
Un cycliste happé à mort par un véhicule
Un cycliste a été mortellement happé par un véhicule à Napierville, en Montérégie, lundi avant-midi. La victime est un homme dans la quarantaine de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Une dame conduisant une voiture a percuté le cycliste vers 10 h 15, sur le rang Saint-André à Napierville. La municipalité du sud de la Montérégie se trouve à une trentaine de minutes au nord de la frontière canado-américaine.
Le quarantenaire a été transporté au centre hospitalier, où des manœuvres de réanimation ont été tentées. Sa mort a été constatée sur place, confirme la Sûreté du Québec.
Pendant une bonne partie de la journée lundi, le rang Saint-André a été fermé à la circulation afin de permettre aux policiers de mener leur enquête.
Un agent reconstitutionniste en collision a notamment analysé la scène, dans le but de comprendre la cause de l'accident.
La SQ écarte la thèse d'un acte criminel, optant pour celle d'un accident de la route, même si la cause précise demeure inconnue pour le moment.
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La Presse
30 minutes ago
- La Presse
Le Québec doit écouter sa jeunesse, maintenant
Sept regroupements d'organismes communautaires autonomes jeunesse du Québec lancent un cri du cœur. Jennifer Robillard Directrice générale de la Coalition Interjeunes* Aujourd'hui, 12 août, c'est la Journée internationale de la jeunesse. Mais pour des milliers de jeunes au Québec, ce n'est pas une journée de célébration. C'est un rappel criant de tout ce qu'il reste à faire pour qu'ils se sentent enfin entendus, soutenus, valorisés. À la Coalition Interjeunes, qui rassemble des centaines d'organismes jeunesse aux quatre coins du Québec, nous lançons un cri du cœur. Parce que derrière chaque statistique, il y a un visage, une histoire, un rêve qui mérite d'être pris au sérieux. Regardons la réalité en face : être jeune au Québec en 2025, c'est souvent avancer à contre-courant. C'est essayer de bâtir sa vie alors que le coût du logement explose, que les emplois précaires se multiplient, que l'anxiété grimpe en flèche. C'est chercher un toit, un repère, un sens, et trop souvent se heurter à des portes closes. C'est naviguer dans un système d'éducation qui peine à s'adapter aux besoins des jeunes, où l'accompagnement personnalisé et la valorisation des parcours atypiques restent trop souvent des vœux pieux. À l'aube de la rentrée scolaire, les récentes coupes dans le système d'éducation québécois fragilisent encore davantage l'accès à des services essentiels et à un accompagnement de qualité pour tous les jeunes. La parole aux jeunes C'est aussi grandir dans un monde où l'on parle des jeunes, mais rarement avec eux. Où l'on décide pour eux, sans leur donner la parole. Où l'on attend d'eux qu'ils soient la relève, mais sans leur donner les moyens de prendre leur place. Et pourtant, partout au Québec, des jeunes s'engagent, innovent, prennent soin de leurs proches, défendent l'environnement, luttent contre les injustices. Ils et elles ne sont pas des problèmes à régler, mais des solutions à écouter. Ils portent en eux l'espoir, la créativité, la force de transformer notre société. Mais comment avancer quand on se sent invisible ? Quand on attend des mois pour voir un professionnel en santé mentale ? Quand on doit choisir entre payer son loyer ou manger à sa faim ? Quand on se sent jugé parce qu'on vient d'un quartier défavorisé, d'une famille immigrante, d'une communauté marginalisée ? Les organismes communautaires autonomes jeunesse sont là, chaque jour, pour accueillir ces jeunes, les écouter, les accompagner, leur redonner confiance. Mais ils ne peuvent pas tout faire seuls. Ils manquent de ressources, de reconnaissance, de soutien. Et pourtant, ils tiennent le filet social à bout de bras. Aujourd'hui, nous lançons un appel à toute la société québécoise : il est temps de passer de la parole aux actes. Il est temps d'investir massivement dans les ressources jeunesse, de rendre les services accessibles et gratuits, de bâtir des politiques de logement, de santé, de mobilité qui tiennent compte de la réalité des jeunes. Il est temps de faire de la prévention, d'agir avant qu'il ne soit trop tard. Mais surtout, il est temps d'ouvrir grand les portes de la participation. D'écouter