
L'hôpital a été évacué en raison d'un incendie
La Presse Canadienne
Les pompiers ont été appelés à se rendre sur les lieux de l'incendie vers 22 h 15 lundi, a indiqué Stéphane Royer, directeur du Service de sécurité incendie de Rouyn-Noranda.
En raison de la ventilation, la fumée s'est propagée à tous les étages de l'hôpital, ce qui a engendré l'évacuation complète du bâtiment.
Les enquêteurs du Service de sécurité incendie ont déterminé que la cause de l'incendie serait accidentelle, a précisé M. Royer. Le feu se serait déclaré dans un chariot servant à transporter des médicaments, qui comporte une source d'alimentation électrique.
Dans une publication sur les réseaux sociaux diffusée vers 1 h, au petit matin mardi, le CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue a rapporté que l'incendie était maîtrisé.
« Les usagers ont été relocalisés, ils sont en sécurité et bénéficient des soins répondant à leurs besoins, a écrit le CISSS. Les familles des personnes hospitalisées seront contactées. Entre-temps, il est demandé de ne pas se présenter à l'hôpital et de ne pas tenter de joindre la téléphoniste pour parler aux proches. »
Le CISSS indique que pour toute situation urgente, les personnes peuvent se présenter à l'entrée de l'urgence de l'hôpital ou contacter le 911. Dans le cas des situations non urgentes, les citoyens sont invités à attendre la réouverture de l'urgence.
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19 minutes ago
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Un policier fautif condamné au criminel
Un vétéran de la Sûreté du Québec (SQ) vient d'être condamné à neuf mois de détention à domicile pour avoir commis de multiples fautes dans son travail, faisant dérailler certains dossiers. L'agent Ghislain Dorion, de Montmagny, a reconnu avoir violé un article du Code criminel très rarement utilisé et visant les agents qui commettent de « graves manquements » à leurs obligations professionnelles. Il est policier depuis 30 ans, mais est suspendu depuis 2021. Dans les 15 dernières années, le policier Dorion a notamment caché de la preuve, jeté de la preuve aux poubelles et même remis à un suspect des éléments de preuve relatifs à des enquêtes criminelles, selon un jugement rendu fin juin. Il a aussi menti en assurant avoir obtenu un feu vert de la Couronne pour écarter une plainte de voies de fait ou encore pour libérer un véhicule impliqué dans un accident mortel. « Une condamnation est nécessaire à la lumière des circonstances de l'affaire et du maintien de la confiance du public dans le système judiciaire », a écrit le juge Pierre Lortie, de la Cour du Québec. « La reconnaissance des torts causés à certaines victimes et à la collectivité est loin d'être complète. » « Nous avons l'intention d'en appeler de la peine », s'est limité à commenter son avocat, Me Charles Levasseur. « La Sûreté du Québec prend acte de la décision de la cour et n'émettra aucun commentaire », a commenté l'employeur de M. Dorion. Preuve à la poubelle Cinq évènements distincts faisaient l'objet des accusations auxquelles Ghislain Dorion a plaidé coupable. En 2020-2021, dans le cadre d'une enquête pour fraude dans un supermarché, « l'accusé inscrit dans un rapport qu'un témoin refuse de collaborer, ce qui n'est pas le cas ». À la même époque, il écarte une plainte d'un citoyen en affirmant s'appuyer sur une consultation avec un procureur de la Couronne qui n'a jamais eu lieu. En 2020, dans le contexte d'accusations de fraude à l'odomètre, Dorion « a omis de traiter des pièces malgré les demandes du poursuivant. De plus, il écrit dans un rapport que les pièces ne sont pas pertinentes, ce qui est inexact. » La même année, dans un dossier de voies de fait et de possession d'armes, « l'accusé a jeté une pièce [à conviction] et en a remis une autre au suspect ». Les reproches les plus anciens concernent un camion impliqué dans un accident mortel en 2009 et dont le chauffeur était accusé de négligence criminelle causant la mort. Ghislain Dorion a permis à l'entreprise de camionnage de reprendre possession du véhicule en assurant avoir reçu le feu vert de la Couronne, ce qui n'était pas le cas. Cette faute a mené à l'abandon des accusations contre