Ruba Ghazal, cheffe parlementaire de Québec solidaire
La mariée de corail : la deuxième enquête de Joaquin Moralès, Roxanne Bouchard (Libre Expression, 2020), 392 pages
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La mariée de corail : la deuxième enquête de Joaquin Moralès, de Roxanne Bouchard
D'habitude, je me fais une liste longue comme le bras que je dévore pendant mes vacances. Surtout des essais pour approfondir mes réflexions sur les sujets de l'heure. Mais cet été j'ai le goût de lire plus de fiction et même du policier. Un ami m'a proposé de commencer par les romans policiers de Roxanne Bouchard. Je vais lire La mariée de corail sur le bord du fleuve à Rimouski, où je vais cet été dans la famille de mon chum.
Rue Escalei, Laura Nicolae (VLB Éditeur, 2024), 408 pages
J'ai aussi dans ma bibliothèque, depuis qu'il a gagné le prix Robert-Cliche, le premier roman de Laura Nicolae. Le fait que Caroline Dawson ait fait partie du comité de sélection pour le prix n'est pas étranger à mon choix quand je l'ai acheté.
L'Ebola, les bombes et les migrants, Joanne Liu (Libre Expression, 2024), 192 pages
J'ai ouvert à plusieurs reprises ce livre depuis que je l'ai acheté, mais j'avais besoin qu'il fasse plus beau pour le lire. J'avais peur d'être trop déprimée de lire sur la guerre et les injustices. Dans le nouvel ordre mondial qui est en train de se dessiner devant nous, on a besoin plus que jamais de se rappeler notre humanité commune et de faire preuve de solidarité sur la scène internationale. Malheureusement, c'est le contraire qui est en train d'arriver. Que des voix comme celle de Joanne Liu, que j'admire beaucoup, existent me donne espoir.
Pour mes adversaires
Proposition à François Legault
Comme M. Legault nous dit qu'il lit beaucoup, je lui propose deux titres.
Baldwin, Styron et moi, Mélikah Abdelmoumen (Mémoire d'encrier, 2022), 192 pages
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Baldwin, Styron et moi, de Mélikah Abdelmoumen
C'est une invitation au dialogue qui nous sort des clichés habituels sur les débats identitaires.
Querelle de Roberval, Kev Lambert (Héliotrope, 2021), 288 pages
Une fiction syndicale qui parle de marginalité et des travailleurs déclassés en région.
Proposition à Pablo Rodriguez
Pour une écologie du 99 % – 20 mythes à déboulonner sur le capitalisme, Arnaud Theurillat-Cloutier, Frédéric Legault, Alain Savard et Clément de Gaulejac (Écosociété, 2021), 296 pages
Parce qu'il n'y a pas d'économie sans écologie alors qu'on a les deux pieds dans la crise climatique.
Proposition à Paul St-Pierre Plamondon
La fille d'elle-même, Gabrielle Boulianne-Tremblay (Marchand de feuilles, 2021), 344 pages
Impossible, après avoir refermé le livre, de ne pas ressentir une profonde empathie et de comprendre presque dans sa chair ce que des jeunes qui naissent dans un corps qui ne corresponde pas à leur identité traversent tout au long de leur vie.
Proposition à Éric Duhaime
Brève histoire de la Révolution tranquille, Stéphane Savard et Martin Pâquet (Boréal, 2021), 280 pages
Parce qu'on protège ce qu'on connaît.
