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« Elle est là-bas, je l'ai vue ! » : la Ligue des champions est enfin exposée au Parc des Princes

« Elle est là-bas, je l'ai vue ! » : la Ligue des champions est enfin exposée au Parc des Princes

Le Parisien23-07-2025
« Papa ! Elle est là-bas ! Je l'ai vue ! » Oui, elle est enfin là, cette
Ligue des champions
- en l'occurrence le trophée qui la matérialise - tant convoitée par le
PSG
.
Après avoir découvert les tribunes, les loges ou les vestiaires des hommes de Luis Enrique puis foulé la pelouse de Parc des Princes, les supporters et touristes venus participer au Stadium Tour, dans l'enceinte parisienne ce mardi, l'admirent enfin.
Elle trône fièrement à la fin du parcours. Avec ses fameuses « grandes oreilles », la coupe a rejoint les autres trophées de l'armoire déjà bien garnie du
Paris Saint-Germain
. Et pour tous ceux qui se demandaient en arrivant si « c'est la vraie », eh bien oui, tout droit venue de Munich où s'est déroulée la finale de la
Ligue des champions
remportée 5 à 0 par le PSG
face à l'Inter Milan, le 31 mai.
Si beaucoup sont venus spécialement au stade ce mardi, après avoir appris que
la coupe était enfin visible
, pour d'autres comme ce jeune Clermontois fan du PSG depuis tout petit, il s'agit d'un heureux hasard. « J'ai pris mes places il y a quelques mois et j'ai découvert seulement hier que j'allais faire partie des premiers à la découvrir. C'est génial. » Et la découverte est loin d'être décevante : « Elle est plus grande qu'à la télé. Vraiment c'est impressionnant de la voir
en chair et en os (sic)
. »
Preuve que le football n'a pas de frontières et que le PSG s'exporte de mieux en mieux, beaucoup de touristes étrangers sont aussi venus observer et photographier la Coupe aux grandes oreilles. Et pas besoin d'être bilingue pour comprendre qu'elle impressionne tout le monde.
La découverte de la Ligue des champions est parfois accompagnée par des chants de supporters de la part des plus jeunes, comme une manière de se replonger dans l'ambiance formidable et le parcours remarquable de leur club. Mais si les enfants sont impressionnés et souvent bouche bée devant la splendeur du célèbre trophée argenté, ce sont les adultes qui sont généralement les plus émus et qui ne manquent pas de se prendre en photo tout sourire devant.
C'est le cas de ce père venu avec sa famille, maillot du bleu et rouge sur les épaules et les larmes aux yeux devant cette coupe qu'il a si souvent regardée depuis son fauteuil devant son écran : « Ça fait bizarre de la voir ici, en vrai, devant moi. C'est peut-être une des plus belles choses que j'ai vue dans ma vie. »
Si le moment est à ce point savoureux, c'est aussi parce qu'il a été trop longtemps attendu et espéré par les supporters. Les Parisiens ont en effet connu de longues années de disette et de déceptions en Ligue des champions.
