
Summer McIntosh obtient l'or au 200 m papillon
(Singapour) La Canadienne Summer McIntosh a remporté le 200 mètres papillon aux Championnats du monde aquatiques de Singapour, jeudi matin.
La Presse Canadienne
Il s'agissait de sa troisième médaille d'or dans cette compétition.
La Torontoise âgée de 18 ans est la championne olympique dans cette épreuve, qu'elle a également remportée lors de ses deux derniers Mondiaux, en 2022 et 2023.
Le Canada a maintenant décroché cinq médailles jusqu'ici aux Mondiaux aquatiques de Singapour.
McIntosh convoite cinq titres individuels au cours du programme de natation, qui s'étalera sur huit jours au total.
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« Il ne faut pas se satisfaire de ce qu'on a » Le moment était sympathique. Chantal Machabée, vice-présidente des communications hockey du Canadien de Montréal, interviewait Jessica Campbell, entraîneuse adjoint chez le Kraken de Seattle, dans le cadre de la conférence Hors pair, organisée par Tennis Canada. Campbell, c'est bien connu, a brisé un plafond de verre quand elle est devenue la première femme à occuper un poste d'entraîneuse dans la LNH. Pendant la discussion, Machabée lui demande donc « What's next ? ». Quel est le prochain item à cocher sur sa liste ? « J'aimerais gagner la Coupe Stanley », répond Campbell, déclenchant aussitôt les cris du public. Et Machabée de rétorquer, quand les applaudissements diminuaient : « Moi aussi ! » Cette fois, des rires de bon cœur ont remplacé les clameurs. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Jessica Campbell et la vice-présidente des communications hockey du Canadien de Montréal, Chantal Machabée L'anecdote allait dans le sens des échanges qui ont ponctué cette conférence de près de deux heures, au cours de laquelle quatre panels se sont succédé pour réfléchir sur l'état du sport féminin. Campbell alternait entre les réflexions sur son rôle de pionnière et les anecdotes de sa carrière avec l'aisance d'une habituée à de tels évènements. Elle en avait d'ailleurs une bien adaptée à son auditoire du jour : son premier match derrière un banc de la LNH au Canada. C'était au Centre Bell, le 29 octobre 2024. « Mon français est mauvais, mais ma mère est francophone. J'ai grandi habillée avec des logos du Canadien de la tête aux pieds », a souligné la Saskatchewanaise. Or, au Centre Bell, le vestiaire de l'équipe visiteuse est situé du côté opposé du banc des joueurs. Avant le match, les entraîneurs doivent donc traverser en souliers la patinoire pour se rendre à leur poste. C'était un autre moment où j'ai dû me pincer. J'essayais surtout de ne pas tomber ! Mais j'ai été accueillie par des fans du Canadien – pas vraiment du Kraken, surtout du Canadien ! – de tous les horizons et j'ai réalisé que ce que je faisais allait au-delà du hockey. J'ai réalisé à quoi ressemble l'inclusivité pas seulement au hockey, mais dans la vie. Jessica Campbell, entraîneuse adjointe chez le Kraken de Seattle Elle a ensuite relaté le discours qu'avait eu son patron lorsqu'elle a été embauchée comme adjointe avec l'équipe nationale d'Allemagne au Championnat du monde masculin de 2022. « Il m'a dit : quand je monte à bord d'un avion et que je vois que la pilote est une femme, je ne fais pas demi-tour. Mais le hockey n'est pas encore rendu là. » À ce même tournoi, elle avait d'ailleurs eu droit à un bel exemple de ce dont cette personne parlait. C'était à sa première mêlée de presse, en début de tournoi. « Une femme a posé la première question, et elle m'a complètement pris de court. C'était : 'Qu'est-ce que ça fait d'être une belle femme qui coache de beaux hommes ? J'imagine que tu préfères certains joueurs à d'autres.' J'ai carrément figé, avant de lui demander de répéter et de répondre que je respectais les joueurs. » Quand le tennis aide le hockey Les exemples de succès du sport féminin foisonnent. Campbell incarne ce courant de pionnières qui s'invitent dans les organigrammes de la LNH. Toujours au hockey, la LPHF a suscité un engouement certain, notamment dans le marché de Montréal, où la Victoire a vite atteint les limites de l'Auditorium de Verdun, avant de migrer vers la Place Bell, trois fois plus grande. Et comment oublier ce qui se passe ici même cette semaine ? À mi-chemin dans le tournoi, Valérie Tétreault disait s'attendre à un total de 250 000 billets vendus pour la totalité de l'Omnium Banque Nationale. 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