
Incendie mineur à la sortie nord du tunnel sous le mont Royal
« Un début de feu localisé s'est déclaré vers 11 : 40 hier [mardi] en bordure de voie, près de la station Canora. Le début de feu était à l'extérieur, sur environ 1 mètre de longueur », a indiqué Francis Labbé, porte-parole de CDPQ Infra. « Les pompiers ont été appelés à intervenir. À midi, l'évènement était maîtrisé. »
« Personne n'a été blessé et aucun bâtiment n'a été touché », a ajouté M. Labbé. « Une inspection visuelle a eu lieu par la suite dans le secteur, y compris dans le tunnel, et aucune avarie n'a été rapportée. Nos équipes enquêtent afin de circonscrire les causes de cet évènement. »
La station Canora est située à la sortie nord du tunnel sous le mont Royal, sur le territoire de la ville de Mont-Royal.
Le Service de sécurité incendie de Montréal n'a pas immédiatement rappelé La Presse.
L'ensemble du réseau du REM est actuellement en pause pour six semaines afin de permettre aux équipes techniques d'opérer la jonction entre le tronçon Montréal-Brossard et le reste du réseau (à l'exception de la branche qui doit atteindre l'aéroport Montréal-Trudeau).

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La Presse
8 minutes ago
- La Presse
Un homme de 32 ans poignardé au haut du corps
Un homme de 32 ans poignardé au haut du corps Un homme de 32 ans a dû être hospitalisé après avoir été poignardé à Montréal, dans la nuit de lundi à mardi. Deux suspects ont déjà été arrêtés dans ce dossier. La Presse Canadienne L'homme a été agressé à l'aide d'un objet tranchant vers 1 h 45 mardi sur la rue Cadillac, dans l'arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve. Blessée au haut du corps, la victime a dû être transportée au centre hospitalier, mais les autorités médicales ne craindraient pas pour sa vie. Les suspects dans cette affaire ont pris la fuite avant l'arrivée des policiers, mais des recherches se sont amorcées rapidement dans le secteur. Les agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont finalement repéré un véhicule suspect à l'angle des rues Hochelaga et Dickson au courant de la nuit. Deux suspects ont ensuite été arrêtés non loin de cette intersection. « Selon les premières informations reçues, les individus impliqués dans cet évènement se connaîtraient, mais le lien exact entre ces individus devra être déterminé par l'enquête », a indiqué l'agente Jeanne Drouin, qui est porte-parole pour le SPVM, mardi matin. Les deux suspects, un homme de 34 ans et une femme de 32 ans, devaient être rencontrés par les enquêteurs du corps policier montréalais mardi.


La Presse
39 minutes ago
- La Presse
La mission (presque) impossible du nouveau commissaire
L'itinérance n'a jamais été aussi visible dans les rues de la métropole : campements de fortune, ressources qui débordent, personnes en état de crise… La cohabitation avec la population logée est parfois difficile. Tout juste nommé au poste de commissaire aux personnes en situation d'itinérance à la Ville de Montréal, Julien David-Pelletier confie à notre chroniqueuse qu'il a bien l'intention de rétablir le dialogue social. Il faut beaucoup aimer les défis pour accepter le poste de commissaire aux personnes en situation d'itinérance à la Ville de Montréal. Julien David-Pelletier en rêvait. « Quand j'en ai parlé à mon entourage, on me disait : ton nom est écrit sur cette job-là. » J'avoue que j'ai été agréablement surprise quand j'ai appris sa nomination. J'ai rencontré Julien il y a 10 ans, dans le cadre d'un reportage sur les jeunes gens inspirants de moins de 30 ans. Son engagement m'avait impressionnée à l'époque. À 27 ans, diplômé en droit, il avait déjà cofondé la clinique juridique Juripop avec des collègues. À l'époque, son cœur balançait entre le droit et le journalisme. Il a finalement goûté aux deux puisqu'il a aussi travaillé comme journaliste dans les bureaux de Radio-Canada, à Ottawa, durant trois ans. Son beat ? L'itinérance… De retour au droit, il a siégé au conseil d'administration d'organismes qui œuvraient aussi dans le milieu de l'itinérance. Bref, c'est vrai que cet emploi de commissaire était taillé sur mesure pour lui. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Le nouveau commissaire aux personnes en situation d'itinérance à la Ville de Montréal, Julien David-Pelletier Ce qui ne veut pas dire que ce sera facile. On a beau avoir des idéaux, la bureaucratie d'une grosse ville comme Montréal peut être très lente à faire bouger. Sa mère, l'ex-ministre Hélène David, l'a d'ailleurs averti : « Ne t'en fais pas si tout n'arrive pas tout de suite… » Elle parle d'expérience. J'ai demandé à Julien David-Pelletier quelles étaient, selon lui, les qualités requises pour occuper son poste. L'empathie. Savoir être capable de parler d'égal à égal avec des personnes qui sont nos concitoyens. Même si elles sont dans la rue, elles restent des personnes comme les autres. L'autre qualité, c'est la créativité. Julien David-Pelletier, commissaire