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Grève à l'AP-HP : les syndicats préparent la mobilisation contre le plan d'économies de Bayrou

Grève à l'AP-HP : les syndicats préparent la mobilisation contre le plan d'économies de Bayrou

Le Parisien2 days ago
Les syndicats CGT, FO, CFTC et UNSA de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) appellent à organiser, dès le 25 août, des assemblées générales dans tous les services pour préparer une grève commune contre le plan d'économies présenté mi-juillet par François Bayrou.
Ces organisations, qui représentent 61 % des voix aux dernières élections professionnelles, dénoncent dans un communiqué une « attaque frontale contre notre système de santé et contre tous les travailleurs ».
L'AP-HP regroupe 38 hôpitaux et 100 000 professionnels, au service de huit millions de patients chaque année.
Franchises médicales et jours fériés dans le viseur
Le plan gouvernemental prévoit près de 44 milliards d'euros d'économies. Parmi les mesures contestées : le doublement du plafond annuel des franchises médicales, de 50 à 100 euros, et l'augmentation possible du montant unitaire, qui passerait de un à deux euros par boîte de médicaments et de deux à quatre euros par consultation chez le généraliste. Les syndicats s'opposent aussi à la suppression de deux jours fériés, piste évoquée par le Premier ministre.
À lire aussi Budget 2026 : le traitement choc de Bayrou
À voir aussi
Au niveau national, la CGT a dénoncé vendredi une « nouvelle attaque contre le principe de solidarité qui fonde notre Sécurité sociale depuis 1945 », tandis que l'UNSA évoquait jeudi « une odieuse attaque contre les malades ».
Conditions de travail dégradées
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Le Parisien

time2 hours ago

  • Le Parisien

Paris : trois hommes arrêtés pour avoir escaladé la tour Eiffel, dont l'un a réussi à sauter en parachute

Trois hommes ont été arrêtés après avoir escaladé la tour Eiffel, ce samedi au petit matin, l'un d'eux ayant également réussi à sauter en parachute depuis l'édifice, a appris Le Parisien de source policière, confirmant une information du JDD. Il était aux alentours de 5h20 du matin, ce samedi 9 août, quand le service de la sécurité de la tour Eiffel a contacté la plateforme des appels d'urgence (PFAU) pour signaler l'intrusion de trois individus, aperçus en train d'escalader la tour Eiffel, située sur le Champ-de-Mars, en bordure de la Seine, dans le VIIe arrondissement de Paris. Une plainte déposée Vers 6h40, après être arrivé quasiment au sommet de l'édifice, l'un des trois hommes a sauté avec un parachute. Une fois au sol, il a été interpellé par les forces de l'ordre, arrivées sur place. Les deux autres individus, eux, n'ont pas sauté et sont redescendus avec les pompiers, appelés en renfort, du Groupe d'Intervention en Milieu Périlleux (GRIMP). Les trois hommes, qui ne sont pas blessés, ont été interpellés dans la foulée et placés en garde à vue dans les locaux du commissariat du VIIe arrondissement pour « intrusion non autorisée dans un bâtiment classé ou inscrit ». Selon les informations du Parisien, la société d'exploitation de la tour Eiffel a porté plainte. [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter

Taxe sur les billets d'avion : le patron de Ryanair menace de réduire «encore» ses capacités en France en cas de nouvelle hausse
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Le Figaro

time13 hours ago

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Taxe sur les billets d'avion : le patron de Ryanair menace de réduire «encore» ses capacités en France en cas de nouvelle hausse

Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, dénonce la communication «violente» de Michael O'Leary, dont la compagnie a déjà annoncé la suppression de trois dessertes. Le patron de Ryanair, première compagnie aérienne à bas prix européenne, Michael O'Leary, a menacé ce samedi 9 août dans une interview au Parisien de réduire «encore» ses capacités en France si le gouvernement décidait d'une nouvelle hausse de la taxe aérienne, suscitant une réponse agacée du ministre des Transports. «Vous avez cette situation folle où votre gouvernement augmente la taxe de solidarité sur les billets d'avion (TSBA), qui est passée de 2,63 euros à 7,40 euros par billet» en mars 2025, commence Michael O'Leary, qualifiant la hausse d'«injustifiée» pour «un secteur qui ne rapporte pas beaucoup d'argent». Il affirme avoir proposé un plan à la France pour doubler le trafic annuel d'ici 2030 «mais seulement si le gouvernement supprime les taxes». «Sinon, nous avons des alternatives moins coûteuses ailleurs (...) Et si la réponse de la France à cela est d'augmenter de nouveau les impôts, alors nous réduirons encore notre capacité ici», menace-t-il. Publicité «Je ne tolère pas ces manières de faire», a répondu le ministre des Transports Philippe Tabarot sollicité par Le Parisien. «Du dialogue, oui, mais pas de menace», ajoute-t-il, accusant Ryanair de ne pas assumer d'avoir «doublé ses bénéfices en une année». Le ministre, qui s'était dit à titre personnel «réservé» à l'idée d'inscrire la hausse de la taxe dans la durée en mars, dénonce la communication «violente» de Ryanair «pour essayer de s'exonérer de leurs obligations sociales et fiscales». À lire aussi Annulations, retards de vols... L'été de toutes les perturbations dans l'aérien en Europe Le contrôle aérien «le moins efficace d'Europe» selon Ryanair En riposte à l'augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d'avion, la compagnie irlandaise a annoncé fin juillet une réduction de 13% de sa capacité en France, soit 750.000 sièges en moins, désertant trois aéroports régionaux (Strasbourg, Bergerac et Brive) pour l'hiver. Michael O'Leary avait pourtant assuré fin mars qu'il ne supprimerait pas de desserte régionale. «Plutôt que de donner des leçons sur la manière dont le gouvernement prépare son prochain budget, il (Michael O'Leary) ferait mieux de s'occuper du service que Ryanair rend à ses clients», a ajouté Philippe Tabarot, citant des conflits sociaux et des décisions de justice. Le patron de Ryanair a lui taclé le contrôle aérien français, «le moins efficace d'Europe», et les grèves «récréatives» avant les week-ends des contrôleurs pour obtenir, selon lui, trois jours de congés supplémentaires, qui entraînent des «annulations sur les survols» puisque la France «surprotège les vols domestiques». Une charge qualifiée de «caricature à l'excès sur certains comportements qui peuvent exister, pour une minorité seulement» par le ministre.

« Qu'ils balaient devant leur porte » : le ministre des Transports répond au PDG de Ryanair
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« Qu'ils balaient devant leur porte » : le ministre des Transports répond au PDG de Ryanair

