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Quand c'est tous les jours dimanche

Quand c'est tous les jours dimanche

La Presse3 days ago
Les propriétaires dans leur coin de contemplation au bord du ruisseau
À Eastman, Nicole Riopel et Yves Poirier ont esquissé un nouveau chapitre de leur vie à deux. Le tableau s'ouvre sur un site enchanteur bordé d'un ruisseau. Il se prolonge dans un espace enveloppant pensé avec soin jusque dans ses moindres détails. Le quotidien s'y vit comme ils l'ont imaginé : avec cette intuition du beau, du bon, du fécond. Pleinement et simplement. Comme si c'était tous les jours dimanche.
Les clapotis d'eau et les chants d'oiseaux sont une musique d'accompagnement propice à la réflexion. Le bord du ruisseau est d'ailleurs devenu l'un des quartiers généraux du couple et là où naissent certains projets. « Ici, avec une bouteille de bulles, c'est dur à battre ! », confie Yves en riant. Le dernier concile du couple a d'ailleurs déclenché une envie de voyage. Le jour même, les billets pour Paris étaient achetés.
Leur plus grand périple de la dernière décennie reste toutefois celui qu'ils ont amorcé il y a cinq ans, sans même franchir de frontières. Après 15 ans à L'Île-des-Sœurs, puis autant à Mont-Saint-Hilaire, Nicole et Yves rêvaient d'un nouveau souffle. Leur boutique d'importation d'objets de maison européens, Un dimanche à la campagne, venait d'être vendue. « Changer de maison, c'est un peu comme changer de vie », disent-ils. À l'aube de la retraite, ils ont fait le grand saut.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE De grandes fenêtres de pleine hauteur offrent une connexion constante avec l'environnement extérieur.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Confortable et réconfortant, l'ancien mobilier de Mont-Saint-Hilaire a suivi de l'ancienne maison à celle-ci, en étant présenté autrement.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Çà et là, des accents témoignent de la signature de leur ancienne boutique de décoration.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE La cuisine est l'espace où le couple s'adonne à l'un de ses loisirs préférés : cuisiner.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Dans cette aile intime, la chambre donne sur les arbres et permet de contempler la nature dès le réveil.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Une chaise ancienne, comme d'autres objets d'époque semés à travers la maison, contribue au style éclectique du décor.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Contempler la nature en prenant son bain : un rêve devenu réalité.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Sous les rayons de livres, des classeurs ont été intégrés avec discrétion. Clin d'œil aux décors européens, la porte donnant sur un second salon destiné aux passe-temps (Yves y gratte sa guitare) a été intégrée à la bibliothèque.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE
De grandes fenêtres de pleine hauteur offrent une connexion constante avec l'environnement extérieur.
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Changer de décor, changer de vie
« On ne connaissait pas Eastman. On est tombés sur ce village par hasard en cherchant un terrain. Et on a eu la main heureuse ! », raconte Nicole. La construction a débuté en janvier 2020 et les travaux structurels avaient été finalisés lors de la mise en arrêt de la construction en pandémie – juste avant que les prix des terrains, des maisons et des matériaux ne grimpent en flèche.
Cinq ans plus tard, ils embrassent cette aventure avec la même gratitude et un émerveillement constant : celui de voir changer les paysages au fil des saisons, de découvrir les marchés et petits artisans du coin lors de leurs escapades, d'observer les oiseaux qui s'invitent de plus en plus nombreux sur leur terrain depuis la fin des travaux. « On a l'impression d'être touristes dans notre propre vie ! », observe son conjoint.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE
Yves Poirier et Nicole Riopel, propriétaires de l'ancienne boutique Un dimanche à la campagne
Amateurs de design depuis toujours, Yves et Nicole ont graduellement étoffé leur album d'inspirations de maisons. Ils ont dessiné la leur en sachant exactement comment ils souhaitaient y vivre, avant d'en confier les plans d'exécution à un technologue en architecture.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE
De l'extérieur, la résidence se dessine tout en sobriété.
Le concept – un plain-pied de style scandinave – se veut chaleureux, mais épuré. De l'extérieur, rien de clinquant : la silhouette laisse subtilement deviner l'intérieur.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE
La grande véranda trois saisons
Sur 360 degrés, de grandes fenêtres laissent entrer la lumière et créent des tableaux vivants. « On voulait que la cuisine, le salon et la salle à manger occupent le cœur de l'espace », insiste Nicole. Ce cœur palpitant est flanqué de deux ailes : la suite principale, un bureau et un espace de détente d'un côté ; la chambre d'amis et une seconde salle de bains de l'autre. Une grande véranda trois saisons se greffe au bâtiment principal et devient un centre névralgique en été.
