
Cow-boys, shérifs, hors-la-loi : il était une fois dans l'Ouest
Cet article est extrait du Figaro Histoire « La conquête de l'Ouest : pionniers, cow-boys, hors-la-loi… ». Retrouvez dans ce numéro un dossier spécial sur la grande aventure de l'Ouest américain.
« La conquête de l'Ouest : pionniers, cow-boys, hors-la-loi… ».
Le Figaro Histoire.
Quel est le profil des conquérants de l'Ouest ?
Au milieu du XIXe siècle, l'Ouest américain brille de mille feux. Des rives du Mississippi à la Californie, un vaste front pionnier, encore largement inexploré, s'ouvre à la colonisation. Les esprits s'enflamment à la pensée de ces terres réputées riches et fertiles, qu'il suffit de mettre en valeur pour accéder à la propriété. Au printemps 1843, une longue colonne de chariots bâchés s'ébranle, depuis les rives du Missouri, à travers les Grandes Plaines, le long de la piste de l'Oregon. À pied, à cheval ou du haut de leurs attelages, ils sont un millier à contempler les paysages grandioses qui se dessinent à l'horizon. Leur voyage marque le début de la « grande migration ». Deux ans plus tard, 3000 émigrants gagnent l'Oregon. En 1849, le nombre de candidats à l'aventure s'élève à…
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Le Figaro
7 hours ago
- Le Figaro
Prime américaine pour l'arrestation de Maduro: le parlement vénézuélien soutient le président, parlant «d'agression»
Les États-Unis ont annoncé avoir doublé à 50 millions de dollars la prime pour l'arrestation de Nicolás Maduro, inculpé par la justice américaine pour trafic de drogues et dont la réélection n'a pas été reconnue par Washington. L'Assemblée nationale vénézuélienne a apporté ce samedi 9 août dans un acte solennel son soutien au président Nicolás Maduro, estimant que l'augmentation de la récompense américaine pour sa capture était une «agression». Le parquet des États-Unis a annoncé jeudi avoir doublé à 50 millions de dollars la prime pour l'arrestation du président Maduro, inculpé par la justice américaine pour trafic de drogues et dont la réélection n'a pas été reconnue par Washington. «Nous rejetons les actions absurdes et désespérées annoncées par le parquet des États-Unis, manifestement illégales et sans aucun fondement réel, en dehors de la tentative d'agression délirante contre le président [...] Maduro, et contre notre peuple rebelle et courageux», a affirmé le président de l'Assemblée Jorge Rodriguez, lisant une lettre approuvée à l'unanimité par les députés, selon lui. Publicité «Le protecteur de la solide démocratie qui nous protège» «Le président Nicolás Maduro [...] est le protecteur de la solide démocratie qui nous protège et le leader qui dirige avec une main ferme l'État de droit et la justice», a poursuivi Jorge Rodriguez, qui est aussi le négociateur en chef du Venezuela lors des discussions avec Washington. «En 25 ans de révolution, nous avons résisté et avancé malgré les agressions impérialistes constantes. Ils n'ont pas réussi, et ne réussiront pas avec des sanctions grossières, des blocus criminels et encore moins avec des menaces insensées, à détourner le noble chemin que le peuple vénézuélien s'est donné lors des élections libres du 28 juillet 2024, où Nicolás Maduro a été élu président de la République», selon le texte. L'opposition vénézuélienne, qui crie à la fraude, revendique la victoire à la présidentielle et a pour cette raison boycotté les législatives, régionales et municipales de 2025. Les troubles post-électoraux se sont soldés par 28 morts et 2400 arrestations. Quelque 2000 personnes ont été libérées depuis, selon les chiffres officiels. La victoire de Nicolás Maduro n'a pas été reconnue par une grande partie de la communauté internationale. Washington veut évincer Nicolás Maduro du pouvoir et asphyxier économiquement le Venezuela. Mais, après avoir durci l'embargo pétrolier, il a aussi autorisé le géant pétrolier Chevron à opérer de manière limitée et négocié la libération d'Américains détenus dans le pays. Le gouvernement de Nicolás Maduro dénonce quant à lui de longue date une ingérence des États-Unis dans les affaires vénézuéliennes.


Le Parisien
8 hours ago
- Le Parisien
Val-d'Oise : trois immeubles évacués après un effondrement de plancher à Groslay
Trois petits immeubles du centre-ville ont dû être évacués ce samedi après-midi à cause d'un risque d'effondrement. Une trentaine de logements au total ont été déclarés inaccessibles par un arrêté de péril pris en urgence. Il semblerait que des travaux effectués au rez-de-chaussée de l'un des bâtiments soient à l'origine du sinistre. C'est vers 12h30 que des résidents du 92 bis rue du Général-Leclerc ont remarqué des fissures qui apparaissaient sur le plancher de leur logement au 1er étage. Sur place, les sapeurs-pompiers identifient un véritable risque et font évacuer aussitôt l'édifice. Le danger concerne également les deux bâtiments contigus (au niveau des numéros 92 et 92 ter). L'unité de sauvetage d'appui et de recherche se trouvait toujours sur place ce samedi soir pour surveiller la situation et évaluer les risques. Des drones ont également été mobilisés par les sapeurs-pompiers pour visualiser le périmètre de sécurité établi. Des agents ERDF et GRDF se sont aussi rendus sur place afin de sécuriser les lieux. À lire aussi À Groslay, la rue de Montmagny encore touchée par des inondations après une rupture de canalisation Un chantier de rénovation d'une boutique située au rez-de-chaussée est mis en cause d'après les premières constatations. L'intervention aurait provoqué des fuites d'eau qui à leur tour auraient pu avoir des répercussions sur le sol argileux, faisant bouger l'immeuble entier. Sur place, les locataires et propriétaires qui rentraient chez eux en fin de journée se sont vus refuser l'accès par la police ainsi que par des représentants de la municipalité.


