
Guerre en Ukraine : Zelensky annonce avoir discuté sanctions et coopération militaire avec Trump
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé mardi avoir évoqué les sanctions contre Moscou et la coopération militaire au téléphone avec Donald Trump, à quelques jours de la date limite de l'ultimatum lancé par le dirigeant américain à la Russie.
«Nous avons parlé des sanctions contre la Russie», ainsi que «de la coopération bilatérale» entre Kiev et Washington en matière de défense, a dit le dirigeant ukrainien sur Telegram, mentionnant un «projet d'accord sur les drones».
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Le Parisien
7 hours ago
- Le Parisien
Guerre en Ukraine : Kiev affirme avoir détruit un navire BK-16 et plusieurs installations radar russes essentielles en Crimée
Une nouvelle attaque prolifique. Des drones exploités par l'armée ukrainienne ont frappé plusieurs cibles militaires russes de grande valeur en Crimée occupée dans la matinée de ce jeudi 7 août, rapporte The Kyiv Independent. Les drones de combat de l'unité spéciale « Fantômes » ont réussi à toucher un navire de débarquement à grande vitesse BK-16 du Projet 02510, ainsi qu'une embarcation de débarquement rapide destinée aux opérations côtières et au transport de troupes, a annoncé l'agence de renseignement militaire ukrainienne (HUR) sur Telegram. Les BK-16 sont conçus pour des opérations dans les zones côtières marines, les détroits, les estuaires et les lacs, ainsi que pour le transport de personnel débarquant sur une côte non aménagée et servir d'appui-feu. Plusieurs radars essentiels au système de défense aérienne russe sur la péninsule ont par ailleurs été détruits. Parmi ces installations figuraient le Nebo-SVU, un radar à longue portée capable de détecter les avions et les missiles balistiques, le Podlet-K1, qui identifie les cibles volant à basse altitude, et le 98L6 Yenisei, un radar du système de défense aérienne S-500 Prometey. « De graves pertes » « Après de graves pertes d'installations de défense aérienne sur la péninsule… les occupants russes en Crimée ont commencé à cacher leurs coûteuses installations militaires dans des structures en forme de dôme », a annoncé l'agence de renseignement militaire ukrainienne. Un de ces dômes, situé au sommet du mont Aï-Petri, situé dans le sud de la Crimée, aurait été visé par la frappe. Les forces ukrainiennes affirment qu'il abritait du matériel appartenant au troisième régiment radiotechnique des forces de défense aérienne russes. Si Moscou n'a pas réagi suite à ces frappes qui ont sans doute provoqué d'importants dégâts matériels, les médias russes ont fait état d'une série d'explosions dans la péninsule. Le ministère russe de la Défense a quant à lui indiqué avoir abattu 18 drones au-dessus de la Crimée entre 6h20 et 10h35, heure de Moscou, rapporte The Kyiv Independent. Si cette information se confirme, il s'agirait d'une nouvelle attaque de drones prolifique dans la région pour Kiev qui était déjà parvenu à cibler l'aérodrome de Saky et à toucher cinq avions de chasse russes dans la nuit de dimanche à ce lundi 4 août.


Le Figaro
9 hours ago
- Le Figaro
«Pendant que l'Europe s'enlise dans un écologisme de décroissance, Trump entame une ruée vers l'or énergétique»
FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour réindustrialiser son pays et maintenir la suprématie américaine dans le domaine de l'IA, Donald Trump entend multiplier les projets énergétiques. Une stratégie face à laquelle l'Union européenne serait bien avisée de réagir rapidement, estime Pascal-Emmanuel Gobry. Pascal-Emmanuel Gobry est le fondateur de PolicySphere, une lettre d'information spécialisée sur la politique américaine. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Alors que l'Union européenne vient de signer un accord avec Washington qui l'engage à acheter de grandes quantités d'énergie américaine, Donald Trump accélère une révolution énergétique qui pourrait redistribuer les cartes géopolitiques. Cette initiative, passée sous les radars européens, est un pilier central de la stratégie du président américain, et risque de creuser davantage l'écart de compétitivité transatlantique si l'UE ne réagit pas rapidement. Publicité Pourquoi ? D'abord parce que qui dit énergie dit croissance. Mais surtout, en deux mots : réindustrialisation et IA. Réindustrialisation car, après le coût du travail, celui de l'énergie est le poste de dépense le plus important pour les industriels. Ainsi, la stratégie de réindustrialisation de Trump s'appuie sur une baisse des coûts de l'énergie, au même titre que celle des tarifs. IA parce que les États-Unis veulent maintenir à tout prix leur leadership dans cette nouvelle technologie, notamment face à la Chine, et que les data centers qui permettent de créer cette IA sont très énergivores. Les ambitions sont démesurées, les moyens aussi. Mais c'est aussi de la politique. La nouvelle loi « One Big Beautiful Bill Act », pièce maîtresse du programme de Trump, inclut la possibilité pour les entreprises de déduire le coût complet d'un investissement industriel la première année, y compris en énergie, dans l'objectif de favoriser l'investissement, ainsi qu'une vague de subventions pour de nombreuses formes d'énergie, y compris le stockage par batterie, le nucléaire, l'hydroélectrique, et le géothermique. Et surtout, le cœur de l'agenda trumpien tourne autour d'une obscure loi, NEPA (National Environmental Policy Act). Loin des clichés d'une Amérique ultralibérale, cette loi écologique passée