aux personnes en situation d'itinérance à la Ville de Montréal Le nouveau commissaire rêve de mettre sur pied des projets qui vont améliorer la vie des personnes itinérantes. Et se dit agréablement surpris par ce qu'il entend dans les couloirs de l'hôtel de ville, des mots comme « agilité » et « innovation sociale ». « Ça m'inspire », ajoute-t-il, optimiste. Julien David-Pelletier succède à Serge Lareault, le premier nommé à ce poste sous Denis Coderre. Il œuvrera au sein du Bureau des commissaires, une nouvelle structure qui regroupe aussi le commissaire au racisme et à la discrimination, ainsi que le commissaire aux affaires autochtones. « Ça nous permet d'avoir une vision qui est transversale et moderne des enjeux sociaux sur le territoire de l'île de Montréal, souligne Julien David-Pelletier. Et comme le bureau relève de la direction générale de la Ville, ça me donne une influence durable sur les politiques et les opérations. On s'attend de moi que j'influence la Ville à l'interne, et que j'améliore les pratiques. » Parmi ses objectifs : travailler sur la déjudiciarisation des personnes en situation d'itinérance et sur leur retour en société. En poste depuis la mi-juin, il a déjà entrepris une tournée sur le terrain : organismes communautaires, services municipaux, Société de transport de Montréal, etc. « Il y a des centaines d'organismes à Montréal qui œuvrent en itinérance, dit-il. Je n'ai pas envie d'être celui qui va butiner de réunion en réunion. Je veux être au courant de tout, oui, mais pour pouvoir placer mes interventions de manière stratégique et précise afin qu'elles aient le plus grand impact possible. » PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Le nouveau commissaire aux personnes en situation d'itinérance à la Ville de Montréal, Julien David-Pelletier Une de ses premières lectures en arrivant en poste : le rapport de l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM) sur l'itinérance. « Il y a une citation qui a capté mon attention dans ce rapport, mentionne-t-il, à propos des carences dans les questions de dialogue social. Je vais m'y intéresser de plus près. » C'est vrai que chaque possible ouverture d'une ressource soulève les passions. Je pense entre autres à la Maison Benoît Labre1, mais ce n'est pas le seul cas où la Ville a dû gérer une crise. 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Ça n'empêche pas qu'ils se demandent si Montréal ne va pas devenir comme Vancouver… Julien David-Pelletier, commissaire aux personnes en situation d'itinérance à la Ville de Montréal « L'implantation de nouvelles ressources doit se faire dans le cadre d'un dialogue social plus grand, poursuit le nouveau commissaire, afin que les ressources soient vues comme quelque chose de positif, quelque chose qu'on veut par solidarité humaine. Ça passe par le dialogue et le respect des droits de tous. » Julien David-Pelletier sera aux premières loges, quelque part à l'automne, quand les premiers locataires s'installeront (enfin !) dans les unités d'habitation modulaires transitoires érigées sur le site du futur quartier Namur-Hippodrome, ainsi que dans la rue Louvain Ouest, dans Ahuntsic. « J'ai vu les effets positifs de ce type de projets à Gatineau et j'ai été vraiment impressionné, assure-t-il. 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La Presse
2 hours ago
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L'été des grandes décisions pour Mark Carney
(Ottawa) Mark Carney n'a pas chômé depuis qu'il est devenu chef du Parti libéral et a accédé au poste de premier ministre. Après des élections fédérales en avril qu'il a déclenchées trois semaines après avoir remporté une course au leadership, il s'est rapidement installé au pouvoir et a imposé son credo sur la gestion des affaires de l'État. Si les derniers mois ont été marqués au pas de course, les prochains se distingueront par la nature des décisions lourdes de conséquences que devra prendre son gouvernement sur deux fronts : l'unité nationale et les relations entre le Canada et les États-Unis. Un premier budget sous le sceau de l'austérité Le ministre des Finances, François-Philippe Champagne, prépare le premier budget du gouvernement Carney, qui devrait être déposé en octobre. D'ores et déjà, ce budget sera marqué au sceau de l'austérité, mettant ainsi fin à une hausse des dépenses du gouvernement fédéral avoisinant les 9 % par année depuis 2015. Mark Carney veut ramener cette hausse annuelle à 2 %. Le mois dernier, le ministre Champagne a envoyé à l'ensemble de ses collègues du cabinet une lettre dans laquelle il leur demande de procéder à un examen exhaustif des dépenses de leur ministère respectif afin d'éliminer les dédoublements et les programmes qui n'ont plus leur raison d'être aujourd'hui. PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE Mark Carney, accompagné du ministre des Finances, François-Philippe Champagne Il leur a donné deux mois pour peaufiner un plan de réduction