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Julien Alfred s'impose sur 200 m à Londres, record de France pour Agathe Guillemot sur le mile

Julien Alfred s'impose sur 200 m à Londres, record de France pour Agathe Guillemot sur le mile

L'Équipea day ago
Sur une piste détrempée par la pluie, la sprinteuse de Sainte-Lucie, Julien Alfred a remporté le 200 m du meeting de Londres samedi devant Dina Asher-Smith et Amy Hunt. Côté français, Agathe Guillemot a amélioré son record de France du mile.
Championne olympique du 100 m, Julien Alfred avait dominé sa distance de prédilection la semaine dernière à Monaco. Cette fois, la sprinteuse de Sainte-Lucie a considérablement accéléré sur 200 m en signant un record personnel, et l'une des meilleures performances mondiales (MPM) de l'après-midi londonien en 21''71 (- 0,6 m/s).
Un chrono qui la propulse à la 9e place des meilleures performeuses de l'histoire. Elle a devancé l'ancienne championne du monde de la distance (2019) Dina Asher-Smith (22''25) et une autre Britannique, Amy Hunt, ébahie d'avoir mis une claque à son record personnel (22''31 contre 22''42).
Seville enfume Lyles
De retour de blessure, Noah Lyles avait surpris le champion olympique du 200m, le Botswanais Letsile Tebogo, la semaine dernière à Monaco. On attendait une éventuelle revanche, ce samedi à Londres entre les deux hommes. Las, Tebogo n'a pas vraiment existé (7e en 10''12) et c'est un outsider, Oblique Seville, qui a grillé la politesse à Lyles et relance le duel Jamaïque - Etats-Unis.
Seville a littéralement jailli des blocks et tenu la fréquence tout au long du 100 m pour s'imposer en 9''86 (-0,6 m/s) pour s'imposer devant Lyles (10''00) et le Britannique Zharnel Hughes (10''02). Vainqueur de sa demi-finale aux Jeux de Paris en 9''81 (record personnel), Seville (24 ans) avait ensuite terminé 8e de la finale olympique ; plus récemment, il avait pris la 2e place des sélections jamaïquaines à Kingston (9''83), derrière le vice-champion olympique Kishane Thompson (9''75).
Kpatcha sur le podium, record de France pour Guillemot
Il n'y avait que trois Françaises engagées sur cette étape de Ligue de diamant. Si la championne du monde en salle de la perche, Marie-Julie Bonnin, a été la première éliminée (8e, 4,30m), les deux autres Bleues ont brillé : Agathe Guillemot a battu son propre record de France du mile (4'19''08) dans une course de haute volée remportée par l'Ethiopienne Gudaf Tsegay (4'11''88, MPM). La Française améliore sa propre marque, établie en février lors du meeting de Val-de-Reuil de plus de 6 secondes (4'25''99).
Hilary Kpatcha a pris la 3e place de la longueur avec 6,86 m, derrière l'Allemande Malaika Mihambo (6,93 m) et l'Italienne Larissa Iapichino (6,92 m).
Bol, Bell et Wanyonyi assurent
Sur la piste détrempée, la Néerlandaise Femke Bol a paru très relâchée sur 400 m haies, réglée sur ses quinze foulées sans aucune cassure pour poster la 3e meilleure performance mondiale de la saison en 52''10. Sur le 800 m, la Britannique Georgia Hunter Bell s'est imposée sur un 800 m échevelé en 1'56''74, à un dixième de la MPM, devant l'Américaine Addison Wiley (1'57''43), qui coiffe l'Ougandaise Halimah Nakaayi (1'57''62), championne du monde en 2019 et en tête à l'entrée de la dernière ligne droite.
Du côté des hommes, outre le récital du Lituanien Mykolas Alekna au disque (71,70 m), on notera le chassé-croisé sur 800 m entre le Kenyan Emmanuel Wanyonyi, finalement vainqueur en 1'42''00, et l'immense Canadien Marco Arop (1,93m), 2e en 1'42''22.
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L'Équipe

