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Le Figaro
9 hours ago
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Eva Victor, une réalisatrice prodige est née
Réservé aux abonnés PORTRAIT - Repérée par le réalisateur Barry Jenkins, la comédienne signe, avec Sorry, Baby, un portrait tendre et grinçant d'une thésarde se reconstruisant après un viol. Une manière inédite et brave d'aborder le traumatisme. Au milieu d'une sélection en demi-teinte, Sorry, Baby a réveillé en sursaut, en janvier dernier, les festivaliers de Sundance. Sa réalisatrice et actrice principale, Eva Victor, est repartie de la Mecque du cinéma indépendant américain avec le prix du scénario, un distributeur prestigieux pour son premier film, A24, et l'étiquette, non usurpée, d'auteur prodige à suivre. Dans Sorry, Baby, la comédienne de 31 ans campe Agnes, une enseignante en lettres d'une université de la Nouvelle-Angleterre cherchant à reprendre le cours de sa vie après avoir été agressée sexuellement par son directeur de thèse. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Huit ans après #MeToo, ce portrait tendre et grinçant réinvente les codes du récit traumatique, loin des thrillers et comédies noires jusqu'ici de rigueur (Blink Twice, Promising Young Woman). Eva Victor ne montre pas l'acte et opte pour un plan large sur la maison du professeur et sur Agnes qui claque la porte et détale. Le mot « viol » n'est prononcé qu'une fois par un médecin. Agnes et…


La Presse
11-07-2025
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Sorry, Baby, d'Eva Victor
Connue pour la série Billions et ses collaborations au New Yorker et au site satirique Reductress, Eva Victor, 31 ans, est tombée amoureuse du cinéma durant la pandémie. De là lui est venue l'envie d'écrire « une histoire fictive qui serait belle visuellement », confie par visioconférence la native de Paris qui a immigré à San Francisco à l'âge de 1 an (bien qu'elle parle français avec un délicieux accent américain, elle préfère s'exprimer en anglais). Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Il faut dire que le cinéaste Barry Jenkins (Moonlight, Mufasa : The Lion King), charmé par ses vidéos humoristiques virales, l'avait contactée sur Instagram afin de l'inviter à lui faire parvenir un scénario pour sa boîte de production Pastel. Durant deux mois, elle s'est donc enfermée, avec son chat, dans un chalet du Maine pour écrire Sorry, Baby, qui lui a mérité le prix du scénario à Sundance et d'être sélectionnée à la Quinzaine des cinéastes. Il s'agit d'une histoire personnelle, mais avec beaucoup d'éléments et de trucs amusants inventés. Je voulais vraiment écrire un scénario sans même savoir si j'allais un jour le réaliser. Eva Victor, actrice et scénariste Dans Sorry, Baby (Désolée, bébé en version française), comédie dramatique campée en Nouvelle-Angleterre, Eva Victor incarne Agnes, professeure d'anglais habitant la même petite maison où elle vivait avec sa meilleure amie Lydie (Naomi Ackie) durant leurs études. Cette dernière, qui vit maintenant à New York, où elle s'apprête à fonder une famille, lui rend visite afin de s'assurer qu'Agnes va bien. Même si Barry Jenkins lui avait assuré qu'elle avait du talent pour la réalisation, Eva Victor a d'abord souhaité faire ses classes auprès de la réalisatrice transféminine Jane Schoenbrun, qu'elle a pu suivre sur le plateau du magnifique I Saw the TV Glow. PHOTO FOURNIE PAR VVS FILMS Eva Victor et Naomi Ackie dans Sorry, Baby « J'étais honorée que Jane m'accueille sur son plateau et croie en moi. La regarder travailler m'a suffisamment inspirée pour tourner mon film, très différent du sien, et pour trouver des éléments que je pourrais intégrer au mien », affirme Eva Victor, qui s'identifie aussi comme non binaire et utilise les pronoms elle et iel. Un nouveau langage Divisé en chapitres, Sorry, Baby transporte Agnes et Lydie trois ans plus tôt après un premier chapitre se déroulant au présent : « Je voulais dès le départ montrer l'amitié entre Agnes et Lydie, commencer le film dans la joie et les fous rires. Je voulais qu'on ressente leur amour, leur histoire commune, m'y prélasser, afin de montrer que ce sont des personnes à part entière. En retournant dans le passé, nous les aimons déjà, notre cœur se brise donc en apprenant ce qui s'est passé. » Dans ce chapitre se déroulant trois ans plus tôt, Agnes capte l'attention du professeur Decker (Louis Cancelmi, également de la série