
La mousson fait près de 200 morts en 24 heures
(Bajaur) Les pluies torrentielles qui s'abattent sur le nord du Pakistan ont fait au moins 194 morts en 24 heures, selon le dernier bilan annoncé vendredi par les autorités, ce qui porte à plus de 500 le nombre de morts depuis le début de la mousson fin juin.
Parvaiz BUKHARI
Agence France-Presse
Au moins 180 morts ont été recensés dans la seule province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, frontalière de l'Afghanistan, indique l'Autorité provinciale de gestion des catastrophes. Neuf autres personnes ont trouvé la mort dans le Cachemire pakistanais, tandis que cinq personnes ont péri dans la région touristique du Gilgit-Baltistan.
Le pays, le cinquième le plus peuplé au monde, est l'un des plus vulnérables aux effets du changement climatique et, préviennent les autorités, les pluies vont encore s'intensifier ces deux prochaines semaines.
Les 255 millions de Pakistanais ont déjà subi ces dernières années des inondations massives et meurtrières, des explosions de lacs glaciaires et des sécheresses inédites, autant de phénomènes qui vont se multiplier sous l'influence du dérèglement climatique, préviennent les scientifiques.
Dans le village de Salarzai, dans le district de Bajaur, des dizaines d'habitants regardent les pelleteuses creuser la boue qui a tout recouvert d'un coup.
PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE
Des Pakistanais constatent l'étendue des dégâts à Salarzai Tehsil après des inondations.
De la masse marronâtre, la pelle mécanique sort un matelas ou des vêtements, derniers vestiges des vies tout juste englouties.
Dans le ciel, un hélicoptère survole ce qui ressemble désormais au lit d'une rivière boueuse. Là, se dressaient des maisons de terre battue, emportées comme des fétus de paille par la coulée de boue.
Mousson « inhabituelle »
Un autre hélicoptère, un MI-17 soviétique, devait lui aussi amener vivres et matériel de sauvetage. Mais « il s'est écrasé en raison d'une mauvaise météo » avant d'arriver à Bajaur, a rapporté Ali Amin Gandapur, ministre en chef de la province.
« Les cinq membres de l'équipage, dont deux pilotes, sont morts », a-t-il ajouté.
L'Autorité provinciale de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa a déclaré « sinistrés » de nombreux districts où « des équipes de secours ont été déployées en renfort » pour tenter d'approcher des hameaux à la géographie accidentée.
PHOTO AUTORITÉ PROVINCIALE DE GESTION DES CATASTROPHES, FOURNIE PAR ASSOCIATED PRESS
Une vue sur des maisons submergées par les eaux à la suite de crues soudaines dues à de fortes pluies, dans le district de Buner, dans le nord-ouest du Pakistan, le 15 août 2025
« Dans le district de Buner, une douzaine de villages ont été sévèrement touchés par les trombes d'eau », ajoute l'Autorité, qui compte plusieurs dizaines de maisons et plusieurs écoles et bâtiments publics endommagés.
Neuf autres personnes ont trouvé la mort dans le Cachemire pakistanais, tandis que dans le Cachemire administré par l'Inde, au moins 60 victimes ont été recensées dans un village himalayen – et 80 autres sont toujours portées disparues.
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Enfin, cinq personnes sont mortes dans la région du Gilgit-Baltistan, à l'extrême nord du Pakistan, qui abrite plusieurs des plus hauts sommets du monde.
Depuis le début d'une mousson estivale qualifiée d'« inhabituelle » par les autorités, 477 personnes, dont une centaine d'enfants, ont été tuées par pluies, inondations, coulées de boue et autres glissements de terrain, tandis que 763 autres ont été blessées.
Les autorités détaillent que les trois quarts des victimes ont été frappées par des crues subites ou des effondrements de maisons, tandis que 10 % ont subi des électrocutions ou été foudroyés.