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La Presse
10 hours ago
- La Presse
Un merci qui vient du cœur
De nombreux lecteurs ont réagi au témoignage de Thélyson Orélien, qui a été touché par les messages reçus. Le témoignage « Merci de m'avoir appris à sacrer avec style »1, de Thélyson Orélien, a beaucoup fait réagir les lecteurs 2. Son auteur, qui a été touché par les mots qu'il a reçus à la suite de la publication du texte, a tenu à remercier les Québécois qui lui ont tendu la main. THÉLYSON ORÉLIEN Écrivain et chroniqueur indépendant Il arrive, parfois, que les mots dépassent leur fonction. Qu'ils ne soient plus seulement des phrases bien tournées ou des effets de style, mais des ponts. Des bras tendus. Des poignées de main invisibles. Depuis quelques jours, je vis ce miracle rare et bouleversant. Je suis porté par un élan que je n'avais pas anticipé : votre réponse. Vos messages. Votre tendresse. Je me sentais déjà chanceux d'avoir pu écrire un hommage sincère à cette terre d'accueil qui m'a façonné. Mais je ne m'attendais pas à ce que cet hommage devienne un écho, un miroir dans lequel vous avez reconnu vos paysages, vos doutes, vos forces, vos saisons. Et vos silences. Alors je veux, du fond du cœur, vous dire merci. Pas un merci sec ni un merci formel. Un merci vibrant. Un merci qui respire. Un merci cousu de gratitude. Chaque ligne reçue fut une bouffée de chaleur. Et dans un pays où l'hiver peut parfois durer six mois, vous comprendrez que c'est un trésor. Une lectrice m'a confié que mes mots lui avaient rappelé à quel point elle était chanceuse. Un autre m'a dit que j'avais trouvé les phrases qu'il cherchait depuis des années pour décrire ce qu'il ressentait. Certains m'ont écrit les yeux pleins d'émotion. D'autres, le cœur gonflé de reconnaissance. Je ne peux pas tous vous nommer. Mais je vous porte tous. À Raynold, qui m'a dit que j'avais mis des mots sur ses silences : je vous ai lu avec respect, avec joie, avec cette connivence de ceux qui partagent une même humanité. À Serge, qui m'a rappelé qu'au Québec, on aime râler, mais toujours pour mieux aimer : j'ai reconnu là toute la noblesse du « chialage » fait avec cœur. Celui qui veut réparer, améliorer, faire grandir. À Marie-Line, ancienne enseignante de francisation, qui m'a ouvert les bras de sa région : je vous imagine transmettre le français avec tendresse, comme une langue vivante et non comme une barrière. À Line, qui m'a dit avoir pris conscience de sa chance grâce à mes mots : sachez que c'est exactement ce que j'espérais faire. Éveiller cette gratitude discrète, mais puissante, pour ce que nous avons, ici, ensemble. À Isabelle, qui m'a confié que je lui avais « secoué les puces » : je souris en vous écrivant. Parfois, ce sont les textes écrits en douceur qui font vibrer le plus fort. Merci de l'avoir senti. Je vous ai écrit un peu comme on lance un cerf-volant. Je n'imaginais pas qu'il planerait si haut dans votre ciel collectif. Il a volé. Il a été lu. Il a été aimé. Et moi, j'ai reçu votre amour. Vos témoignages sont devenus, à mes yeux, une archive précieuse du Québec que j'aime. Un Québec bienveillant. Un Québec curieux. Un Québec profondément humain. Je vous ai senti me dire : « Reviens. Reste. Sois des nôtres. » Et croyez-moi, même si mes pieds foulent souvent les trottoirs d'Ottawa, une partie de mon cœur est restée là-bas, dans vos ruelles enneigées, dans vos soupers du dimanche, dans vos librairies de quartier et vos cafés où l'on discute de tout, avec passion. Ce que je retiens de vos messages, c'est une chose : l'essentiel est sauf. L'hospitalité, la vraie. Celle qui ne se dit pas, mais qui se vit. Cette main tendue sans attendre, ce regard qui dit : « Tu fais partie de la famille, toi aussi. » Ce n'est pas une formule. Ce n'est pas un slogan. C'est un geste profond. Un don de soi. Le Québec, c'est ce peuple qui peut débattre, critiquer, douter, mais qui sait aussi remercier. Qui sait accueillir. Qui sait célébrer les mots et ce qu'ils contiennent de vérité. Et je crois que c'est pour cela que vous m'avez lu. Non pas parce que j'étais un écrivain, ou un immigrant, ou un chroniqueur d'ailleurs. Mais parce que mes mots résonnaient comme les vôtres. Parce qu'ils parlaient de vous, à vous, et un peu pour vous aussi. Je ne saurai jamais assez vous remercier d'avoir transformé mon texte en un moment de communion. Je voulais saluer le Québec, et le Québec m'a répondu. Je voulais dire merci, et vous m'avez remercié en retour. Je voulais donner… et j'ai reçu. Alors voilà : je vous laisse cette lettre comme une main posée sur l'épaule, comme un clin d'œil complice dans le métro, comme un sourire dans la file d'attente d'une bibliothèque municipale. Merci de m'avoir reconnu. Merci de m'avoir vu. Merci d'avoir senti que j'étais un peu des vôtres. Parce que, quelque part, nous le sommes tous. Et même si je ne suis pas toujours sur le même trottoir que vous, sachez-le : je marche dans la même direction. Celle de la reconnaissance. Celle de l'espoir. Celle de la fraternité. Merci. 1. Lisez le témoignage « Merci de m'avoir appris à sacrer avec style » 2. Lisez des réactions de lecteurs au témoignage « Merci de m'avoir appris à sacrer avec style » Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue
La Presse
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4 évènements culturels pour un été riche en diversité
La saison des festivals est en pleine effervescence et encore une fois cette année, le Groupe Banque TD est fier d'appuyer des évènements qui mettent de l'avant la diversité et la richesse des collectivités locales. L'institution financière contribue ainsi à rassembler des gens de tous les horizons, afin de renforcer le tissu social de communautés toujours plus inclusives. Voici quatre sorties culturelles à inscrire au calendrier pour célébrer tout le monde ensemble cet été. Qu'est-ce qu'un XTRA? XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs. Les journalistes et photographes de La Presse n'ont pas collaboré à ce contenu promotionnel. Les Zones musicales Du 5 juillet au 24 août, à Laval À l'occasion de la 10e édition des Zones musicales, la Ville de Laval vous invite à venir profiter d'une programmation estivale foisonnante qui conjugue festivités avec nature et musique. L'initiative s'inscrit dans une démarche d'inclusion visant à ce que la culture soit accessible à toutes et à tous, peu importe leur quartier. Les multiples spectacles gratuits, qui sont offerts en plein air, se déroulent dans huit zones emblématiques de la ville. Jusqu'au 24 août prochain, des artistes de la relève et de renom font vibrer les parcs, les berges et les places publiques de Laval. Découvrez les Zones musicales La Fierté Du 31 juillet au 10 août, à Montréal Du 28 août au 1er septembre, à Québec Que vous désiriez célébrer avec votre communauté ou en découvrir une autre, les festivals de Fierté Montréal et de Fierté de Québec sont l'occasion idéale pour le faire. Ces évènements rassembleurs misent notamment sur la visibilité et la solidarité pour sensibiliser la population aux enjeux liés à l'inclusion et aux droits des personnes issues de la diversité sexuelle et de genre. Pour vous permettre de prendre part aux festivités, plusieurs activités hautes en couleur sont proposées afin de découvrir la culture queer sous ses innombrables facettes. De telles initiatives mettent en lumière la créativité et la résilience des communautés 2ELGBTQ+, tout en les invitant à afficher la version la plus libre et la plus affranchie d'elles-mêmes. Consultez la programmation de Fierté Montréal Consultez la programmation de Fierté de Québec Le Festival Orientalys Du 7 au 10 août, à Montréal À travers une série d'ateliers ludiques, de spectacles enchanteurs et d'expositions aussi variées que fascinantes, venez vivre une immersion sensorielle unique en son genre en vous inspirant des différentes cultures orientales. Ce festival gratuit invite chaque année jeunes et moins jeunes à s'ouvrir sur le monde en découvrant la musique, l'art et la gastronomie de l'Orient. Pour l'occasion, le quai de l'Horloge du Vieux-Port se transforme en lieu singulier de partage et de rencontres, rappelant l'atmosphère d'une véritable médina orientale avec ses souks, ses effluves d'épices et ses échanges enrichissants. Rencontres festives et découvertes culturelles seront assurément au rendez-vous ! Participez au Festival Orientalys La Virée classique OSM Du 13 au 17 août, à Montréal Pour sa douzième année, la Virée classique OSM de l'Orchestre symphonique de Montréal revient en force avec un programme musical varié, largement inspiré par le thème de la nature. Présenté par la TD, l'évènement propose, entre autres, neuf spectacles en salle, tous aussi saisissants les uns que les autres. Au menu également : des ateliers créatifs, des jeux musicaux, des rencontres avec divers artistes, des animations en plein air, des concerts avec des ensembles amateurs, des parcours autoguidés et bien plus. Au total, ce sont plus de 60 activités gratuites qui permettront à toute la famille de vivre la musique différemment dans une ambiance des plus conviviales. Apprenez-en plus la Virée classique OSM Croire au pouvoir rassembleur de la culture « En soutenant des festivals et des évènements culturels à l'échelle locale, la TD souhaite favoriser des espaces de rencontre et d'expression qui reflètent la diversité et la vitalité des communautés. La culture rassemble, crée des ponts et contribue à bâtir des collectivités inclusives et dynamiques », soutient Marie-Claude Jasmin, directrice, Engagement communautaire (région du Québec), pour le Groupe Banque TD. L'institution financière, qui figure toujours parmi les employeurs les plus soucieux de la diversité au Canada1, se distingue notamment par la longévité de ses partenariats établis avec plusieurs organismes faisant la promotion de valeurs communes telles que l'égalité, l'inclusion et l'ouverture à l'autre. Tout au long de l'année, la TD multiplie les occasions d'engagement communautaire en appuyant des évènements culturels inclusifs, comme le Festival International de Jazz de Montréal et le Mois de l'histoire des Noirs, et en permettant à des artistes émergents de se produire gratuitement au Studio TD. Ce faisant, elle donne une voix à des groupes souvent sous-représentés, tout en amenant des gens de tous les milieux à se rassembler et à partager des expériences significatives qui leur permettent de créer des liens solides et de cultiver un fort sentiment d'appartenance à leur communauté.