Billions), qui la convie chez lui pour discuter de son « extraordinaire » mémoire. S'ensuit la plus puissante scène du film. Alors qu'Agnes entre chez Decker, la caméra reste fixée sur la maison. Les heures passent. Agnes sort. Du seuil de la porte, Decker la regarde s'enfuir. PHOTO PHILIP KEITH, FOURNIE PAR VVS FILMS Eva Victor et Louis Cancelmi dans Sorry, Baby « C'est une image que j'avais en tête. Je n'ai jamais voulu montrer Agnes affronter ce moment. Je ne voulais pas savoir avant elle ce qui allait lui arriver. Tout le film porte sur son expérience et sur sa volonté de guérir, il a très peu à voir avec lui. Si nous étions allés à l'intérieur de la maison, l'histoire aurait concerné les deux. Or, c'est son histoire à elle, c'est pour ça que nous attendons dehors. » Pour parler de ce qui est arrivé chez Decker, jamais Agnes et Lydie n'utiliseront les mots justes : « L'idée, c'était de faire un film qui, avec un peu de chance, ne choque personne ni n'amène qui que ce soit à se refermer sur lui-même. Je voulais être douce à l'endroit du public en utilisant un nouveau langage. Agnes et Lydie se créent un espace sûr en utilisant d'autres mots que ceux du docteur, lesquels, pourtant appropriés, font l'effet d'une gifle. C'est leur façon de prendre soin l'une de l'autre et de naviguer dans ce monde. » De la même manière, la littérature tient une place importante dans Sorry, Baby, dont un roman que Decker tend à Agnes, La promenade au phare, de Virginia Woolf, victime d'un évènement traumatique dans sa jeunesse. « Je ne savais pas ça à propos de Virginia Woolf. J'adore son roman ; j'avais l'impression d'en avoir besoin dans le film pour l'imagerie du phare. Je croyais aussi que c'était le bon livre pour un gars qui veut prouver à une femme qu'il s'intéresse vraiment aux femmes et qui pense être sur quelque chose. » Il y a aussi Lolita, de Vladimir Nabokov, raconté du point de vue d'un abuseur, qu'Agnes va enseigner à des étudiants rebutés par le sujet. « Ce qui m'a frappé dans Lolita, et c'est pour cela que je l'ai utilisé dans le film, c'est que pendant un bref instant le narrateur croit percevoir l'intériorité de Lolita. Agnes trouve ce roman très beau, mais c'est aussi une façon d'estimer ce qui s'est passé à l'époque. Agnes comprend que Decker n'a pas vu son intériorité et que c'est sans doute pour ça qu'il a eu le sentiment que c'était acceptable d'être aussi cruel à son égard. J'avais hâte de tourner cette scène parce que c'est l'un des rares moments où elle n'est pas consciente de soi et qu'elle est vraiment dans son élément. » En salle


La Presse
10-07-2025
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Mes 25 films préférés du début de siècle
L'année 2025 est prétexte à bien des bilans, notamment au cinéma. Le New York Times et le magazine Rolling Stone ont publié ces dernières semaines leurs listes respectives des 100 meilleurs films du dernier quart de siècle. Notre chroniqueur Marc Cassivi, critique à La Presse depuis 1999, se prête à son tour à cet exercice ludique, en dévoilant ses 25 films préférés des 25 dernières années. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:55 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. 10. Moonlight de Barry Jenkins (2016) Un film rugueux et poétique, ancré dans la dure réalité d'un jeune Afro-Américain qui, à trois périodes de sa vie – de l'enfance à l'âge adulte en passant par l'adolescence –, est poussé dans ses derniers retranchements, contraint de sublimer son homosexualité, dans les quartiers les plus difficiles de Miami. Sa mère est toxicomane, les intimidateurs de son école le prennent constamment pour cible, ses alliés se défilent, mais il tient le cap, contre vents et marées. Un très beau film sur la dignité. Sur Crave (avec abonnement), Netflix (avec abonnement) et en vidéo sur demande (VSD) Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 2:30 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. 9. No Country for Old Men de Joel et Ethan Coen (2007) Une distribution de grande qualité, une mise en scène intelligente, un humour noir irrésistible d'absurdité, une direction photo superbe, des dialogues truculents : No Country for Old Men est ce que les frères Coen ont fait de mieux après Fargo. Javier Bardem trouve dans ce thriller atypique aux airs de western un rôle taillé sur mesure d'assassin psychopathe qui ne s'encombre d'aucun sentiment. Un regard décapant, décalé et caustique sur l'Amérique moderne, où les règles du Far West priment celles de la civilité. Sur Crave (avec abonnement), Prime Video (avec abonnement), Netflix (avec abonnement) et en VSD Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:56 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. 