
Week-end à Gstaad – Les femmes prennent le pouvoir au Menuhin Festival
La cheffe lituanienne Mirga Grazinyte-Tyla, grand nom incontournable de la direction d'orchestre.
BAYLEY/DAVIDSON
En bref:
Affiche 100% féminine au Menuhin Festival le week-end dernier, avec des auditoires remplis à craquer, et un public extatique qui, à entendre ses réactions, n'attendait que ça depuis longtemps. «Cela fait tellement du bien de voir qu'on leur accorde enfin une place de premier ordre, s'enthousiasme une octogénaire assise à côté de nous. Elles ne l'ont pas volé, ce sont des génies.»
Samedi août, tous les chemins menaient donc à la grande tente, où l'affiche réunissait la cheffe lituanienne M irga Grazinyte-Tyla et la compositrice vénézuélienne Gabriela Montero . La première est la nouvelle maestra de l'écurie Deutsche Grammophon , dont les chefs historiques célèbres ne furent rien de moins qu'Herbert von Karajan, Ferenc Fricsay, Karl Böhm ou Leonard Bernstein. C'est dire si l'artiste s'inscrit dans une généalogie de prestige.
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Lorsqu'on la voit débarquer sur scène, on songe à tout ce que cette jeune femme de 38 ans, maman de trois enfants et guère beaucoup plus grande debout que ses musiciens déjà installés sur leurs chaises, a dû combattre pour s'imposer à un tel niveau stratosphérique dans cet univers. Pourtant, rien de brutal, d'autoritaire, dans sa manière de conduire l'orchestre. La cheffe dirige à mains nues le poème symphonique «Le cygne de Tuonela» de Sibelius qui ouvre le programme, avec cette gestuelle fascinante à regarder, devenue célèbre, à la fois redoutablement millimétrée et chorégraphiée au point d'en faire presque un art scénique en soi. «Elle a la grâce d'une danseuse étoile», chuchotent deux femmes dans le public.
La compositrice Gabriela Montero au piano, peintresse d'un concerto enchanteur.
BAYLEY/DAVIDSON
La cheffe est ensuite rejointe par Gabriela Montero, qui interprète son Concerto pour piano No 1 «Latin», créé en 2016 dans les tourments de la crise économique et politique qui secouait alors son pays. La partition, assumant un retour à la tonalité, impressionne par la beauté de certains passages et la palette inépuisable d'harmonies et de rythmes venus de la musique populaire, saturant la salle de teintes tropicales. Un petit miracle quelque part entre Béla Bartók et Federico Mompou. Gstaad conquis par une virtuose
Comme à son habitude, la compositrice veut livrer une improvisation en bis, suggérant au public de lui donner une mélodie suisse. Un homme finit par se lever au milieu de la salle et entonne un début de chant montagnard. Montero joue aussitôt les quelques notes sans même regarder son piano, puis s'embarque dans plusieurs minutes d'une musique ahurissante de spontanéité: non contente d'improviser cette cascade de notes impeccablement harmonisée, la compositrice fait naître en direct une véritable pièce en soi, savamment construite avec ses variations et ses reprises, son climax et son final.
De nouveau seule, Mirga Grazinyte-Tyla se plonge dans la Neuvième symphonie «Nouveau monde» de Dvorák. Dirigeant toujours avec ce mélange de souplesse et de magma sonore hyperréactif, la cheffe, qui s'est saisie de sa baguette, mène cet opus truffé de tubes à bon port avec une énergie et un bonheur irradiant jusque sur les visages des musiciens. En bis, une pièce de Mieczysław Weinberg à la polyphonie élégiaque, cristal diaphane, ce compositeur ami de Chostakovitch dont elle s'est fait la championne au disque. Une VIP de la musique classique
La pianiste Khatia Buniatishvili était très attendue.
RAPHAEL FAUX
Dimanche 10 août, la scène de Gstaad accueillait cette fois Khatia Buniatishvili, seule pianiste à avoir l'honneur de jouer en solo sous la grande tente. C'est dire si elle est l'une des chouchous du festival. Aura de prêtresse baroque, robe noire à nœud pap géant, hauts escarpins à strass, elle s'engage dans les quatre premiers «Impromptus» de Schubert, puis la «Seconde sonate» de Chopin.