Alors pour Nathan et son grand-père Gilbert supporters du club de la capitale « depuis toujours », être aujourd'hui devant le trophée est une consécration. Et cela peut se lire sur leurs visages : « On l'a attendu très longtemps alors la voir ici c'est juste indescriptible. »
Pourtant, les deux hommes avouent avoir douté pendant quelques instants durant la compétition : « On a eu peur au début. Puis avec ce que les joueurs ont montré, ça nous a vite rassurés. » Comme un bonheur en appelle toujours d'autres, les supporters parisiens ne comptent pas en rester là et voient grand, à l'instar de Gilbert : « Maintenant il en faut 2, 3, 4… Et même plus. »
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Figurer dans l'équipe type de la saison en Ligue des champions et manquer à l'appel dans la liste des nommés au Ballon d'or, c'est tout à fait possible. C'est en tout cas la mésaventure qu'a vécue Marquinhos ce jeudi. Comme ses coéquipiers Willian Pacho et Bradley Barcola, le capitaine du PSG, champion d'Europe après la finale gagnée contre l'Inter Milan le 31 mai (5-0), a eu la surprise de ne pas apparaître parmi les trente joueurs retenus dans la course au Graal individuel. Le jury de France Football a en effet décidé de ne pas sélectionner les trois artisans de la saison fantastique des Parisiens. Après avoir pourtant choisi de garder dans sa liste neuf éléments du club de la capitale, à savoir Khvicha Kvaratskhelia, Achraf Hakimi, Désiré Doué, Gianluigi Donnarumma, Ousmane Dembélé, João Neves, Nuno Mendes, Fabián Ruiz et Vitinha. Pacho pourtant impérial « Ce n'est pas une sanction, les deux joueurs (Pacho et Marquinhos) ont eu moins de la moitié des votes de la part du comité des listes », souligne auprès de L'Équipe Vincent Garcia, rédacteur en chef de l'organisateur historique de l'événement en ajoutant que leurs voix se sont diluées entre journalistes français et étrangers. À voir aussi Si l'absence de Bradley Barcola peut se concevoir tant la montée en puissance de son concurrent Désiré Doué au sein de l'attaque du PSG fut impressionnante, la pilule semble davantage difficile à avaler pour les deux défenseurs centraux. Deuxième joueur le plus utilisé par Luis Enrique (4 545 minutes), l'Équatorien a pourtant été impérial dès son premier exercice avec Paris. L'ancien pilier de Francfort n'a pas hésité à se muer en sauveur à plusieurs reprises, à l'image de son sauvetage décisif à la dernière minute contre Aston Villa en quart de finale de la Ligue des champions. De quoi remplir aisément le critère propre au Ballon d'or des performances individuelles et du caractère décisif et impressionnant. Les défenseurs souvent dans l'ombre L'absence de Marquinhos, capitaine emblématique du club vainqueur de la Ligue des champions, est également contestable. D'autant plus que le Brésilien coche parfaitement les cases concernant les deux autres critères de jugement du jury, à savoir l'aspect collectif et les trophées remportés, ainsi que la classe et le fair-play. Régulièrement placés dans l'ombre, les défenseurs centraux n'ont plus été plébiscités depuis bientôt 20 ans. Il faut en effet remonter à 2006 et la victoire de Fabio Cannavaro devant Gianluigi Buffon et Thierry Henry pour en voir un remporter le Ballon d'or. Sur 68 éditions, il n'a été remporté qu'à quatre reprises par des défenseurs (Franz Beckenbauer en 1972 et 1976, Matthias Sammer en 1992, Fabio Cannavaro en 2006). Si le sacre de Rodri (2024), milieu de terrain à vocation défensive, apparaît presque comme une anomalie, les défenseurs eux aussi attendent de prendre la lumière. Des choix plus surprenants Dans la liste des nommés, la présence de Cole Palmer pose également question. Outre sa belle performance en finale de Coupe du monde des clubs contre le PSG (2 buts, 1 passe décisive), le milieu offensif de Chelsea ne réalise pas une année 2025 transcendante, avec seulement trois buts et autant de passes décisives en Premier League.

