
Climat : l'ONU appelle l'Australie à adopter des actions plus ambitieuses
Le chef de l'ONU Climat, Simon Stiell, a exhorté lundi l'Australie à adopter des mesures plus ambitieuses en matière de climat, déclarant que le pays était confronté à un «moment décisif». Canberra doit publier ses objectifs d'émissions en septembre, dans le cadre de l'Accord de Paris sur le climat.
Le gouvernement australien doit aussi présenter son plan pour la décarbonation de son économie, qui repose encore largement sur l'exploitation minière et le charbon.
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«Le moment est venu de soutenir un plan climatique qui ne se contente pas d'inscrire cette vision en politique, mais qui se traduit par des résultats concrets pour votre peuple», a déclaré M. Stiell, dans un discours prononcé à Sydney. «Il ne s'agit pas seulement (d'un) prochain jalon politique, mais d'un moment décisif», a-t-il ajouté.
La COP 2026
L'Australie s'est déjà engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 43% avant la fin de la décennie, et à atteindre l'objectif zéro émission nette d'ici à 2050. Le pays investit dans le solaire ou encore l'éolien, cherchant à devenir ainsi une superpuissance dans le domaine des énergies renouvelables. Il reste néanmoins l'un des plus grands exportateurs de charbon au monde, et continue de subventionner largement les secteurs des combustibles fossiles.
Canberra s'est portée candidate à l'organisation de la COP en 2026, aux côtés de plusieurs voisins insulaires du Pacifique menacés par l'élévation du niveau de la mer.
Le président de l'Autorité australienne sur le changement climatique, Matt Kean, a déclaré que le pays avait une «chance inouïe de faire une différence positive». «Les enjeux ne pourraient être plus élevés, mais nous avons relevé des défis majeurs par le passé et nous pouvons le faire à nouveau si nous restons lucides et inébranlables.»
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Le Parisien
a day ago
- Le Parisien
Une obligation de passer au moins trois heures par jour avec son chien ? Le curieux débat qui agite l'Australie
Prendre soin de son chien. Telle est la préoccupation du gouvernement de l'État de Canberra (la capitale australienne) qui a décidé de proposer de nouvelles règles que les propriétaires de chiens devront respecter sous peine de recevoir des amendes. Pour l'heure encore au statut de proposition de loi , ce projet de code de pratique pour le bien-être des chiens sera inscrit dans la loi dès le début de l'année prochaine et il est ouvert aux commentaires jusqu'au 22 août sur le site Web de l'État. Le document décrit de nouvelles « normes obligatoires qui doivent être respectées par tous les propriétaires de chiens et toute personne responsable d'un chien dans l'État ». Le but ? « Garantir que tous les chiens reçoivent un traitement approprié, compatible avec la nécessité de maintenir leur confort, leur sécurité et leur bien-être physique et mental à tout moment », peut-on notamment lire. Parmi ces nouvelles normes, on retrouve l'obligation pour les propriétaires de chiens de passer au moins trois heures par jour avec leur animal. Une norme qui fait réagir en Australie, notamment concernant la manière dont ces lois seront appliquées. « Cela semble être une bonne idée au premier abord, mais cela ne semble pas avoir été bien pensé », déplore Tam Goddard, une propriétaire ce chien, à ABC Net . « Comment définissez-vous le contact humain ? Doit-il être assis juste à côté de vous ou devez-vous l'accompagner », s'interroge la femme qui remet également en cause les questions du gouvernement. « Nous avons beaucoup de problèmes avec le budget et le système de santé. Traitez-moi de cynique, mais c'est peut-être une tactique de diversion », déplore-t-elle. « Se soucient-ils du contact humain avec les sans-abri », se questionne Tam Goddard. Le projet de loi a également pour but de doubler les peines pour cruauté envers les animaux, les portant à deux ans d'emprisonnement ou à une amende de 32 000 dollars australiens (environ 18 00 euros). Une nouvelle série d'infractions fait également son apparition comme le fait de frapper ou de donner des coups de pied à un animal, l'abandonner ou le laisser dans une voiture. Les propriétaires d'animaux qui enferment leurs chiens et ne les autorisent pas à faire de l'exercice pendant plus d'une journée sont passibles d'une amende pouvant aller jusqu'à 4 000 dollars (environ 2 200 euros), tandis que le fait de laisser un animal non attaché dans un véhicule en mouvement est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à un an de prison ou d'une amende de 16 000 dollars. Avec cette nouvelle proposition de loi, une personne est également légalement autorisée à pénétrer dans une voiture pour protéger un animal en danger d'une blessure, si elle a agi honnêtement et qu'il n'y avait pas d'autres options raisonnables. En 2019, l'État de Canberra est devenu la première juridiction au monde à reconnaître les animaux comme des « êtres sensibles » plutôt que comme des biens.


