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« En Chine, la gloire a changé ma vie » : à la rencontre de Pan Zhanle, patron insaisissable du sprint

« En Chine, la gloire a changé ma vie » : à la rencontre de Pan Zhanle, patron insaisissable du sprint

L'Équipe18-07-2025
En se dirigeant vers le centre de Pékin, en direction de la Cité interdite, le taxi est passé entre le Nid d'oiseau et le Water cube, les deux symboles fondamentaux, le yin et le yang d'une certaine manière, des JO de 2008. En regardant à droite, on a repensé aux exploits de Michael Phelps, huit médailles d'or, un truc fou, jamais vu, jamais égalé, peut-être même inégalable.
L'Américain aurait dû être l'icône aquatique de ces Jeux chinois mais, de l'autre côté de la rue de Tianchen, un autre oiseau venu des Caraïbes, Usain Bolt, avait électrocuté plus d'un milliard de Chinois et quelques autres milliards, pas Chinois, en moins de 10 secondes, un chef-d'oeuvre peint de ses longs compas tout en se frappant le poitrail. Et on se demande toujours à quoi ça tient la prédestination.
Comme Bolt avant lui
Existe-t-elle d'ailleurs vraiment qui expliquerait pourquoi un fils d'épiciers d'un village du nord de la Jamaïque devient l'homme le plus rapide sur Terre ou comment un fils d'employés de bureau de Wenzhou, 400 km au sud de Shanghai, est devenu l'an passé l'homme le plus rapide dans l'eau ? C'était dans le bassin de La Défense, là où le coeur des Français battait pour Léon Marchand.
En débarquant à Paris, Pan Zhanle était déjà auréolé du record du monde du 100 m, un record qui avait surpris son monde, à Doha, lors des Mondiaux en février, réalisé par un jeune homme sans grand passé sur la distance. Exactement comme Bolt avait pris par effraction le record du 100 m à New York avant les JO de Pékin en 2008.
À Paris, Pan a noyé ses rivaux à plus d'une seconde en explosant son record de quatre dixièmes (46" 40) comme Bolt avait ventilé les autres en s'octroyant un nouveau record malgré une célébration ahurissante (9" 69). La comparaison s'arrête là. L'un était jamaïquain, sympa comme Bob Marley, dansait et lançait sa flèche au monde. L'autre est chinois...
« Je regarde les autres, mais je ne les vois que comme des adversaires »
Pan Zhanle
Il a fallu pas loin de six mois d'échanges avec la Fédération chinoise de natation pour se retrouver début juillet au sud de la Cité interdite, dans une rue presque aussi large que courte débouchant sur la porte est du spectaculaire Temple du Ciel, la rue Tiyuguan, c'est-à-dire la rue du Gymnase.
C'est là, peu après la proclamation de la République populaire par Mao, en 1949, qu'est sorti de terre le centre national d'entraînement chinois, l'équivalent de notre Insep, à partir de 1954. Avec l'aide d'architectes soviétiques, dont l'influence semble évidente sur les marches montant au vestibule en demi-lune qui sert de hall d'accueil à la piscine.
Sur le mur du couloir menant au bassin, les portraits de l'équipe nationale rassemblée là pour le stage terminal avant les Mondiaux de Singapour (du 27 juillet au 3 août). Sur celui du fond, sous la grande verrière en arc de cercle un peu fatiguée, un gigantesque drapeau chinois qui colore l'ambiance de rouge.
Et au milieu coule Pan, qui glisse dans son couloir central avec aisance, sans remous, alignant les longueurs sous les ordres de Zheng Kunliang. Dans un système sportif chinois très provincial, les deux hommes ne viennent finalement que rarement à Pékin. Ils sont basés à Hangzhou, capitale du Zhejiang, province réputée la plus forte du pays en natation, dont Pan a rejoint l'équipe il y a sept ans.
Dans l'Empire du milieu, Pan, première star du 100 m de l'histoire du pays, a été rebaptisé « le poisson volant ». De fait, sorti de l'eau, il n'a rien d'impressionnant. Il est grand, certes (1,90 m), mais la finesse de ses membres et de ses épaules étonne. Sa force tient plus à son économie de nage.
Les analyses chiffrées de la finale olympique de Paris parlent d'elles-mêmes. C'est dans les parties nagées à proprement parler, c'est-à-dire des 15 m aux 45 m à l'aller puis des 65 m aux 95 m au retour (soit 60 m sur 100 m), que Pan a fait toute la différence. Il a été le seul à nager à plus de 2 m/s (2,04 m précisément) alors même qu'il était, des huit finalistes, celui qui a fait le moins de battements de bras (64 au total).