en 1970, depuis alourdie de nombreux ajouts réglementaires et jurisprudentiels, encadre la création de tout nouveau projet énergétique. Jusqu'à présent, la loi NEPA imposait plusieurs années de bureaucratie pour la création de tout projet énergétique aux États-Unis. Et Trump a annoncé son intention de détruire la loi NEPA. Il y arrivera sans doute. L'attaque est menée sur plusieurs fronts. Législatif, d'abord. Les négociations sur une réforme profonde de la loi NEPA sont actuellement en cours et aboutiront probablement, car les républicains sont unanimes sur le sujet et un certain nombre de démocrates modérés sont d'accord. Réglementaire ensuite : contrairement à sa première administration où Donald Trump, néophyte à Washington, ne savait pas quels personnels placer où et quels leviers actionner, il a placé des réformateurs ambitieux à tous les postes clés, notamment le Council on Environmental Quality (CEQ), chargé de l'application de la loi NEPA, qui a tout simplement abrogé toutes ses réglementations et distribué des instructions aux départements du gouvernement fédéral pour l'appliquer de manière « accélérée et simplifiée ». Là où l'Europe s'enlise dans un écologisme de décroissance qui confond vertu morale et efficacité, Trump mobilise l'énergie au service d'ambitions géopolitiques et technologiques majeures Cet effort est placé sous la houlette de Russell Vought, directeur du Budget, rôle très puissant dans toute administration, mais particulièrement dans celle-ci, car Vought est très chevronné et Trump lui a donné carte blanche. Un premier décret a été publié, et toutes les agences sont d'ores et déjà chargées de transformer leurs procédures. Judiciaire, enfin : une première décision de la Cour suprême en mai a affaibli la loi NEPA, et les signaux de la majorité conservatrice de la Cour sont au vert pour ce qui concerne les décisions à venir. Publicité Le nucléaire n'est pas en reste non plus, avec l'objectif très ambitieux de quadrupler la production nucléaire américaine d'ici 2050. Là aussi des barrières réglementaires sont baissées, et le Département de l'Énergie offrira des prêts et garanties de prêts aux projets nucléaires, mais surtout, le gouvernement mise beaucoup sur la nouvelle génération de technologies, y compris les petits réacteurs, microréacteurs, et réacteurs modulaires, sur lesquels la France est très en retard. Le résultat ? Une ruée vers l'or annoncée. Le nombre de projets énergétiques lancés aux États-Unis va très certainement augmenter de manière significative : forage, exploitation, pipelines, nouvelles centrales de tous types, solaire, et ainsi de suite. Une explosion de la production énergétique qui pourrait mener à une explosion de la croissance, qui en dépend. À lire aussi Donald Trump annonce un «âge d'or» à l'Amérique La baisse prévisible des coûts énergétiques outre-Atlantique renforcera l'attractivité industrielle américaine au détriment du Vieux Continent, déjà handicapé par un euro plus fort, une fiscalité plus pesante et des réglementations plus tatillonnes. Elle pourrait également accroître la dépendance géopolitique de l'Europe, si elle permet aux États-Unis de creuser encore plus leur avantage dans le domaine de l'IA, et d'autres domaines industriels clés qui demandent de l'énergie, tels la chimie et les métaux. Le contraste avec le Green Deal européen est saisissant. Là où l'Europe s'enlise dans un écologisme de décroissance qui confond vertu morale et efficacité, Trump mobilise l'énergie au service d'ambitions géopolitiques et technologiques (dominer l'IA, réindustrialiser, défier la Chine) majeures. Face à ce nouveau défi, la France et l'Europe devront vite choisir entre le déclin et l'ambition.


Le Parisien
19 hours ago
- Le Parisien
Guerre en Ukraine : Kiev frappe et endommage l'un des principaux sites russes de lancement de drones Shahed-136
Coup dur pour la Russie. Plusieurs frappes ukrainiennes ont touché ces derniers jours la base aérienne de Primorsko-Akhtarsk, l'un des principaux sites de lancement de drones à longue portée en Russie, selon le site spécialisé Militarnyi. Des images satellites partagées ce jeudi 7 août par le projet de renseignement géospatial ukrainien Cyberboroshno ont confirmé l'étendue des dégâts sur ces trois infrastructures clés utilisées pour stocker des drones de type Shahed-136. « Une forte activité de véhicules de transport de marchandises et de drones a été observée autour de ces bâtiments », soulignent les chercheurs, s'appuyant sur des photos satellites. De plus, une installation de stockage et de préparation de munitions aériennes a été gravement endommagée par ces frappes. Des incendies et une activité inhabituelle ont été enregistrés dans plusieurs sections de la base aérienne, notamment sur l'une des rampes de lancement utilisées pour le déploiement de drones. Les systèmes antimissile russes inefficaces La base aérienne de Primorsko-Akhtarsk est régulièrement utilisée par l'aviation tactique russe, mais avec l'utilisation croissante des drones d'attaque, Moscou a construit à proximité de la base principale une infrastructure distincte pour le lancement de ces drones. Ce « droneport » se compose de trois zones compactes destinées exclusivement au stockage, à la préparation et au lancement de drones d'attaque. Au total, huit systèmes fixes de lancement de drones ont été identifiés sur la base, selon l'analyste géospatial Dnipro. De plus, la piste d'atterrissage adjacente serait utilisée pour les lancements de drones mobiles effectués depuis des véhicules.