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PORTRAIT – Tout ce qu'il faut savoir sur la future recrue du Paris-SG, le jeune (23 ans) gardien Lucas Chevalier. C'était évoqué depuis de longs mois. C'est désormais quasi acté. Pur produit du centre de formation de Lille, Lucas Chevalier rejoindra très prochainement le Paris Saint-Germain pour les cinq prochaines saisons. Un accord a été trouvé à près de 55 M€ bonus compris. Une surprise au vu des performances de Gianluigi Donnarumma sur la deuxième partie de la saison écoulée. Ça l'est moins en sachant que le profil du Français de 23 ans colle davantage que celui de l'Italien à l'idée de jeu de Luis Enrique. D'autant que le PSG n'a jamais trouvé d'accord avec Donnarumma, sous contrat jusqu'en 2026, pour prolonger. À la découverte du futur gardien parisien. À découvrir Le calendrier complet du PSG Complet et spectaculaire «C'est un excellent gardien, je l'adore. En plus, c'est ma came, il est spectaculaire, jeune, il parle bien, il a tout», soufflait l'ancien portier parisien Jérôme Alonzo il y a quelques mois, dans nos colonnes. Effectivement, Lucas Chevalier dispose d'une palette complète. Bon sur sa ligne, sûr dans le domaine aérien, proactif, le futur international de 23 ans n'est pas non plus maladroit dans le jeu au pied. Un sacré atout pour Luis Enrique… «J'ai toujours aimé le ballon, avant d'être un gardien, j'étais un joueur. J'aime marquer des buts et j'ai toujours été à l'aise (avec le ballon), en tout cas pour un gardien», expliquait l'intéressé l'an dernier, pour les médias de la LFP. Publicité «Je me vois comme un gardien complet, je n'ai pas de points faibles mais des points à améliorer. Points forts ? Je suis assez vif, mon jeu de jambes m'aide à réaliser tout ce que je fais», juge-t-il, sûr de lui mais pas prétentieux. Devant les micros, Chevalier n'a en tout cas pas plus peur que sur le terrain, lui qui met un point d'honneur à rester «naturel». «Il y a trop d'interviews qui se ressemblent, assez inintéressantes. Moi, j'aime casser un peu les codes. Si je calcule trop, je vais perdre ce que je suis», a-t-il récemment dit à L'Équipe . À lire aussi Mercato : accord Lille-PSG pour le transfert de Lucas Chevalier Un vrai Ch'ti, un vrai Dogue Natif de Calais, Lucas Chevalier n'a jamais quitté ses terres natales du nord de la France. Après avoir fréquenté les clubs de Coquelles et Marck, il rejoignait le centre de formation lillois en 2014. Mis à part un prêt à Valenciennes, toujours dans le Nord, l'intéressé n'a connu que le Losc, «le club de (son) cœur». Et forcément, il est vite entré dans celui des supporters. Et ce dès le penalty arrêté contre Lens en octobre 2022. Premier coup d'éclat. Létang avait tout compris Olivier Létang ne manque jamais une occasion que c'est délibérément qu'il n'a pas signé de gardien pendant deux étés après sa prise de fonction. Le président lillois avait en effet perçu le potentiel de Lucas Chevalier, 19 ans à ce moment. Il l'a prêté à Valenciennes, en L2, à l'été 2021. Malgré une blessure au genou en août, l'intéressé a brillé. À son retour au Domaine de Luchin, Chevalier a débuté la saison dans l'ombre de du Brésilien Léo Jardim. Coach du Losc à l'époque, Paulo Fonseca l'avait ensuite lancé à Marseille, le 10 septembre 2022, lors de la septième journée de Ligue 1. Il n'est plus jamais sorti du 11 de départ et a disputé 127 matchs à Lille. «J'aurais pu prendre un gardien expérimenté mais la place aurait été bouchée pour Lucas, qui avait toutes les qualités et le potentiel pour jouer chez nous», a indiqué Olivier Létang fin 2024, sur la chaîne L'Équipe. Et d'ajouter, en la jouant modeste face à la caméra : «Il ne fallait pas être un génie pour le voir». Maniaque Parmi les traits de caractère que moquent affectueusement ses proches, Lucas Chevalier est un grand maniaque de la propreté. Il n'a d'ailleurs pas de mal à l'avouer… «Je suis maniaque, carré, mais je pense que c'est ça qui me fait garder ma rigueur et mon envie de faire les choses, d'apprécier les choses quand elles sont faites», jure-t-il, lui qui n'est jamais loin de son