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Comment le chef de la police nationale justifie la mutation du policier qui a tiré sur Nahel

Comment le chef de la police nationale justifie la mutation du policier qui a tiré sur Nahel

POLICE - Il est passé par la case prison et passera bientôt devant la justice pour meurtre. Toujours sous contrôle judiciaire, le policier qui a tiré les coups de feu qui ont tué le jeune Nahel au début de l'été 2023 exerce désormais au Pays basque.
Une mutation dont les circonstances font polémique depuis plusieurs jours et que le directeur général de la police judiciaire a dû justifier ce mardi 8 juillet sur RTL.
Libération a révélé que la mutation est faite dans « l'intérêt du service », alors même que l'IGPN recommandait fin janvier que le policier soit renvoyé en conseil de discipline pour « ce qui apparaît comme étant un usage disproportionné de l'arme de service ». En théorie, rappelle le journal, cette procédure disciplinaire aurait dû mettre la possibilité d'une mutation au point mort. Mais l'avis « particulièrement favorable » émis courant 2024 par le préfet de police Laurent Nunez a pesé dans la balance.
Un procès probable mi-2026
Désormais dans un commissariat loin de la capitale, il occupe « plutôt un poste de type bureau depuis quelques semaines », rapporte Sud-Ouest qui rappelle que le policier est interdit de porter une arme.
Alors comment expliquer une telle mutation ? À l'heure actuelle, « il n'est pas jugé. Il a un contrôle judiciaire qui lui permet d'exercer ses fonctions. Je ne pouvais pas le laisser là où il était. Décemment, ce n'était pas possible, ni pour lui, ni pour sa famille », a justifié Louis Laugier, directeur général de la police nationale sur RTL. Il évoque aussi les menaces dont le policier et sa famille ont été victimes depuis le drame de l'été 2023.
Le procès du fonctionnaire pourrait se tenir au milieu de l'année 2026, sauf si l'appel qu'il a interjeté après l'annonce de son renvoi aux assises lui était favorable.
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