nous sommes engagés depuis longtemps et, en 2026, nous serons à pleine capacité d'autonomie. Nous avons lancé un projet un peu fou : remonter les eaux industrielles retraitées de l'usine d'Évian, pour irriguer le parcours, au lieu de repomper dans le lac Léman. C'est en cours, les infrastructures sont en place, la mise en service est prévue pour mi-2026. Nous avons aussi entamé une conversion vers l'électrique, mais sans précipitation, car c'est complexe et cela demande un investissement important. Sur les graminées, cela fait dix ans que nous travaillons à une adaptation durable, avec des espèces plus résistantes. Nous sommes labellisés par la Fédération française, nous préservons les zones naturelles, nous retardons la taille des haies pour protéger la biodiversité… L'objectif est clair : devenir plus autonome et plus responsable. Et enfin, il y a la redistribution : avec la Kids Cup, la Juniors Cup, le Jabra Ladies Open, nous essayons de créer un écosystème qui favorise la construction de ce sport, ses talents, ses carrières, d'aider et de mettre le pied à l'étrier. C'est un objectif multifacette dans un souci d'excellence. Quelle est la source de revenus d'un tournoi féminin ? J. B. - Notre source de revenus essentielle, ce sont nos partenaires. La qualité de notre relation et de leur « ROI » en fonction de leurs objectifs est donc essentielle aussi. Cela passe par la performance bien sûr de notre modèle - en particulier de gestion des coûts - mais aussi par notre dynamique et notre créativité pour offrir un événement unique ! D'autant que je rappelle qu'on est, avec le Chevron Championship, le seul Majeur qui n'a pas de tournoi masculin. Donc on ne peut pas s'appuyer sur ce fameux système des vases communicants. Notre capacité de redistribution dépend donc bien de la dynamique de croissance de nos revenus et de la rigueur de notre gestion… c'est le quotidien de tous ici. Comment faire progresser le Jabra ? F. R. - On peut y arriver. Avec Amélie (Bourdin, la directrice de l'Evian Championship) et Jacques, nous allons en discuter avec le LPGA puis le LET pour que notre tournoi qualificatif puisse délivrer trois places qualificatives pour le Majeur. L'idée, c'est continuer à se développer et pas stagner. Comme l'a dit Jacques, on ne se contente pas d'avoir des joueuses qui tapent bien dans la balle sur un parcours. Non ! On va essayer de les pousser, de les aider. Je préfère accueillir une joueuse qui se qualifie en quatre tours sur un parcours compliqué comme celui d'Evian plutôt que de qualifier quelqu'un qui aurait gagné un tournoi en trois tours un peu gadgétisés. Est-ce que ce ne sont pas les valeurs que vous conservez depuis près de trente ans maintenant qui finalement font vivre la flamme chez vos sponsors ? F. R. - C'est un ensemble. D'abord il faut délivrer ce que l'on promet. Et le premier critère pour un sponsor comme Jacques l'évoque c'est le « retour ». Mais aujourd'hui la qualité de notre relation avec nos sponsors et la symbiose de nos systèmes de valeur nous permet d'aller au-delà… Si je prends notre sponsor titre du tournoi, Amundi, par exemple. Je leur ai parlé des jeunes. Aujourd'hui, il y a The Amundi Kids Cup, The Amundi Juniors Cup… ils ont eux-mêmes décidé d'avoir une Team Amundi. Ils n'étaient obligés de rien. Là, on a fait fantastiquement notre travail parce qu'Amundi n'est pas juste un sponsor qui attend d'avoir des retombées d'images ou des audiences. On est sorti de ça. Et c'est le cas avec tous nos partenaires historiques majeurs, au premier rang desquels Rolex par exemple… Je peux vous avouer que chaque fois que je fais le « vendeur de yaourts », c'est le chapitre redistribution qui passionne tous nos partenaires et les institutions. C'est au-delà de développer de la notoriété. C'est cette volonté d'œuvrer à quelque chose, ensemble.

Un trou n° 16 encore plus esthétique et tourné vers la transition écologique
Un trou n° 16 encore plus esthétique et tourné vers la transition écologique

Le Figaro

time5 days ago

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Un trou n° 16 encore plus esthétique et tourné vers la transition écologique

Après les gros travaux réalisés en 2024 sur les plans d'eau des trous no 5 et no 18, l'iconique par 3 s'offre un léger lifting. À chaque année son chantier sur le Champions Course de l'Evian Resort Golf Club. En 2025, le trou no 16 (par 3 de 142 mètres) s'offre un léger lifting avec de nouvelles plateformes de départ. « Le back-tee du 16 a été rehaussé et l'aire de départ a été agrandie, confie Matthieu Camison, le directeur général du site. Cela offre plus de possibilités de coups. Et la vue est exceptionnelle sur le lac Léman, sur le green du 16 et les nouveaux lacs. » À découvrir Le classement mondial des meilleurs joueurs de Golf Des légères modifications qui ne devraient pas avoir une influence sur le jeu des meilleures mondiales mais qui garantit un effet « waouh ! ». « L'idée, c'est d'avoir plus de souplesse pour avancer et reculer les départs comme le préconise la LPGA », poursuit Matthieu Camison. À lire aussi Franck Riboud & Jacques Bungert : « Il faut se donner les moyens de ses ambitions » Publicité Respect de l'environnement On le sait, l'Evian Resort Golf Club agit depuis des années pour être le plus exemplaire possible en termes de respect de l'environnement. Graminées moins gourmandes en eau, entretien, recyclage… La transition écologique se poursuit plus que jamais cette année. Le plan d'eau du trou no 6 avait été refait il y a deux ans, ainsi que toutes les conduites d'alimentation, il y a trois ans. Les obstacles des trous 5 et 18 avaient ainsi remodelé et augmentés l'année dernière. La capacité globale des lacs passant de 6 500 m3 à 17 000 m3 au total. Celui du 5 (par 3) avait été refait pour passer à 11 000 m3, s'ajoutant aux lacs existants. Celui du 18 avait été agrandi considérablement, désormais relié au système d'arrosage comme tous les plans d'eau. À lire aussi The Amundi Evian Championship : la belle époque L'objectif de ces travaux est d'arriver en 2026 à une autonomie d'arrosage encore plus grande avec les eaux de récupération. Car en raison des étés plus secs et plus chauds annoncés, les réductions d'utilisation de l'eau devraient s'accentuer dans les prochaines années. Cela semble couler de source… « La transition écologique est un vrai pilier de nos priorités, notamment avec The Amundi Evian Championship, confirme le directeur général. L'idée étant d'être le plus autonome possible et de pouvoir arroser avec de l'eau de récupération. Cette année, on a exploité notre wetland (zone humide) pour créer deux petits lacs sur le 16 pour nous offrir 800 m3 supplémentaires. On approche ainsi les 18 000 m3 pour récupérer les eaux usées. C'est beaucoup. Et ça va dans le sens de l'histoire. On s'en donne les moyens avec des actions concrètes. On est sur un projet de deux ans. » L'étape suivante sera de faire remonter l'eau qui sort de la station d'épuration de l'usine d'embouteillage des eaux d'Évian vers le golf. « Les tuyaux sont là, il nous reste à les relier de l'usine au golf. En 2026, l'eau de récupération permettra d'arroser le golf et l'académie à hauteur de 70 %. » Un projet « un peu fou » qu'a soutenu avec tout son pouvoir de persuasion le président du tournoi, Franck Riboud, ingénieur de formation

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