aspirateur. «En plus, j'ai des chats maintenant (rires)», justifie-t-il avec le sourire. Publicité Et d'ajouter : «Je passe beaucoup l'aspirateur. Tant que ce n'est pas fait, ça démange. Par exemple, mes affaires pour l'entraînement sont déjà prêtes la veille afin que je sois serein et que je puisse dormir». Maniaque oui, mais pas superstitieux. «Si je me raccroche trop à quelque chose et que je le perds, je n'ai pas envie de me dire qu'une mauvaise perf' serait liée à ça. Ce serait à cause de moi, pas à cause de mon slibard ou de ma coiffure», assure-t-il. À lire aussi «Nouveau monde», l'idole Lloris, père commandant de police... les mots de Lucas Chevalier, petit nouveau des Bleus Déjà numéro 2 chez les Bleus «C'est une étape importante pour lui». Comme une évidence, Didier Deschamps a convoqué Lucas Chevalier en équipe de France pour la première fois pour le rassemblement de novembre dernier. «Déjà la saison dernière, il avait été performant. Il continue de l'être avec son club, que ce soit en Ligue 1 ou sur la scène européenne. Il va rejoindre ce groupe et la confrérie des gardiens», avait ajouté le sélectionneur, qui l'a de nouveau appelé lors des deux rassemblements suivants. «DD» n'a toutefois pas encore offert au portier de 23 ans sa première cape en Bleu. «Ce n'est qu'une étape supplémentaire dans ma carrière», avait indiqué l'intéressé lors de sa première convocation. Depuis, Didier Deschamps lui a offert le statut de numéro 2 derrière Mike Maignan mais devant Brice Samba. Maignan, ce n'est d'ailleurs pas n'importe qui dans le parcours de Chevalier. Le natif de Calais a en effet côtoyé le Milanais à Lille avant de lui succéder dans les buts nordistes. Et de prendre sa place en Bleu ? «La place de numéro 1 en équipe de France dépend d'un très grand club, il faut avoir cette lucidité», lâchait-il lors de sa première convocation. En occupant la cage parisienne, Lucas Chevalier ferait un grand pas en avant, c'est certain…

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Parti avec Cian Uijtdebroeks dans la dernière ascension, Nicolas Prodhomme (28 ans) a battu le Belge dans un sprint à deux, sur la 2e étape du Tour de l'Ain. David Gaudu a été lâché à cinquante kilomètres de l'arrivée. Après les victoires de Paul Magnier sur le Tour de Pologne et Léo Bisiaux sur le Tour de Burgos, Nicolas Prodhomme est le troisième Français vainqueur d'étape de la journée. Parti à la pédale avec Cian Uijtdebroeks dans le col de Menthières, il a pris le meilleur sur le Belge au sprint, à Lélex Monts-Jura lors de la 2e étape du Tour de l'Ain ce jeudi. Visma-Lease a bike a fait parler sa force collective dès la côte de Giron (10,9 km à 5 %), réduisant le peloton à sa portion congrue. Dans le col de Menthières (9,1 km à 6,3 %), Wilco Kelderman a achevé d'essorer le groupe des favoris avant la première attaque de Cian Uijtdebroeks à 26 kilomètres de l'arrivée, seulement suivi par Nicolas Prodhomme, qu'il a tenté à plusieurs reprises de décramponner sans succès une fois l'écart fait avec les poursuivants. Beaucoup plus explosif, le coureur de Decathlon-AG2R La Mondiale a déposé son adversaire dans les derniers mètres pour s'imposer. Après son succès sur la Route d'Occitanie en juin, il va revêtir un nouveau maillot de leader, comptant deux secondes de marge sur Uijtdebroeks au classement général après l'étape, et 53 secondes sur Ben Tulett, troisième. Journée à oublier pour Groupama-FDJ Le rouleau compresseur de Visma-Lease a bike a rapidement été fatal au leader Tom Donnenwirth (Groupama-FDJ), 4e de la même étape l'an passé mais tombé en début de journée. De manière plus surprenante, son coéquipier David Gaudu a craqué presque dans la foulée, à plus de 50 kilomètres de l'arrivée. Déjà limite dans le col de Portes la veille, le Breton n'affiche définitivement pas la forme espérée à deux semaines du début de la Vuelta. Vendredi, la dernière étape du Tour de l'Ain aura pour juge de paix le Col du Grand Colombier (15,3 km à 7,8 %), avant vingt kilomètres de descente puis vingt de plaine pour rallier Belley.

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