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Kvitcha Kvaratskhelia, avant PSG-Real Madrid en Coupe du monde des clubs : « Ils n'ont pas qu'un seul joueur ! »

Kvitcha Kvaratskhelia, avant PSG-Real Madrid en Coupe du monde des clubs : « Ils n'ont pas qu'un seul joueur ! »

L'Équipe08-07-2025
À l'image de Kvitcha Kvaratskhelia, les joueurs du PSG refusent de faire de la demi-finale PSG-Real Madrid (mercredi, 21 heures) un face-à-face avec Kylian Mbappé.
À l'issue de leur entraînement sur les pelouses de l'université de Rutgers, à Piscataway (New Jersey), ce mardi, quelques joueurs du PSG se sont arrêtés devant les micros des médias. Et évidemment, ils ont abondamment été interrogés sur les retrouvailles avec Kylian Mbappé, mercredi à l'occasion de la demi-finale de la Coupe du monde des clubs entre le champion d'Europe et le Real Madrid. « On connaît la très grande qualité de Kylian, combien il est important pour le Real, souligne Fabian Ruiz, sans renier le passé. Il a beaucoup fait pour nous, ça a été un plaisir de pouvoir jouer avec lui. Je lui souhaiterai toujours le meilleur, à l'exception de demain (mercredi) si on joue contre lui. »
Alors que le Bondynois n'a pas encore débuté le moindre match de la compétition suite à une gastro-entérite aiguë, la question de sa titularisation reste en suspens. « Ça ne dépend pas de nous, cette décision incombe à Xabi Alonso, poursuit le milieu espagnol. On ne sait pas qui jouera mais on sait que qui que ce soit, c'est une grande équipe avec des joueurs de qualité. »
« Kylian (Mbappé) a de très bons amis dans le groupe mais les gens ne vont pas lui faire de cadeau et chacun défendra ses couleurs. »
Warren Zaïre-Emery
Kvitcha Kvaratskhelia insiste dans la même veine et refuse d'individualiser le choc : « Ils n'ont pas qu'un seul joueur ! C'est une très bonne équipe, on doit avoir du respect pour tous leurs joueurs, on se concentre sur notre jeu. » Préférerait-il que le Soulier d'Or 2025 soit sur le banc ou sur la pelouse ? « C'est une question difficile, souffle le Géorgien. Mbappé est un des meilleurs joueurs actuels. On ne sait pas. Bien sûr, le Real est une équipe plus dangereuse avec Mbappé. Ils ont de grandes individualités mais c'est surtout une équipe de qualité. On est prêt à affronter tout le monde, quel que soit l'adversaire. »
Warren Zaïre-Emery, de son côté, rappelle les liens que conserve le champion du monde 2018 au sein du club mais annonce une rencontre sans sentiment. « C'est un très bon ami, rappelle le jeune titi. On avait discuté de ça en équipe de France. Il a de très bons amis dans le groupe mais je pense que demain, les gens ne vont pas lui faire de cadeau et chacun défendra ses couleurs. » Ruiz précise que la motivation du PSG se situe sur un autre terrain que celui de ce face-à-face : « Ce qui nous motive, c'est de gagner, d'aller chercher la finale. On donnera notre meilleur pour ça. »
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US Open : un premier tour plus qu'abordable pour les principales têtes d'affiche
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Le Figaro

