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Un juge se prononcera sur la question proposée pour un référendum

Un juge se prononcera sur la question proposée pour un référendum

La Presse2 days ago
Un juge se prononcera sur la question proposée pour un référendum
(Edmonton) Un juge doit décider jeudi si une question référendaire proposée en Alberta sur la séparation devrait faire l'objet d'une procédure judiciaire spéciale.
Jack Farrell
La Presse Canadienne
Le directeur général des élections de l'Alberta, Gordon McClure, a renvoyé la question devant les tribunaux le mois dernier afin qu'un juge détermine si elle viole la Constitution, y compris les droits issus de traités.
Le groupe qui a soumis la question a demandé l'annulation du renvoi, et le juge Colin Feasby, de la Cour du Banc du Roi, a entendu les arguments la semaine dernière.
L'Alberta Prosperity Project souhaite poser la question suivante : « Êtes-vous d'accord pour que la province de l'Alberta devienne un pays souverain et cesse d'être une province du Canada ? »
Un avocat du groupe affirme qu'un examen judiciaire est prématuré, car rien ne garantit que suffisamment de signatures seront recueillies pour inscrire la question sur un bulletin de vote.
Il soutient également que le fait de poser une question ne viole pas la Constitution.
Les avocats du ministre de la Justice, Mickey Amery, et du directeur général des élections n'ont pas pris position sur la demande d'annulation du renvoi.
La première ministre Danielle Smith et le ministre Amery ont critiqué le renvoi aux tribunaux, affirmant que la question ne devrait être approuvée et soumise à un examen judiciaire que si le « oui » l'emporte.
« La position du ministre est que la proposition n'est pas inconstitutionnelle et qu'elle devrait donc être approuvée et autorisée à aller de l'avant », a déclaré la semaine dernière l'attachée de presse de M. Amery, Heather Jenkins.
« Il est établi en droit que toute province a le droit de consulter sa population par référendum sur toute question. »
Une lettre de l'avocat du ministre Amery envoyée au juge la semaine dernière indiquait que le ministre prévoyait de présenter des observations dans le cas d'un examen judiciaire.
D'autres groupes, dont la Première Nation Chipewyan d'Athabasca, dans le nord de l'Alberta, ont également indiqué espérer présenter des observations.
Si la question est approuvée, l'Alberta Prosperity Project et son directeur général, Mitch Sylvestre, devront recueillir 177 000 signatures en quatre mois pour qu'elle soit soumise au vote.
Une question référendaire concurrente a été approuvée par M. McClure en juin. Cette dernière demande si l'Alberta devait déclarer officiellement qu'elle ne se séparerait jamais du Canada.
Les efforts pour recueillir des signatures pour cette proposition, présentée par l'ancien vice-premier ministre progressiste-conservateur Thomas Lukaszuk, ont commencé plus tôt ce mois-ci.
M. Lukaszuk doit recueillir près de 300 000 signatures en 90 jours pour que sa question soit soumise au vote, car sa demande a été approuvée avant l'entrée en vigueur de nouvelles règles provinciales prévoyant des seuils de signatures plus bas.
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Deux titres mondiaux pour un club qui a frôlé la mort
Deux titres mondiaux pour un club qui a frôlé la mort

