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Québec se ravise en éducation, acier chinois et Eugenie Bouchard

Québec se ravise en éducation, acier chinois et Eugenie Bouchard

La Presse2 days ago
Inondations et pluies diluviennes
« Montréal doit devenir une ville éponge »
Les parcs éponges, c'est bien. Mais une ville éponge, ce serait mieux. Des spécialistes des infrastructures de l'eau estiment que pour diminuer le nombre d'inondations, Montréal devra aller plus loin qu'aménager des parcs drainants et des rues capables d'absorber l'eau de pluie. À leurs yeux, la métropole doit dès maintenant entamer un virage à 180 degrés en matière de gestion des eaux.
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Le Syndicat des travailleurs des postes invite les membres à rejeter l'offre
Le Syndicat des travailleurs des postes invite les membres à rejeter l'offre

La Presse

timean hour ago

  • La Presse

Le Syndicat des travailleurs des postes invite les membres à rejeter l'offre

Le Syndicat des travailleurs des postes invite les membres à rejeter l'offre (Ottawa) Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) exhorte les travailleurs à rejeter la dernière offre de Postes Canada. La Presse Canadienne La présidente nationale du syndicat, Jan Simpson, affirme qu'un vote négatif fort permettrait non seulement de rejeter l'offre, mais aussi de protéger l'intégrité du processus de négociation. Le Conseil canadien des relations industrielles tiendra un vote sur l'entente proposée à compter de la semaine prochaine. Postes Canada se trouve dans une impasse avec le syndicat qui représente environ 55 000 travailleurs des postes après plus d'un an et demi de négociations. Le mois dernier, la ministre fédérale de l'Emploi, Patty Hajdu, a demandé au Conseil d'intervenir et de soumettre la dernière offre de la société d'État au vote. L'offre prévoit des augmentations salariales de plus de 13 %, mais aussi l'embauche de travailleurs à temps partiel que Postes Canada estime nécessaires au maintien du service postal.

Des dizaines de millions pour prévenir les inondations dorment à Ottawa
Des dizaines de millions pour prévenir les inondations dorment à Ottawa

