
Luis Enrique avant PSG-Bayern : «Je n'ai aucun sentiment de revanche, c'est un test excitant pour nous»
Le sentiment de revanche évoqué par les joueurs après la défaite en novembre à Munich : «Pour moi, c'est un peu différent. Je n'ai aucun sentiment de revanche. Revanche de quoi ? D'un match en phase de ligue ? Pas de revanche pour moi. C'est un match motivant parce que c'est un quart de finale d'une nouvelle compétition. Et c'est suffisant pour être motivé. Pas de revanche pour moi.»
La défaite contre le Bayern en forme de déclic : «J'ai dit cela ? Je ne m'en souviens pas (rires). Je parle beaucoup avec vous (sourire). C'est facile de dire où je pense qu'il y a peut-être eu un déclic, mais pendant toute la saison, on a vu l'amélioration de l'équipe. En début de saison, il y avait un manque d'efficacité, surtout en Ligue des champions. On a vu l'amélioration. Je ne sais pas où a été le déclic mais je suis content de la saison et de la performance de l'équipe tout au long de la campagne.»
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Ousmane Dembélé prêt à débuter : «Il a fait toute la semaine d'entraînement avec le groupe. Ces séances me donnent beaucoup d'informations et je suis content de voir Ousmane avec l'équipe. On verra. Ce n'est pas le moment de donner des informations à l'adversaire. On verra demain.»
S'il a eu besoin de motiver les joueurs après cette longue semaine : «Ça a été très long (depuis le dernier match) pour être honnête. Il y a six jours, c'est beaucoup, surtout à ce moment de la saison, mais on a fait une très bonne semaine d'entraînement, on a bien fait le boulot, et je pense que l'équipe est prête à combattre. Ce sera un match difficile contre le Bayern, l'une des meilleures équipes d'Europe et de cette compétition. On peut voir un très beau match.»
La mort de Diogo Jota : «C'est la pire nouvelle qu'on peut recevoir. Tout le monde du football est affecté. Je ne peux pas imaginer ce que ses proches et sa famille peuvent ressentir. On veut simplement leur transmettre notre soutien, mais il n'y a rien qui peut adoucir la peine. Il n'y a que le temps pour guérir cela. Évidemment, on est très tristes pour les joueurs portugais qui ont joué avec lui et ses coéquipiers. C'est la vie, il faut l'accepter, c'est dur.»
Je ne pense pas qu'on aura autant le contrôle que d'habitude. Luis Enrique
La clé du match : «On verra demain. On connaît très bien le Bayern, pas seulement parce qu'on les a joués, mais on connaît leur profil, leur coach, les joueurs… Ils sont similaires à nous en tant qu'équipe pour ce qui est de la volonté d'avoir le ballon et le comportement à la perte. Ce sera un match ouvert. Je ne pense pas qu'on aura autant le contrôle que d'habitude. Donc ce sera un match plus ouvert et potentiellement intéressant à suivre. C'est un test excitant pour nous. On veut le passer, avancer dans la compétition et on est motivés pour cela. On est conscients de leur niveau. On est sur une bonne dynamique sur les derniers mois et on veut continuer dans cette voie.»
L'équilibre entre plaisir et efforts : «C'est facile et compliqué à la fois. En tant que coach, je transmets une idée formidable, que ce soit en club ou en sélection, je demande toujours un jeu basé sur le spectacle. Les gens ne vont pas au cinéma ou au théâtre pour s'ennuyer. Ils veulent s'amuser. Et dans le football, le basket ou les autres sports, on peut offrir un divertissement et du spectacle aussi. Il est donc question de savoir ce qu'on attend des uns et des autres. On démarre toutes les séances d'entraînement avec la même idée. 90% du temps, on s'entraîne avec le ballon. Évidemment, il y a le travail défensif, ce n'est pas aussi attractif. Mais chaque coach doit le faire en fonction de ses intérêts. Je suis de l'école barcelonaise, où tout tourne autour de la possession. C'est donc ce que j'essaie de transmettre. Toutes les équipes que j'ai entraînées depuis 10 ans ont essayé de faire la même chose. Certains managent leur équipe mieux que d'autres. Mais la clé a toujours été de gagner en jouant un bon football.»
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La pelouse : «Pire que le match contre l'Inter Miami (qui s'est disputée dans le même stade, NDLR). J'espère que demain (samedi), ça peut s'améliorer avec l'arrosage. On verra.»
Marquer l'histoire : «On veut tous aller le plus loin possible dans la compétition et être en position de soulever le trophée. Mais on n'est qu'en quarts de finale, on rencontre une équipe de notre niveau. On est sûrs d'être prêts. Ce sera aussi dur pour les deux équipes.»
Il faut être imprévisible pour l'adversaire et prévisible pour toi-même. Luis Enrique
Si le système actuel peut permettre au PSG de continuer à gagner : «Ce n'est pas une question de système. Ce n'est pas comme si on déterminait une formation et voilà, ça marche. Ce n'est pas ça. Il faut être imprévisible pour l'adversaire et prévisible pour toi-même. Ce n'est pas un système mais une idée collective de jeu. C'est plus compliqué que ça. On trouve notre motivation dans l'idée d'être imprévisibles. C'est ça la clé.»
Bradley Barcola qui serait courtisé par le Bayern : «Qui sait ce qui peut arriver au mercato… Évidemment, on aime le fait que d'autres équipes apprécient nos joueurs, mais on s'appuie sur de jeunes joueurs, en particulier les joueurs français. Bradley Barcola a été un joueur clé pour nous cette saison. Il a été beaucoup critiqué à Paris. C'est sa deuxième saison au club. C'est arrivé à d'autres jeunes joueurs. Ça fait partie du processus de progression individuelle. Bien sûr, j'espère qu'il va rester à Paris pour de longues années. Et c'est ce qu'il veut aussi, je n'ai pas de doute là-dessus.»
Propos recueillis en conférence de presse

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