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Mondiaux de natation : la belle qualification de Maxime Grousset pour la finale du 100 m nage libre
Mondiaux de natation : la belle qualification de Maxime Grousset pour la finale du 100 m nage libre

Le Parisien

timea day ago

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Mondiaux de natation : la belle qualification de Maxime Grousset pour la finale du 100 m nage libre

Maxime Grousset poursuit son petit bonhomme de chemin à Singapour. Après avoir obtenu l'or sur le 50 m papillon lundi, le Néo-Calédonien est en route pour une nouvelle médaille . Le nageur de 26 ans s'est qualifié pour la finale du 100 m nage libre ce mercredi, en terminant en 4e position, en 47″39. Avec le 5e temps des demi-finales, il partira en ligne numéro 2. « Franchement, je suis très content, a réagi Grousset. J'ai pas l'impression d'avoir mis toutes mes armes encore de mon côté, mais j'ai agi intelligemment à côté de mecs qui ont envoyé du lourd. C'était un beau 100 mètres, il faudra faire mieux demain, c'est une finale ! Il y aura forcément quelque chose à jouer, donc j'ai hâte d'y être. » Le champion du monde tentera donc d'aller chercher un nouveau titre jeudi (13h30), avant de s'essayer au 100 m papillon quelques heures plus tard (4h02). « Il me reste beaucoup de courses. Je vais rester calme et essayer de bien dormir ce soir », avait-il déclaré après son titre en début de semaine. Dernier de l'autre demi-finale, Rafael Fente-Damers (18 ans) n'a pas su figurer parmi les huit meilleurs temps et ne disputera pas la finale aux côtés de son compatriote.

« Ça donne l'opportunité de briller à plus de gens »  : ce que l'arrivée des 50m de spécialité aux JO de Los Angeles va changer
« Ça donne l'opportunité de briller à plus de gens »  : ce que l'arrivée des 50m de spécialité aux JO de Los Angeles va changer

L'Équipe

time3 days ago

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« Ça donne l'opportunité de briller à plus de gens » : ce que l'arrivée des 50m de spécialité aux JO de Los Angeles va changer

