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18 fan-clubs, 5 millions de supporteurs aux États-Unis... Même sans le titre, comment le PSG a réalisé son rêve américain

18 fan-clubs, 5 millions de supporteurs aux États-Unis... Même sans le titre, comment le PSG a réalisé son rêve américain

Le Figaro15-07-2025
Ce dimanche 13 juillet, le PSG a mis un terme à une saison qui restera historique avec 4 trophées, dont la Ligue des Champions, et, surtout, un changement d'image en France, en Europe comme aux États-Unis.
À New York, la bande à Luis Enrique pensait avoir rendez-vous avec l'histoire. Être «à jamais les premiers» à remporter la Ligue des Champions et la Coupe du Monde des Clubs la même saison. Mais devant les 81.118 spectateurs du MetLife Stadium, les Parisiens sont passés à côté de leur première mi-temps : 3-0, erreur fatale qui ne pourra être corrigée lors des 45 minutes suivantes. Certes, la 65e rencontre officielle se terminera donc par une 9e défaite mais elle ne doit en rien occulter les performances hors norme de cette saison 2024-2025 : 49 victoires, 7 matches nuls, champion de Ligue 1, vainqueur de la Coupe de France, du Trophée des Champions et, surtout, de la «coupe aux grandes oreilles».
Pourtant, le départ de Kylian Mbappé s'annonçait risqué pour le club de la capitale qui a développé sa notoriété en s'appuyant sur celles de joueurs stars : de Beckham à Messi en passant par Ibrahimovic ou Neymar. Nombreux étaient les observateurs à être dubitatifs lors que Luis Enrique déclarait que son équipe jouerait mieux et marquerait autant si ce n'est plus de buts malgré le départ du capitaine des Bleus. Mais après un démarrage délicat en C1, frôlant même une élimination précoce, les faits vont donner raison à l'entraîneur. Aujourd'hui, on ne compte plus les commentaires élogieux y compris internationaux (cf. Rio Ferdinand ou Steven Gerrard) sur le jeu pratiqué, la transformation en « serial buteur » d'Ousmane Dembélé, la puissance collective d'une équipe qui brille par sa jeunesse et son talent.
La folle saison du PSG
PSG
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«Dream bigger» aux États-Unis
L'euphorie passée du 31 mai, l'effectif parisien s'envolait pour les États-Unis pour disputer la toute nouvelle Coupe du monde des clubs de la FIFA … et valider son changement de statut. Puisque l'Amérique est le royaume du sport business, marquer positivement les esprits était un enjeu stratégique pour Nasser al-Khelaïfi. Victoires 4-0 contre l'Atletico Madrid de Griezmann (80.619 spectateurs à Los Angeles), 4-0 contre l'Inter Miami de Messi (65.554 spectateurs à Atlanta), 2-0 contre le Bayern de Kane (66.937 spectateurs à Atlanta), 4-0 contre le Real Madrid de Mbappé (77.542 spectateurs à New York), cette compétition aura donc offert au club un véritable road show que le staff marketing a su mettre à profit via une «PSG House» à Los Angeles visitée par plus de 12 000 fans, célébrités et influenceurs. Désormais, le club affiche 18 fan-clubs et plus de 5 millions de fans basés aux médias sociaux aux États-Unis
Côté merchandising, c'est peu dire que la boutique en ligne américaine du club a été boostée : +744 % de revenus rien que pour le jour de l'ouverture de la compétition, +150 % d'une année sur l'autre en juillet. Idem pour les ventes en magasins américains et dans les 3 boutiques en propre (New York, Miami et Las Vegas) qui ont progressé de +225 % sur la même période.
Le PSG
DAZN
Plus qu'une marque mondiale, une référence
Sur les réseaux sociaux, les communautés du PSG ont enregistré un véritable bond passant de 222,3 millions à 223,7 millions, +1,4 million de followers en moins d'un mois. Grâce à plus d'une décennie de dynamique populaire, le club générait 806 millions d'euros de revenus en 2024 (soit 8 fois plus qu'en 2011) dont 391 millions d'euros de revenus commerciaux. Les revenus et la taille des communautés justifient à eux seuls, la présence dans le Top 10 mondial des clubs en termes de valorisation (plus ou moins 4 milliards d'euros selon les méthodes).
Afin de compenser la chute des droits TV de la Ligue 1 et ainsi maintenir un niveau de chiffre d'affaires élevé et donc la valeur du club, performer dans les compétitions apparaît comme étant LA solution : 148 millions d'euros via l'UEFA et 92 millions d'euros via la FIFA. Tout naturellement, les prochaines échéances seront la Super Coupe d'Europe le 13 août face à un autre club de Premier League, Tottenham (vainqueur de l'Europa League), sans oublier la soirée du Ballon d'Or qui se tiendra à Paris le 22 septembre. Deux rendez-vous qui pourraient bien renforcer la dimension mondiale du Paris Saint-Germain !
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Ligue 1 : Marseille accueille Aubameyang comme une rock star
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  • Le Parisien

