
Béziers, Nîmes, Limoges… Pourquoi les villes moyennes sont le théâtre de violences urbaines
Lyon
et
Marseille
ou à
la banlieue parisienne
, les violences dites urbaines touchent désormais de nouveaux territoires moins habitués à faire la une de l'actualité : les villes de taille moyenne. Le phénomène n'est pas totalement nouveau, mais les événements de ce week-end l'ont de nouveau mis en lumière de manière spectaculaire.
À Limoges (Haute-Vienne),
c'est une véritable « guérilla urbaine », selon le maire Émile Roger Lombertie (LR)
, qui a éclaté dans la nuit de vendredi à samedi, dans le quartier du Val de l'Aurence. Une centaine de jeunes, encagoulés et armés, s'en sont pris, à coups de batte de base-ball, à des véhicules en circulation, certains avec des enfants à bord, avant d'affronter pendant plus de trois heures les forces de l'ordre à coups de mortiers, de cocktails Molotov et de barres de fer.
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3 minutes ago
- Le Figaro
«État impuissant», «camouflet» : la droite déplore la censure de l'allongement de la rétention des étrangers
Le Conseil constitutionnel a déclaré non conformes, le 7 août, certaines dispositions de la loi visant à prolonger la rétention des personnes condamnées pour faits graves, notamment des étrangers. Si la gauche jubile, la droite dénonce un risque sécuritaire et une politisation de l'institution. C'est un revers pour Bruno Retailleau. Ce jeudi, les Sages ont censuré en partie la proposition de loi, défendue par le ministre de l'Intérieur, visant à faciliter le maintien en rétention des personnes condamnées pour des faits graves et présentant de forts risques de récidive. Les dispositions concernées prévoyaient de prolonger la rétention des étrangers dans une telle situation à 180, voire 210 jours, contre 90 dans le régime de droit commun actuel. Le Conseil constitutionnel s'est justifié en citant l'article 66 de la Constitution, qui «dispose que 'nul ne peut être arbitrairement détenu', protège la liberté individuelle et fait de l'autorité judiciaire sa gardienne». À lire aussi L'allongement de la rétention des étrangers «présentant de forts risques de récidive» censuré par le Conseil constitutionnel Un verdict «dangereux» La décision, rendue en même temps que celles sur les lois Duplomb et PLM, n'a pas échappé au radar d'un certain nombre de personnalités politiques. À droite, sans surprise, les réactions se montrent critiques. «Le Conseil constitutionnel fait très fort aujourd'hui. [...] Il ne protège plus les Français, il se met au service de revendications ultra-minoritaires. Quand reprendrons-nous enfin la main ?» s'est offusqué Laurent Wauquiez, président des Républicains à l'Assemblée nationale, sur X. Publicité Même son de cloche chez Christian Estrosi, ex-LR membre d'Horizons. «Une fois encore, la volonté du peuple français est bafouée et ignorée. À force d'interdire toute réponse à l'immigration, on fabrique l'État impuissant et on nourrit la colère des Français. Et c'est extrêmement dangereux», a mis en garde le maire de Nice. Pour l'eurodéputé du Rassemblement national Thierry Mariani, les Sages se compromettent en faisant de la politique plutôt que du droit. «Suis-je seul à avoir l'impression que le Conseil Constitutionnel est devenu le garant d'un conformisme moral issu d'une "gôche" rejetée plutôt que le protecteur de la Constitution ?» a-t-il taclé. De son côté, l'ex-député et avocat Gilbert Collard s'est exclamé : «C'est le conseil du désarmement national !» À lire aussi L'élection de trois députés annulée par le Conseil constitutionnel Un «camouflet» pour la droite Au contraire, la gauche, elle, a salué la décision des Sages. «Le Conseil constitutionnel met un frein à la dérive autoritaire : il censure la rétention de 90 à 210 jours voulue par l'axe Macron–Le Pen–Retailleau. Liberté 1. Xénophobie 0», s'est félicité Aly Diouara, député insoumis de Seine-Saint-Denis. Tout comme sa collègue du Val-d'Oise Gabrielle Cathala, qui célèbre le «deuxième camouflet de la journée pour l'arc Macron - Le Pen», en référence à la censure de la loi Duplomb. Bruno Retailleau n'a, pour le moment, pas réagi. La proposition de loi, déposée en mars par la sénatrice LR du Val-d'Oise Jacqueline Eustache-Brinio, a été définitivement adoptée par le Sénat le 9 juillet. Les Sages ont cependant été saisis, quelques jours plus tard, par une soixantaine de députés. Le texte représente un enjeu sécuritaire cher aux yeux de la droite. Il trouve son origine dans le meurtre de Philippine, une étudiante de 19 ans, affaire très médiatisée qui a ému l'opinion publique en septembre 2024. Un Marocain, violeur récidiviste en situation irrégulière et sous obligation de quitter le territoire français, a reconnu en décembre avoir tué la jeune femme.


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