Un endroit pensé à deux
« On ne fait pas les choses à moitié », conviennent-ils. Et c'est dans cet état d'esprit qu'ils ont sauté à pieds joints dans ce projet de campagne en le gérant sans entrepreneur, de l'excavation à la finition, si ce n'est pour la réalisation de la coquille et des divisions intérieures qui a été confiée au constructeur Fabest. Là où l'aventure est la dernière pour bien des couples, ce fut tout le contraire ici. Ils ont attrapé le virus !
Construire une maison, c'est un geste créatif que je trouve profondément gratifiant. Pour nous, c'est important, la maison. Pas en termes d'investissement, mais parce que la beauté qui nous entoure nous nourrit.
Yves Poirier
Chaque petit recoin est en effet invitant, enveloppant, doux pour l'œil.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Un ruisseau borde le terrain et contribue à la sérénité des lieux.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Un paysagiste de Belœil, Mario Fournier, a conçu la structure du jardin. Celle-ci se façonne au gré des inspirations du couple, qui y plante avec goût les végétaux qu'il aime.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Dans ce jardin qui se façonne avec le temps, Yves a mis la main à la terre, ajoutant ici et là de nouveaux arbres.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE La nature crée souvent les plus beaux tableaux, comme celui-ci, où la fougère est reine.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Des vivaces se marient aux pierres en toute harmonie.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE
Un ruisseau borde le terrain et contribue à la sérénité des lieux.
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La beauté comme moteur
Des erreurs, des imprévus, des regrets ? Certains, conviennent-ils en plongeant dans des souvenirs visiblement moins marquants. Des tuyaux soumis au gel ont éclaté durant la construction, des luminaires ont été placés au mauvais endroit… Minime, jugeront-ils.
S'il y a une chose que je regrette, c'est de ne pas avoir osé faire ce genre de projet avant, afin d'avoir le plaisir de répéter l'expérience.
Nicole Riopel
Nicole nous entraîne sur l'une des jolies passerelles qui enjambent les zones humides sur 2,4 acres d'une forêt délicatement apprivoisée.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE
Des passerelles permettent d'enjamber les zones humides.
Dès l'excavation, de grosses pierres ont été mises de côté pour l'aménagement paysager. Elles ponctuent les allées et le terrain comme une ossature minérale, contrastant avec des phlox, hémérocalles, bugles, astilbes et autres vivaces implantées, ou alors avec les fougères naturellement enracinées et la mousse qui forme une moelleuse carpette sur les marches retenues par l'acier corten patiné.
La beauté est bien là. Noble dans son authenticité, humble et accueillante dans son côté travaillé.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE
« On a le terrain parfait pour jouer dehors ! », disent-ils. C'est pourquoi la salle de gym initialement prévue a fait place à un deuxième salon, plus modeste et intime.
Créer de la vie
L'extérieur bourdonne de vie. L'intérieur aussi. Yves, désormais auteur, a publié deux romans en deux ans (Le profileur en 2023 et Le scénariste l'année suivante). Nicole, elle, s'est muée en boulangère. « On n'achète plus de pain depuis cinq ans, lance-t-elle. Je fais tout : pains à hamburger, pâte à pizza, pains briochés, même de la crème glacée ! On est fous de cuisine. »
Liés depuis 36 ans par une complicité évidente qui se transpose dans ce projet épousé en parts égales, ils se complètent, finissent les phrases de l'autre, se renvoient les compliments avec naturel. « On est une bonne équipe et on se complète, dit Nicole. C'est agréable de faire des projets avec Yves. » Ce dernier sourit : « Vivre avec toi aussi. » Pause…
Sur ces douces paroles, on croit avoir capté l'essence du projet, mais on ne quittera pas ce havre en forêt sans leur avoir d'abord demandé leur secret : cette maison est un tremplin pour vivre mieux ensemble et garder l'émerveillement vivant.
