Incendie à Marseille : la circulation des trains interrompue par la SNCF «au départ et à l'arrivée» de la ville
Les voyageurs se rendant dans le Sud de l'Hexagone devront faire preuve de patience. Ce mardi 8 juillet, la SNCF a indiqué que l'incendie violent qui fait rage autour de Marseille allait perturber «très fortement» la circulation de ses trains. Dans un message transmis à la presse, le groupe ferroviaire indique que «la circulation des trains est interrompue au départ et à l'arrivée de Marseille en direction du nord et de l'ouest, en raison d'un incendie aux abords des voies vers l'Estaque».
«La circulation des trains est interrompue au départ et à l'arrivée de la gare de Marseille Saint-Charles. Certains trains empruntent un itinéraire de contournement via la ligne classique afin d'éviter la zone. Des modifications et suppressions de dessertes sont possibles», précise l'entreprise. Les voyageurs risquent de faire face à des «retards allant jusqu'à 4 heures» sur les TGV INOUI, OUIGO et INTERCITÉS circulant dans cette zone. La situation sur la ligne à grande vitesse Sud-Est est aggravée par un incident de personne, alors qu'un individu a été heurté par un train vers Vaumort (Yonne).
Publicité
La SNCF invite à reporter son voyage
À la gare de Marseille, «l'heure de reprise n'est pas encore envisagée. Nous vous invitons dans la mesure du possible à reporter votre voyage et à ne pas vous rendre en gare. Vous avez la possibilité d'échanger ou de vous faire rembourser vos billets sans frais», ajoute la SNCF, sur son site. Les billets grandes lignes, plus particulièrement, «sont annulables et remboursables».
Violent incendie à Marseille : le feu a atteint la ville, au moins 350 hectares parcourus
La circulation des trains n'est pas la seule à être perturbée par le feu qui continue de faire des ravages autour de la cité phocéenne, et qui a même gagné la ville. L'aéroport Marseille-Provence, situé à Marignane (Bouches-du-Rhône), est également fermé depuis la mi-journée, et aucun vol ne s'y pose ni n'en décolle. La situation reste délicate, alors que le feu a déjà parcouru 350 hectares, et que «les conditions météo sont extrêmement défavorables», selon les sapeurs pompiers des Bouches-du-Rhône.
Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes
Le Parisien
14 hours ago
- Le Parisien
Plusieurs morts et de nombreux blessés en Allemagne après le déraillement d'un train
Impressionnant accident ferroviaire en Allemagne . Un train a déraillé ce dimanche, en fin d'après-midi, dans le sud-ouest du pays. Selon les premières informations transmises par les forces de police à l'agence de presse allemande DPA, plusieurs personnes ont déjà été tuées, alors que de nombreux blessés sont à déplorer. > Plus d'informations à suivre sur
Le Figaro
a day ago
- Le Figaro
Clermont-Ferrand : un engin incendiaire entouré d'un drapeau israélien déposé devant un McDonald's
Au petit matin ce samedi 26 juillet, un sexagénaire a échoué à mettre le feu à un dispositif artisanal placé devant l'enseigne. La multinationale est une cible privilégiée des militants propalestiniens. Un quart de siècle après le démontage du McDonald's de Millau (Aveyron), un autre établissement de la célèbre chaîne américaine de restauration rapide a frôlé la destruction samedi 26 juillet. Au petit matin un sexagénaire a déposé un engin incendiaire devant le McDonald's de la rue du 11-Novembre, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), a appris Le Figaro de source policière, confirmant une information du Parisien . Les vidéos de surveillance montrent l'homme essayant de mettre le feu au dispositif vers 3h40, sans y parvenir, avant de prendre la fuite. Alertée, la police a retrouvé sur place un engin artisanal, fait d'un bidon contenant un liquide inconnu et entouré de fils électriques. L'ensemble était recouvert d'un drapeau israélien endommagé. Publicité McDonald's, cible privilégiée des militants propalestiniens La présence de ce drapeau donne une tout autre tournure à l'acte, puisque le parquet de Clermont-Ferrand a ouvert une enquête en flagrance pour «tentative de destruction par moyen dangereux commise en raison de l'appartenance ou la non-appartenance, vraie ou supposée, de la victime à une ethnie, nation, race ou religion déterminée». Le dossier a été confié à la criminalité territoriale de Clermont-Ferrand. Le sexagénaire n'a pas encore été retrouvé, ni identifié. À l'heure actuelle, ses motivations restent inconnues. À lire aussi Toulouse : le groupe d'activistes «La Frite Insoumise» revendique l'incendie d'un McDonald's La tentative de destruction pourrait être directement en lien avec le conflit à Gaza. McDonald's est devenu une cible de choix pour les militants propalestiniens depuis que la multinationale a annoncé en novembre offrir des milliers de repas gratuits à l'armée israélienne. Il a également annoncé le 4 avril un accord pour racheter le groupe Alonyal, propriétaire des 225 restaurants franchisés en Israël qui détenait la licence depuis plus de trente ans. Des appels au boycott avaient été lancés, affectant négativement le chiffre d'affaires. En avril dernier, un restaurant McDonald's en construction près de Toulouse avait été incendié par «Les Frites Insoumises», une organisation qui avait agi «en soutien au peuple palestinien, et contre la nouvelle stratégie d'expansion de la firme», selon un communiqué transmis à l'époque à l'AFP.
Le Parisien
2 days ago
- Le Parisien
Pantin : nouvelle prolongation pour la Cité Fertile, jusqu'à fin 2026, avant la construction d'un écoquartier
Dans la lumière déclinante de ce vendredi soir, certains s'adonnent à des parties de pétanque. D'autres profitent de la douceur estivale pour prendre un verre, assis autour des tables en bois. Quelques-uns, encore timides en ce début de soirée, dodelinent tranquillement de la tête face aux platines installées à l'extérieur. La Cité Fertile de Pantin (Seine-Saint-Denis) vit encore en ce 26 juillet, et ça n'est finalement pas près de s'arrêter. Pourtant, la date était marquée dans les agendas des habitués : le 30 septembre 2025, après plusieurs décalages , les portes de ce tiers-lieu écolo devaient se fermer pour de bon. Près de sept ans après son ouverture, la SNCF, propriétaire de la friche industrielle, avait décidé de ne pas renouveler la convention d'occupation pour pouvoir céder le terrain à l'Établissement public foncier d'Île-de-France (Epfif) en vue de la construction d'un écoquartier.