Marchand et Popovici comme exemple
D'où lui vient cette technique assez peu comparable avec celle des meilleurs jusqu'ici ? Difficile à dire. Phelps est un souvenir trop ancien pour lui. « J'avais 2 ans en 2008, rappelle-t-il. Même s'il a choqué le monde et que c'est une légende de ce sport. » Quant à ses contemporains... « Je regarde bien sûr beaucoup ce que font les autres mais je ne les prends pas comme modèles, je ne les vois que comme des adversaires à battre, sourit-il. Avec mon coach, on ne peut pas dire qu'on est influencés par ce qu'ils font mais leurs performances m'inspirent beaucoup. »
Et Pan d'en citer deux. « Léon Marchand, en gagnant quatre titres, est un exemple. J'aimerais être comme lui mais je ne peux pas en gagner autant que lui, juste faire de mon mieux dans mon domaine avec mes moyens. » Mais le plus évident demeure le Roumain David Popovici, même âge que lui, son prédécesseur sur les tablettes du 100 m, à 17 ans. « En 2022, quand Popovici a battu le record, j'ai été très impressionné, comme le reste du monde d'ailleurs, mais je me suis alors dit que tout le monde avait sa chance. »
Cet hiver, dans une interview accordée à la télévision chinoise où il disait la source de motivation qu'avait été Popovici, Pan avait ajouté : « Même si je pense que lui est né pour nager alors que moi j'en suis arrivé là par le travail seulement. »
On aurait bien aimé en parler avec Michael Bohl, le coach australien qui a rejoint le pôle de Pékin à l'intersaison, ce qui a causé d'énormes remous au pays-roi de la natation. Pour rappel, Brett Hawke, ex-nageur désormais coach aussie, s'était enflammé à Paris en affirmant que la marge de Pan sur ses dauphins, l'Australien Kyle Chalmers et Popovici, n'était « humainement pas possible ».
« Je crois vraiment que sur 100 m, on peut gagner d'où qu'on soit, de n'importe quel pays, avec sa propre façon de faire. Je veux influencer la jeunesse, pas seulement en Chine, dans le monde entier »
Lors de notre visite, Bohl était là. Il promenait sa bonhomie autour du bassin de Tiyuguan. Alors on s'est présenté. Mais on nous a rappelé que Bohl ne coachait pas Pan et qu'on n'était pas autorisé à utiliser ce qu'il pourrait nous dire. Dommage. Son observation du « poisson » lors des derniers Championnats chinois, à Shenzhen fin mai, où il a disputé neuf épreuves et en a remporté quatre en individuel sur 50 m, 100 m, 200 m et 400 m, nous aurait intéressé.
Il aurait pu avoir un regard avisé sur l'efficacité toute personnelle de Pan dans son occupation de l'eau, toujours en contact avec l'une de ses mains, sur la qualité de ses battements de pied, la brièveté de ses respirations, la combinaison idéale de sa vitesse et de son endurance...
Une publication partagée par Pan ZhanLe (@panzhanle)
On aurait aimé évoquer aussi sa qualité de locomotive de la natation chinoise, lui qui en a gagné les deux seules médailles d'or à Paris (100 m et 4x100 m 4 nages), cette façon qu'on lui prête d'aller vers chacun, facile d'accès, simple et sympa. On a donc proposé d'en discuter avec le coach Zheng. On s'est contenté de son aimable sourire en retour. Pour un peu, on aurait pu se dire à Pékin, où l'on était le premier média étranger à lui rendre visite, que seul Pan était heureux de notre visite.
Cela résonne avec l'étonnant bouquin Young China de Zak Dychtwald, qui s'est immergé pendant dix ans dans la jeunesse chinoise pour en décrire son étonnante croyance en la réalisation pragmatique de ses rêves, biberonnée à sa capacité d'adaptation à la mutation rapide d'une société dont elle maîtrise intuitivement les outils et les codes nouveaux. La « Gen Z » chinoise, celle de Pan, serait selon l'auteur américain désireuse d'embrasser le monde, auquel elle s'expose comme jamais via les réseaux sociaux.