time27 minutes ago

  • Le Figaro

US Open : un premier tour plus qu'abordable pour les principales têtes d'affiche

Jannik Sinner et Aryna Sabalenka ont été épargnés. Ils affronteront des adversaires abordables au premier tour de l'US Open. Les tenants du titre Jannik Sinner et Aryna Sabalenka, numéros 1 mondiaux, ont hérité d'un premier tour largement à leur portée à l'US Open (24 août-7 septembre), dont le tirage effectué jeudi n'a pas offert d'affiches alléchantes. Sacrés à New York l'an passé, l'Italien de 24 ans entrera en lice face au Tchèque Vit Kopriva (87e mondial), quand la Bélarusse de 27 ans défiera la Suisse Rebeka Masarova (109e). Les principales autres têtes d'affiche n'auront-elles non plus, a priori, pas de difficulté à rejoindre le deuxième tour. Dans le tableau masculin, le 2e mondial Carlos Alcaraz sera opposé au géant américain Reilly Opelka (2,11 m et 66e mondial) et Alexander Zverev (N.3) affrontera le Chilien Alejandro Tabilo (126e). Dans la même partie de tableau que Novak Djokovic (7e), Alcaraz pourrait retrouver en demi-finale le Serbe, qui affronte au premier tour l'Américain Learner Tien. Publicité Taylor Fritz devra se défaire d'Emilio Nava À domicile, le finaliste de l'an passé Taylor Fritz (4e) devra se défaire de son compatriote Emilio Nava (101e), tandis que Ben Shelton (6e) hérite d'un qualifié ou d'un lucky loser. L'Australien Nick Kyrgios, toujours blessé, a lui déclaré forfait quelques heures avant le tirage au sort, pour la troisième fois de la saison avant un tournoi du Grand Chelem (Roland-Garros et Wimbledon). Chez les dames, la numéro 2 mondiale Iga Swiatek, titrée à l'US Open en 2022, à Wimbledon en juillet et à Cincinnati lundi, débutera le dernier Grand Chelem de l'année contre la jeune Colombienne Emiliana Arango (81e). Elle pourrait croiser le chemin de Coco Gauff (3e), lauréate de Roland-Garros 2025, en demi-finale. Gauff et sa compatriote américaine Jessica Pegula (4e), finaliste à Flushing Meadows l'an passé, seront opposées respectivement à l'Australienne Ajla Tomljanovic (84e) et à l'Egyptienne Maya Sherif (104e). Invitée par la Fédération américaine après être sortie de sa retraite, Venus Williams affrontera la Tchèque Karolina Muchova (12e mondiale). Titrée deux fois (2000, 2001), l'Américaine de 45 ans revient à l'US Open pour la première fois depuis 2023. Pour espérer voir des affiches attirantes, il faudra au moins patienter jusqu'aux quarts de finale du tournoi.

Carlos Alcaraz hérite d'un premier tour piégeux à l'US Open face à Reilly Opelka, les Français bien lotis
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timean hour ago

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Carlos Alcaraz hérite d'un premier tour piégeux à l'US Open face à Reilly Opelka, les Français bien lotis

Lors du tirage au sort de l'US Open ce jeudi après-midi, Jannik Sinner, qui débutera face à Vit Kopriva, a été placé dans la même partie de tableau que Jack Draper et Alexander Zverev. Vainqueur du Masters 1000 de Cincinnati, Carlos Alcaraz a hérité d'une entrée en lice piégeuse face à l'Américain Reilly Opelka, alors que les Français ont été plutôt bien lotis. Le tirage au sort du tableau masculin de l'US Open, effectué jeudi après-midi, a réservé à Jannik Sinner, vainqueur à Flushing Meadows l'an dernier, un parcours semé d'embûches. Le numéro un mondial débutera face au Tchèque Vit Kopriva et pourrait retrouver dès les huitièmes l'Américain Tommy Paul, avant un quart de finale potentiellement explosif contre le Britannique Jack Draper, et une demi-finale face à l'Allemand Alexander Zverev. Dans l'autre moitié du tableau, Carlos Alcaraz, deuxième mondial et récent vainqueur du Masters 1000 de Cincinnati après l'abandon de Sinner, aura un premier tour corsé face à l'Américain Reilly Opelka (66e), capable d'envoyer missile sur missile au service. S'il passe ce test, le Russe Daniil Medvedev, sacré à New York en 2021, pourrait l'attendre en huitièmes, avant un quart de finale éventuel face à l'homme en forme du moment, Ben Shelton. Côté tricolore, le tirage s'est avéré plutôt clément. Seules ombres au tableau : Giovanni Mpetshi Perricard (39e), actuellement en quarts de Winston Salem, affrontera l'Italien Lorenzo Musetti (10e), mais ce dernier n'est pas vraiment en forme et n'a remporté qu'un seul match sur la tournée américaine. Benjamin Bonzi (51e), lui, affrontera d'emblée Daniil Medvedev. En l'absence d'Arthur Fils, forfait pour l'US Open, Ugo Humbert (23e), meilleur Français au classement ATP, débutera contre l'Australien Adam Walton (82e). Quant à Gaël Monfils, pour son 17e US Open, il sera opposé au Russe Roman Safiullin (90e).