des dépenses étalé sur trois ans et qui entraînerait des coupes de 7,5 % pour l'exercice financier 2026-2027, de 10 % pour l'exercice financier suivant et de 15 % pour l'exercice financier 2028-2029. Durant les années de pouvoir des libéraux de Justin Trudeau, tous les budgets ont été rédigés à l'encre rouge. Cette année, le déficit pourrait friser les 70 milliards de dollars, selon certains économistes. L'augmentation du budget consacré à la défense, la baisse des taxes et des impôts décrétée par le gouvernement Carney en juin et le contexte économique incertain expliquent ce manque à gagner à la hausse. Dans cet exercice de restrictions, Mark Carney a promis d'épargner les transferts aux provinces et aux individus. Mais il reste que les compressions envisagées durant les trois prochaines années ne pourront se faire sans douleur. Les syndicats représentant les fonctionnaires fédéraux montent déjà aux barricades. L'abandon de certains programmes risque de provoquer une mobilisation des groupes et organismes qui pourraient perdre des acquis. Les partis de l'opposition pourraient tirer profit de cette ère d'austérité qui pointe à l'horizon. Feu vert à un nouveau pipeline ? Dans sa quête visant à réduire la dépendance du Canada au marché américain, le premier ministre Mark Carney a promis de transformer l'économie canadienne du tout au tout. Sa recette : éliminer les barrières au commerce entre les provinces, exporter plus de marchandises vers l'Europe et l'Asie, et approuver rapidement les grands projets jugés d'intérêt national. La liste de ces grands projets sera approuvée par le cabinet fédéral et sera connue au plus tard à l'automne. Cette liste pourrait comprendre des infrastructures telles que des autoroutes, des chemins de fer, des ports, des aéroports, des oléoducs et des gazoducs, des mines, des installations nucléaires et des réseaux de transport d'électricité. PHOTO NATHAN DENETTE, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE La première ministre de l'Alberta, Danielle Smith À cet égard, Mark Carney a rencontré ses homologues provinciaux à trois reprises au cours des derniers mois. Et les attentes des provinces sont élevées. Dans l'Ouest, l'Alberta réclame à hauts cris la construction d'un nouveau pipeline vers la Colombie-Britannique qui lui permettrait d'augmenter ses exportations de pétrole et de gaz naturel vers les marchés asiatiques. La première ministre Danielle Smith voit aussi d'un bon œil la construction d'un second pipeline qui relierait sa province au port de Churchill, au Manitoba. La Saskatchewan appuie aussi ce projet. Dans l'Est, le gouvernement Legault souhaite qu'Ottawa donne un coup de pouce financier à la construction d'une ligne de transport d'électricité entre Québec et Terre-Neuve-et-Labrador dont la facture est évaluée à 7 milliards de dollars. Les choix que fera le gouvernement Carney seront des plus importants. À titre d'exemple, si le projet d'un nouveau pipeline est écarté par Ottawa, la grogne pourrait prendre de l'ampleur en Alberta où s'agite un mouvement séparatiste. En outre, des Premières Nations contestent la nouvelle loi fédérale visant à accélérer l'approbation de grands projets et accusent Ottawa de vouloir bafouer leurs droits constitutionnels. L'avenir du contrat des F-35 En mars, le premier ministre Mark Carney a causé une surprise en demandant au ministre de la Défense de procéder à une réévaluation du projet d'acquisition de 88 avions de chasse F-35 de la société américaine Lockheed Martin. Plus précisément, le ministre David McGuinty doit évaluer si ce contrat représente le meilleur investissement pour le Canada ou s'il existe de meilleures options. Cet examen doit être terminé au cours de l'été. Légalement, le Canada doit prendre possession de 16 avions F-35 à compter de l'an prochain, mais pour le reste de la commande de 72 autres appareils, aucun contrat n'a été signé. Le Canada pourrait donc se tourner vers la société suédoise Saab pour acheter des avions de combat Gripen. D'ailleurs, Saab était arrivée deuxième en 2023 à la suite de l'appel d'offres pour remplacer la flotte vieillissante des CF-18. PHOTO JUSTIN TANG, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Le Canada recevra ses premiers F-35 dès l'an prochain. Dans sa soumission, Saab s'était engagée à assembler et à entretenir les avions au Canada, vraisemblablement dans la région de Montréal, et à transférer la propriété intellectuelle au gouvernement canadien. La société suédoise avait aussi promis de construire un centre de recherche et d'excellence dans la métropole. Mark Carney préconise un rapprochement militaire avec l'Union européenne. Mais renoncer à acheter les F-35 construits par Lockheed Martin pourrait soulever l'ire de l'administration Trump, qui n'hésite pas à utiliser les droits de douane à toutes les sauces pour arracher des concessions au Canada. Des mesures de rétorsion ou pas ? 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