Le Figaro
2 days ago
- Le Figaro
Climat : l'ONU appelle l'Australie à adopter des actions plus ambitieuses
Le gouvernement australien doit présenter son plan pour la décarbonation de son économie, qui repose encore largement sur l'exploitation minière et le charbon. Le chef de l'ONU Climat, Simon Stiell, a exhorté lundi l'Australie à adopter des mesures plus ambitieuses en matière de climat, déclarant que le pays était confronté à un «moment décisif». Canberra doit publier ses objectifs d'émissions en septembre, dans le cadre de l'Accord de Paris sur le climat. Le gouvernement australien doit aussi présenter son plan pour la décarbonation de son économie, qui repose encore largement sur l'exploitation minière et le charbon. Publicité «Le moment est venu de soutenir un plan climatique qui ne se contente pas d'inscrire cette vision en politique, mais qui se traduit par des résultats concrets pour votre peuple», a déclaré M. Stiell, dans un discours prononcé à Sydney. «Il ne s'agit pas seulement (d'un) prochain jalon politique, mais d'un moment décisif», a-t-il ajouté. La COP 2026 L'Australie s'est déjà engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 43% avant la fin de la décennie, et à atteindre l'objectif zéro émission nette d'ici à 2050. Le pays investit dans le solaire ou encore l'éolien, cherchant à devenir ainsi une superpuissance dans le domaine des énergies renouvelables. Il reste néanmoins l'un des plus grands exportateurs de charbon au monde, et continue de subventionner largement les secteurs des combustibles fossiles. Canberra s'est portée candidate à l'organisation de la COP en 2026, aux côtés de plusieurs voisins insulaires du Pacifique menacés par l'élévation du niveau de la mer. Le président de l'Autorité australienne sur le changement climatique, Matt Kean, a déclaré que le pays avait une «chance inouïe de faire une différence positive». «Les enjeux ne pourraient être plus élevés, mais nous avons relevé des défis majeurs par le passé et nous pouvons le faire à nouveau si nous restons lucides et inébranlables.»


Le Parisien
6 days ago
- Le Parisien
« Désormais, l'environnement fait entièrement partie du droit international » : ce que change l'avis de la CIJ
La lecture de l'avis, pendant plus de deux heures, s'est achevée par une décision historique. Les quinze juges de la Cour internationale de justice (CIJ) se sont prononcés à l'unanimité ce mercredi 23 juillet pour une reconnaissance de l'illégalité, pour un État, de la violation de leurs obligations climatiques . Les pays s'en rendant coupables pourraient même, selon la plus haute juridiction de l'ONU, basée à La Haye (Pays-Bas), se voir réclamer des réparations par ceux les plus affectés, à l'image de l'archipel de Vanuatu, à l'origine de cette saisine. La cour offre la possibilité aux législateurs, avocats et juges du monde entier de se saisir pour changer les lois ou attaquer en justice les États pour leur inaction climatique. Elle rejette dans le même temps l'idée défendue par les grands pays pollueurs et émetteurs de gaz à effet de serre causé par la consommation d'énergies fossiles que les traités climatiques existants — et notamment les COP annuelles — étaient suffisants.