Illia Zabarnyi, le fils de médecins qui ne savait pas jongler mais qui court et réfléchit plus vite que les autres
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timean hour ago

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Illia Zabarnyi, le fils de médecins qui ne savait pas jongler mais qui court et réfléchit plus vite que les autres

Illia Zabarnyi s'est mis au foot sur le tard et a dû rattraper son retard technique pour s'imposer au niveau professionnel. Portrait du nouveau joueur du PSG, appelé à devenir l'un des meilleurs défenseurs de la planète. S'il n'y avait pas eu le ballon rond dans sa vie, Illia Zabarnyi se serait probablement tourné vers des études de médecine, comme ses parents. Il n'y aurait pas eu de carrière de footballeur si sa maman n'en avait pas eu assez que le petit Illia et son frère aîné chahutent dans l'unique pièce de la résidence universitaire où toute la famille logeait, à Troieshchyna, une cité-dortoir de plus de 200 00 habitants en banlieue de Kiev. « Au début, nous étions quatre dans une pièce : mon frère, mes parents et moi. Puis mon petit frère est arrivé. Vous comprenez à quel point c'est difficile quand trois enfants s'amusent dans la même pièce », a expliqué Zabarnyi dans les médias ukrainiens. Direction l'école de taekwondo, puis, un an plus tard, le club du football de quartier. C'est là, au cours d'une opposition, que le destin du futur défenseur du PSG a basculé. Illia Zabarnyi : « J'aime être sous pression » Originaire de Troieshchyna lui aussi, Sergiy Velichko, l'ancien entraîneur de l'école de sport du Dynamo, sillonnait Kiev de long en large, à vélo, en quête de nouveaux talents. Zabarnyi lui a tapé dans l'oeil. « Il se distinguait des autres jeunes par son intelligence, sa technique et sa vitesse, a indiqué l'intéressé à Sport-Express. J'en ai parlé à son père, à ses entraîneurs, et je l'ai invité au Dynamo. » Caractère affirmé et limites techniques À l'époque, Zabarnyi est âgé de 11 ans, et rien ne le prédestine à une carrière de haut niveau, encore moins au poste de défenseur central. Son entraîneur à Troieshchyna, Yuri Teplitsky, l'utilise plutôt comme attaquant ou milieu offensif. « Il était capable de fournir un travail incroyable en match : attaquer, puis revenir en défense, récupérer des ballons, puis attaquer à nouveau », a expliqué le technicien à la Tribuna. Le caractère déjà bien affirmé du garçon le désigne aussi comme un leader, un statut matérialisé par le brassard de capitaine. « Dès les premiers entraînements, il était clair qu'il était discipliné, bien élevé, poli, intelligent et travailleur », a poursuivi Teplitsky. Techniquement, en revanche, Zabarnyi est loin d'être le plus doué. Contrairement aux autres promesses du pays qui pratiquent depuis l'âge de 4-5 ans, lui n'a commencé le foot qu'à 8 ans. « Quand on arrive dans un club où les joueurs peuvent jongler 100 fois et que vous n'y arrivez même pas trois fois, c'est très difficile », a-t-il constaté à son arrivée au Dynamo. Au PSG, l'heure des grands départs Le temps d'adaptation n'a finalement pas été un problème. C'est une constante chez lui : sa capacité à élever le curseur en fonction de l'adversaire. Ses débuts en Première division ukrainienne ont eu lieu alors qu'il venait d'avoir 18 ans. Une première titularisation en Championnat, le 11 septembre 2020, face au FK Desna Tchernihiv. Puis ses grands débuts sur la scène européenne lors d'un match de qualification à la Ligue des champions face à l'AZ Alkmaar, quatre jours plus tard. Lancé par « Mister » Lucescu « On avait un problème en défense centrale, des blessés, se souvient Anatolii Volk, l'actuel vice-CEO du Dynamo, en charge à l'époque des affaires internationales. Le club réfléchissait à recruter un élément d'expérience. Mais Mircea