
Frédéric Vasseur prolonge à la tête de l'écurie Ferrari
Publié aujourd'hui à 21h20
Frédéric Vasseur a prolongé de plusieurs années son contrat à la tête de l'écurie Ferrari.
AFP
Le Français Frédéric Vasseur (57 ans) a prolongé son contrat pour plusieurs années à la tête de l'écurie Ferrari, a annoncé la Scuderia. Il occupe le poste depuis 2023.
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L'expérimenté dirigeant était au coeur de rumeurs, la presse italienne le présentant sur le départ en raison d'une première moitié de saison décevante. Le Français avait été soutenu publiquement par ses pilotes, le Monégasque Charles Leclerc et le Britannique Lewis Hamilton.
Jeudi, Ferrari a donc mis fin à l'incertitude en prolongeant Vasseur en tant que team principal «pour les saisons de Formule 1 à venir», selon le texte. «Aujourd'hui, nous voulons reconnaître ce qui a été construit et nous engager pleinement envers ce qui reste à accomplir, a déclaré Benedetto Vigna, le PDG de Ferrari, cité dans le communiqué. Cela reflète notre confiance dans le leadership de Fred – une confiance fondée sur une ambition partagée, des attentes mutuelles et un sens clair des responsabilités». Importance de la stabilité
Cette annonce «n'est pas vraiment une surprise», pour Leclerc qui s'est dit «vraiment heureux» après des semaines de spéculations, en marge du Grand Prix de Hongrie disputé ce week-end. «La stabilité est toujours très importante et Fred est évidemment la personne (…) qui dirige l'équipe. Le garder de nombreuses années est sans aucun doute une très bonne chose», a encore salué le Monégasque.
«Il n'y a rien d'autre à ajouter, j'ai déjà dit que c'était le bon choix», a également estimé Hamilton, arrivé cette saison dans les rangs de l'équipe italienne. «Fred m'a fait signer ici, nous voulions travailler ensemble». Dernier titre en 2008
Si Ferrari détient toujours le record du nombre de titres de champion du monde chez les constructeurs, le dernier remonte déjà à 2008 et les tifosi s'impatientent. Le dernier sacre chez les pilotes en rouge remonte lui à 2007 avec le Finlandais Kimi Raïkkonen.
«Reconnaissant de la confiance» que Ferrari lui accorde, Vasseur évoque lui le «défi» qui l'attend après avoir «posé des bases solides» lors de ses 30 premiers mois aux commandes. Vasseur veut désormais «franchir ensemble la prochaine étape» et «répondre aux attentes» des supporters et de la direction de Ferrari.
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Après trente-trois ans de F1, l'écurie Sauber vit ses derniers Grands Prix
Actuellement en sixième place du championnat des constructeurs, l'écurie suisse s'apprête à mettre fin à une histoire commencée en 1993, très loin d'avoir été un long fleuve tranquille. Luc Domenjoz Publié aujourd'hui à 09h47 Le Brésilien Felipe Massa, ici sur la Sauber Petronas (C24) en janvier 2005, a été l'un des pilotes marquants de l'écurie suisse. AFP Sauber, BMW Sauber, Alfa Romeo Sauber, Kick Sauber: alignée sous plusieurs appellations officielles, l'équipe de Hinwil disputera son 607e Grand Prix cet après-midi (en réalité son 604e départ, parce que l'écurie a dû déclarer forfait à trois reprises, lire ci-dessous). L'histoire est belle. Celle d'une rare réussite suisse en sport automobile, celle d'un homme qui a créé et fait vivre, parfois malgré lui, une écurie de F1 qui dure encore trente-trois ans après sa première apparition. Mais qui perdra son patronyme «Sauber» à la fin de la saison pour s'appeler «Audi» dès 2026. L'histoire est belle, donc, et aussi ancienne que parsemée d'embûches. Après avoir tâté du pilotage avec une Coccinelle dans les années 60, Peter Sauber commence à bricoler ses propres voitures en 1970, avant de s'aligner aux Vingt-Quatre Heures du Mans. Son écurie s'associe avec Mercedes en 1985 et signe un magnifique doublé aux Vingt-Quatre Heures, en 1989. C'est décidé: le constructeur allemand veut se lancer en Formule 1, une discipline qu'il avait quittée en 1955. Une histoire de 33 ans Grâce aux moyens de la firme germanique, l'écurie construit donc une magnifique usine à la sortie de Hinwil, près de Zurich. Mais courant 1991, contre toute attente, Mercedes change d'avis et renonce à la F1. Après réflexion, Peter Sauber décide de poursuivre l'aventure seul, financé par le dédit versé par le constructeur allemand. Une décision courageuse. 