logo
#

Dernières actualités avec #policier

Un policier fautif condamné au criminel
Un policier fautif condamné au criminel

La Presse

time5 days ago

  • Politics
  • La Presse

Un policier fautif condamné au criminel

Un vétéran de la Sûreté du Québec (SQ) vient d'être condamné à neuf mois de détention à domicile pour avoir commis de multiples fautes dans son travail, faisant dérailler certains dossiers. L'agent Ghislain Dorion, de Montmagny, a reconnu avoir violé un article du Code criminel très rarement utilisé et visant les agents qui commettent de « graves manquements » à leurs obligations professionnelles. Il est policier depuis 30 ans, mais est suspendu depuis 2021. Dans les 15 dernières années, le policier Dorion a notamment caché de la preuve, jeté de la preuve aux poubelles et même remis à un suspect des éléments de preuve relatifs à des enquêtes criminelles, selon un jugement rendu fin juin. Il a aussi menti en assurant avoir obtenu un feu vert de la Couronne pour écarter une plainte de voies de fait ou encore pour libérer un véhicule impliqué dans un accident mortel. « Une condamnation est nécessaire à la lumière des circonstances de l'affaire et du maintien de la confiance du public dans le système judiciaire », a écrit le juge Pierre Lortie, de la Cour du Québec. « La reconnaissance des torts causés à certaines victimes et à la collectivité est loin d'être complète. » « Nous avons l'intention d'en appeler de la peine », s'est limité à commenter son avocat, Me Charles Levasseur. « La Sûreté du Québec prend acte de la décision de la cour et n'émettra aucun commentaire », a commenté l'employeur de M. Dorion. Preuve à la poubelle Cinq évènements distincts faisaient l'objet des accusations auxquelles Ghislain Dorion a plaidé coupable. En 2020-2021, dans le cadre d'une enquête pour fraude dans un supermarché, « l'accusé inscrit dans un rapport qu'un témoin refuse de collaborer, ce qui n'est pas le cas ». À la même époque, il écarte une plainte d'un citoyen en affirmant s'appuyer sur une consultation avec un procureur de la Couronne qui n'a jamais eu lieu. En 2020, dans le contexte d'accusations de fraude à l'odomètre, Dorion « a omis de traiter des pièces malgré les demandes du poursuivant. De plus, il écrit dans un rapport que les pièces ne sont pas pertinentes, ce qui est inexact. » La même année, dans un dossier de voies de fait et de possession d'armes, « l'accusé a jeté une pièce [à conviction] et en a remis une autre au suspect ». Les reproches les plus anciens concernent un camion impliqué dans un accident mortel en 2009 et dont le chauffeur était accusé de négligence criminelle causant la mort. Ghislain Dorion a permis à l'entreprise de camionnage de reprendre possession du véhicule en assurant avoir reçu le feu vert de la Couronne, ce qui n'était pas le cas. Cette faute a mené à l'abandon des accusations contre le chauffeur. Surcharge de travail Pour sa défense, Ghislain Dorion a fait valoir qu'il était surchargé de travail et qu'il était en conflit avec son supérieur. « L'argument de la surcharge de travail est plutôt étonnant puisque l'accusé s'est investi dans des projets extérieurs à sa tâche de policier », a noté le juge Pierre Lortie. Ghislain Dorion a notamment été propriétaire d'une résidence pour aînés dans le Bas-Saint-Laurent et est maintenant impliqué dans « des projets d'expansion commerciale en lien avec une chaîne de café », selon le jugement. Dans une déclaration commune, l'accusé et la Couronne se sont entendus sur le fait que Ghislain Dorion « n'a jamais eu l'intention […] d'entraver, de détourner ou de contrecarrer le cours de la justice. »

«C'est du harcèlement frauduleux» : des Marseillais accusent leur voisin policier de leur dresser des PV avec «acharnement»
«C'est du harcèlement frauduleux» : des Marseillais accusent leur voisin policier de leur dresser des PV avec «acharnement»

