
Montée en puissance de la Chine, supériorité de SpaceX... La bataille mondiale pour la conquête de l'espace fait rage
Montée en puissance de la Chine, supériorité de SpaceX... La bataille mondiale pour la conquête de l'espace fait rage
Montée en puissance de la Chine, supériorité de SpaceX... La bataille mondiale pour la conquête de l'espace fait rage
« J'apporte le 'cheval' ce soir. Peux-tu emmener le Français dîner ? » : intrusions, attaques cyber... Des nids d'espions au cœur des entreprises
Chaque jour, Le Figaro explique les mécanismes par lesquels l'économie se retrouve au cœur de la confrontation entre les puissances.
Si le spatial est « la vraie jauge des puissances internationales », comme l'a affirmé Emmanuel Macron au Salon aéronautique du Bourget en juin dernier, la guerre en Ukraine a jeté une lumière crue sur les carences européennes. Lorsque Elon Musk, le patron de SpaceX, a coupé l'accès à son réseau satellitaire Starlink et que les États-Unis ont stoppé les renseignements spatiaux aux armées de Kiev, l'Europe a été incapable de se substituer.
Or, la majorité des systèmes aéroportés et des drones, en première ligne dans la guerre en Ukraine, s'appuient sur les systèmes spatiaux pour assurer leur mission. Aussi le président français a-t-il décidé de sonner le tocsin, appelant au sursaut une Europe qui « a failli tout perdre » et « a manqué plusieurs tournants ». Il y a urgence car le Vieux Continent est « en position de décrochage avancé dans le spatial », selon la formule de Philippe Baptiste, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et ex-président du Centre national…

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Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
Près de 55 millions de détenteurs de visas aux États-Unis seront concernés par des contrôles renforcés
Lundi, le département d'État avait annoncé avoir révoqué les visas de plus de 6000 étudiants étrangers depuis le début de l'année, dont 4000 environ pour infraction à la loi. Quelque «55 millions d'étrangers» qui détiennent un visa en cours de validité sont concernés par des contrôles renforcés, a fait savoir jeudi le département d'État américain, au moment où l'administration Trump intensifie sa politique migratoire répressive. «Les vérifications effectuées de manière continue par le département concernent l'ensemble des plus de 55 millions d'étrangers qui détiennent actuellement un visa américain en cours de validité», a déclaré un responsable du département d'État sous couvert de l'anonymat. Il a précisé que le département d'État pouvait révoquer les visas «dès qu'il existe des indices d'une éventuelle inéligibilité» allant d'un dépassement de la durée de séjour autorisée, à des activités criminelles ou à des infractions à la loi, y compris pour conduite en état d'ivresse, ou encore à des menaces pour la sécurité publique, ainsi que pour toute «forme quelconque d'activité terroriste ou de soutien à une organisation terroriste». «Dans le cadre de notre processus de vérification, nous examinons toutes les informations disponibles, y compris les dossiers des forces de l'ordre ou des services d'immigration, ainsi que toute autre information révélée après la délivrance du visa», a précisé le responsable dans un courrier électronique adressé à des journalistes. Publicité 4000 visas étudiants révoqués pour infraction à la loi Lundi, le département d'État avait annoncé avoir révoqué les visas de plus de 6000 étudiants étrangers, dont 4000 environ pour infraction à la loi. Les États-Unis ont révoqué «plus de deux fois plus de visas, dont près de quatre fois plus de visas étudiants, qu'au cours de la même période l'année dernière» sous l'administration du président démocrate Joe Biden, a-t-il relevé. Dès son retour à la Maison-Blanche en janvier, le président Donald Trump a érigé la lutte contre l'immigration clandestine en priorité absolue, évoquant une «invasion» des États-Unis par des «criminels venus de l'étranger» et communiquant abondamment sur les expulsions d'immigrés. Son programme d'expulsions massives a certes été contrecarré ou freiné par de multiples décisions de justice, ce dont il s'est indigné à plusieurs reprises. Mais son gouvernement fait aussi la chasse à tout ce qui paraîtrait comme «antiaméricain» ou allant à l'encontre des intérêts de politique étrangère des États-Unis. Le gouvernement américain a ainsi précisé mardi qu'il rechercherait les opinions «antiaméricaines», y compris sur les réseaux sociaux, lorsqu'il statuerait sur le droit de résider aux États-Unis. Le responsable n'a pas dit que les 55 millions de visas accordés par les États-Unis faisaient tous l'objet d'un examen approfondi, mais il a clairement souligné qu'ils étaient concernés. L'administration Trump s'est aussi engagée dans une série de batailles contre les universités, annulant des milliers de visas et s'en prenant à des établissements de renom suspectés de se laisser propager sur leurs campus des idées antisémites, notamment dans le cadre des manifestations contre la guerre dans la bande de Gaza. Les avantages liés à l'immigration, notamment le droit de vivre et travailler aux États-Unis, «restent un privilège et non un droit», répète volontiers le secrétaire d'État américain, Marco Rubio.