le chauffeur. Surcharge de travail Pour sa défense, Ghislain Dorion a fait valoir qu'il était surchargé de travail et qu'il était en conflit avec son supérieur. « L'argument de la surcharge de travail est plutôt étonnant puisque l'accusé s'est investi dans des projets extérieurs à sa tâche de policier », a noté le juge Pierre Lortie. Ghislain Dorion a notamment été propriétaire d'une résidence pour aînés dans le Bas-Saint-Laurent et est maintenant impliqué dans « des projets d'expansion commerciale en lien avec une chaîne de café », selon le jugement. Dans une déclaration commune, l'accusé et la Couronne se sont entendus sur le fait que Ghislain Dorion « n'a jamais eu l'intention […] d'entraver, de détourner ou de contrecarrer le cours de la justice. »


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Service de police de la Ville de Montréal
Valentine est soupçonné d'avoir tué par balles Abdeck Kenedith Ibrahim, 33 ans, mardi dernier, dans un petit parc appelé la Place de la paix, situé sur le boulevard Saint-Laurent, à l'angle de la rue Charlotte, dans le secteur Ville-Marie. Deux meurtres commis dans la métropole au cours des trois dernières semaines ont été résolus le même jour par les enquêteurs des Crimes majeurs du Service de police de la Ville de Montréal. Les deux individus, Jeremiah Valentine, 43 ans, un résidant du centre-ville de Montréal, et Brandon Rubens Dazulme, 19 ans de l'arrondissement de Montréal-Nord, ont été arrêtés mercredi et accusés de meurtre au premier degré jeudi, au palais de justice de Montréal. Les deux hommes demeurent détenus en attendant la suite des procédures. Valentine est soupçonné d'avoir tué par balles Abdeck Kenedith Ibrahim, 33 ans, mardi dernier, dans un petit parc appelé la Place de la paix, situé sur le boulevard Saint-Laurent, à l'angle de la rue Charlotte, dans le secteur Ville-Marie. Selon nos informations, une transaction de drogue qui a mal tourné serait le mobile de ce 21e meurtre de l'année à Montréal. Fait à noter, Valentine était en libération conditionnelle au moment du crime allégué et est sorti du pénitencier il y a six mois. En 2009, il avait été condamné à la prison à perpétuité sans admissibilité à une libération conditionnelle avant 12 ans pour le meurtre non prémédité d'une adolescente survenu à Toronto à la fin de décembre 2005. L'adolescente, qui magasinait dans le cadre du Boxing Day, a reçu une balle perdue lors d'une fusillade opposant deux gangs sur une artère commerciale achalandée. L'affaire avait fait grand bruit à l'époque. Un dossier déjà chargé Dazulme, pour sa part, est accusé d'avoir tué Mohamed Islam Benghellab le 27 juin dernier, dans l'arrondissement de Montréal-Nord. Vers 21 h 15 ce soir-là, les policiers ont été dépêchés à l'intersection du boulevard Maurice-Duplessis et de l'avenue Matte pour une personne atteinte par au moins un coup de feu, et ils ont découvert la victime grièvement blessée. Celle-ci a été transportée à l'hôpital et a succombé à ses blessures dans les heures qui ont suivi. Il semble que la victime se trouvait dans un véhicule lorsqu'elle a été atteinte par un ou des projectiles. On ignore le mobile du crime pour le moment. Dazulme a plusieurs dossiers actifs devant les tribunaux malgré son jeune âge. Il est notamment accusé d'introduction avec effraction, voies de fait, vol qualifié et bris de condition. Il devait aussi comparaître jeudi pour une affaire de complicité après une tentative de meurtre et une décharge d'arme à feu survenues le 11 juillet dernier. Selon nos informations, Dazulme aurait été lui-même la cible de coups de feu dans les jours qui ont suivi le meurtre pour lequel il est accusé. Cela ferait également trois ou quatre fois que les membres du Groupe tactique d'intervention (GTI) du SPVM interviennent chez lui au cours des deux dernières années. Le meurtre qu'on lui reproche était le 18e de l'année à Montréal. On en dénombre actuellement 22, le dernier étant le meurtre d'une dame d'une sexagénaire, Lise Roy, vraisemblablement tuée par son fils qui s'est suicidé ensuite dans le secteur de L'Île-Perrot. Pour joindre Daniel Renaud, composez le 514-285-7000, poste 4918, écrivez à drenaud@ ou écrivez à l'adresse postale de La Presse.