Le Figaro

time6 days ago

  • Politics
  • Le Figaro

«C'est du harcèlement frauduleux» : des Marseillais accusent leur voisin policier de leur dresser des PV avec «acharnement»

Dans une cité des quartiers nord de Marseille, des habitants accusent leur voisin policier de leur adresser des PV de stationnement à répétition, et selon eux de manière totalement abusive. Plusieurs plaintes ont été déposées contre ce policier qui fait l'objet d'une enquête administrative. «Bientôt, je ne vais pas pouvoir payer mon loyer, alors que je suis en arrêt de travail et mère célibataire d'un enfant en bas âge». Au pied de la résidence Cap Vista, fermée par un portail électrique, Halima ne cache pas sa détresse. Elle fait partie des habitants de cette cité des quartiers nord de Marseille qui ont porté plainte avoir reçu plusieurs PV provenant de deux mêmes matricules, d'abord d'un policier municipal, puis d'un policier national. Halima pour sa part en a reçu 11 depuis 2023. Chaque fois pour le même motif : un mauvais stationnement, selon le verbalisateur. Dans cette résidence, les habitants reconnaissent ne pas avoir assez de places de parking pour tout le monde et se garer à l'intérieur, sur le côté. «On laisse notre numéro de téléphone si on gêne vraiment», confie Djamila, une autre habitante. «Quand je rentre du boulot tard, je me gare où je peux mais on ne gêne personne», affirme Kamel. Pour ces habitants, les PV, d'un montant de 35 à 135 euros, ont été dressés par une seule et même personne : un de leurs voisins, policier de profession. Publicité Plusieurs plaintes Les verbalisations ont lieu souvent au même moment de la journée, tôt le matin, ou l'après-midi. «Dans ma famille, depuis 2013, on en a reçu au total plus d'une cinquantaine», accuse Dora. «Il fait ça par méchanceté, argue Djamila. Ça devient fatigant. C'est du harcèlement frauduleux.» «C'est de l'acharnement», abonde Mounia. Les habitants affirment que sur les 20 logements sociaux que comprend cette résidence, également composée de propriétaires, 15 locataires ont été verbalisés. Au total, cinq habitants ont porté plainte pour contester ces amendes. Un courrier a été également adressé au procureur de la République, et les autorités ont été alertées. «Ce monsieur outrepasse ses droits, accuse l'avocat de Halima, Me Mohamed Felouah. Ma cliente se gare dans une résidence privée. Et lui verbalise avant de partir travailler comme certains se lavent les dents. C'est grave. Ça fait même peur. Il ne suffit pas d'être policier pour faire ce qu'on veut.» Les habitants qui ont été verbalisés refusent de payer ces contraventions qu'ils contestent, et se retrouvent alors, après la majoration, à avoir de lourdes saisies sur leurs salaires. «J'en suis à 1025 euros, compte Halima. Si ça continue, je ne vais plus pouvoir nourrir ma famille. On n'a pas à payer 35 euros quand on est chez nous. On vit un enfer.» Un signalement a été fait par ces habitants auprès de l'inspection générale de la police nationale. Contactée, la direction départementale de la police nationale indique au Figaro qu'une enquête administrative a été ouverte. De son côté, le parquet de Marseille n'a, de son côté, pas donné suite à nos sollicitations à l'heure où ces lignes sont écrites.

Trottinettes débridées, fatbikes, gyropodes… Vaste opération coup de poing sur la coulée verte à Charenton
Trottinettes débridées, fatbikes, gyropodes… Vaste opération coup de poing sur la coulée verte à Charenton

Le Parisien

time11-07-2025

  • Politics
  • Le Parisien

Trottinettes débridées, fatbikes, gyropodes… Vaste opération coup de poing sur la coulée verte à Charenton