Lucescu, qui venait d'arriver au poste d'entraîneur, a dit que ce n'était pas la peine, qu'il y avait de très bons joueurs en équipe B. À l'époque, Illia inspirait déjà le respect. Le Mister lui a donné sa chance. C'est là que tout a commencé. » « Lorsque je l'ai vu jouer, j'ai pris la responsabilité, confirme Lucescu. Ce qui m'a le plus impressionné, c'est sa disponibilité pour apprendre. Son comportement a toujours été parfait. Physiquement, il était déjà "bien ". Techniquement, ça pouvait le mettre en difficulté par rapport à d'autres profils, plus agiles. Mais il a énormément progressé. Ç'a toujours été son leitmotiv. » Son ascension était une évidence, selon Yuriy Moroz, son ancien entraîneur chez les U21 du Dynamo : « Alexeï Mikhailichenko (le directeur sportif) a demandé un défenseur. Je lui ai dit que si je lui donnais Illia, je ne le récupérerais jamais. C'est ce qui s'est passé. » « Il est l'opposé du joueur qui se prend pour une superstar » Un dirigeant de Bournemouth Quatre ans plus tard, Zabarnyi cumule 47 sélections avec l'Ukraine et il en a montré suffisamment lors de ses deux années et demie à Kiev pour que Bournemouth le fasse venir pour 30 M€ en janvier 2023. Au-delà de ses qualités footballistiques, son passage en Angleterre suggère que l'homme n'a pas foncièrement changé. « Chez nous, il a laissé une image incroyable, insiste un dirigeant des Cherries. C'est un top garçon, un incroyable professionnel, avec de vraies qualités humaines. Jusqu'à son départ, malgré la pression autour de son transfert, il a continué à saluer tout le monde, du propriétaire à la réceptionniste. Il est l'opposé du joueur qui se prend pour une superstar. » Sur le terrain, Zabarnyi a également impressionné par sa pointe de vitesse - il a été flashé à plus de 36 km/h -, son physique, son sens du timing et sa très bonne occupation des espaces. « Le coach (Andoni Iraola) plaisantait en disant qu'il n'avait pas besoin de latéral pour s'occuper de l'ailier adverse parce qu'Illia s'occupait de tout, poursuit le dirigeant du club anglais. Au PSG, il y a Marquinhos et Pacho, mais vous verrez que, à la fin, c'est lui qui jouera le plus. Il a des qualités incroyables. » « Il a su utiliser son intelligence pour devenir le joueur qu'il est. Et ce n'est pas fini », pense Lucescu. En février 2022, il a songé à prendre les armes Au Dynamo, Zabarnyi a mené de front football et études. Il a développé très tôt une forte conscience politique. À l'école, à Kiev, il s'était ému auprès de son papa de la présence de camarades de classe venus de Donetsk après le déclenchement du conflit dans le Donbass, en avril 2014. « La Russie nous a attaqués. Les gens doivent partir parce qu'ils ne veulent pas être russes, ils ne veulent pas être en guerre », lui avait expliqué le paternel. Entre Zabarnyi et Safonov, l'ombre de la guerre Lorsque la guerre a éclaté, en février 2022, il a songé à prendre les armes. « Je me suis demandé : que puis-je faire pour mon pays ?, a-t-il indiqué dans un entretien au Times. J'ai pensé à rentrer, à m'engager dans l'armée. Je peux juste prendre une arme et apprendre. Je peux dire : ça suffit, je ne veux pas jouer au football. Mais non, je dois jouer. » Depuis, Zabarnyi a multiplié les dons auprès de l'armée. Avec huit de ses équipiers en sélection - Oleksandr Zinchenko et Vitaliy Mykolenko, entre autres -, il soutient également financièrement douze familles de supporters morts à cause de la guerre. « Si le peuple ukrainien n'aide pas les Ukrainiens, alors pourquoi les Européens, les Américains ou les Anglais le feraient ? » C'est par ses futures prestations chez le champion d'Europe en titre qu'il entend maintenir son pays sous les projecteurs. Et mieux transmettre son message.

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