8. Caché de Michael Haneke (2005) Un thriller psychologique sombre et tendu, sur le thème de la culpabilité, interprété de remarquable manière par Daniel Auteuil, en animateur d'émission littéraire rattrapé par son enfance, et Juliette Binoche, sublime de retenue dans son rôle de compagne excédée. Un film magistral du cinéaste du Ruban blanc et d'Amour (deux œuvres qui auraient pu figurer dans ce palmarès), qui exploite à merveille les faux-semblants et les multiples facettes dissimulées d'une image. À voir et à revoir pour cette fin ouverte, qui laisse libre cours à toutes les interprétations. En VSD Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:36 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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Mungiu offre à voir un plan fixe de pur génie, sublime de tension et d'absurdité, autour d'une table, à l'occasion d'un repas d'anniversaire dans ce film qui a remporté la Palme d'or du Festival de Cannes. En Blu-Ray et en DVD Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 2:08 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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Sandra clame son innocence, mais même Daniel, qui assiste au procès, finit par ne plus savoir départager le vrai du faux. Tout sauf manichéen, d'une originalité formelle remarquable, Anatomie d'une chute puise davantage son récit dans le doute que dans les certitudes et pose plus de questions qu'il n'offre de réponses. Sur Prime Video (avec abonnement) et VSD Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:54 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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Deux heures et demie de pur délice cinématographique, dans le style lancinant de Jacques Audiard (De battre mon cœur s'est arrêté, De rouille et d'os, Emilia Pérez). Un récit d'une réalité brutale, au rythme captivant, appuyé par des effets oniriques mesurés et une bande-son irrésistiblement inquiétante. Un grand film, fin et subtil, qui évite les clichés du genre. Sur Netflix (avec abonnement) et en VSD Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 2:03 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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Un drame poignant et prégnant. Asghar Farhadi aborde avec sa finesse d'esprit habituelle les dilemmes éthiques et moraux auxquels doit faire face le couple dans ce film percutant et superbement interprété. En VSD Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 2:22 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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Une œuvre qui porte la marque de son visage émacié et de son regard noir de charbon. Un visage – et un film – que l'on n'est pas près d'oublier. Sur Prime Video (avec abonnement) et en VSD Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:49 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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La mise en scène de Céline Sciamma, qui filme la naissance de l'amour, la retenue pudique, l'intensité du désir assouvi, grâce à des regards et à des sous-entendus, est magnifique de subtilité, de sensualité et d'élégance. Adèle Haenel crève l'écran dans le rôle du modèle récalcitrant. Les gros plans sur les visages des amoureuses, alors que la nature se déchaîne en arrière-plan, sont sublimes de poésie. Sur CBC Gem, Prime Video (avec abonnement) et en VSD Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:24 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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Cette histoire d'un amour inaccessible entre une femme (Maggie Cheung) et son voisin (Tony Leung), aux prises avec l'infidélité commune de leurs époux respectifs dans le Hong Kong des années 1960, est une magistrale leçon de cinéma, d'une infinie sensualité : chaque note, chaque plan de ce magnifique tableau suave a été savamment étudié. Un poème fluide et envoûtant, comme chaque geste réprouvé, chaque hésitation de Maggie Cheung. Un film comme un écrin de velours, qui reprend l'affiche à compter de ce vendredi au Cinéma Moderne, à Montréal. Sur Criterion Channel (avec abonnement) et VSD