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Henri revient dans un monde transformé 15 ans plus tard
(New York) Hank Hill, ou Henri dans sa version québécoise, est de retour. Après 15 ans d'absence, il demeure toujours le même, mais beaucoup de choses ont changé autour de lui. Mark Kennedy Associated Press L'attachant héros animé de King of the Hill (Henri pis sa gang) n'est pas certain de savoir ce qu'est du thé aux perles, comment fonctionne le covoiturage et est perplexe face aux toilettes non genrées. Et à un certain moment, il demande à sa femme, Peggy (Paulette au Québec) ce qu'est le mets appelé « poké », un repas hawaïen avec du poisson cru. Hank et Peggy sont de retour dans leur ville natale d'Arlon, au Texas, et sur nos téléviseurs, mais beaucoup de choses ont changé au fil des ans et ils entrent dans un monde qu'ils ne reconnaissent pas toujours. La version québécoise se déroulait plutôt à Sainte-Irène, au Québec. Dans le premier épisode, Peggy demande même à Hank s'ils ont fait une erreur en revenant. La plateforme Hulu espère bien que non. Elle a réuni bon nombre des scénaristes et des voix qui ont fait de Hill, amateur de propane et de bière, l'une des rares icônes ouvrières de la télévision. Les dix premiers épisodes sont disponibles sur Hulu depuis lundi. Un nouveau leader Saladin K. Patterson, producteur exécutif et scénariste de la nouvelle saison 14, espère que les amateurs de la première heure reviendront pour voir comment Hill s'adapte à notre époque. « C'est toujours essentiel, car il faut que ce noyau d'amateurs valide ce que vous avez fait, car ils sont en quelque sorte les gardiens », explique-t-il. « Alors, quand ils terminent en disant : « OK, ils n'ont pas raté, c'est toujours la même émission spéciale », je pense que d'autres personnes qui ne connaissent pas encore, ou qui hésitent encore, se disent : « OK, eh bien, maintenant, on veut l'apprécier. « » Les téléspectateurs apprendront que Hank et Peggy ont passé tout ce temps en Arabie saoudite, où il était « directeur adjoint responsable du propane arabe et des accessoires pour propane arabe ». Leur fils Bobby, aujourd'hui âgé de 21 ans, est chef d'un restaurant « fusion germano-asiatique » convivial. Hank et Peggy ont pris leur retraite et ils rejoignent joyeusement leurs amis en buvant des canettes de bière dans une ruelle. Boomhauer (Papineau, au Québec) le serre dans ses bras et Dale (Dan) est devenu encore plus paranoïaque, devenant un « négationniste-négationniste » des élections. Bill (Boule) s'est laissé aller, restant chez lui et vivant des livraisons Amazon : « J'ai fini Netflix, Hank. Savais-tu qu'à la fin de Netflix, on a droit à ce qu'on appelle un » bilan de bien-être « ? » « Les scénaristes ont trouvé l'équilibre entre le classique King of the Hill que nous adorons et le nouveau, et ont su les laisser coexister », a affirmé Pamela Adlon, qui prête sa voix à Bobby dans la version originale. Les créateurs Mike Judge, le cerveau derrière Beavis et Butt-Head, et Greg Daniels, qui allait plus tard cocréer The Office, ont aidé Patterson à naviguer dans cet univers, qu'ils ont encadré pendant les 13 premières saisons, diffusées de 1997 à 2009. Une douce moquerie Le ton de la série conserve sa douce moquerie de la vie moderne, des hipsters et de leurs bières artisanales aux pistes cyclables. À un moment, Hill hoche la tête en pensant aux barbecues extérieurs modernes équipés de capteurs et de connexions sur des applications : « Je ne devrais pas avoir à appeler l'assistance technique pour préparer un burger. » Patterson explique que l'humour est ancré dans la réalité. « J'ai un barbecue compatible Wi-Fi et Bluetooth. J'ai trois appareils pour le faire fonctionner, mais j'appelle l'assistance technique parce que j'ai des invités et que la viande doit être cuite, a-t-il relaté. Et je pense qu'avec la pandémie, ma femme a fini Netflix. » S'il y a des changements, certaines choses restent immuables. « Hank continuera à boire de la bière. Dale continuera à être un théoricien du complot. Bill continuera à être un adorable petit connard, a-t-il indiqué. Les traits fondamentaux du personnage devaient rester les mêmes. Un pasteur m'a dit un jour : 'Les adultes ne changent pas.' »