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La mousson fait près de 350 morts
Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Secours et habitants à la recherche de leurs proches s'activaient ensemble samedi à récupérer les corps encore ensevelis dans le nord du Pakistan, où une mousson exceptionnellement intense a tué près de 350 personnes. Lehaz ALI Agence France-Presse Depuis jeudi, les pluies diluviennes qui ravagent le nord du pays ont particulièrement affecté le Khyber-Pakhtunkhwa. Cette province montagneuse frontalière de l'Afghanistan a enregistré à elle seule 324 décès en deux jours, près de la moitié des morts de cette saison de mousson, selon l'Autorité de gestion des catastrophes. Vendredi, « entre 9 et 10 heures, un violent orage a éclaté provoquant une crue soudaine », témoigne auprès de l'AFP Abdul Khan, un habitant du district de Buner qui compte 91 morts. « Les enfants jouaient dehors et les femmes étaient à l'intérieur des maisons, ils ont tous été emportés et encore maintenant, de nombreuses personnes gisent sous les débris, on les recherche en aval », ajoute-t-il. Dans son village recouvert de boue et de rochers, une dizaine de secouristes, équipés de trois pelleteuses, et des habitants déblaient inlassablement, pour la plupart à la main. Ils espèrent retrouver des survivants, ou à défaut récupérer les corps ensevelis sous les décombres. PHOTO SHERIN ZADA, ASSOCIATED PRESS Des résidants enlèvent de la boue des véhicules, au Pakistan « Nous continuons à chercher nos proches, et chaque fois que l'on découvre un corps, on ressent à la fois une profonde tristesse mais aussi un soulagement car on sait que la famille pourra récupérer la dépouille », raconte un autre habitant, Muhammad Khan. La plupart des victimes ont été emportées par des crues subites, sont mortes dans l'effondrement de leur maison, ont été électrocutées ou frappées par la foudre. L'Autorité de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa a déclaré « sinistrés » de nombreux districts, où plus de 2000 secouristes ont été déployés en renfort. « Mais les fortes pluies, les glissements de terrain et les routes bloquées empêchent les ambulances d'accéder et les secouristes doivent se déplacer à pied », a déclaré à l'AFP Bilal Ahmed Faizi, porte-parole des secours de la province. 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Onze autres personnes ont trouvé la mort dans le Cachemire pakistanais, tandis que dans le Cachemire administré par l'Inde, au moins 60 victimes ont été recensées-et 80 personnes sont toujours portées disparues. Enfin, neuf personnes sont mortes dans la région touristique du Gilgit-Baltistan, à l'extrême nord du Pakistan, particulièrement prisée l'été des alpinistes venus du monde entier et que les autorités recommandent désormais d'éviter. Vendredi, un hélicoptère des secours s'est écrasé, faisant cinq morts supplémentaires. « Phase active de la mousson » Au total, depuis le début, fin juin, d'une mousson estivale qualifiée d'« inhabituellement » intense par les autorités, 657 personnes, dont une centaine d'enfants, ont été tuées, et 888 blessées. Et les pluies devraient encore s'intensifier ces deux prochaines semaines, préviennent les autorités. Pour Syed Muhammad Tayyab Shah, de l'Autorité nationale de gestion des catastrophes, « plus de la moitié des victimes sont mortes à cause de la mauvaise qualité des bâtiments ». La « phase active de la mousson » se poursuit généralement jusqu'à la mi-septembre, rappelle-t-il. Le Pakistan, cinquième pays le plus peuplé au monde, est l'un des plus vulnérables aux effets du changement climatique. Les 255 millions de Pakistanais ont déjà subi ces dernières années des inondations massives et meurtrières, des explosions de lacs glaciaires et des sécheresses inédites, autant de phénomènes qui vont se multiplier, préviennent les scientifiques.


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Le président américain Donald Trump a participé à un sommet en Alaska avec son homologue russe Vladimir Poutine, le 15 août 2025. (Washington) Le président américain Donald Trump a exclu samedi un cessez-le-feu immédiat entre la Russie et l'Ukraine et réclame désormais directement un « accord de paix », au lendemain de son sommet en Alaska avec son homologue russe Vladimir Poutine. Agence France-Presse Donald Trump avait assuré vouloir obtenir un cessez-le-feu en Ukraine avant ce sommet annoncé comme décisif vendredi, à l'issue duquel les deux dirigeants n'ont rien dévoilé de leurs discussions pour mettre fin à un conflit meurtrier qui dure depuis trois ans et demi. « Il a été jugé par tous que la meilleure façon de mettre fin à la guerre horrible entre la Russie et l'Ukraine est d'aller directement à un accord de paix, qui mettrait fin à la guerre, et non à un simple accord de cessez-le-feu, qui souvent ne tient pas, » a déclaré M. 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La guerre continue Avec son homologue russe, le président américain n'a plus eu le ton quelque peu bravache d'avant la rencontre, lorsqu'il menaçait de claquer la porte en cas d'impasse. M. Trump, qui avait menacé la Russie de « conséquences très graves » si elle n'acceptait pas de mettre un terme à la guerre, a précisé ne plus envisager de mesures dans l'immédiat. « Vu comme cela s'est passé aujourd'hui, je ne pense pas que je doive penser à cela maintenant », a-t-il déclaré. M. Poutine, sur la même tonalité engageante et cordiale, a dit espérer que « l'entente » trouvée en Alaska apporterait « la paix » en Ukraine. Avec ce sommet, Poutine signe un spectaculaire retour sur la scène internationale, alors que le conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale continue. 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