L'arrivée des 50 m papillon, dos et brasse aux Jeux de 2028 ouvre l'appétit. Encore plus depuis la médaille d'or de Maxime Grousset. Certains sont enthousiastes, d'autres plus circonspects. « Je ne suis pas un grand fan des 50 de ''spé'' mais là j'apprécie un peu plus, sourit Denis Auguin. Désormais, c'est vraiment génial. » Comme beaucoup, le nouveau DTN voit bien l'intérêt de l'arrivée des 50 m dos, 50 m brasse et 50 m papillon au programme des JO de Los Angeles. Surtout après la victoire de Maxime Grousset hier sur 50 m papillon. Ça devient « intéressant », comme l'a glissé le Néo-Calédonien qui y voit « une chance de médaille en plus pour [lui] ». Quand on gagne, on aime. Évidemment. L'annonce du CIO début avril a pourtant fait causer. Certains ont sauté de joie et d'autres se sont montrés plus circonspects. Ce n'est pas la querelle des anciens et des modernes mais les avis peuvent diverger. Comment Grousset a su rebondir après les Jeux Quand on croise Camille Lacourt, triple champion du monde du 50 m dos, dans les travées de la piscine de Singapour, on ne peut s'empêcher de se dire « et si »... Lui le prend sans amertume et avec enthousiasme. « Ma première pensée : ils auraient pu le mettre plus tôt, répond-il en riant. Je trouve ça vraiment bien pour notre sport que cette discipline, aussi serrée, tendue, stricte dans la perfection, soit olympique. C'est spectaculaire, chaud et visuel. Ça va aussi amener de l'hyperspécialisation pour le 50 et le 100 m. Pour nager très vite sur 50 dos ou 50 brasse, il faut être assez bon sur 100 m et faire des longueurs. Les meilleurs vont essayer de faire plus de médailles, alors ils vont pouvoir aussi travailler plus le 50 que nous à l'époque. » « Je trouve que ça donne l'opportunité de briller à plus de gens avec des profils différents » Béryl Gastaldello Pour les spécialistes comme Mélanie Henique, vice-championne du monde du 50 m papillon en 2022, ou les trentenaires comme la légende de la brasse Adam Peaty ou la meilleure sprinteuse de l'histoire, Sarah Sjöström, c'est évidemment une aubaine. Sur les réseaux sociaux, on a assisté à un concert de trompettes pour saluer l'annonce qu'ils n'attendaient plus. Depuis des années, le sujet revenait, repartait pour finir par devenir un serpent de mer. Maintenant c'est fait et ça offre de nouvelles perspectives, notamment pour l'allongement des carrières. « Je trouve que ça donne l'opportunité de briller à plus de gens avec des profils différents, notamment ceux qui sont un peu plus âgés, s'est réjoui Béryl Gastaldello (30 ans). J'adore la diversité, plus il y en a, plus je suis contente. Ça va dans la révolution du sport de s'entraîner un peu moins, on n'a plus besoin de faire 12 kilomètres par jour. On se rapproche un peu plus de l'athlétisme. » Pour Yohann Ndoye-Brouard, qualifié pour la finale du 100 m dos, ça devient un double objectif : « Ça fait un moment que j'ai envie de m'améliorer sur 50 pour avoir de la vitesse au 100 m. C'était déjà dans mes plans de progresser au 50, ça l'est encore plus. Peut-être que je peux me projeter sur une carrière un peu plus longue, maintenant qu'il y aura un 50 m dos. La densité va augmenter même si les spécialistes seront toujours les mêmes. Il faudra une Olympiade pour tester. » Plus surprenant, Analia Pigrée, spécialiste du 50 m dos, ne se dit pas « enfin », elle a pris goût au 100 m : « Ça n'a pas du tout changé ma prépa. On s'entraîne quand même sur du 100. Je ne me sens pas de faire que du 50. Trop risqué et ce n'est pas vraiment fun. J'aime bien me jauger avec mes coéquipières à l'entraînement. Avant, je n'aimais pas trop le long, maintenant je commence à kiffer. » Un danger de l'ultra spécialisation chez les plus jeunes Les plus sceptiques évoquent des disciplines qui ne recèlent pas l'essence de la natation et d'autres évoquent le danger de l'ultra spécialisation chez les jeunes. « Je suis assez partagé, a commenté Antoine Viquerat, juste après son record de France sur... 50 m brasse. Oui c'est bien, mais malheureusement j'ai peur que certains jeunes veuillent directement se spécialiser dès le plus jeune âge sur 50 m et ce n'est pas forcément quelque chose de bon. À voir. » Sur les changements de programme, la plupart ne se sont pas encore penchés sur le dossier mais le DTN sait déjà qu'il faudra réaménager les chronos des sélections. « Les temps de sélection pour les différentes sélections étaient beaucoup plus exigeants sur les 50 de spé que sur les autres épreuves, explique Denis Auguin. On va réaligner tout ça. Partout où il y a une médaille à prendre, on va essayer d'aller la chercher. » Une révolution pragmatique.

« J'ai su rebondir » : comment Maxime Grousset a réagi après des JO décevants pour remporter son deuxième titre de champion du monde
« J'ai su rebondir » : comment Maxime Grousset a réagi après des JO décevants pour remporter son deuxième titre de champion du monde

L'Équipe

time3 days ago

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« J'ai su rebondir » : comment Maxime Grousset a réagi après des JO décevants pour remporter son deuxième titre de champion du monde