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Le premier roman d'Agnès Gruda, Ça finit quand, toujours ?, a été retenu parmi les 30 titres en lice pour le Prix du Roman Fnac. Publié aux Éditions des Équateurs, en France, le roman est paru au Québec en mars dernier, aux Éditions du Boréal. L'ancienne journaliste à La Presse y raconte l'exil de trois familles juives polonaises à la fin des années 1960 – un récit inspiré de l'histoire de sa propre famille – et suit sur plus de 50 ans leurs destins croisés au Canada, aux États-Unis et en Israël. Le jury formé de libraires et de lecteurs l'a choisi au côté de grands titres de la rentrée littéraire en France, comme La nuit au cœur, de Nathacha Appanah (Gallimard), ou encore Le livre de Kells, de Sorj Chalandon (Grasset). « Une saga impressionnante sur cinq générations et trois continents. Une écriture élégante, des personnages intimes et vrais. L'exil, l'identité, la loyauté… tout est subtil, porté par la force des femmes », a souligné l'une des membres du jury. Le roman d'Éric Chacour, Ce que je sais de toi (Alto), s'était notamment retrouvé parmi les finalistes du prix il y a deux ans. L'an dernier, c'était Marie Vingtras qui l'avait remporté pour Les âmes féroces (De L'Olivier). (Re)lisez notre entrevue avec Agnès Gruda

La friperie qui se déplace de ville en ville
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La friperie qui se déplace de ville en ville Tout l'été, un camion sillonne les routes du Québec, rempli de vêtements de seconde main. La friperie nomade Marcelle veut faire des arrêts dans des endroits moins bien nantis en boutiques de vêtements d'occasion, mais pas exclusivement. « Ça marche très bien à Québec », donne en exemple Mélissa Bouchard, instigatrice du projet et conductrice du camion, cette année. La friperie nomade est toute jeune. Mélissa Bouchard, qui travaillait sur les plateaux de cinéma, avait lancé une petite friperie durant la pandémie. Le détaillant offrait des vêtements qu'elle trouvait à gauche et à droite, à chiner un peu partout, notamment dans les sous-sols d'églises de la province souvent bien nantis en trésors. « Je suis très sélective », précise Mélissa Bouchard, qui rappelle que le camion a un espace limité. Ce qui s'y trouve est choisi. Le petit commerce est ensuite devenu une boutique éphémère. Mélissa Bouchard mettait toute la marchandise dans des contenants, prenait la route et installait sa boutique à destination. C'était comme un petit déménagement chaque fois, les fins de semaine, de prendre mes bacs et mes vêtements. Je faisais Québec, Montréal, parfois le Bas-du-Fleuve. Je cherchais une manière d'optimiser tout ça. Mélissa Bouchard Alors, on lui a envoyé cette annonce d'un camion à vendre… « Il était fait sur mesure pour moi », dit-elle. Le camion a été acheté en novembre, Mélissa Bouchard quittait son emploi le mois suivant pour se consacrer au démarrage de son entreprise à temps plein. À retrouver partout, ou presque… Depuis quelques mois, le camion se promène et s'installe souvent à proximité d'un commerce existant ou dans un marché. Il fait aussi la route des évènements, car il faut le dire, il y a un côté un peu joyeux à ce concept mobile. Comme un camion de crème glacée ou de tacos ! PHOTO FOURNIE PAR MÉLISSA BOUCHARD La friperie nomade Marcelle a fait un arrêt à Lévis, attirant de nombreux curieux. Le week-end prochain, Marcelle sera à Lac-Mégantic pour le petit festival Colline. Ensuite, on la retrouvera au Festibière de Québec, au Nano Fest de Gould… En fait, la friperie mobile peut aller partout, à condition qu'il n'y ait pas trop de côtes… « Le camion est limité », confie sa conductrice. Il s'agit d'un véhicule de 2008 qui a du vécu. Et surtout du kilométrage au compteur : presque 400 000 km. Dans sa vie précédente, il était un camion de livraison de colis. Dans ce camion, on trouve des vêtements unisexes, pour homme, pour femme ; quelques pièces rétro, mais pas de morceaux issus de la mode jetable. Il y a une petite section d'accessoires, quelques objets et des livres ; des vêtements pour enfants et un peu de vêtements de sport. PHOTO FOURNIE PAR MÉLISSA BOUCHARD Les pièces de vêtements vendues sont choisies avec soin. La version mobile de Marcelle prendra une pause en novembre. Mélissa Bouchard reprendra son commerce en ligne pour les mois d'hiver. Et ensuite ? Ensuite, il y a de grands projets. « J'aimerais des petits camions électriques de Marcelle qui parcourent le Québec », lance Mélissa Bouchard qui, de son propre aveu, a attrapé le virus de l'entrepreneuriat en parcourant les routes du Québec, au volant de son camion. Sur des chemins plats…

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