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Clara Tauson renverse Iga Swiatek et passe aux quarts de finale

Clara Tauson renverse Iga Swiatek et passe aux quarts de finale

La Presse3 days ago
(Montréal) La Danoise Clara Tauson a causé une certaine surprise en prenant la mesure de la Polonaise Iga Swiatek en deux manches de 7-6 (1), 6-3 en huitièmes de finale du simple féminin de l'Omnium de tennis Banque Nationale, dimanche soir au stade IGA.
Michel Lamarche
La Presse Canadienne
Dans un duel mettant aux prises deux rivales qui avaient connu des parcours impeccables depuis le début du tournoi, c'est Tauson, classée 19e au monde, qui a eu le dessus contre la récente championne des Internationaux de Wimbledon et troisième joueuse mondiale.
En route vers sa première victoire contre Swiatek après deux défaites, Tauson a réalisé trois bris de service dont deux lors de la deuxième manche.
PHOTO CHRISTINNE MUSCHI, LA PRESSE CANADIENNE
Iga Swiatek
Le troisième bris est survenu lors du huitième jeu, immédiatement après que Swiatek eut elle-même réalisé un bris pour ramener le duel à service égal.
Lors de ce huitième jeu, la Polonaise n'a pas aidé sa cause en commettant deux doubles fautes.
Au jeu suivant, Tauson a commis une faute directe au coup droit sur le premier point avant de gagner les quatre suivants, dont le point ultime sur un revers de Swiatek dans le filet.
Lors de la manche initiale, Tauson a pris l'initiative en récoltant un bris dès le troisième jeu. La Danoise a ensuite montré ses aptitudes à se défendre en sauvant quatre balles de bris lors du sixième jeu, et trois autres, deux jeux plus tard.
Swiatek a finalement mérité le bris dont elle avait tant besoin lors du 10e jeu.
Toutefois, lors du bris d'égalité, Swiatek a perdu les quatre services qu'elle a effectués, permettant à Tauson de gagner la manche initiale.
En quarts de finale, mardi, Tauson affrontera Madison Keys.
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PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Jessica Campbell et la vice-présidente des communications hockey du Canadien de Montréal, Chantal Machabée L'anecdote allait dans le sens des échanges qui ont ponctué cette conférence de près de deux heures, au cours de laquelle quatre panels se sont succédé pour réfléchir sur l'état du sport féminin. Campbell alternait entre les réflexions sur son rôle de pionnière et les anecdotes de sa carrière avec l'aisance d'une habituée à de tels évènements. Elle en avait d'ailleurs une bien adaptée à son auditoire du jour : son premier match derrière un banc de la LNH au Canada. C'était au Centre Bell, le 29 octobre 2024. « Mon français est mauvais, mais ma mère est francophone. J'ai grandi habillée avec des logos du Canadien de la tête aux pieds », a souligné la Saskatchewanaise. Or, au Centre Bell, le vestiaire de l'équipe visiteuse est situé du côté opposé du banc des joueurs. Avant le match, les entraîneurs doivent donc traverser en souliers la patinoire pour se rendre à leur poste. C'était un autre moment où j'ai dû me pincer. J'essayais surtout de ne pas tomber ! Mais j'ai été accueillie par des fans du Canadien – pas vraiment du Kraken, surtout du Canadien ! – de tous les horizons et j'ai réalisé que ce que je faisais allait au-delà du hockey. J'ai réalisé à quoi ressemble l'inclusivité pas seulement au hockey, mais dans la vie. Jessica Campbell, entraîneuse adjointe chez le Kraken de Seattle Elle a ensuite relaté le discours qu'avait eu son patron lorsqu'elle a été embauchée comme adjointe avec l'équipe nationale d'Allemagne au Championnat du monde masculin de 2022. « Il m'a dit : quand je monte à bord d'un avion et que je vois que la pilote est une femme, je ne fais pas demi-tour. Mais le hockey n'est pas encore rendu là. » À ce même tournoi, elle avait d'ailleurs eu droit à un bel exemple de ce dont cette personne parlait. 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Très peu d'évènements peuvent écouler un tel nombre de billets sur 12 jours. Sauf que personne n'était venu au stade IGA pour claironner. Dans chacun des quatre panels, on s'est demandé quelle est la suite, quelles sont les prochaines avancées. Dans la discussion sur le sport féminin dans les médias, Shireen Ahmed, journaliste à CBC, a avancé que les femmes n'occupent que 2 % du marché des balados de sport. Dans le tour de table suivant, Portia Archer, cheffe de la direction de la WTA, a rappelé que son circuit a instauré en mars dernier un programme de congés de maternité, avec des traitements de fertilité pour celles qui en font la demande. « Pour les femmes, l'apogée de la carrière sportive coïncide souvent avec les années de fertilité et elles doivent faire un choix », a rappelé Archer. Laura Stacey, attaquante de la victoire, a pris la balle au bond, racontant que ce programme est vite devenu un sujet de discussion dans une conversation de groupe entre joueuses. Plus tard, elle ajoutera : « C'est tout nouveau, tout beau quand on obtient quelque chose pour la première fois, par exemple l'accès à des physiothérapeutes. Mais ça prend aussi du courage pour faire un autre pas et demander : quelle est la suite ? Le monde du tennis défriche d'ailleurs souvent le terrain pour les autres sports, avec des avancées qu'on ne retrouve pas nécessairement ailleurs. À ce sujet, on a souvent souligné cette semaine que l'Omnium Banque Nationale deviendra paritaire dans deux ans ; les bourses seront les mêmes pour les hommes et les femmes. « Le tennis a établi ce genre de standard il y a longtemps et fait souvent bouger l'aiguille avant les autres, comme avec le programme de congés de maternité, a noté Stacey, en mêlée de presse après la conférence. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être en raison du travail de quelqu'un comme Billie Jean King, qui fait maintenant partie de notre organisation. 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