Vainqueur lundi sur 50 m papillon après une arrivée dingue, Maxime Grousset a fait un gros travail pour aller empocher lundi son deuxième titre mondial, un an après des JO décevants. Dans une discipline qu'il a apprivoisée presque par hasard. Certaines joies sont plus profondes que d'autres. À Fukuoka, Maxime Grousset irradiait de bonheur comme un enfant devant ses cadeaux à Noël après son premier titre mondial sur 100 m papillon. Deux ans plus tard, toujours en Asie, il diffuse le même bonheur communicatif avec le petit supplément d'âme de celui qui fait bien la différence entre le prix et la valeur des choses. Cette deuxième médaille d'or, cette fois sur 50 m papillon après une arrivée épique digne d'un Phelps-Cavic, vient de plus loin. Quand on a connu l'échec, la réussite propose des saveurs plus subtiles. Celle-ci est très douce avec des petites nuances d'amertume qui rendent le plat savoureux. Personne n'a oublié sa déception aux Jeux de repartir sans médaille individuelle. Maxime Grousset médaillé d'or pour la première fois sur le 50 m papillon aux Mondiaux Pudique et taiseux, il a ravalé sa peine. Il en a peu parlé mais il a travaillé sur lui. « J'ai fait une introspection après ces Jeux olympiques, on ne va pas se mentir. J'ai su mettre en place des choses, des clés psychologiques et physiques, un nouveau physio, pas mal de choses différentes, a-t-il expliqué, juste après son titre. Une équipe gravite autour de moi et pour mon projet. J'ai su rebondir. » Il n'en dira pas plus, le Néo-Calédonien n'est pas un homme du passé. Il avance et ce deuxième titre mondial récompense son sens du rebond. Depuis quelques semaines, tout son entourage sentait qu'ils avaient retrouvé leur « Max », joyeux, cool, à l'écoute, serein. Dans l'eau, ses chronos descendaient aussi vite que les averses à Singapour et, hors des bassins, il dégageait une énergie très positive. Comme le gamin des îles qui aime prendre la vie du bon côté. Tranquille avec sa fiancée Zoé et son cocker adoré Luffy. Bosseur invétéré et consciencieux. À une petite différence près. Il a pris son projet en main. Pas une grande révolution, quelques petits changements dans sa préparation physique ou dans le dosage de ses entraînements (deux matinées en moins dans l'eau). « Il a plus de maturité, il a eu cette expérience des Jeux, il se prépare différemment » Michel Chrétien, son entraîneur « Il a plus de maturité, il a eu cette expérience des Jeux, il se prépare différemment, il assume son statut, il récupère mieux, énumère son entraîneur Michel Chrétien. Il a été très pro. En compétition internationale, c'est la première fois que je ne suis pas en train de courir après lui pour aller faire l'échauffement. Il s'est mis un peu dans une bulle qui organise bien sa vie. » Il partage sa chambre avec Roman Fuchs, le calme de la bande, et règle tout depuis les séries pour que cette dernière touche bascule de son côté. Cette finale du 50 m papillon pourrait servir d'allégorie aux amoureux de « routourne » ribérienne. Il est parti à son rythme, derrière les deux fusées Ponti et Proud, il ne s'est pas affolé, est resté très fluide, a pris une respiration au 33 m et s'est transformé en hors-bord pour dégager tous les chevaux sous le capot et s'amarrer au port en glissant sur sa vitesse et gagner de trois centièmes sur Noè Ponti à la touche. La roue a bien tourné. Mais ça ne doit rien au hasard. « Il fait des choses de patron. Séries (22''74), demi-finales (22''61), finale (22''48), il accélère. Il a une grande maturité dans sa nage, il est très sûr de lui, analyse Denis Auguin, le nouveau DTN. Il ne faut pas s'affoler dans ces moments-là et l'arrivée est assez incroyable. Ponti est vraiment devant mais la façon dont il glisse sur l'arrivée, il ne fait pas l'erreur de rajouter un coup de bras et il tombe parfaitement. » Grousset, le champion du bout du monde Tout paraît simple mais il suffisait de regarder ses trois copains, Rafael Fente Damers, Ethan Dumesnil et Nans Mazelier, en apnée pour comprendre la performance du Français, vainqueur en 22''48 (record de France). Comme tout le monde, ils sont restés bouche bée à la touche sans savoir si leur coéquipier avait gagné. Maxime Grousset pensait même être deuxième. « Je n'étais vraiment pas sûr de moi quand j'ai touché le mur, je pensais faire 2 et là, je vois le 1 sur le plot, c'est la délivrance » Maxime Grousset « C'était très chaud, j'ai lancé mes bras, j'ai hésité à mettre un dernier coup de bras. Heureusement que je ne l'ai pas fait, je suis resté sur ma vitesse, j'étais un peu loin du mur, je n'étais vraiment pas sûr de moi quand j'ai touché le mur, je pensais faire 2 et là, je vois le 1 sur le plot, c'est la délivrance, raconte avec un grand sourire le Français. La joie, l'excitation, l'explosion, je monte sur la ligne et je savoure ce moment parce que ça n'arrive pas souvent. » Dans les tribunes pas complètement garnies mais bien fournies en supporters chinois, ses copains ont fini en transe. « Incroyable, on est choqués. On savait qu'il allait gagner mais il a fait un temps du futur, commentent-ils en choeur. Il est beau, je suis amoureux, lance l'un d'eux en riant. Il est champion du monde ! » Quand on pense qu'il s'est lancé presque par accident dans le papillon au meeting de Saint-Germain-en-Laye en 2023 pour combler une journée sans course, on se dit que la musique du hasard est mélodieuse.