Le Figaro
3 hours ago
- Le Figaro
Olivier Faure affirme que le PS devra «accompagner» le mouvement de blocage du 10 septembre
A contrario des Insoumis qui souhaitent profiter du mouvement de blocage pour précipiter la censure du gouvernement de François Bayrou, Olivier Faure veut plutôt faire obstacle au projet de budget présenté par le premier ministre. Le mouvement de blocage du 10 septembre «peut être massif» et «nous devons l'accompagner» pour «lui offrir un débouché politique», a affirmé jeudi le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, rejoignant ainsi les autres partis de gauche dans le soutien à cette mobilisation. «Le 10 septembre, il y aura une mobilisation forte dont chacun mesure qu'elle peut être à la hauteur de l'exaspération et du rejet du pouvoir actuel. Elle peut être massive. Nous n'en connaissons pas complètement les contours. Ses revendications sont floues, mais nous devons l'accompagner», a déclaré Olivier Faure lors d'une intervention aux Journées d'été des Écologistes à Strasbourg. Publicité Faire obstacle au projet de budget Les socialistes se retrouvent donc alignés avec les Verts, les communistes et les Insoumis, qui ont les premiers appelé à «se mettre au service des collectifs locaux» du mouvement du 10 septembre né sur les réseaux sociaux. Avec une nuance toutefois: si le PS soutient la mobilisation, «notre vocation n'est pas non plus de la canaliser, de la dompter, de l'instrumentaliser, de la soumettre, mais de lui offrir un débouché politique qui ne soit pas celui de l'extrême droite», a ajouté son premier secrétaire. Et là où LFI entend faire du mouvement un levier pour précipiter la censure du gouvernement de François Bayrou, Olivier Faure veut plutôt faire obstacle au projet de budget présenté le mois dernier par le premier ministre. «Rien n'est passé et rien ne sera acceptable de ce projet qui opère 44 milliards (d'euros) d'économies sur les malades, les chômeurs, les travailleurs, les retraités, sur toutes celles et ceux qui n'ont que nous pour les défendre», a martelé le patron du PS. «Nous serons là le 10 septembre et les jours suivants pour dire que nous ne voulons pas que ce soit dans leurs poches que soient prises encore ces économies», a-t-il insisté.


Le Figaro
3 hours ago
- Le Figaro
Un guide italien meurt en pleine visite du Colisée sous une chaleur extrême
Les guides touristiques de Rome ont réitéré leurs demandes d'allongement des horaires d'ouverture de monument lors de la période estivale pour éviter les chaleurs caniculaires. Mouvement de colère chez les guides touristiques de Rome. L'une des leurs est décédée en pleine visite du Colisée mardi, aux alentours de 18 heures, en raison des chaleurs caniculaires qui touchent l'Italie. Malgré les efforts des touristes et des secours, Giovanna Maria Giammarino, 56 ans, qui accompagnait un groupe de touristes sur le site, n'a pas pu être réanimée et est décédée sur place. En signe de deuil, les lumières du Colisée ont été éteintes mercredi à 21 heures, comme l'a indiqué The Guardian. Quelques semaines avant ce drame, l'Association italienne des guides touristiques certifiés (AGTA) avait alerté sur les chaleurs accablantes pour les professionnels du secteur, en rappelant que «la chaleur extrême n'est plus une exception ; c'est une nouvelle réalité qui exige attention, adaptation et solidarité au sein de notre profession». Désormais, le ton monte du côté de l'association. Elle exhorte les autorités à prolonger les heures d'ouverture du Colisée pour permettre aux visites de se dérouler dans la fraîcheur - relative - du début de matinée ou du début de soirée. Publicité «Il n'y a ni ombre ni vent» «Les horaires d'ouverture du Colisée doivent changer pendant l'été», martèle l'AGTA dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux. «Il est inutile de parler chaque année d'une «chaleur urgence» comme si c'était une nouveauté: le changement climatique est un fait et, depuis quelques années, travailler au Forum romain de 10h00 à 16h30 est insupportable. Depuis trois ans, nous demandons que l'ouverture du parc soit avancée à 7h00 et sa fermeture repoussée d'une heure. Ces changements seraient bénéfiques pour la santé publique de tous : visiteurs, guides et autres travailleurs», poursuit-elle. À ce jour, le Colisée est ouvert de 8h30 à 19h15 de fin mars à fin septembre. L'association souhaiterait les horaires suivants de début juin à fin août : 7h00 à 20h15. «Le forum est un véritable désert ; il n'y a ni ombre ni vent, a assuré Francesca Duimich, qui représente 300 guides touristiques romains, à l'Associated Press. Être à cet endroit en plein soleil à 13h ou 14h en pleine période estivale, et on est certain d'avoir un coup de chaleur.» Les autorités locales n'ont pas réagi à ces demandes.