time14 minutes ago

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Trois titularisations face aux Néo-Zélandais et un rôle renforcé : retour sur une tournée fondatrice pour le jeune demi de mêlée international Nolann Le Garrec, bientôt Rochelais. Ils sont deux, avec Théo Attissogbe, à avoir démarré les trois tests de la tournée. Ce choix du staff pose un statut pour Nolann Le Garrec (23 ans), le surdoué, qui flirte sans arrêt avec le groupe premium mais doit composer au poste de demi de mêlée avec les concurrences d'Antoine Dupont et Maxime Lucu. De la Nouvelle-Zélande, il rentre les valises chargées de quelques regrets et plein d'une expérience qu'il a accepté de nous raconter avant de redécoller vers sa nouvelle vie, à La Rochelle. « Les All Blacks sont apparus à la fois prenables et pourtant un ton au-dessus. Quel sentiment vous domine à la sortie du dernier test (défaite 29-19, ce samedi) ?On n'est pas si loin. On a plutôt bien géré la première mi-temps. On a su scorer les premiers pour les faire un peu plus douter. On a aussi réussi à bien défendre notre ligne pour les repousser le plus longtemps possible. On a été très bons en conquête. On est devant à la pause. Malheureusement en seconde, on a un peu plus subi, on a beaucoup défendu. Sans vraiment reprendre la main sur le ballon, c'est difficile de remettre des points même si on a quand même eu une ou deux occasions franches. À ce niveau-là, pour les battre, il fallait tout convertir, je pense, et s'envoyer comme on l'a fait en défense. Parce que l'investissement des gars a été énorme ! Franchement, je ne connais pas les stats du match (297 plaquages), mais l'état d'esprit a encore été fantastique. « Affronter ces joueurs-là, dans leur système, leur organisation, totalement dédiée à leur équipe nationale... C'est énorme » Nolann Le Garrec, à propos des All Blacks Quel sera le plus gros regret sur cette tournée ?À chaud, c'est compliqué. De ne pas avoir accroché un match. On a joué une très belle équipe des Blacks, qui a su s'adapter à notre défense entre le test 1 (défaite 31-27) et le test 2 (défaite 43-17). Ils ont tenté de nouveaux lancements, changé leurs formes de jeu. Sur le premier test, ils jouaient beaucoup avec des passes dans le dos, du large-large. Sur le deuxième, ils nous ont pris plus au coeur. Sur le troisième, ils ont fait un mix. Cela montre qu'ils ont des joueurs capables de s'adapter d'un week-end à l'autre. C'est assez exceptionnel. Et avec un volume de jeu énorme en plus. Ce soir (samedi) encore, malgré des conditions humides, ils ont réussi à enchaîner les temps de jeu, à produire beaucoup. Malgré cela, je pense qu'il y avait la place. Et s'il y en avait une, c'était aujourd'hui (ce samedi à Hamilton). Si vous deviez retenir une chose de ce séjour en Nouvelle-Zélande ?L'expérience, sans hésiter. On est arrivés ici avec une équipe très jeune. Et malgré cela, on a su s'adapter très vite, dans des conditions extrêmes pour un joueur de rugby : en Nouvelle-Zélande, contre les All Blacks, dans tout ce que représente cette équipe mythique. Et puis il y avait aussi la fatigue d'une longue saison derrière nous. C'est une expérience incroyable pour tout le monde. On va tous ressortir grandis de ces trois matches. Même de ces quatre, si on inclut celui contre l'Angleterre (Angleterre XV - France A : 24-26, le 21 juin). Quand on est un "geek" du rugby comme vous, qu'est-ce qu'il y a de plus à prendre ici qu'ailleurs ?Il y a la symbolique de venir ici, et il y a aussi le pragmatisme : affronter ces joueurs-là, dans leur système, leur organisation, totalement dédiée à leur équipe nationale... C'est énorme. « Certains ont fait leur première sélection ici, contre les Blacks, au pays du rugby. Ce sont des souvenirs qu'ils garderont à vie » Avec Théo Attissogbe, vous êtes les deux seuls joueurs à avoir débuté tous les tests. Quel message cela vous envoie ?Cela me permet de continuer à me former au niveau international, rester longtemps sur le terrain face à une telle équipe, emmagasiner des situations... C'est précieux. À chaud, c'est difficile de tout analyser, mais ces trois matches vont clairement être bénéfiques. Même pour la confiance. Jouer trois fois les Blacks, chez eux, c'est énorme. Par moments, on a réussi à les faire douter, à produire des choses. Et ça, ça fait grandir. J'avais eu la chance de les affronter en France sur une fin de match, mais là, c'était un tout autre scénario avec beaucoup de choses à en tirer. Sur le plan humain, cinq semaines passées ensemble, à partager une chambre, loin de chez soi, cela fait aussi partie de l'expérience même si tout le monde ne se retrouvera peut-être pas en novembre ?Ce sont des moments forts. On est loin de nos proches, pas dans le même fuseau horaire. On vit ensemble, on partage tout. Beaucoup découvraient des choses pour la première fois. Tu les accompagnes, comme on t'a accompagné avant. Cela crée des connexions. Certains ont fait leur première sélection ici, contre les Blacks, au pays du rugby. Ce sont des souvenirs qu'ils garderont à vie. Et puis d'un point de vue plus personnel, c'était la première fois que je passais autant de temps à jouer avec Antoine Hastoy. On a essayé d'anticiper un peu certaines choses (ils se retrouveront à La Rochelle à la reprise). Franchement, tout est bénéfique. On construit des liens entre nous, avec le staff aussi. Pour l'avenir, ce sera forcément positif. « J'étais aussi proche des leaders comme Romain (Taofifenua) ou Gaël (Fickou). J'ai été responsabilisé » Et vous, quel est le premier souvenir qui vous vient à l'esprit sur cette tournée ?Peut-être notre arrivée au King's College, à Auckland. Tu ressens tout de suite le côté mystique du lieu. Tu sens que la culture rugby est très présente. Dès la première semaine, dans la rue, les gens nous parlaient du match. C'est ancré ici. Ça compte. Et c'est ce qui m'a le plus surpris. Avez-vous le sentiment que cette tournée a renforcé votre position en Bleu ?Oui, évidemment. Démarrer trois matches de ce niveau, c'est top. Ça continue de me former. Ce sont des rencontres qui m'ont fait progresser, c'est sûr. Ils vont compter pour la suite de ma carrière. Et puis sur cette tournée, j'avais un rôle un peu différent. On avait une équipe jeune, donc je faisais partie de ceux avec un peu plus d'expérience. J'étais aussi proche des leaders comme Romain [Taofifenua] ou Gaël [Fickou]. J'ai été responsabilisé. C'est top pour mon apprentissage. » À lire aussi Guillard à l'honneur, Barré en difficulté Les All Blacks sont sur le bon chemin Des enseignements positifs et de la fierté «Cette tournée n'a pas servi à rien»

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