
C'est vous qui le dîtes 5 juillet: La pratique religieuse, la langue française
Retrouvez ici votre courrier des lecteurs du 5 juillet Commentaire
24 heures / lecteurs Publié aujourd'hui à 08h31
Récemment, les médias publiaient les résultats d'une enquête de l'Office fédéral de la statistique portant sur l'évolution de la pratique religieuse en Suisse dans les dix dernières années. Sous le titre «Il y a de moins en moins de personnes croyantes en Suisse», ce communiqué constatait une réalité évidente: la chute du nombre des personnes affiliées aux religions historiques. C'est un fait indiscutable décrit et analysé.
Ce qui me fait réagir n'est donc pas la réalité de la désertion et le contenu de l'article, mais l'énoncé du titre: de moins en moins de personnes croyantes . Comme si ce mot croyant décrivait une évidence, une réalité connue et reconnue de tous. En l'occurrence, il aurait sans doute été plus correct de dire: de moins de moins de personnes affiliées, déclarées ou membres des grandes églises.
En effet, il est important de savoir que la capacité de croire, la nécessité même de se construire un imaginaire de sens est constitutif de l'esprit humain, une constante de la psyché humaine. Elle en a besoin. Ce qui change n'est pas d'être croyant ou pas, ce qui change, ce sont les objets de la croyance, les contenus de ce que l'on croit… religieux ou pas.
Cette précision est fondamentale dans les jours particuliers que nous vivons actuellement. En effet il ne s'agit pas d'être croyant ou pas, mais de savoir en quoi l'on croit, en quoi on met sa confiance, ce qui structure notre imaginaire. C'est important parce que, au final, c'est ce que l'on croit qui permet de tenir bon (ou pas) quand les conditions de vie personnelles ou collectives se péjorent. C'est important aussi, car le potentiel de la croyance intéresse notre système économique et ses algorithmes. Nos croyances peuvent être manipulées à notre insu, c'est le rôle entre autres de la publicité…
Virgile Rochat, pasteur, Lausanne Langue
Je suis entièrement d'accord avec le courrier de M. Burnier dans '24 heures' du 23 juin: comment voulez-vous maintenir un français écrit correct? Le français a un vocabulaire si riche que nous n'avons pas besoin de tout ce charabia anglais, souvent mal prononcé, ou allemand. En plus, on parle de plus en plus vite, même à la radio ou à la télévision, les gens n'articulent pas et parlent de plus en plus bas. Comment suivre un débat où l'on s'interrompt sans respect? Et toutes ces «chevilles», comme «du coup», «en fait», «justement» et autres, répétées plusieurs fois dans une même phrase… Le français est une belle langue, ne la bâclons pas et articulons, comme disait mon grand-père, après 70 ans et «un peu dur de la feuille». Certainement, le niveau de l'écriture y gagnera aussi. Le dernier numéro du bulletin de l'Association J'aime le français déplore l'influence de l'IA. À bon entendeur!
Anne-Marie Ramel, La Tour-de-Peilz
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