Si l'artiste cultive une véritable beauté du son et ne craint pas les prises de risques – notamment dans les passages aériens chez Schubert où les perles de notes prennent un aspect irisé – on ressent quelques moments un peu brouillons et baignés de pédale qui font parfois perdre en lisibilité. Et donc en expressivité.
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Après une élégante sonate de Mozart K.545 et une «4e ballade» de Chopin qui n'oublie jamais son cantabile, le récital de la pianiste géorgienne culminera avec une «Mephisto-valse No 1» de Liszt ébouriffante de folie et d'engagement physique – elle se lève soudain au-dessus du piano pour asséner une volée d'accords – tirant avec pertinence cet opus tardif du compositeur vers le mysticisme occulte de Scriabine. Un final comme on l'attendait pour ce week-end féminin à décorner les bœufs du Saanenland.
Pianiste suisse rayonnant à l'international, adoubé pour ses Debussy, Francesco Piemontesi donnera un programme plutôt excitant, comprenant l'immense «Sonate en si» de Liszt, le 15 août. Même grand moment de piano annoncé le 20 août, avec Yulianna Avdeeva faisant dialoguer les préludes de Chopin et de Chostakovitch. Du Chostakovitch encore le lendemain, et du Brahms, mais chambristes, tissés par le quatuor Hagen en compagnie du pianiste Mao Fujita.
Les fanatiques de musique vocale ne pourront manquer la venue de Marina Viotti et Cyrille Dubois, le 23 août, pour un concert d'airs d'opéras de Bizet dirigé par Marc Minkowski. Sans parler de Sonya Yoncheva, Cecilia Bartoli, Sol Gabetta, Théotime Langlois de Swarte, puis Gianandrea Noseda aux commandes du «Requiem» de Verdi, pour poursuivre un programme gstaadien qui ne quitte décidément pas les cimes.
Gstaad et Saanen, jusqu'au 6 septembre. gstaadmenuhinfestival.ch
Plus de musique classique à Gstaad
Nicolas Poinsot est journaliste à la rubrique culture et société. Auparavant, cet historien de l'art de formation a écrit pendant plus de dix ans pour le magazine Femina et les cahiers sciences et culture du Matin Dimanche. Plus d'infos
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Une cheffe d'exception, une compositrice surdouée, une pianiste habitée. La manifestation alpine a vu deux journées féminines de haut vol. Publié aujourd'hui à 20h05 La cheffe lituanienne Mirga Grazinyte-Tyla, grand nom incontournable de la direction d'orchestre. BAYLEY/DAVIDSON En bref: Affiche 100% féminine au Menuhin Festival le week-end dernier, avec des auditoires remplis à craquer, et un public extatique qui, à entendre ses réactions, n'attendait que ça depuis longtemps. «Cela fait tellement du bien de voir qu'on leur accorde enfin une place de premier ordre, s'enthousiasme une octogénaire assise à côté de nous. Elles ne l'ont pas volé, ce sont des génies.» Samedi août, tous les chemins menaient donc à la grande tente, où l'affiche réunissait la cheffe lituanienne M irga Grazinyte-Tyla et la compositrice vénézuélienne Gabriela Montero . La première est la nouvelle maestra de l'écurie Deutsche Grammophon , dont les chefs historiques célèbres ne furent rien de moins qu'Herbert von Karajan, Ferenc Fricsay, Karl Böhm ou Leonard Bernstein. C'est dire si l'artiste s'inscrit dans une généalogie de prestige. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Lorsqu'on la voit débarquer sur scène, on songe à tout ce que cette jeune femme de 38 ans, maman de trois enfants et guère beaucoup plus grande debout que ses musiciens déjà installés sur leurs chaises, a dû combattre pour s'imposer à un tel niveau stratosphérique dans cet univers. Pourtant, rien de brutal, d'autoritaire, dans sa manière de conduire l'orchestre. La cheffe dirige à mains nues le poème symphonique «Le cygne de Tuonela» de Sibelius qui ouvre le programme, avec cette gestuelle fascinante à regarder, devenue célèbre, à la fois redoutablement millimétrée et chorégraphiée au point d'en faire presque un art scénique en