La Presse

time4 hours ago

  • La Presse

Deux titres mondiaux pour un club qui a frôlé la mort

La dernière fois que j'étais venu en reportage à Otterburn Park, c'était la veille du long confinement, il y a cinq ans. Le maire venait de se lancer dans une guerre tarifaire avec les villes voisines. Vos enfants utilisent nos installations sportives ? Payez. Pour renflouer les coffres, il s'en était aussi pris au Club de canotage OBC, en lui imposant un loyer annuel de 25 000 $ pour ranger ses bateaux dans le hangar municipal. Une grosse bouchée pour le petit club, qui roulait sur un budget annuel de… 150 000 $. Des citoyens ont protesté. La résistance s'est organisée. Le maire a répliqué avec un avis d'éviction. Grosse chicane. Quand j'ai quitté Otterburn Park, ce jour-là, le club prenait l'eau comme une chaloupe trouée. Cinq ans plus tard ? PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE Les locaux du Club de canotage OBC à Otterburn Park Non seulement l'OBC a survécu à la tempête, mais il a le vent dans les voiles. Même qu'une de ses porte-couleurs, Amélie Laliberté, vient de gagner deux médailles d'or aux Championnats du monde juniors – une première en 105 ans d'histoire pour le club ! Que s'est-il passé ? D'abord, la communauté s'est mobilisée. Aux élections de 2021, le maire Denis Parent a été battu à plate couture. Sa successeure, Mélanie Villeneuve, a vite conclu une nouvelle entente de 25 ans avec l'OBC. Cet accord a permis au club de sortir sa tête de l'eau, et d'envisager l'avenir avec optimisme. « À partir de là, tout a changé », m'explique Antoine Laliberté. Il a pris la direction du club. Son frère Philippe a été embauché comme entraîneur-chef. « Pour la première fois depuis un bon moment, le club avait des employés permanents. On a pu commencer à développer. » PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE Les installations du Club de canotage OBC L'OBC s'est mis à multiplier les activités un peu partout dans la région. En septembre dernier, une descente entre Chambly et Otterburn Park a attiré plus de 650 personnes. Au printemps, 2500 écoliers du coin sont venus pagayer. Quand j'y suis retourné, au début d'août, les terrains autour du hangar fourmillaient d'enfants du camp de jour de l'OBC qui se préparaient à passer l'après-midi sur la rivière Richelieu. « Des gens viennent d'aussi loin que Longueuil, Varennes et Saint-Jean-sur-Richelieu pour pratiquer ici », indique Antoine Laliberté. L'activité est tellement populaire qu'on a dû ajouter des conteneurs pour ranger les embarcations. En parallèle, Philippe Laliberté a créé un groupe d'élite. Il est parti de presque rien. Seulement quatre athlètes. Aujourd'hui ? Ils sont de 25 à 30, selon les saisons. Leurs résultats sont spectaculaires ; cinq d'entre eux se sont qualifiés pour les Jeux du Canada. « Et vous aviez combien d'athlètes aux Jeux du Canada, les dernières fois ? — Depuis 10 ans ? Zéro. » Lorsque Philippe Laliberté a pris le groupe en charge, le club comptait déjà sur un bon bassin de jeunes. « Sauf que ces jeunes ne se rendaient jamais au niveau de la haute performance. Ça s'arrêtait toujours au niveau provincial, et on avait rarement des champions. » Lui-même avait quitté l'OBC pour le club de Pointe-Claire, à l'adolescence, pour progresser jusqu'aux Jeux du Canada. Nous sommes repartis sur les bases d'un programme annuel. Nous avons ressorti tous les équipements de gymnase. Nous avons ajouté un préparateur physique. On s'entraîne aussi en piscine et en ski de fond. Tout est basé sur ce que font les équipes provinciales et nationales. Philippe Laliberté, entraîneur-chef du Club de canotage OBC Et ça porte ses fruits. Amélie Laliberté – aucun lien de parenté – en est le meilleur exemple. « Avant, je pagayais pour le fun. Je voulais faire comme mon grand frère [le triathlète Cédric Laliberté]. Et puis Otterburn Park, c'est une petite ville. Il n'y a pas beaucoup de sports ici. L'affaire cool, c'est le canoë. » Dans ses premières années au club, elle gagnait quelques régates par année. « C'était plutôt récréatif. Lorsque le groupe de haute performance a été créé, on a commencé à participer à de vraies compétitions. Je me suis retrouvée contre les meilleures au Canada. Ça ne m'était jamais arrivé avant ! » Tout s'est bien passé. Tellement que l'année dernière, elle a participé aux Jeux des espoirs olympiques, en Hongrie. Elle y a gagné trois médailles d'or, et une d'argent. Cette année, à 18 ans, elle s'est qualifiée pour les Championnats du monde juniors. Pas au C1 200 m, sa spécialité. Isabel Lowry l'a devancée par un clin d'œil aux essais nationaux. Mais les deux ont fait équipe au C2 200 m, ainsi qu'au C4 500 m. PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE Amélie Laliberté a remporté deux médailles d'or aux Championnats du monde juniors – une première en 105 ans d'histoire pour le club. Je ne me suis pas imposé d'attente. Je voulais juste avoir du plaisir. Amélie Laliberté La première sortie a été difficile. Le duo canadien a fini sixième. Il faut dire que les deux jeunes femmes n'avaient presque jamais fait équipe. « On avait peut-être pagayé ensemble cinq fois, tout au plus. Alors avant la finale, on a modifié notre stratégie. On a même changé la façon dont nous étions assises dans le bateau. » Une fois le départ donné, Amélie n'a pas porté attention à ses rivales. « J'étais dans ma bulle. Je ramais, c'est tout. » Lorsqu'elle a franchi la ligne d'arrivée, elle était convaincue d'être encore au sixième rang. « Je me suis retournée… et il n'y avait personne près de nous. J'étais étonnée ! » Les Canadiennes avaient dominé la finale, devançant les médaillées d'argent par une seconde et demie. « Je me répétais : mais qu'est-ce qui vient de se passer ? Comment avons-nous fait ça ? Après notre sixième place, je ne m'y attendais pas. » PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE Amélie Laliberté Le lendemain, autre victoire, cette fois au C4 500 m, avec Madeleine Beauregard et Grace Theunissen. Amélie est donc revenue au pied du mont Saint-Hilaire avec deux médailles d'or au cou. Les dirigeants du club croient qu'elle est la première athlète de l'OBC à gagner un championnat du monde, toutes catégories confondues. Pas mal pour un club qui a failli disparaître il y a cinq ans ! « Pendant la crise, on aurait tous pu partir s'entraîner ailleurs, raconte Amélie. Je pense qu'on aurait fait le voyage, parce qu'on aime notre sport. Mais c'est comme si une partie de nous a dit : non. On va rester ici. On va soutenir le club. On va travailler en équipe. On va le sauver ensemble. Et c'est ça qui est magnifique. »

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