Si l'on en croit ses deux agents présents à Tiyuguan, la star est devenue une icône parmi les plus demandées. Dès avant Paris, il avait signé des contrats avec des marques dans des secteurs variés, produits de soin, alimentation, automobile, voyages... « Comparée au tennis de table ou au plongeon, la natation rassemble généralement une attention plus globale et génère une plus grande influence, ce qui nous a conduit à signer avec Pan, déclarait ainsi Ding Lu, manager général marketing de Trip.com au China Daily. Les stars du sport peuvent mieux incarner une image positive du pays que dans d'autres secteurs. »
Et pour elles, les budgets se détendent. Depuis Paris, Pan n'a plus arrêté, devenant en décembre l'ambassadeur de HLA, une importante marque de vêtements pas insensible aux unes de magazines mode avec le nageur. Ses agents le disent très à l'aise avec les shootings photo. Il en avait encore un la semaine précédant notre venue. On leur a demandé si on pouvait en voir les épreuves, ou celles des autres, ils nous ont renvoyé sur la Fédération pour laquelle ils travaillent, on s'est dit que ce n'était pas essentiel.
L'an passé, Pan avait pris jusqu'à trois cours d'anglais par semaine pour casser la barrière de la langue si préjudiciable aux sportifs chinois. Mais il n'est pas encore à l'aise. Alors on s'est retrouvé au calme avec lui et un traducteur... et l'employée de la Fédération, et ses deux agents, dans un petit bureau de coach vitré, soudain surpeuplé, donnant sur le bassin. À l'évidence, Pan est désireux de se faire connaître au-delà des frontières d'une Chine peuplée de 1,4 milliard d'habitants, ce qui n'est déjà ni rien, ni simple à l'aune de la notoriété.
Quand, à un moment, un de ses agents a voulu mettre un terme anticipé à la discussion, il s'y est fermement opposé : « Non, non, non, non, continuez ! » De fait, la star se dit consciente d'avoir un rôle à jouer depuis qu'il est entré à Paris dans une nouvelle dimension. « Ce qui m'arrive est intéressant mais c'est ennuyeux aussi, dit-il. Parfois, j'aimerais juste profiter de ma vie hors de la piscine. Mais cette gloire a changé ma vie. » Il balaie l'absence de tradition de la natation chinoise sur le sprint avant lui : « Je crois vraiment que sur 100 m, on peut gagner d'où qu'on soit, de n'importe quel pays, avec sa propre façon de faire. Je veux influencer la jeunesse, pas seulement en Chine, dans le monde entier. »
Plus jeune, le stress le faisait nager moins vite
Alors on a remonté le courant de son histoire nautique. Celle d'un enfant unique, politique imposée par le gouvernement chinois pendant trente-cinq ans avant d'être abandonnée en 2015 devant les projections démographiques catastrophiques d'ici la fin du siècle. Certains chercheurs estiment que cette politique a développé le « syndrome du petit empereur » chez nombre de petits Chinois excessivement choyés au sein des classes moyennes urbaines, un concept controversé car ces enfants ont également été mis sous la pression de la réussite par leurs géniteurs. Dans son cas, même si son grand-père l'a beaucoup emmené à la piscine puisque ses parents travaillaient, cela a plus tenu à ses résultats précoces qu'à une culture familiale du sport de haut niveau.
« J'ai découvert la natation à 4 ans, à la maternelle, se souvient-il. Une école de natation était venue nous voir pour faire de la détection et j'ai eu la chance d'être sélectionné. Au début, je n'avais aucune idée de ce sport. Et puis j'ai commencé les compétitions à 7 ans, pour enfants de mon âge, limitées à Wenzhou (environ 10 millions d'habitants tout de même), et j'ai gagné mes sept courses (le maximum possible). Puis à 9 ans, pareil au niveau du Zhejiang, sept médailles d'or. Gagner m'a fait aimer ça de plus en plus. »
Un potentiel évident ? « Je n'en sais rien, mais peut-être que mes coaches le pensaient. Ils m'ont dit : "Continue à t'entraîner et on verra jusqu'où tu peux aller !" Mais au départ, j'ai continué l'école normalement le matin et je n'avais entraînement que l'après-midi. » Pan raconte comment son déracinement, à 12 ans, pour intégrer l'équipe provinciale à 300 km de chez lui, a d'abord causé un « mal du pays, comme pour tout enfant de cet âge-là ».