Ligue 1 : Marseille accueille Aubameyang comme une rock star

Il espérait un bel accueil pour son retour à Marseille. Et il a été servi. Pierre-Emerick Aubameyang est arrivé ce mercredi à 19h15 à l'Aviation générale de Marignane en provenance de l'Arabie saoudite. L'attaquant, qui retrouve l'OM un an après l'avoir quittée, a été accueilli en héros par le demi-millier de supporters phocéens venu l'acclamer à la sortie de l'aéroport. En transe, les fans de l'OM ont acclamé leur nouvel attaquant au son de « ohé, ohé, ohé, ohé, Auba, Auba ». Arborant un grand sourire, le goleador gabonais de 36, écharpe de l'OM au cou, est monté sur un podium avant de brandir le morceau de tissu devant des supporters enchantés. Il est ensuite allé serrer quelques mains dans une ambiance toujours aussi survoltée. Vice-champion de France en titre, l'Olympique de Marseille va faire cette saison son grand retour en Ligue des champions. Et elle pourra compter sur Pierre-Emerick Aubameyang qui avait réalisé une année très aboutie avec Marseille en 2023-2024. Il avait alors inscrit 30 buts et a été auteur de 11 passes décisives. Un total qui faisait de lui le deuxième joueur le plus décisif de Ligue 1 toutes compétitions confondues. Performant en Ligue Europa, les Marseillais avaient atteint les demi-finales, éliminés par le futur vainqueur, l'Atalanta Bergame. Après avoir rejoint Al-Qadsiah FC en juillet 2024 pour deux saisons, l'ancien buteur d'Arsenal et du Barça a résilié son contrat au début du mois avant de privilégier un retour à l'OM. Un choix validé et adoubé par les supporters.

« Il a toujours préféré les défis sportifs » : Pierre-Emerick Aubameyang rallume la flamme marseillaise
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« Il a toujours préféré les défis sportifs » : Pierre-Emerick Aubameyang rallume la flamme marseillaise