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La Française remporte l'étape du Tour de France Femmes samedi. Elisa Chabbey reste première du classement de la meilleure grimpeuse. Publié aujourd'hui à 18h49 La cycliste française Pauline Ferrand-Prévot franchit la ligne d'arrivée de la 8e étape de la quatrième édition du Tour de France féminin, longue de 111,9 km, entre Chambéry et Saint-François-Longchamp, le 2 août 2025. JULIEN DE ROSA/AFP Pauline Ferrand-Prévot a fait coup double samedi sur le Tour de France Femmes. La Française a remporté la 8e et avant-dernière étape au sommet du Col de la Madeleine, endossant ainsi le maillot jaune. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. La championne olympique 2024 de VTT a pris une sérieuse option sur la victoire finale en reléguant l'Australienne Sarah Gigante, 2e de l'étape, à 2'37 au classement général. La Néerlandaise Demi Vollering complète le podium provisoire à plus de trois minutes. L'édition 2025 du Tour féminin s'achèvera dimanche à Châtel. Elisa Chabbey , qui a surtout travaillé pour sa leader chez FDJ-Suez Demi Vollering samedi, a pris la 29e place de cette étape avec 15'41 de retard sur Ferrand-Prévot. La Genevoise, désormais 21e du général à 28'31 de la Française, a néanmoins assuré l'essentiel en conservant la tête du classement de la meilleure grimpeuse. Elle devra batailler dimanche pour conserver ce maillot à pois. Tour de France Femmes ATS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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Le défenseur du Paris Saint-Germain avait été mis en examen en mars 2023 après qu'une jeune femme l'ait accusé de l'avoir violée chez lui à Boulogne-Billancourt. Publié aujourd'hui à 20h11 Le défenseur Achraf Hakimi sera jugé devant la cour criminelle départementale des Hauts-de-Seine. IMAGO/Pacific Press Agency Le parquet de Nanterre a requis vendredi le renvoi devant la cour criminelle départementale des Hauts-de-Seine de l'international marocain du PSG Achraf Hakimi pour le viol, qu'il conteste, d'une jeune femme en 2023, a indiqué le ministère public, sollicité par l'AFP. «Le parquet de Nanterre a saisi ce jour le juge d'instruction en charge de cette information judiciaire de réquisitions aux fins de renvoi devant la cour criminelle départementale des Hauts-de-Seine du chef de viol. Il appartient désormais au magistrat instructeur de prendre sa décision dans le cadre de son ordonnance», a précisé le parquet de Nanterre, confirmant une information du Parisien. Le joueur du PSG, aujourd'hui âgé de 26 ans, avait été mis en examen pour viol et placé sous contrôle judiciaire en mars 2023, après qu'une jeune femme l'avait accusé de l'avoir violée chez lui à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) quelques jours plus tôt. Embrassée, attouchée et violée Fin février 2023, la jeune femme s'était d'abord rendue dans un commissariat du Val-de-Marne, où elle avait déclaré avoir été violée, sans porter plainte. Elle avait alors raconté avoir fait connaissance avec Achraf Hakimi en janvier 2023 sur le réseau social Instagram et s'être rendue chez lui dans un VTC (voiture de transport avec chauffeur) commandé par le joueur, avait indiqué à l'époque une source policière. Elle affirmait qu'Achraf Hakimi l'avait embrassée et avait commis des attouchements sans son consentement, avant de la violer, selon cette même source. Elle ajoutait qu'elle était parvenue à le repousser et précisait qu'une amie, contactée par SMS, était venue la récupérer. Une défense sereine Contactée par l'AFP, l'avocate du joueur, Me Fanny Colin, a estimé ces réquisitions «incompréhensibles et insensées au regard des éléments du dossier». «Nous demeurons avec Achraf Hakimi aussi sereins qu'à l'ouverture de la procédure. Si ces réquisitions devaient être suivies, nous exercerions évidemment toutes les voies de recours», a-t-elle abondé. «Ma cliente accueille cette nouvelle avec un immense soulagement», a quant à elle déclaré à l'AFP Me Rachel-Flore Pardo, avocate de la partie civile. Sur le PSG d'Achraf Hakimi AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.