La Presse

time2 hours ago

  • La Presse

Des dizaines de millions pour prévenir les inondations dorment à Ottawa

Des dizaines de millions pour prévenir les inondations dorment à Ottawa Ça ne s'invente pas : alors qu'on se remet des inondations de dimanche dernier, des dizaines de millions de dollars disponibles pour faire de l'adaptation climatique dorment dans les coffres du gouvernement fédéral, a appris La Presse. Ce programme fédéral d'adaptation climatique permet entre autres aux citoyens de financer des travaux pour protéger leur maison contre les inondations. Ottawa aimerait distribuer ces 25-30 millions au Québec. Si cet argent dort à Ottawa, c'est parce que Québec ne permet pas aux villes québécoises de le réclamer. C'est décourageant. L'argent de ce programme fédéral (Financement de l'efficacité communautaire, ou FEC) est dépensé partout au pays, sauf au Québec. Parce qu'une loi québécoise empêche en pratique les villes de participer à ce programme fédéral. Ce programme FEC fait des prêts à très faible intérêt (de 1 % à 3 %, plutôt que 10 % pour une banque) aux citoyens pour qu'ils fassent des rénos pour consommer moins d'énergie ou adapter leur maison au climat. Ottawa a réservé 300 millions de dollars sur six ans pour ce programme. Ottawa prête l'argent à la Ville, qui fait le prêt au citoyen et se rembourse sur plusieurs années à travers les taxes foncières. C'est une formule simple et gagnante pour le monde. Ce programme est presque terminé. Ottawa a distribué 268 millions sur 300 millions, à peu près exclusivement à l'extérieur du Québec. Des 268 millions, le fédéral n'a distribué que 540 000 $ au Québec parce que les villes québécoises n'ont pas le droit de faire ce type de prêts via les taxes foncières en vertu de la loi, au contraire du reste du pays. « Sans la participation des municipalités, ça a été très difficile [de distribuer de l'argent au Québec] », dit Chris Boivin, directeur principal du développement de la Fédération canadienne des municipalités, qui gère le programme fédéral. Il reste 25-30 millions dans la caisse, et Ottawa aimerait les distribuer entièrement au Québec. Mais il faudrait que Québec change sa loi. La Ville de Montréal aimerait que les Québécois puissent en bénéficier. Après tout, il s'agit de leurs impôts. « Ça doit être une priorité qu'il y ait de l'argent aux citoyens pour rendre leurs bâtiments résilients aux changements climatiques », dit Maja Vodanovic, responsable de l'eau au comité exécutif de la Ville de Montréal. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE Des pluies diluviennes s'étaient abattues sur Montréal lors du passage de la tempête Debby en 2024, causant des milliards en dommages. Un organisme sans but lucratif, Éco-Habitation, est même prêt à gérer ce type de programme « demain matin », me dit Mathieu Gillet, responsable du développement d'Éco-Habitation. Éco-Habitation a déjà un programme tout prêt, JeRénovÉco. Présentement, l'organisme fait de l'accompagnement, mais pas de financement. Avec les millions à Ottawa, Éco-Habitation pourrait offrir une solution clés en main en collaboration avec des villes. Donc si quelqu'un allume au gouvernement Legault, il y a 25-30 millions de notre argent qui dort à Ottawa. Pour être plus précis, Ottawa finance actuellement deux programmes pour l'adaptation climatique. Il y a le FEC, dont on vient de vous parler et qui tire à sa fin. Et en 2024, Ottawa a lancé un deuxième programme (le Leadership local pour l'adaptation climatique), essentiellement pour aider les villes à construire des infrastructures publiques d'adaptation climatique (p. ex. : des parcs éponges). Ottawa y investira 530 millions sur sept ans. La première année, Ottawa a distribué 30 millions, dont seulement 0,5 million au Québec. Ottawa et Québec n'ont pas conclu d'entente pour distribuer les fonds. Sans entente, les municipalités québécoises ne peuvent pas soumettre de demande directement à Ottawa, pour des questions de juridiction. Traditionnellement, Québec préfère qu'Ottawa lui transfère les fonds pour que Québec les gère lui-même. Ottawa aimerait distribuer ces 530 millions dans les provinces au prorata de leur population. Le Québec représente 22 % de la population canadienne ; 22 % de 530 millions, c'est 116 millions d'ici 2031. « On est en discussion [avec Ottawa]. Ça avance bien. Comme toujours, notre priorité est que le Québec reçoive sa juste part », indique par courriel le cabinet de la ministre des Affaires municipales du Québec, Andrée Laforest. La Fédération canadienne des municipalités confirme que les discussions avancent bien. C'est donc un peu plus positif dans ce dossier. Mais pendant qu'on négocie, la crise climatique n'attend pas. Que doit-on faire comme société pour se protéger contre les inondations, qui risquent d'être de plus en plus récurrentes en raison des changements climatiques ? À l'aube de la campagne électorale municipale à Montréal, on a eu droit à deux solutions très différentes après les inondations de dimanche. L'administration de Valérie Plante veut remplacer « le plus vite possible » les égouts vieillissants dans les secteurs prioritaires, mais mise avant tout sur les installations éponges (p. ex. : parcs éponges, trottoirs végétalisés) pour retenir davantage d'eau en surface1. « On va investir l'argent là où c'est le plus payant [en matière de résultats] pour les citoyens, avec des critères basés sur la science », dit Maja Vodanovic. PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, ARCHIVES LA PRESSE La rivière asséchée au parc Pierre-Dansereau, dans Outremont, a été conçue pour recueillir un maximum d'eau lors de périodes de fortes pluies. Dans l'opposition, la cheffe d'Ensemble Montréal, Soraya Martinez Ferrada, veut plutôt « doubler la capacité des collecteurs » des égouts. « Un parc éponge, ça ne va pas régler le problème qu'on voit avec les pluies d'hier. Il faut doubler la capacité des collecteurs », dit-elle1. La solution de Mme Martinez Ferrada, qui coûterait des milliards de dollars, est simple à première vue. Mais elle ne tient pas la route. « C'est une impression légitime de penser que c'est une solution, mais il ne faut pas faire ça », dit Jean-Luc Martel, professeur à l'École de technologie supérieure et expert de la gestion des eaux. Ça va coûter une fortune, ça va prendre des décennies, et ça ne réglera pas le problème. Jean-Luc Martel, professeur à l'École de technologie supérieure et expert de la gestion des eaux Actuellement, le réseau d'égouts à Montréal peut généralement accueillir jusqu'à 35 mm de pluie à l'heure. Dimanche, il y a eu 105 mm de pluie en une heure. En 2017, la Ville de Montréal a investi 365 millions dans les infrastructures d'eau. En 2025, elle a investi 599 millions. Québec et Ottawa financent environ 35 % de ces travaux. Le professeur Jean-Luc Martel estime que la Ville de Montréal a la bonne approche avec ses installations éponges, qui retiennent le plus d'eau de pluie en surface, pour en envoyer le moins possible dans les égouts. Mais il y a encore énormément de travail à faire pour tous les ordres de gouvernement en matière d'adaptation climatique. « On va se dire les vraies affaires : il n'y aura jamais de risque zéro, dit le professeur Jean-Luc Martel. On est vulnérable à des pluies extrêmes, et on ne peut pas changer ça du jour au lendemain. C'est un problème de longue haleine qui va prendre des années, voire des décennies à régler. Mais on peut améliorer la situation. » 1. Lisez l'article « Pluies torrentielles sur Montréal : encore plusieurs années avant de pouvoir remplacer tous les égouts » Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

Environ une demi-tonne de déchets plastiques retirés de l'estuaire
Environ une demi-tonne de déchets plastiques retirés de l'estuaire