Ses adversaires du Zhejiang sont devenus ses partenaires au sein d'un groupe qui lui a servi de béquille et il a appris à gérer le stress de la compétition qui, à ses débuts, le faisait nager le 400 m environ six secondes moins vite qu'à l'entraînement. « Ça a bien changé, ça, s'amuse-t-il. Je trouve aujourd'hui la compétition fun. Je sais que je peux y reproduire ce que je fais à l'entraînement, ce n'est pas la peine de s'ajouter de pression. »
« Posséder le record du monde ne signifie pas que vous allez gagner le Championnat »
Voilà pourquoi débarquer aux JO avec le record ne l'aurait pas inhibé. « Posséder le record du monde ne signifie pas que vous allez gagner le Championnat », rappelle-t-il, philosophe et pragmatique. On lui demande à partir de quel moment, dans sa vie de nageur, il a pris conscience qu'il pouvait devenir champion olympique et il répond dans un éclat de rire : « À l'arrivée du 100 m à Paris ! Plus sérieusement, j'ai essayé de ne pas trop y penser avant car c'est une pression supplémentaire pas nécessaire. »
Au bout de cette course qui a estomaqué le monde, Pan s'était dit surpris lui-même par sa performance. Mais qu'en pense-t-il avec le recul, alors que Popovici vient de s'en rapprocher (46" 71, nouveau record d'Europe) ? « Je ne suis plus vraiment surpris. La surprise n'est qu'un état passager. On ne peut pas rester éternellement surpris, même par soi-même, il faut aller de l'avant, retourner à l'entraînement et voir ce qu'on peut encore améliorer car vous savez que les autres vont s'améliorer, eux, de leur côté. On entre dans une nouvelle ère du 100 m. Avant, les 47 secondes étaient la barrière (infranchissable), aujourd'hui il faut faire moins pour gagner ne serait-ce qu'une médaille. C'est un défi pour tous les nageurs. Il faut s'y préparer et voir jusqu'où on va repousser les limites. »
« La motivation ? Et comment fait Léon Marchand ? Peut-être qu'il peut se lancer le défi de faire aussi bien ou mieux que Phelps. Moi, je peux essayer de faire d'autres distances »
On lui fait remarquer que Popovici a nagé le deuxième 50 m plus vite que lui et il sourit : « C'est son histoire, j'ai la mienne. » Il sait que Popovici tire avantage de sa domination sur 200 m et il confie qu'il va s'y essayer à Singapour. Au risque de manquer de fraîcheur à l'heure du 100 m, qui lui succède dans le programme. Mais sa trajectoire passe par là et 2025 s'y prête à l'entame d'une nouvelle olympiade.
« La motivation ? Et comment fait Léon Marchand ? sourit-il malicieusement. Peut-être qu'il peut se lancer le défi de faire aussi bien ou mieux que Phelps. Moi, je peux essayer de faire d'autres distances, 200 m voire 400 m, augmenter mon panel. C'est important pour mon développement d'être performant aussi sur 200 m. C'est une distance totalement différente, il faut que j'y trouve un autre rythme mais ça me plaît vraiment beaucoup ce nouveau challenge. »
Sa réponse aux accusations
Sur une vieille vidéo du jeune Pan à la piscine qui circule sur le web, un journaliste lui demande ce qu'il espère faire quand il sera grand et le gamin répond du tac au tac : « Mieux que Sun Yang ! » La référence était alors une évidence. L'ex-star de Hangzhou, triple champion olympique sur 200 m, 400 m et 1 500 m, était encore le héros local et, au-delà, le premier de la natation chinoise.
Depuis, suspendu plus de quatre ans au terme d'une procédure antidopage rocambolesque, Sun est tombé en disgrâce. À 33 ans, de retour dans les bassins, il a été battu sur 400 m (3e) par Pan à Shenzhen. De toute façon, sa suspension passée l'interdit de représenter désormais la Chine à une compétition. Dans le Zhejiang, le coach Zheng fut aussi l'un de ses entraîneurs. Mais plus personne ne fait mention de l'encombrant Sun.
En tant que leader de la natation chinoise, Pan a essuyé l'an passé une pluie de doutes à La Défense. Peu importait qu'il ne fût pas l'un des vingt-trois nageurs de son pays dont les cas positifs avaient été tenus secrets et blanchis par l'Agence mondiale antidopage avant les JO de Tokyo, en raison d'une possible contamination alimentaire collective. Vingt-trois, disait-il, c'était aussi le nombre de contrôles qu'il avait subis entre mai et son exploit olympique.
Que pouvait-il dire de plus ? A-t-il aujourd'hui le sentiment d'avoir été injustement suspecté au motif de son passeport ? Il sourit en enjambant la réponse : « J'ai beaucoup apprécié mes vacances après les JO. » On se souvient qu'Usain Bolt avait dû faire face à ces mêmes doutes massifs et aux insinuations des observateurs incrédules qui affirmaient qu'il n'était humainement pas possible d'aller beaucoup plus vite que les dopés. Et puis le charismatique Jamaïquain a fini par les chasser en enchaînant les exploits extraterrestres les huit années qui ont suivi Pékin, quand d'autres, y compris sur son île, continuaient d'être pris dans les mailles du filet. Si Pan Zhanle veut régner en empereur aquatique incontesté, nul doute que son vrai défi soit de prolonger son acmé. Et alors, peut-être, seulement, la natation chinoise pourra sortir de son apnée.
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