Le policier lève la main et fait signe de se ranger sur le côté. Interloqué, un cycliste s'exécute. D'autres tournent la tête, impressionnés par le déploiement de forces de l'ordre. Jeudi, à partir de 17 heures, des effectifs de la compagnie territoriale de sécurité routière du Val-de-Marne, sous l'égide de la direction régionale motocycliste de la direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC) de la préfecture de Paris, ont effectué une vaste opération de contrôle de la coulée verte, à hauteur de l'île Martinet, à Charenton-le-Pont. Cette piste cyclable , véritable autoroute du vélo permettant de rentrer et de sortir de Paris, irrigue le Val-de-Marne, de manière sécurisée, le long de l'A4. Seulement, certains conducteurs de deux-roues s'en donnent à cœur joie et foncent au mépris des règles. « C'est assez accidentogène, détaille Matthieu Thibault, le commissaire en charge du dispositif. Beaucoup oublient que la vitesse est limitée à 20 km/h et que les oreillettes de téléphone restent interdites. »

Attaque au couteau sur la route du Tour de France : « Il a dévalé comme un fou furieux »
Attaque au couteau sur la route du Tour de France : « Il a dévalé comme un fou furieux »

Le Parisien

time08-07-2025

  • Sport
  • Le Parisien

Attaque au couteau sur la route du Tour de France : « Il a dévalé comme un fou furieux »

La caravane publicitaire du Tour de France n'est pas encore passée à Rouen (Seine-Maritime) mais des milliers de spectateurs s'agglutinent déjà aux abords de l'arrivée de la 4e étape. Soudain, vers 15h30 ce mardi, un homme tenant un couteau dans la main et vêtu d'une djellaba descend à toute vitesse le boulevard de Verdun le long du parcours de la Grande Boucle, avant qu'un policier ne se jette sur lui pour le plaquer au sol. D'autres membres des forces de l'ordre sont à ses trousses. Elles aident alors leur collègue à neutraliser le fuyard. « Le gars à terre essayait de se débattre et criait : Arrêtez, vous me faites mal ! » relate Patrick, 61 ans, un témoin de la scène, qui habite le quartier.

Comment le chef de la police nationale justifie la mutation du policier qui a tiré sur Nahel
Comment le chef de la police nationale justifie la mutation du policier qui a tiré sur Nahel

Le HuffPost France

time08-07-2025

  • Politics
  • Le HuffPost France

Comment le chef de la police nationale justifie la mutation du policier qui a tiré sur Nahel

POLICE - Il est passé par la case prison et passera bientôt devant la justice pour meurtre. Toujours sous contrôle judiciaire, le policier qui a tiré les coups de feu qui ont tué le jeune Nahel au début de l'été 2023 exerce désormais au Pays basque. Une mutation dont les circonstances font polémique depuis plusieurs jours et que le directeur général de la police judiciaire a dû justifier ce mardi 8 juillet sur RTL. Libération a révélé que la mutation est faite dans « l'intérêt du service », alors même que l'IGPN recommandait fin janvier que le policier soit renvoyé en conseil de discipline pour « ce qui apparaît comme étant un usage disproportionné de l'arme de service ». En théorie, rappelle le journal, cette procédure disciplinaire aurait dû mettre la possibilité d'une mutation au point mort. Mais l'avis « particulièrement favorable » émis courant 2024 par le préfet de police Laurent Nunez a pesé dans la balance. Un procès probable mi-2026 Désormais dans un commissariat loin de la capitale, il occupe « plutôt un poste de type bureau depuis quelques semaines », rapporte Sud-Ouest qui rappelle que le policier est interdit de porter une arme. Alors comment expliquer une telle mutation ? À l'heure actuelle, « il n'est pas jugé. Il a un contrôle judiciaire qui lui permet d'exercer ses fonctions. Je ne pouvais pas le laisser là où il était. Décemment, ce n'était pas possible, ni pour lui, ni pour sa famille », a justifié Louis Laugier, directeur général de la police nationale sur RTL. Il évoque aussi les menaces dont le policier et sa famille ont été victimes depuis le drame de l'été 2023. Le procès du fonctionnaire pourrait se tenir au milieu de l'année 2026, sauf si l'appel qu'il a interjeté après l'annonce de son renvoi aux assises lui était favorable.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store