Le Parisien
8 hours ago
- Le Parisien
« Il n'y aura pas d'invasion du Mexique » : Trump a-t-il vraiment ordonné à son armée d'intervenir face aux cartels ?
Donald Trump va-t-il réellement faire la « guerre » aux cartels ? Le président américain a demandé à l'armée de se préparer à cibler des cartels de drogue sud-américains, dont plusieurs ont été placés par Washington sur la liste des organisations terroristes, rapportent vendredi les médias américains. Le locataire de la Maison-Blanche a ordonné au Pentagone de commencer à utiliser la force militaire contre les cartels désignés comme organisations terroristes, affirme le New York Times. Cet ordre établit, selon le quotidien new-yorkais, une base officielle pour mener des opérations militaires directes en mer et sur des territoires étrangers contre les cartels. Le Wall Street Journal explique de son côté que le président a pour l'instant simplement demandé au ministère de la Défense de préparer des options pour ce faire. Le recours aux forces spéciales et à des unités de renseignement figure parmi les options envisagées, et toute action serait coordonnée avec les pays concernés, ajoute le WSJ. La Maison-Blanche botte en touche Interrogé, le Pentagone a renvoyé les questions à la Maison Blanche. Sans confirmer les informations de presse, une porte-parole de l'exécutif américain, Anna Kelly, a souligné dans un communiqué que la « priorité absolue (de Donald Trump) était de protéger le territoire national, et c'est pourquoi il a pris la mesure audacieuse de désigner plusieurs cartels et gangs comme organisations terroristes étrangères ». Dans un communiqué publié vendredi sur X, l'ambassade des États-Unis au Mexique a indiqué que Washington entendait « utiliser tous les moyens à sa disposition » pour combattre le trafic, sans toutefois évoquer explicitement une intervention armée dans ce pays et en soulignant sa volonté de « collaborer en partenaires souverains ». 🇺🇸🇲🇽 Estamos unidos como dos aliados soberanos. Enfrentamos a un enemigo en común: los violentos cárteles criminales. Usaremos todas las herramientas a nuestra disposición para proteger a nuestros — Embajador Ronald Johnson (@USAmbMex) August 8, 2025 Une intervention de l'armée américaine n'a donc pas été officiellement ordonnée, mais des préparatifs sont réalisés en vue de cette éventualité. Le ministère des Affaires étrangères mexicain a souligné dans un communiqué que le pays « n'accepterait pas la participation des forces militaires américaines sur notre territoire ». Prime à l'arrestation de Maduro Les États-Unis ont désigné en février le gang vénézuélien Tren de Aragua, le cartel mexicain de Sinaloa et six autres groupes de narcotrafiquants comme organisations terroristes. L'administration Trump a ajouté en juillet à cette liste le « Cartel de los Soles », qu'elle a décrit comme un gang vénézuélien dirigé par le président Nicolás Maduro pour soutenir le narcotrafic vers les États-Unis. Les États-Unis ont annoncé jeudi avoir doublé à 50 millions de dollars la prime pour l'arrestation de Maduro, inculpé par la justice américaine de trafic de drogues et dont la réélection n'a pas été reconnue par Washington. En mars, dans son discours devant le Congrès, Donald Trump avait promis de faire la « guerre » aux cartels mexicains de la drogue, parlant d'une « grave menace » pour la « sécurité nationale » des États-Unis. Une question de « sécurité nationale » Son secrétaire d'État, Marco Rubio, a expliqué jeudi dans une interview à la chaîne de télévision catholique EWTN que la désignation des cartels comme organisations terroristes permettait « de cibler leurs opérations et d'utiliser d'autres éléments du pouvoir américain, les agences de renseignement, le ministre de la Défense, peu importe, pour viser ces groupes ». « Nous devons commencer à les traiter comme des organisations terroristes armées, et non simplement comme des trafiquants de drogue », a ajouté Marco Rubio. « Ce n'est plus une question de maintien de l'ordre. Cela devient une question de sécurité nationale. » Marco Rubio, secretario de Estado de EU, habló sobre la designación de los cárteles de la droga como organizaciones terroristas y aseguró que ya 'no podemos seguir tratando a estos tipos simplemente como pandillas callejeras locales'. 'Es una empresa criminal, desde el régimen… — Emeequis (@emeequis) August 8, 2025 En réponse aux informations parues dans la presse, la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a assuré vendredi qu'il n'y aurait « pas d'invasion du Mexique » par des militaires américains. « Les États-Unis ne vont pas venir au Mexique avec leurs militaires ; nous coopérons, collaborons, mais il n'y aura pas d'invasion, cela est écarté, absolument écarté, et de plus, nous l'avons exprimé dans tous les appels : ce n'est pas permis, ni prévu par aucun accord », a-t-elle martelé.