La Presse

time3 hours ago

  • La Presse

Environ une demi-tonne de déchets plastiques retirés de l'estuaire

Des déchets plastiques trouvés dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, lors d'une expédition de 2024. (Montréal) Les îles de l'estuaire du fleuve Saint-Laurent ne regorgent pas seulement d'un écosystème riche en faune et en flore. Leurs berges recèlent aussi une importante pollution plastique. Frédéric Lacroix-Couture La Presse Canadienne C'est l'un des constats qui ressort d'une expédition conclue récemment par une équipe de scientifiques, écrivaines et photographes. Un total d'environ 500 kilos de déchets ont été amassés sur les côtes de petites îles entre Québec et Rimouski, des secteurs habituellement assez limités à la présence humaine. Parmi les détritus récoltés, il y a de la styromousse, des bouteilles de plastique, des fragments de plastique, du papier d'emballage, des applicateurs tampons, des bouchons, des cartouches de fusil, des souliers, des sandales, des semelles et des pneus, énumère la co-cheffe de la mission Expédition bleue et biologiste marine, Anne-Marie Asselin. « On parle en termes de volume de la plus grande quantité qu'on a jamais ramassée lors des Expéditions bleues », dit en entrevue Mme Asselin, qui est aussi directrice générale de l'Organisation bleue. Après avoir documenté la pollution plastique dans le golfe du Saint-Laurent et ses rivages, ainsi que dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent et le fjord du Saguenay, l'organisation a voulu se pencher sur la situation dans des îles très peu accessibles autrement que par navire. L'équipe a pu confirmer certaines de ses hypothèses de départ, comme retrouver plus de matières plastiques dans les îles inhabitées que sur des berges plus peuplées. Ça semble contre-intuitif comme hypothèse. Mais en fait, plus on va loin, moins les gens ont accès aux berges et donc les matières s'accumulent par le biais des courants marins, et selon les saisons. L'hiver, les glaces amènent beaucoup de choses dans la ligne de la banquise côtière. Anne-Marie Asselin, co-cheffe de la mission Expédition bleue et biologiste marine Les versants nord des îles ont également présenté une plus grande densité de déchets, alors que les populations dans cette région se situent davantage du côté sud du Saint-Laurent. « Les versants nord sont plus exposés au Saint-Laurent avec plus de courant, plus de force aussi de vent. On a trouvé effectivement plus de pollution du côté des versants nord. On a vu aussi certains types de terrains qui sont plus favorables à la rétention des matières », mentionne Mme Asselin. PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE Anne-Marie Asselin, directrice générale de l'Organisation bleue La biologiste marine a aussi été frappée par le fait que des déchets étaient intégrés au paysage tellement que leur présence semblait remonter à il y a longtemps. « Dans des refuges nationaux de faune avec des espèces en voie de disparition, on a constaté quand même énormément de plastique dans les nids d'oisillons de goélands et d'eiders », relate-t-elle. « Rejoindre le cœur des gens » Comme pour les deux précédentes missions, l'Expédition bleue qui a été menée du 23 juin au 9 juillet comportait un volet artistique. Des créateurs ont fait partie des 25 membres de l'équipage, qui était à 80 % féminin. Ils ont créé du contenu numérique, des textes et des poèmes afin de « toucher le public différemment ». Pour nous, c'est quelque chose de très important, puisque l'enjeu est assez complexe, assez négatif aussi, je pourrais dire. Ça amène une belle perspective, plus sensible, plus subjective au projet. Puis, ça nous aide à rejoindre le cœur des gens. Anne-Marie Asselin, directrice générale de l'Organisation bleue Plusieurs des créations sont déjà disponibles sous forme de carnet de bord sur le site de l'Organisation bleue. Par ailleurs, une partie des déchets récoltés serviront tant pour un travail scientifique que pour un travail littéraire de création, précise Mme Asselin. « Ensuite, il y aura aussi plusieurs expositions qui vont être mises en place en arts visuels pour exposer de façon artistique ces déchets-là et sensibiliser davantage la population à travers des expositions qui tournent au Québec », affirme la scientifique. Prochaine expédition au Nord Cette troisième mission représentait le dernier chapitre en termes d'expédition pour l'Organisation bleue dans le Saint-Laurent. Elle vise maintenant l'exploration dans deux ans de rivages plus au nord. Elle cible le Nunavik, le Nunavut, la baie James et la baie d'Hudson. « Il n'y a aucune donnée dans ces aires-là à ce jour », indique Mme Asselin. L'Organisation bleue, qui mène des évènements de nettoyage des berges, veut aussi élargir son spectre de recherche vers l'océan Atlantique, où il y a une forte concentration de déchets plastiques. « Le Saint-Laurent, c'est un fleuve, mais son courant s'évacue vers l'Atlantique. […] On commence à regarder des hypothèses par rapport à quel point le Canada contribue à nourrir ce continent de plastique qui se situe littéralement entre l'Amérique du Nord et l'Europe », affirme la biologiste marine. Face à l'ampleur de la problématique de la pollution plastique, il est important d'avoir notamment de bonnes politiques et des plans d'action, avance la scientifique. Et individuellement, tout le monde peut essayer de faire sa part en diminuant sa consommation, en privilégiant des produits désemballés ou en se tournant vers le vrac, suggère Mme Asselin. Elle rappelle que moins de 10 % des déchets plastiques sont recyclés au pays.

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