les jeunes, de leur faire confiance, de leur donner le pouvoir d'agir. Parce que la jeunesse n'est pas une catégorie à part : elle est le cœur battant du Québec d'aujourd'hui et de demain. À vous, parents, enseignants, élus, employeurs, citoyens, et à vous, monsieur le ministre responsable de la Jeunesse : la jeunesse a besoin de vous. Pas de promesses, mais d'actions. Pas de discours, mais d'écoute. Pas de paternalisme, mais de partenariat. Le Québec a tout à gagner à miser sur sa jeunesse. Osons lui faire confiance. Osons lui donner la place qu'elle mérite. Osons bâtir, ensemble, un avenir où chaque jeune pourra s'épanouir, rêver, et surtout, agir. En cette Journée internationale de la jeunesse, ne laissons pas passer l'occasion. Mobilisons-nous. Pour nos jeunes. Pour notre avenir. *Au nom des sept regroupements d'organismes communautaires autonomes jeunesse du Québec : AGFGSQ, RACQ, RÉRAQ, RMJQ, ROCAJQ, ROCLD, ROCQTR Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue


La Presse
30 minutes ago
- La Presse
Le niveau du fleuve sous étroite surveillance
Le fleuve Saint Laurent fait l'objet d'une étroite surveillance, en raison d'un niveau d'eau à son plus bas depuis 2021, ce qui pourrait affecter la navigation commerciale et de nombreux autres usages. « On est dans une période relativement sèche, confirme Michel Leclerc, ingénieur et hydrologue. Le niveau du fleuve est bas parce que les niveaux de tous les cours d'eau qui l'alimentent, le lac Ontario d'abord, et la rivière des Outaouais, les rivières Richelieu et Saint-Maurice ont tous des débits plus faibles que la normale », explique-t-il. Un hiver moins neigeux, un couvert de glace plus mince dans les Grands Lacs et des précipitations plus faibles en été sont des facteurs qui influent sur le niveau du fleuve. Le niveau d'eau au port de Montréal était lundi de 11,24 m, soit très près du minimum garanti pour la navigation commerciale. « La situation actuelle devrait se maintenir dans les prochains jours », indique la porte-parole du Port de Montréal, Renée Larouche. Si le niveau d'eau devait baisser davantage, « il y a des navires qui vont devoir alléger leurs chargements », dit Jean-Denis Girard, directeur général de la Corporation des pilotes du Saint-Laurent Central. Les pilotes du Saint-Laurent ont la responsabilité de la conduite des navires transatlantiques dans la Voie maritime du Saint-Laurent entre Les Escoumins et Montréal. Ceux de la zone Saint-Laurent Central prennent en charge la navigation entre Québec et Montréal. « On ne s'en cache pas, il n'y a pas beaucoup d'eau cette année », dit Jean-Denis Girard, qui, de son bureau situé au bord du fleuve à Trois-Rivières, a vu apparaître de l'autre côté du cours d'eau des plages qui n'étaient pas là au début de l'été. « Ce sont des cycles, précise Mario Bonenfant, directeur Navigation du Groupe Desgagnés. Quand ça arrive, on charge moins les navires et ça nous oblige à faire un voyage de plus. On réduit la vitesse. Il y a des coûts associés à ça. » Hausse des coûts Ces coûts peuvent être considérables selon la taille du navire. « Chaque baisse de 1 centimètre du niveau d'eau fait qu'on peut charger 100 tonnes de moins », illustre Claude Comtois, professeur émérite de géographie à l'Université de Montréal et conseiller du Port de Montréal. La marchandise qui ne peut pas être transportée doit être entreposée et des voyages supplémentaires deviennent nécessaires. Les armateurs ne sont toutefois pas pris de court avec un navire trop chargé au milieu de l'Atlantique, explique le professeur. Ils sont avertis suffisamment à l'avance des niveaux d'eau dans les ports de destination et peuvent ajuster les chargements en conséquence. Le niveau du fleuve a déjà été plus problématique pour la navigation commerciale, selon Jonathan White, vice-président, affaires commerciales, de Canada Steamship Lines, dont le siège est à Montréal. Heureusement, cette année, nous n'avons pas eu besoin d'apporter de grands changements à nos opérations en raison du niveau de l'eau. La Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent a tout de même instauré certaines limites de vitesse, mais elles n'ont pas eu d'effet notable jusqu'à maintenant. Nos activités se poursuivent normalement et nos clients ne sont pas touchés. Jonathan White, vice-président, affaires