soi. «Elle a la grâce d'une danseuse étoile», chuchotent deux femmes dans le public. La compositrice Gabriela Montero au piano, peintresse d'un concerto enchanteur. BAYLEY/DAVIDSON La cheffe est ensuite rejointe par Gabriela Montero, qui interprète son Concerto pour piano No 1 «Latin», créé en 2016 dans les tourments de la crise économique et politique qui secouait alors son pays. La partition, assumant un retour à la tonalité, impressionne par la beauté de certains passages et la palette inépuisable d'harmonies et de rythmes venus de la musique populaire, saturant la salle de teintes tropicales. Un petit miracle quelque part entre Béla Bartók et Federico Mompou. Gstaad conquis par une virtuose Comme à son habitude, la compositrice veut livrer une improvisation en bis, suggérant au public de lui donner une mélodie suisse. Un homme finit par se lever au milieu de la salle et entonne un début de chant montagnard. Montero joue aussitôt les quelques notes sans même regarder son piano, puis s'embarque dans plusieurs minutes d'une musique ahurissante de spontanéité: non contente d'improviser cette cascade de notes impeccablement harmonisée, la compositrice fait naître en direct une véritable pièce en soi, savamment construite avec ses variations et ses reprises, son climax et son final. De nouveau seule, Mirga Grazinyte-Tyla se plonge dans la Neuvième symphonie «Nouveau monde» de Dvorák. Dirigeant toujours avec ce mélange de souplesse et de magma sonore hyperréactif, la cheffe, qui s'est saisie de sa baguette, mène cet opus truffé de tubes à bon port avec une énergie et un bonheur irradiant jusque sur les visages des musiciens. En bis, une pièce de Mieczysław Weinberg à la polyphonie élégiaque, cristal diaphane, ce compositeur ami de Chostakovitch dont elle s'est fait la championne au disque. Une VIP de la musique classique La pianiste Khatia Buniatishvili était très attendue. RAPHAEL FAUX Dimanche 10 août, la scène de Gstaad accueillait cette fois Khatia Buniatishvili, seule pianiste à avoir l'honneur de jouer en solo sous la grande tente. C'est dire si elle est l'une des chouchous du festival. Aura de prêtresse baroque, robe noire à nœud pap géant, hauts escarpins à strass, elle s'engage dans les quatre premiers «Impromptus» de Schubert, puis la «Seconde sonate» de Chopin. Si l'artiste cultive une véritable beauté du son et ne craint pas les prises de risques – notamment dans les passages aériens chez Schubert où les perles de notes prennent un aspect irisé – on ressent quelques moments un peu brouillons et baignés de pédale qui font parfois perdre en lisibilité. Et donc en expressivité. 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24 Heures
a day ago
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Vénus et Jupiter en Cancer promettent une semaine pleine de chaleur du 10 au 16 août
Accueil | Horoscope | Horoscope de la semaine | Bonne nouvelle: Mercure n'est plus rétrograde, les échanges se font plus fluides. Vénus et Jupiter ont rendez-vous en Cancer, promesse de belles rencontres et d'intenses moments de plaisir. Publié aujourd'hui à 14h33 Pascal Le Segretain-Getty images-Montage Tamedia En bref: Du 20 au 30 mars Et c'est reparti pour une semaine en mode roller coaster , vous connaissez la chanson. Même si Mercure est à nouveau direct dès mardi, les surprises ne manquent pas. Du 31 mars au 8 avril Boosté par votre teint retour de Minorque, vous ne l'avez pas vu venir, le scénario pourri de love story , de ceux qui font sourire dans la chick lit, mais moins en vrai. Du 9 au 19 avril Vous vivez votre meilleure vie, insouciant comme si on était au milieu de l'été et non à un jet de pantoufle de gym de la rentrée. Vous avez bien raison. Taureau Du 20 au 30 avril Ça y est, Mercure a fini ses bêtises. Il reste cependant encore quelques jours dans un angle de tension, évitez donc les achats d'électronique ou de billets de train ou avion. Du 1er au 10 mai Vénus et Jupiter