Noè Ponti peut effleurer l'or et faire entrer la natation suisse dans une nouvelle ère
Noè Ponti peut effleurer l'or et faire entrer la natation suisse dans une nouvelle ère

24 Heures

time3 days ago

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Noè Ponti peut effleurer l'or et faire entrer la natation suisse dans une nouvelle ère

Médaillé d'argent du 50 m papillon, le Tessinois peut viser un titre mondial historique cette semaine. Voici pourquoi la natation helvétique est plus ambitieuse que jamais. Publié aujourd'hui à 16h51 Noè Ponti a décroché l'argent mondial à Singapour. En attendant le premier titre mondial de la Suisse en grand bassin? En bref: Noè Ponti a choisi le papillon. Mais son effort ressemble davantage à la nage d'un poisson capable de respirer sous l'eau grâce à ses branchies. En apnée pendant 22 secondes 51, où il a fallu aussi retenir son souffle, le Tessinois est devenu lundi vice-champion du monde du 50 m papillon aux Mondiaux de Singapour en grand bassin. Son record de Suisse? Pulvérisé. Une marque de 22''51 donc, soit 14 centièmes de mieux que son dernier chrono référence claqué aux championnats de Suisse 2024. La sixième meilleure performance mondiale de tous les temps. Bluffant. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Après le bronze olympique en 2021 et l'argent européen en 2022 sur 100 m papillon, le Tessinois a ainsi ajouté une troisième médaille internationale à son palmarès en grand bassin, la première dans des championnats du monde. Le prodige de 24 ans se savait très attendu à Singapour, après avoir éclaboussé de sa classe les couloirs d'eau de Budapest lors des Mondiaux en petit bassin fin 2024: cinq records du monde battus et trois médailles d'or. «Je tiens enfin cette médaille mondiale en grand bassin, personne ne peut plus me dire que je suis mauvais en grand bassin et bon en petit», a lâché un brin revanchard le natif de Locarno après son exploit. Le pari olympique payant de Noè Ponti Dans la ligne d'eau numéro 5, le Tessinois a fait jeu égal avec le grandissime favori Maxime Grousset à la 4, devançant même le Français à la coulée mais finalement battu à la touche pour trois minuscules centièmes. «C'était une finale ultrarapide, donc je suis très heureux, même si cela n'a pas suffi pour l'or. Je savais que ça allait être serré, a analysé Noè Ponti. Avant le départ, j'étais très concentré, aussi un peu nerveux, mais pas autant que dimanche en demi-finale.» La stratégie du Suisse s'est avérée payante, lui qui a décidé de se concentrer sur les distances courtes et de renoncer au 200 m papillon, jugé trop énergivore. Une décision facilitée aussi par l'introduction du 50 m papillon au programme des JO de Los Angeles 2028. Noè Ponti a décroché sa première médaille mondiale en grand bassin. Getty Images L'Helvète de 24 ans offre ainsi à son pays la neuvième médaille de son histoire dans des Mondiaux en grand bassin, la quatrième sur ces cinq dernières années. Le Genevois Jérémy Desplanches avait montré la voie avec l'argent sur 200 m quatre nages en 2019, imité par son «petit frère» Roman Mityukov: bronze sur 200 m dos en 2023 et argent dans la même discipline en 2024. Comme Roman Mityukov, qui peut viser l'or cette semaine sur 200 m dos, Noè Ponti sera aligné sur le 100 m papillon, dont les séries auront lieu vendredi 1er août. La natation suisse a de nouveaux modèles Dans sa discipline de prédilection, où il est aussi vice-champion d'Europe 2022, le Tessinois aura à cœur de prendre sa revanche par rapport aux derniers Jeux olympiques, où il avait terminé au pied du podium. Avec lui, ces jeunes nageurs plus ambitieux que jamais emmènent toute la natation suisse dans leur sillage. «Des modèles tels que Jérémy Desplanches (ndlr: retraité après les Jeux de Paris 2024), Maria Ugolkova (ndlr: qui a mis un terme à sa carrière en 2022), Noè Ponti et Roman Mityukov sont extrêmement importants pour notre sport, souligne Markus Buck, chef de performance à Swiss