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Nouveaux affrontements autour de Soueida, l'ONU réclame des enquêtes
Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. (Walghā) Des affrontements opposent vendredi en Syrie des combattants tribaux proches des autorités à des groupes druzes aux portes de la ville de Soueida, où des affrontements ont fait des centaines de morts et des dizaines de milliers de déplacés ces derniers jours. Bakr AL KASSEM, avec Acil TABBARA à Damas Agence France-Presse L'ONU a appelé à arrêter « l'effusion de sang » et demandé des enquêtes « rapides » et « transparentes » sur les affrontements dans cette région du sud de la Syrie qui ont éclaté dimanche soir et fait près de 600 morts selon une ONG. « Ce n'est plus un hôpital, c'est une fosse commune », a déclaré à un correspondant de l'AFP Rouba, membre du personnel de l'hôpital gouvernemental de la ville de Soueida. « Nous n'avons pas d'eau, pas d'électricité, les médicaments commencent à manquer », ajoute cette femme qui ne veut pas donner son nom de famille. L'établissement, le seul encore fonctionnel dans cette ville à majorité druze, a accueilli « plus de 400 corps depuis lundi matin », parmi lesquels « des femmes, des enfants et des personnes âgées », a déclaré à l'AFP le médecin Omar Obeid. PHOTO OMAR HAJ KADOUR, AGENCE FRANCE-PRESSE Les violences dans la région de Soueida ont fait près de 600 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Ces violences fragilisent encore plus le pouvoir du président intérimaire, Ahmad al-Chareh, qui a renversé, à la tête d'une coalition de groupes rebelles islamistes le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile. « Situation catastrophique » Le pouvoir syrien, disant vouloir rétablir l'ordre, avait déployé ses forces mardi à Soueida, jusque-là contrôlée par des combattants druzes. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), des témoins et des groupes druzes ont toutefois accusé les forces syriennes d'avoir combattu au côté des bédouins et d'avoir commis des exactions. Les forces gouvernementales s'étaient retirées jeudi de la ville, après des menaces et des bombardements d'Israël qui a dit vouloir protéger la minorité druze, M. Chareh affirmant sa volonté d'éviter une « guerre ouverte » avec Israël. Un cessez-le-feu a été conclu entre les parties syriennes, mais la présidence a accusé jeudi soir les combattants druzes de l'avoir violé. PHOTO KHALIL ASHAWI, REUTERS Des combattants bédouins se déplacent à bord d'une caisse de camionnette vendredi à Soueida. Vendredi matin, des affrontements aux portes de Soueida ont opposé des combattants tribaux proches des autorités aux groupes druzes, selon les belligérants et une ONG. Les correspondants de l'AFP à Soueida et dans ses environs entendaient les échanges de tirs. 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Près de 80 000 personnes ont été déplacées en raison des violences, s'est alarmée vendredi l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Israël a par ailleurs démenti avoir mené une frappe jeudi soir près de Soueida, comme l'avait affirmé l'agence officielle syrienne Sana. Mercredi, Israël avait bombardé plusieurs cibles au cœur de Damas, dont le QG de l'armée, faisant trois morts selon les autorités. Les États-Unis, alliés d'Israël et affichant leur soutien au nouveau dirigeant syrien malgré son passé djihadiste, ont affirmé jeudi n'avoir apporté aucun soutien aux frappes israéliennes en Syrie. Les combats avaient commencé dimanche entre les groupes druzes et des tribus bédouines locales, aux relations tendues depuis des décennies. Des combattants en renfort Vendredi matin, des combattants de tribus arabes sunnites, qui ont afflué de différentes régions syriennes pour prêter main-forte aux bédouins, étaient massés dans plusieurs villages autour de Soueida, selon trois correspondants de l'AFP sur place. Un chef tribal, Anas Al-Enad, a affirmé au correspondant de l'AFP près du village de Walgha être venu avec ses hommes de la région de Hama (centre) « en réponse aux appels à l'aide des bédouins ». Un correspondant de l'AFP a vu des maisons, des commerces et des voitures brûlés ou encore en train de brûler, dans le village druze de Walgha désormais sous contrôle des forces tribales et des bédouins. Selon l'OSDH, « les combattants tribaux sont encouragés et soutenus par les autorités syriennes qui ne peuvent plus se déployer à Soueida en raison des menaces d'Israël ». Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700 000 personnes. Cette minorité ésotérique issue d'une branche de l'islam est aussi implantée au Liban et en Israël.