en conjonction, c'est la porte ouverte à l'aventure, aux retrouvailles avec une ou un bon ami de jeunesse, la promesse de moments tout doux. Du 11 au 20 mai Utilisez vos compétences là où elles sont utiles, sans toutefois vous énerver avec les novices. Samedi 16 dans la lune… Prenez du temps pour vous, le reste attendra. Gémeaux Du 21 au 31 mai Vous êtes plein d'énergie, et tant pis si vous l'utilisez à redécorer votre intérieur plutôt qu'à classer cette pile de trucs administratifs chiants. Chacun ses priorités. Du 1er au 10 juin Vous reprenez la main sur votre destin, avec bientôt l'arrivée de bonnes nouvelles, merci Mercure, qui repart dans le bon sens et vous entraîne dans son sillage aérien. Du 11 au 21 juin Pas de rentrée à l'horizon pour vous, vous vous dorez la pilule dans votre jardin, ou sur un transat délocalisé, bien décidé à toujours marcher du côté ensoleillé de la vie. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Cancer Du 22 juin au 1er juillet Vous piquez la mouche quand les choses ne se passent pas comme vous le voulez, et avec les carrés formés par les planètes en Bélier et en Balance, ça craint. Du 2 au 12 juillet Le moral est au beau fixe quand Jupiter, sponsor officiel de votre loterie personnelle, se joint à Vénus dans votre ciel. Solo, il y a du coup de foudre dans l'air. Du 13 au 22 juillet Oui, oui, on sait, vous le valez bien, comme dans la pub, et on ne vit qu'une fois, mais cessez de jeter l'argent par les fenêtres comme s'il tombait du ciel. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Lion Du 23 juillet au 2 août Mercure termine sa rétrogradation, vous avez besoin d'un temps de récupération avant d'oser remettre le nez dehors et reprendre une vie sociale. Du 3 au 12 août Ne regardez pas vers le passé en vous demandant si les choses auraient été différentes. Comme Marc Lavoine , né un 6 août, vivez l'instant présent effrontément. Du 13 au 22 août Le Soleil brille dans votre ciel. L'été n'est pas fini, c'est vous qui décidez quand il faudra ranger les géraniums. Vous profitez encore des belles soirées propices à la fête. Vierge Du 23 août au 2 septembre Suivre les progrès de la société, s'adapter à l'innovation, même quand on n'en a pas envie. Mais comment désactive-t-on cette stupide fonction IA sur Google ? Du 3 au 12 septembre Un seul mot cette semaine: oser! Oser ce nouveau look, oser vous lancer, dans le job de vos rêves, dans une déclaration maladroite, mais sincère. Osez! Du 13 au 22 septembre Ne rien faire, c'est bien aussi! Pourquoi avoir attendu la quasi fin de l'été pour enfin lever le pied. Vous pouvez sans autre blâmer Mars, efficace, mais exigeant. Balance Du 23 septembre au 2 octobre Mars débarque et joue le rôle de diablotin sur votre épaule. C'est sûr, vous ne restez pas passif face aux événements qui s'enchaînent sans logique. Du 3 au 12 octobre Faire des folies par amour, c'est habituel pour vous, mais là, cela dépasse légèrement les bornes. Vous n'écoutez que votre plaisir, en assumant les conséquences. 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Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Sagittaire Du 23 novembre au 1er décembre Mercure cesse ses errances et vous avec, vous avez désormais un conseiller fiable et éclairé pour vous guider en terre inconnue. Du 2 au 11 décembre Revigoré par vos vacances comme les chênes-lièges après un incendie , vous savourez les derniers jours avant la rentrée avec insouciance et totale confiance. Du 12 au 21 décembre Rien ne peut entamer votre bonne humeur cette semaine, après un été plutôt stressant, vous savourez le retour du soleil et sa bonne énergie, au jour le jour. Capricorne Du 22 au 31 décembre Ne vous laissez pas déprimer par le chaos, la lenteur des choses et vos rêves qui s'évaporent au réveil… La roue va tourner plus vite que vous le pensez. Du 1er au 10 janvier Nostalgique? Pire que cela. 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