Certaines histoires de football ressemblent à des tours de piste : départ lancé, ligne droite contrariée, virage inattendu, retour flamboyant. Celle de Pierre-Emerick Aubameyang à Marseille s'inscrit dans cette mouvance. À 36 ans, le buteur gabonais, accueilli en rock star ce mercredi l'aéroport de Marignane, a décidé d'offrir un nouvel acte à sa carrière déjà riche, en reprenant le fil là où il l'avait laissé : sous le maillot de l'OM, avec cette flamme si particulière unissant les grands joueurs et les stades volcaniques. Un an après son départ pour l'Arabie saoudite, il a résilié son contrat avec Al Qadsiah financé par le pétrolier Aramco (21 buts inscrits et 3 passes décisives en 36 matchs toutes compétitions confondues la saison passée), et choisi de revenir là où il avait été adoré, choyé, réhabilité. Il a aussi dit non à Al-Ettifaq, à l'argent du Golfe, pour dire oui au Vélodrome, à la Ligue des champions, et à l'ambition retrouvée d'un club désireux de peser, de nouveau, sur la scène européenne. Aubameyang appartient à cette caste d'attaquants qui, au XXIe siècle, ont su faire honneur à la célèbre devise du club phocéen, Droit au but . Comme Didier Drogba, Mamadou Niang, André-Pierre Gignac, Bafétimbi Gomis ou encore Alexis Sanchez, il a marqué le Vélodrome de ses buts et de sa grinta. Longtemps, les supporters marseillais ont rêvé du retour de Drogba, sans jamais voir ce fantasme se réaliser. Avec Aubameyang, ils ont été exaucés, même si l'empreinte laissée par le Gabonais, aussi forte soit-elle, n'atteint pas la dimension quasi-mythique de celle de l'Ivoirien. Quand il signe à l'OM à l'été 2023, Aubameyang n'est, pourtant, plus dans les radars. À 34 ans, il sort d'une saison difficile à Chelsea et d'un statut en déclin. À Marseille, il débarque avec un contrat en or (le plus gros salaire de l'histoire du club) escorté d'une forme de défiance. Les sifflets du Vélodrome l'accueillent dès ses premières sorties. On le juge trop vieux, trop cher. Mais Aubameyang est fait d'orgueil. Il serre les dents, accepte les critiques et répond sur le terrain. La bascule s'opère peu avant l'hiver. Après des premiers mois poussifs (un but en championnat jusqu'à la fin de novembre), les filets se remettent à trembler. L'homme redevient un tueur d'espaces, un finisseur chirurgical. Il termine la saison 2023-2024 avec 30 réalisations en 51 matchs toutes compétitions confondues, et surtout meilleur buteur (10) et meilleur joueur de la Ligue Europa, une première dans l'histoire du club demi-finaliste de l'épreuve. Le Vélodrome, qui l'avait bousculé, le hisse alors au rang d'icône. Les tribunes scandent « Auba, Auba ». Et lui, touché, publie ce message lors de son départ au printemps 2024 : « Merci Marseille. J'ai passé une année remplie d'émotions. Il est temps pour moi de démarrer un nouveau chapitre. Pour toujours allez l'OM, je ne vous oublierai jamais. » Pour Alain Giresse, ancien milieu emblématique de l'OM et sélectionneur du Gabon en 2009 au moment de la première cape d'Aubameyang, ce retour à Marseille n'a rien d'anodin. « Je ne m'y attendais pas, confie Giresse dans un entretien à Africa Foot. C'est un passionné, il a toujours préféré les défis sportifs. Il revient dans un championnat exigeant, et avec la Ligue des champions en ligne de mire. » S'il n'a plus ses jambes d'antan, Aubameyang reste affûté, lucide, toujours capable de décaler, de finir, de guider. Il ne revient pas pour la nostalgie. Mais pour gagner. Dans un vestiaire rajeuni, il sera le repère, le relais, l'homme d'expérience d'un groupe qui découvrira, pour certains, la C1. Face à Amine Gouiri, la concurrence promet d'être saine et stimulante. Là où l'international algérien de 25 ans incarne l'avenir, l'ancien stéphanois est le présent, celui qui sait ce que signifie marquer dans les grands soirs européens. Le voilà peut-être à l'orée de la dernière ligne droite de sa carrière. Mais comme souvent avec lui, le sprint final pourrait être le plus intense. Il a préféré l'amour du maillot au confort. Il a choisi l'incertitude vibrante à la tranquillité dorée. Et Marseille, en retour, lui ouvre les bras. Le Vélodrome n'a rien oublié. Cette saison, en Ligue 1 comme en Ligue des champions, c'est encore à lui qu'on confiera les clés du but. Et Aubameyang compte bien écrire la suite de son histoire marseillaise en lettres majuscules.

Strasbourg s'incline contre l'Udinese pour son troisième match de préparation
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Strasbourg s'incline contre l'Udinese pour son troisième match de préparation

Surpris au retour des vestiaires par l'Udinese, Strasbourg s'est incliné (1-2) en match de préparation, ce mercredi. Le RCSA n'était pas au complet, toujours dans l'attente de ses dernières recrues. Strasbourg peut se lamenter d'avoir raté son retour des vestiaires. Face à l'Udinese, les Alsaciens ont failli deux fois coup sur coup et se sont finalement inclinés 2-1. Le RCSA avait pourtant ouvert le score en fin de première période, grâce à une tête de la recrue Joaquin Panichelli, bien placé à la réception d'un corner de Sebastian Nanasi (1-0, 41e). Efficace dans ses sorties de balle, il a été l'un des seuls strasbourgeois à se mettre en valeur en première période, à l'instar du gardien Stefan Bajic. L'ex-portier de Saint-Étienne, mis à l'essai en Alsace, s'est illustré à plusieurs reprises, réalisant notamment un superbe arrêt du mollet droit sur un face-à-face avec Oier Zarraga (31e). Infranchissable avant la pause, il a été moins en réussite au retour des vestiaires : à la suite d'une erreur de relance, partagée avec Junior Mwanga, il s'est incliné une première fois face à Bayo (46e), avant de céder à nouveau devant Arthur Atta (1-2, 49e). Le jeune gardien français de 23 ans, ensuite touché à la jambe droite, a été forcé de quitter ses partenaires (57e). L'attaque strasbourgeoise a été très discrète, malgré une dernière frappe puissante du jeune Samir El Mourabet (19 ans) à la 75e. Privé de plusieurs de ses recrues (Samuels-Smith, Barco, Coulibaly, Penders, Amo-Ameyaw), pas encore alignées par Liam Rosenior, et de Diego Moreira, le RCSA devra se reprendre samedi, contre Heindeheim. Le programme des matches amicaux des clubs de Ligue 1

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