La charge menée par le PDG de Ryanair, Michael O'Leary, est virulente. La réponse l'est tout autant. Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, goûte peu les attaques mordantes et les menaces régulièrement proférées par le patron irlandais, réputé pour son franc-parler. « C'est du marketing. Leur communication est en permanence violente envers les États, les gouvernements et leurs représentants. C'est leur stratégie pour essayer de s'exonérer de leurs obligations sociales et fiscales, tance le ministre. Qu'ils balaient devant leur porte ! » Dans une interview accordée jeudi à notre journal, et publiée ce samedi, Michael O'Leary s'attaque une nouvelle fois durement au gouvernement et dénonce vertement la hausse de la taxe de solidarité sur les billets d'avion (TSBA) ― aussi appelée taxe Chirac ―, décidée lors du budget 2025. Elle a triplé, passant de 2,60 euros à 7,40 euros par billet. Michael O'Leary s'appuie sur cette mesure pour justifier la réduction de 13 % de l'activité de la compagnie en France, annoncée la semaine dernière, et l'arrêt complet dans trois aéroports (Strasbourg, Bergerac, Brive). « En réalité, la TSBA n'est probablement qu'une petite partie de l'explication à leur décision ― et surtout un écran de fumée. Leur attitude me laisse penser que la décision était déjà prise », juge Philippe Tabarot, sollicité par nos soins après l'interview de Michael O'Leary. « Tant qu'ils mettent assez d'essence dans les avions… » Et le ministre des Transports de relever la reprise des liaisons de Ryanair à Strasbourg (Bas-Rhin), vers Agadir (Maroc) et Porto (Portugal), par Volotea, avec la création de 70 emplois. « Cela montre bien que la situation n'est pas si terrible ! Moi, je n'ai aucun problème à ce qu'une entreprise fasse des profits, et c'est le cas de Ryanair qui a doublé ses bénéfices en une année (1,6 milliard d'euros), mais il faut l'assumer », tranche Philippe Tabarot. Avant d'ajouter, sarcastique : « Tant qu'ils mettent assez d'essence dans les avions et ne transigent pas sur la sécurité des passagers… » Le ministre des Transports fait référence aux trois incidents survenus en 2012. Trois avions avaient dû se poser en urgence avant d'arriver à destination, les réservoirs étant vides. Cela avait jeté une lumière crue sur la stratégie d'optimiser les coûts, jusqu'à l'excès. « Il ferait mieux de s'occuper du service (…) à leurs clients » « Alors, très franchement, plutôt que de donner des leçons sur la manière dont le gouvernement prépare son prochain budget, il (Michael O'Leary) ferait mieux de s'occuper du service que Ryanair rend à ses clients, enfonce Philippe Tabarot. Sans compter que ses employés n'ont pas tous l'air épanoui, quand je vois qu'il y a un conflit social qui pourrait durer six mois en Espagne, ou les décisions de justice en leur défaveur. » Peu réputé pour un dialogue social serein et nourri, Ryanair a, entre autres, été condamné pour « travail dissimulé » (sur l'aéroport de Marseille). La Cour de cassation a rejeté son pourvoi en 2023. Sur le fond, la hausse de la TSBA a suscité la fronde de l'ensemble du secteur aérien. Le PDG d'Air France - KLM, Benjamin Smith, avait lui même fustigé une décision « irresponsable ». Philippe Tabarot rappelle la « continuité de sa position » sur le sujet. Il n'entend pas céder au chantage du PDG de Ryanair En tant que sénateur, le ministre des Transports s'était montré sceptique. Aujourd'hui, il estime qu'il ne faut pas de nouvelle augmentation, au risque de voir le secteur aérien français « décrocher » par rapport aux concurrents européens. Tandis que Nathalie Delattre, ministre du Tourisme, s'est dans un premier temps prononcée pour la suppression de cette taxe, avant de nuancer pour coller à la position Philippe Tabarot. « J'ai conscience de l'effort général qui est demandé au pays. Le transport y prend sa part. Mais je pense qu'il est temps de stabiliser les choses et de donner une visibilité aux compagnies, précise Philippe Tabarot. Il faudrait aussi que les recettes soient mieux fléchées vers la décarbonation des transports. C'est le message que je porte au gouvernement. C'est désormais au ministère des Comptes publics de se prononcer. » Dans tous les cas, il n'entend pas céder au chantage du PDG de Ryanair, qui exige une suppression des taxes sur l'aérien. À défaut, Michael O'Leary menace de réduire encore davantage l'activité de la compagnie dans le pays. « Du dialogue, oui, mais pas de menace » « Je ne tolère pas ces manières de faire, lance le ministre. Je crois l'avoir montré dans les différents conflits sociaux que j'ai eus à gérer. Que ce soit dans le contrôle aérien, à la SNCF ou ici avec le PDG d'une compagnie… Peu importe, c'est la même méthode pour tout le monde. Du dialogue, oui, mais pas de menace. » Les contrôleurs aériens justement, dont les grèves qualifiées de « récréatives » par Michael O'Leary ont un fort impact sur le trafic européen. Philippe Tabarot fustige la « grossièreté » et « la généralisation » faite à leur propos par le PDG de Ryanair. Ce dernier s'agace, entre autres, de la pratique de la « clairance », qui consiste pour les contrôleurs à gérer eux-mêmes leurs horaires de travail.

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