commerciales de Canada Steamship Lines Le niveau d'eau de la Voie maritime du Saint-Laurent, qui permet aux marchandises de se rendre très loin au cœur du continent nord-américain, est très étroitement surveillé. Le Port de Montréal, mais aussi la Garde côtière, la Corporation des pilotes du Saint-Laurent, la Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent et une foule de spécialistes s'y intéressent de près. « On monitorise ça très étroitement, dit le professeur Comtois. La technologie permet aujourd'hui d'avoir des données en temps réel. Il n'y a pas de raison de paniquer. C'est très surveillé par des gens très compétents. » Des plaisanciers surpris La baisse du niveau d'eau du fleuve peut avoir des impacts énormes pour la navigation commerciale et les chaînes d'approvisionnement, mais aussi pour beaucoup d'autres usages. Les prises d'eau potable des municipalités peuvent se retrouver au-dessus du niveau du cours d'eau. La végétation, les poissons et les mammifères marins et même la production hydroélectrique peuvent être touchés. Jusqu'à maintenant, ce sont surtout les plaisanciers qui en subissent les effets. Les bris d'hélices et de pièces de moteur se multiplient, dit Pierre-Olivier Dumas. Son entreprise Dumas Marine, qui a des succursales à Trois-Rivières et à Sorel-Tracy, est très occupée ces jours avec les réparations des bris causés par des plaisanciers qui naviguent dans les endroits qu'ils connaissent, mais qui ne leur sont plus accessibles en raison du bas niveau d'eau. Même mettre des bateaux à l'eau peut être plus compliqué, parce que les descentes sont trop courtes, précise-t-il. « Ça fait 10, 15 ans que je suis dans le domaine et je n'avais jamais vu ça. »


La Presse
an hour ago
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Le 12 août, j'achète un livre québécois
Vous manquez d'idées pour vos achats québécois ? Voici trois livres que nos chroniqueurs ont lus et recommandent. Tenir tête aux barbares : mode d'emploi Alain Saulnier est devenu, ces dernières années, un des décrypteurs québécois les plus efficaces et les plus pertinents de l'offensive mondiale menée par les Facebook, X et autres TikTok. Tenir tête aux géants du web se veut la suite de son essai Les barbares numériques, paru deux ans plus tôt. Dans son récent livre, il explique dans le détail comment ces « conquérants modernes » menacent notre culture et notre démocratie. Ce faisant, il démontre pourquoi il faut tenter de s'en affranchir autant que faire se peut. Son « cri d'alarme » n'est pas qu'inquiétant. Il est aussi tonifiant. Alexandre Sirois, La Presse Tenir tête aux géants du web : une exigence démocratique Alain Saulnier Écosociété 283 pages Robertine Barry racontée aux jeunes Il y a autour de vous un enfant de 9 à 12 ans curieux, vif d'esprit et exprimant un goût pour l'histoire ? Il faut lui offrir l'un des livres de la collection Bonjour l'histoire des Éditions de l'Isatis. Le plus récent titre est consacré à Robertine Barry, alias Françoise, considérée comme la première femme journaliste canadienne-française. Ses textes ont notamment été publiés dans La Patrie au tournant du XXe siècle. Amie et confidente d'Émile Nelligan, elle a créé son propre journal et fut une pionnière du féminisme. Le style d'écriture est clair et concis. Les autres numéros portent sur La Bolduc, Joseph-Armand Bombardier, Pierre-Esprit Radisson, Laura Secord et plusieurs autres. À offrir sans réserve pour faire vivre notre devise « Je me souviens ». Mario Girard, La Presse Robertine Barry, journaliste et militante féministe Josée Ouimet Éditions de l'Isatis, collection Bonjour l'histoire 80 pages Pour découvrir Victor-Lévy Beaulieu VLB nous a quittés cette année, et son œuvre ne doit pas se perdre. L'une des meilleures façons d'entrer dans son univers est probablement de lire Pour saluer Victor Hugo – moins épeurant que son James Joyce –, où il raconte sa naissance d'écrivain par sa passion pour Hugo. VLB est extraordinaire quand il se mesure à d'autres monstres littéraires, mêlant son autobiographie à la biographie d'un autre. « J'étais au fond de moi si désemparé que j'avais besoin de m'appuyer sur quelque chose de solide et de vaste ; il fallait, pour que je me commence, qu'il y ait une ambition d'être, et d'être beaucoup. » Chantal Guy, La Presse