Aquatics. Ils montrent que même en Suisse, dans toutes les régions linguistiques, avec des origines très diverses, dans les clubs comme dans les centres fédéraux, il est possible d'atteindre des performances de classe mondiale!» Pour le dirigeant suisse, ces médailles mondiales ne tombent pas du plafond des bassins. «Depuis dix ans, Swiss Aquatics et ses clubs travaillent de manière ciblée pour amener les athlètes au plus haut niveau mondial. Petit à petit, nous avons créé une culture de la performance, une compréhension des besoins et des ressources de soutien correspondantes, analyse Markus Buck. Nos centres de promotion des jeunes talents font un excellent travail dans l'identification et le développement de ceux-ci.» La mise en place de centres de performance, comme celui de Tenero, commence à porter ses fruits. «La fédération offre désormais des conditions optimales pour le sport de haut niveau, poursuit le dirigeant. Cela a été et reste un développement constant, avec un suivi étroit, une évaluation constante et, finalement, beaucoup de travail acharné.» Le chef de la performance de la Fédération suisse de natation se réjouit de disposer d'une «équipe d'athlètes de niveau mondial, suivie d'une série de nageurs au plus haut niveau européen, mais aussi d'une large base de jeunes talents plein de potentiel et d'ambition». Le premier titre mondial de la natation suisse est au bout des doigts de Noè Ponti et de Roman Mityukov. Lequel plongera dans l'or en premier? Raté pour Roman Mityukov, prêt à se refaire sur 200 m dos Lundi, plus tôt dans la journée, la compétition mondiale du Genevois Roman Mityukov sur 100 m dos s'est arrêtée dès les séries (classé 20e en 53''92). Demi-finale ratée pour 14 centièmes. «Je ne suis vraiment pas satisfait, a déclaré le Romand après sa course. Mais je me concentre clairement davantage sur le 200 m dos. Il n'y a donc pas lieu de s'alarmer.» Après un excellent départ, point faible sur lequel il a beaucoup travaillé ces derniers mois, l'athlète de Genève Natation n'a pas réussi à suivre le rythme effréné imposé par la concurrence. Un an après sa médaille de bronze olympique conquise dans le bassin de La Défense Arena à Paris, le Genevois a déjà le regard fixé sur le grand objectif de ces Mondiaux dans sa discipline de prédilection. «Je me sens bien et en forme dans l'eau, et j'espère que le 200 m se passera mieux», a expliqué le nageur, qui fêtera ses 25 ans le 30 juillet, soit la veille des séries et demi-finales de sa discipline. La finale, elle, est prévue le 1er août, soit pile une année après son exploit parisien. «Le principal, comme chaque fois dans ces grands événements, c'est de se qualifier en finale, tout simplement», a expliqué le double médaillé mondial (bronze en 2023, argent en 2024) avant son grand retour en grand bassin, impatient de se mesurer à ses principaux rivaux. «J'ai ma stratégie de course et vais tenter de nager le plus vite possible: on verra à quelle place je touche le bord du bassin.» Lundi, les Zurichois Antonio Djakovic (200 m libre) et Lisa Mamié (100 m brasse) ont connu le même sort que Roman Mityukov. Vice-champion d'Europe 2022 et médaillé de bronze européen 2023, Djakovic avait aussi été sorti sur 400 m libre. Ces championnats du monde sont terminés pour lui. Lisa Mamié, elle, tentera de se ressaisir à l'occasion du 200 m (31 juillet) et du 50 m brasse (2 août). En lien avec la natation suisse Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Sylvain Bolt est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche depuis 2019. Il couvre en particulier le ski alpin et le freeride, mais aussi le cyclisme et l'athlétisme. Plus d'infos @SylvainBolt Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Mondiaux de natation : «Je me suis dit que je faisais 2»… Maxime Grousset incrédule après son titre de champion du monde
Mondiaux de natation : «Je me suis dit que je faisais 2»… Maxime Grousset incrédule après son titre de champion du monde

