
La Caisse de dépôt a le feu vert pour compléter l'acquisition d'Innergex
La Caisse de dépôt a le feu vert pour compléter l'acquisition d'Innergex
(Longueuil) La Caisse de dépôt et placement du Québec a le feu vert pour compléter l'acquisition du producteur d'énergie renouvelable Innergex.
La Presse Canadienne
Innergex a annoncé, mercredi, qu'elle avait obtenu toutes les autorisations réglementaires nécessaires. La transaction devrait être conclue vers lundi.
La Caisse avait annoncé son intention d'acquérir Innergex en février dernier pour un montant de 13,75 $ par action et de 25 $ pour les actions privilégiées, ce qui conférait une valeur de 10 milliards à l'entreprise de Longueuil en tenant compte de la dette.
Le prix offert représentait une prime de 58 % par rapport au prix de fermeture de la veille de l'annonce. Il est toutefois loin du sommet historique de plus de 32 $ atteint par la société en 2021.
La transaction survient à un moment où le secteur des énergies renouvelables a perdu en popularité, dans la foulée d'un ressac contre la prise en compte des facteurs environnementaux en investissement aux États-Unis.
Le président et chef de la direction d'Innergex, Michel Letellier, avait expliqué que la Caisse avait un horizon à long terme, contrairement au marché boursier, en entrevue au moment de l'annonce.
Hydro-Québec, le principal actionnaire avec 19,9 % des actions, a joué un rôle clé dans le succès des démarches de la Caisse. Innergex avait été approchée par deux autres acquéreurs potentiels, mais la société d'État ne souhaitait vendre qu'à la Caisse, selon des documents réglementaires diffusés en mars.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
6 hours ago
- La Presse
Faire rêver les internautes, au cœur du problème
Au-delà de l'inscription auprès de l'Autorité des marchés financiers (AMF), il subsiste un bien plus grand problème : la promotion d'un mode de vie luxueux, souvent trompeur, grâce aux investissements en cryptoactifs. En deux ans, les signalements concernant les fraudes à cet effet ont plus que doublé, à l'AMF. Vous naviguez sur le Net et vous tombez sur une vidéo où on vous vante les mérites d'une formation des plus simples, qui s'élève souvent à plusieurs milliers de dollars : comment investir en cryptomonnaie ? En parallèle, la maison de rêve, la voiture de luxe et les vêtements griffés en arrière-plan font saliver, et servent de preuve aux rendements rapides promis. Ce scénario prend de plus en plus d'ampleur sur les réseaux sociaux, constate l'AMF. Offrir une formation en soi, par exemple sur la cryptomonnaie, n'est pas illégal, assure l'Autorité. Mais « beaucoup de gens font des signalements en lien avec une formation où ils ont perdu leur argent, car ils ont été incités à transiger, à acheter tel ou tel autre titre », rapporte Hélène Guilbault, coordonnatrice experte en enquête sur les cryptoactifs à l'AMF. En 2022, l'AMF a reçu 1065 appels concernant les fraudes liées aux cryptoactifs. Deux ans plus tard, le bilan a plus que doublé, s'établissant à 2141 appels en 2024. Et ça ne s'améliore pas : seulement dans les cinq premiers mois de 2025, l'AMF a comptabilisé 880 signalements et demandes d'information à ce sujet. Attention à deux cas de figure particuliers, prévient l'AMF. Le premier : la rencontre d'un prétendu « ami » sur les réseaux sociaux, qui engage la conversation en parlant de passe-temps ou d'intérêts communs. Petit à petit, cette personne crée une relation de confiance avec l'utilisateur. Le deuxième : l'incitation à transférer des cryptoactifs d'une plateforme à une autre. Cette deuxième plateforme, soi-disant plus performante, pourrait être en réalité frauduleuse, afficher de faux résultats et ne pas être enregistrée auprès de l'AMF. Le mois dernier, l'Autorité a d'ailleurs mis sur pied une page web informative sur l'influence financière, distinguant les bonnes pratiques des mauvaises à détecter. Consultez les mises en situation recensées par l'Autorité des marchés financiers Trois cas très concrets Certains influenceurs attirent bien plus que l'attention des autorités : ils font l'objet d'enquêtes qui débouchent parfois sur des pénalités financières ou des accusations pour fraude. Voici trois exemples d'influenceurs qui ont violé les règles, selon l'AMF, la GRC et le Tribunal administratif des marchés financiers. Joseph Dion Raymond Le 20 juin dernier, le jeune influenceur s'est vu imposer une pénalité de 30 000 $ par l'AMF. En 2022, M. Dion Raymond s'est présenté comme un investisseur en cryptoactifs et en FOREX (foreign exchange ou échanges de devises) auprès d'une collègue. Ses rendements qui « lui permettaient d'en vivre depuis quelques années », selon ses dires, ont convaincu l'investisseuse de faire affaire avec lui, précise le jugement de l'AMF. Or, le jeune homme n'a jamais investi l'argent remis, soit une somme de 14 125 $. Il a plutôt utilisé l'argent à des fins personnelles. L'AMF a aussi enjoint à Joseph Dion Raymond de remettre la partie non remboursée des investissements faits par la victime, soit 12 025 $. PHOTO TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM DE JOSEPH DION RAYMOND Le jeune influenceur Joseph Dion Raymond Patrick Vaillancourt Arrêté en avril dernier, le blogueur québécois de 44 ans, surtout connu sur YouTube et Facebook, fait face à une trentaine d'accusations de fraude. Il aurait trompé 185 victimes en leur promettant des profits grâce à une fausse plateforme de cryptomonnaie, leur soutirant plus de 3 millions de dollars. L'homme originaire de Repentigny avait déjà été condamné pour une fraude de 125 000 $ en 2017, et aurait utilisé sa notoriété pour recruter ses victimes. Les enquêteurs de la GRC soulignent aussi qu'il a remis de faux certificats d'investissement. Lisez l'article « Un blogueur déchu accusé de fraude » PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE Le blogueur controversé Patrick Vaillancourt, en 2016


La Presse
7 hours ago
- La Presse
Trois acheteurs au CN
Le Canadien National a perdu au moins deux appuis cette semaine après que la direction eut abaissé ses prévisions pour la troisième fois en trois ans. Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l'actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l'investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar Trois administrateurs du Canadien National ont profité de la faiblesse du titre du transporteur ferroviaire montréalais cette semaine pour acheter des actions de l'entreprise. La présidente du conseil d'administration Shauneen Bruder a déboursé 1 million jeudi pour acheter un lot de 7600 actions au prix unitaire de 131,40 $. C'est la troisième fois qu'elle achète des blocs d'actions du Canadien National cette année. Elle avait aussi acheté pour 1 million de dollars d'actions du CN en février l'an passé. Elle siège au conseil du CN depuis huit ans. Susan Jones a acheté jeudi pour 200 000 $ d'actions tandis que Michel Letellier en a acheté pour un peu plus de 160 000 $ lors de transactions effectuées au cours des deux dernières séances de la semaine. Le Canadien National a perdu au moins deux appuis cette semaine après que la direction eut abaissé ses prévisions pour la troisième fois en trois ans. J.P. Morgan et la Financière Banque Nationale ne recommandent désormais plus l'achat de l'action du transporteur ferroviaire montréalais. Cameron Doerksen, de la Financière Banque Nationale, dit voir peu de raisons pour que le titre progresse de manière significative à court ou moyen terme. Il ramène sa cible sur 12 mois à 150 $. Elle était auparavant de 170 $. Chez J.P. Morgan, Brian Ossenbeck, abaisse de son côté son cours cible à 154 $. Il était précédemment de 163 $. À la TD, Cherilyn Radbourne soutient qu'il ne faut pas s'attendre à ce que le titre suscite un vif intérêt tant que les volumes transportés ne renoueront pas avec la croissance. Elle dit qu'il lui apparaît toutefois difficile de retirer sa suggestion d'achat étant donné que le titre du CN se négocie avec un escompte déjà significatif par rapport aux pairs. Bombardier a perdu le soutien de l'analyste de la TD cette semaine. Tim James a retiré mardi sa recommandation d'achat sur le titre du constructeur montréalais de jets privés même s'il dit toujours apprécier les perspectives à long terme. Son choix de ne plus proposer l'achat repose essentiellement sur la récente poussée observée en Bourse qui a gonflé le multiple d'évaluation accordé au titre. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE Les installations de Bombardier à Montréal Bombardier présentera jeudi prochain sa performance financière du deuxième trimestre. L'action de l'entreprise est en hausse de 66 % jusqu'ici depuis le début de l'année. « J'essaie toujours d'éviter de retirer une suggestion d'achat avant la publication des résultats », dit Tim James. « La décision de retirer ma suggestion d'achat n'est pas liée à ce que j'anticipe que le trimestre pourrait avoir été, ni liée aux perspectives commerciales ou au contexte sectoriel. » Tim James affirme que la récente appréciation de l'action est justifiée, mais qu'une expansion additionnelle du multiple d'évaluation nécessitera du temps et des résultats sur le plan financier. Il rappelle par ailleurs que l'action de Bombardier a reculé dans un passé récent après la publication de résultats trimestriels par l'entreprise, indépendamment des chiffres présentés par rapport aux attentes. Bien qu'il dise ne pas voir de raison pour un repli du titre cette fois-ci, il précise ne pas nécessairement avoir compris les réactions passées des investisseurs aux résultats présentés. La récente vigueur de l'action pourrait cependant, croit-il, freiner une nouvelle hausse du titre à court terme. Un administrateur chez Alimentation Couche-Tard a acheté en début de semaine pour près de 160 000 $ d'actions de la chaîne de dépanneurs de Laval. Eric Boyko a acheté lundi un bloc de 2000 actions au prix unitaire de 78,11 $. Eric Boyko est membre du conseil d'administration de Couche-Tard depuis huit ans. Un membre de l'équipe de direction chez Guru vient d'acheter pour plus de 60 000 $ d'actions de l'entreprise montréalaise de boissons énergisantes naturelles. Le vice-président exécutif aux ventes Patrick Charbonneau a acheté un total de 32 000 actions au cours des séances du 17 et du 21 juillet. Le grand patron de G Mining Ventures vient d'acheter un bloc d'actions supplémentaire du producteur d'or montréalais. Louis-Pierre Gignac a acheté le 16 juillet un lot de 1600 actions au prix unitaire de 16,22 $. Les titres québécois de Bombardier, Banque Nationale, 5N Plus, Power Corporation, Coveo, WSP Global, Groupe Dynamite et Redevances OR ont tous de nouveau atteint cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto. En revanche, ceux du Groupe Colabor, du Canadien National et de PyroGenèse ont touché cette semaine leur plus bas niveau depuis un an à Toronto.


La Presse
8 hours ago
- La Presse
Préparer ses finances pour travailler aux États-Unis
Partir travailler dans un autre pays pour quelques années est une expérience enrichissante, mais cela vient aussi avec plusieurs éléments de finances personnelles à gérer. L'idéal, c'est de prendre le temps de s'y préparer et de trouver une personne de confiance pour se faire accompagner. La situation Philippe*, 31 ans, travaille dans un laboratoire de recherche gouvernemental. Il est en couple avec Sévrine*, 27 ans, une Française qui réalise son doctorat au Québec. Elle se prépare à partir faire un postdoctorat de trois ans aux États-Unis qui lui rapportera 65 000 $ US par année. Philippe prévoit de quitter son poste et de partir avec elle. Il a l'intention de demander un permis de travail et de se trouver un emploi pour ces trois années. Le couple compte revenir s'installer au Québec par la suite et s'acheter une propriété dans cinq ans. Philippe, qui gagne 65 000 $ par année, a l'intention de transférer son régime de retraite à prestations déterminées dans un compte de retraite immobilisé (CRI). Il aurait ainsi 40 000 $ qu'il investirait à 80 % dans des actions et à 20 % dans des obligations. Il a également 50 000 $ dans son compte d'épargne libre d'impôt (CELI), avec la même répartition d'actifs, et continue d'y investir 10 000 $ par année. « Je me demande si je devrais continuer à cotiser à mon CELI pendant que je serai aux États-Unis, dit-il. Est-ce que je ferais mieux d'ouvrir un CELIAPP en prévision de l'achat de notre propriété ? » Philippe a aussi 10 000 $ dans son compte à opérations et comme il n'a pas déjà son emploi aux États-Unis, il prévoit de piger dedans au départ. Il s'inquiète toutefois des conséquences de ces trois ans aux États-Unis sur sa retraite. « Est-ce qu'il y aura un impact financier dû au fait que je cesserai de contribuer au Régime de rentes du Québec (RRQ) pendant cette période ? » Le portrait financier Philippe*, 31 ans Salaire annuel : 65 000 $ CELI : 50 000 $ Fonds de retraite : 40 000 $ qui pourront être déposés dans un CRI Les conseils C'est une très bonne chose que Philippe et Sévrine se posent ce genre de questions avant de partir, aux yeux de Léa Saadé, vice-présidente régionale, Montréal et Rive-Sud, IG Gestion de patrimoine. « Il y a plusieurs choses auxquelles il faut penser dans une situation comme la leur et il faut être bien accompagné pour s'assurer de faire les choses correctement », affirme-t-elle. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE Léa Saadé, vice-présidente régionale, Montréal et Rive-Sud, IG Gestion de patrimoine Je leur conseille d'ailleurs de chercher tout de suite un comptable professionnel agréé (CPA) qui connaît bien les lois fiscales canadiennes et américaines et qui pourra réaliser leurs déclarations de revenus dans les deux pays. Léa Saadé, vice-présidente régionale, Montréal et Rive-Sud, IG Gestion de patrimoine Harmonisation fiscale et des rentes Le couple devra compter minutieusement les jours qu'il passera aux États-Unis dans l'année où il s'y installera. « Du moment où ils sont au moins 183 jours dans l'année aux États-Unis, ils sont considérés comme résidents fiscaux, donc ils devront produire une déclaration de revenus là-bas, précise Olivier Mercier, planificateur financier chez IG Gestion de patrimoine. S'ils s'y installent en septembre, ils ne les atteindront pas en 2025, mais en 2026. » « Une convention a été signée avec les États-Unis et plusieurs autres pays pour assurer une harmonisation fiscale, c'est-à-dire que si les déclarations de revenus sont bien faites et déposées à temps, ils éviteront la double imposition canadienne et américaine », explique Léa Saadé. Le Bureau des ententes de sécurité sociale de la RRQ permet aussi une harmonisation des régimes de retraite publics de plusieurs pays, dont les États-Unis. Donc, ce qui sera prélevé sur leur paye pour les régimes de retraite publics américains pourra être transféré ici. Léa Saadé, vice-présidente régionale, Montréal et Rive-Sud, IG Gestion de patrimoine Philippe doit aussi savoir que pour calculer sa rente à la retraite, le RRQ se base sur la moyenne des revenus admissibles depuis l'âge de 18 ans, mais exclut automatiquement du calcul 15 % des années les moins rémunératrices. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE Olivier Mercier, planificateur financier chez IG Gestion de patrimoine Ainsi, s'il accumule peu ou rien du tout pour le RRQ pendant ces années, cela pourrait venir réduire légèrement le montant de sa rente. Par contre, s'il a plusieurs années avec des revenus stables, l'impact sera atténué. Olivier Mercier, planificateur financier chez IG Gestion de patrimoine Cotiser au maximum dans le CELI avant de partir Un élément important à savoir avant de quitter le Canada, c'est qu'on ne peut pas cotiser dans son CELI sans être résident canadien. « Considérant que Philippe ne pourra pas investir dans son CELI lorsqu'il sera aux États-Unis et qu'il n'aura pas non plus de droits de cotisation qui s'accumuleront, il devrait y investir ce qu'il peut d'ici à ce qu'il parte, affirme Olivier Mercier. S'il cotise quand même lorsqu'il est aux États-Unis, ces sommes deviendront des cotisations excédentaires et il devra payer 1 % d'impôt par mois sur la somme cotisée. » Ouvrir le CELIAPP avant de quitter le pays et cotiser plus tard Pour le CELIAPP, c'est le contraire ! « Pour l'ouvrir, il faut être résident canadien et ne pas avoir été propriétaire pour les quatre dernières années, mais une fois qu'il est ouvert, on peut cotiser dedans même si on quitte le pays, explique le planificateur financier. C'est donc très important qu'il l'ouvre avant de partir et il pourra cotiser pendant tout le temps où il sera aux États-Unis. » Pour retirer la somme de son CELIAPP et l'investir dans sa propriété, par contre, il faut être résident canadien. Transférer le fonds de retraite dans un CRI Pour le fonds de retraite, l'idée de prendre la somme offerte par l'employeur et de la placer dans un CRI semble être intéressante pour Philippe, aux yeux du planificateur financier. « Comme il a une tolérance au risque assez élevée et qu'il placera cette somme à 80 % dans des actions et à 20 % dans des obligations, il pourra s'attendre à un bon rendement et aussi, plus tard, il pourra contrôler ce qu'il sort comme revenu imposable », explique-t-il. Par contre, il lui conseille de réfléchir à ce qu'il voudra faire à son retour des États-Unis. « S'il est possible qu'il retourne travailler dans le public, ce serait probablement plus avantageux de garder son fonds de retraite et de continuer à y cotiser plus tard afin de recevoir une rente à sa retraite qui sera assurée pour le restant de sa vie. » Chercher un emploi avant de partir Léa Saadé conseille pour sa part à Philippe de commencer à chercher activement dès maintenant un emploi aux États-Unis. « Plusieurs entrevues d'embauche se font en ligne et s'il explique sa situation, les employeurs comprendront pourquoi il fait sa recherche d'emploi à partir du Canada, explique-t-elle. L'objectif est qu'il puisse travailler rapidement en arrivant pour toucher le moins possible à son fonds d'urgence. » * Bien que le cas mis en lumière dans cette rubrique soit réel, les prénoms utilisés sont fictifs.