Le Figaro

time3 days ago

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Mondiaux de natation : «Je me suis dit que je faisais 2»… Maxime Grousset incrédule après son titre de champion du monde

Pour trois petits centièmes, le Français a décroché le titre mondial sur 50m papillon ce lundi. Une performance qu'il a pris le temps d'analyser, tout en se confiant sur sa manière de rebondir après des Jeux de Paris ratés il y a un an. Maxime, que vous inspire ce titre de champion du monde du 50m papillon ? Maxime Grousset : Cela fait vraiment plaisir. 2024 restera comme une année compliquée, même si j'ai réussi quelques bons chronos. Mais un titre de champion du monde, cela me rassure sur le fait que je ne fais pas tout ce travail pour rien. Et franchement, pour l'instant, je ne sais pas encore comment j'ai fait pour encore gagner deux dixièmes (par rapport à son record de France en demi-finales de 22''61). Il y avait beaucoup de tension, mais en même temps, je me suis senti vraiment serein sur cette finale. Comment avez-vous vécu la fin de la course ? Franchement, c'était très chaud. J'ai vraiment lancé mes bras, je savais que je ne pouvais pas rajouter un dernier coup de bras, même si j'ai hésité à un moment. Heureusement que je ne l'ai pas fait, comme ça, je suis resté sur ma vitesse. J'étais un peu loin du mur quand même, mais voilà, c'est fait. Je n'étais vraiment pas sûr de moi quand j'ai touché le mur. Je me suis dit que je faisais deux, honnêtement. Et là, je vois le 1 sur le plot, c'était la délivrance. Publicité Que ressentez-vous à ce moment-là ? De la joie, de l'excitation. C'est une explosion de sentiments. Je monte sur la ligne et je savoure ce moment, parce que ça n'arrive pas souvent. Je l'ai fait une fois, je le fais une deuxième fois. Je savoure chaque instant. La joie est la même qu'en 2023, et en même temps différente, mais je ne sais pas expliquer pourquoi ni comment. Que signifie ce titre à vos yeux, dans une course qui sera olympique en 2028 à Los Angeles ? Ça signifie beaucoup de choses. Ça veut dire que, déjà, je suis en forme pour la semaine de compétition. Maintenant, il faut bien récupérer, bien sûr. Je pense que j'en suis capable. Mais ça signifie aussi que je suis, pour l'instant, le meilleur sur 50m papillon, une distance devenue olympique. C'est une chance de médaille en plus pour moi. C'est intéressant. Ça donne de l'appétit. À lire aussi Natation : Miss Nouvelle-Calédonie, kiné, pêche… 5 choses à savoir sur Maxime Grousset, champion du monde du 50m papillon Et pour l'équipe de France sur ces Mondiaux à Singapour ? Peut-être que c'est un peu le début comme Léon Marchand quand il gagne le 400 4 nages aux Jeux de Paris. Cela ouvre le compteur des médailles, cela impulse quelque chose et je suis heureux que pour une fois, ce soit moi, ça fait plaisir. Les Jeux, ça a été marquant. En fait, j'ai fait une introspection après ces Jeux Olympiques, on ne va pas se mentir. Et derrière, j'ai su mettre en place des choses, des clés psychologiques et physiques, plein de choses, un nouveau physio… Maxime Grousset Comment avez-vous fait pour rebondir après votre échec à Paris justement ? Les Jeux, ça a été marquant. En fait, j'ai fait une introspection après ces Jeux Olympiques, on ne va pas se mentir. Et derrière, j'ai su mettre en place des choses, des clés psychologiques et physiques, plein de choses, un nouveau physio… Je développe une équipe qui gravite autour de moi et pour mon projet. J'ai su rebondir par diverses choses. Au départ, vous étiez plutôt crawleur et là, cela vous fait deux titres en papillon. Êtes-vous surpris ? Non. En vrai, j'avais arrêté un peu le papillon, mais j'ai toujours été bon dans cette nage. Et puis au tout début, j'étais brasseur, ça se rapproche un petit peu. Je ne suis pas complètement étonné, mais ce n'était pas ce que j'imaginais quand je me suis mis à faire du crawl et à faire que du crawl. Mais des fois, il faut savoir ouvrir son esprit.

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