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Eva Victor, une réalisatrice prodige est née

Eva Victor, une réalisatrice prodige est née

Le Figaro6 days ago
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PORTRAIT - Repérée par le réalisateur Barry Jenkins, la comédienne signe, avec Sorry, Baby, un portrait tendre et grinçant d'une thésarde se reconstruisant après un viol. Une manière inédite et brave d'aborder le traumatisme.
Au milieu d'une sélection en demi-teinte, Sorry, Baby a réveillé en sursaut, en janvier dernier, les festivaliers de Sundance. Sa réalisatrice et actrice principale, Eva Victor, est repartie de la Mecque du cinéma indépendant américain avec le prix du scénario, un distributeur prestigieux pour son premier film, A24, et l'étiquette, non usurpée, d'auteur prodige à suivre. Dans Sorry, Baby, la comédienne de 31 ans campe Agnes, une enseignante en lettres d'une université de la Nouvelle-Angleterre cherchant à reprendre le cours de sa vie après avoir été agressée sexuellement par son directeur de thèse.
À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour
Huit ans après #MeToo, ce portrait tendre et grinçant réinvente les codes du récit traumatique, loin des thrillers et comédies noires jusqu'ici de rigueur (Blink Twice, Promising Young Woman). Eva Victor ne montre pas l'acte et opte pour un plan large sur la maison du professeur et sur Agnes qui claque la porte et détale. Le mot « viol » n'est prononcé qu'une fois par un médecin. Agnes et…
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George Lucas dévoile au Comic-Con une partie de la collection de son nouveau musée
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Le Figaro

time11 minutes ago

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George Lucas dévoile au Comic-Con une partie de la collection de son nouveau musée

À l'occasion de sa venue au à la grand-messe de la pop culture, dimanche soir, le créateur de Star Wars en a profité pour présenter quelques pièces du Lucas Museum of Narrative Art, qui doit ouvrir ses portes l'an prochain, à Los Angeles. Les fans de George Lucas n'ont pas été déçus. Dimanche, ils sont des milliers de fans à avoir réservé une ovation tonitruante au cinéaste, invité du Comic-Con de San Diego aux États-Unis, où le créateur de Star Wars se rendait pour la première fois. À cette occasion, George Lucas a dévoilé quelques pièces phares du Lucas Museum of Narrative Art, un musée en forme de vaisseau spatial dont la construction est en train de se terminer à Los Angeles. Le cinéaste a rempli le hall principal de cette grand-messe annuelle de la pop culture, qui contient 6 500 places. Beaucoup avaient fait la queue pendant des heures pour voir la légende de 81 ans et certains ont dégainé leur sabre laser à son arrivée. « Quelle table ronde ! », s'est exclamé Jesse Goldwater, en se réjouissant de voir son idole converser avec Doug Chiang, un designer qui a largement façonné l'univers de la Guerre des étoiles, et le réalisateur Guillermo del Toro. « Ils sont l'incarnation même de Comic-Con, sans eux Comic-Con n'existerait pas. » Publicité George Lucas en a profité pour présenter son nouveau projet de taille : le Lucas Museum of Narrative Art. « C'est une sorte de temple à l'art populaire », a résumé ce collectionneur, qui amasse des pièces depuis qu'il est à l'université. « J'ai fait cela pendant plus de cinquante ans, et soudain je me suis demandé : que vais-je faire de tout cela ? », a-t-il raconté. Des peintures de Frida Kahlo Le bâtiment futuriste, qui doit ouvrir ses portes l'an prochain, accueillera donc toutes sortes d'éléments de sa collection personnelle, qui va d'illustrations de Norman Rockwell à des peintures de Frida Kahlo, en passant par des bandes dessinées de Jack Kirby. Le musée exposera aussi des pièces tirées des tournages de Star Wars, « notamment la moto du Général Grievous, le landspeeder du premier Star Wars, et le vaisseau spatial d'Anakin Skywalker de Star Wars : Épisode I – La Menace Fantôme », précise le magazine Deadline . Pour George Lucas, l'endroit se veut comme un hommage aux pouvoirs de la narration. « Quand vous naissez, le point de référence est la peur. Et à mesure que vous avancez dans la vie, les choses vous intriguent, surtout celles que vous ne comprenez pas et qui représentent donc une menace pour vous. En conséquence, vous créez des histoires pour vous sentir mieux », a philosophé l'Américain. « La science-fiction est un mythe. Nous l'avons rendue réelle, mais nous l'avons rendue réelle grâce aux livres et à l'art », a-t-il ajouté. « Les comics ont été les premiers à donner un coup de poing aux Nazis. » Guillermo del Toro Guillermo del Toro a de son côté assuré que de nombreuses pièces exposées célébreront la liberté et l'anarchie. « Les comics ont été les premiers à donner un coup de poing aux Nazis », a rappelé le réalisateur mexicain. Le maître du fantastique a loué cette initiative, qui intervient à « un moment critique, où l'une des choses qu'ils veulent faire disparaître est le passé ». Le musée « rend hommage à un moment populaire, bruyant, expressif et éloquent de notre passé visuel qui nous appartient à tous », a-t-il insisté. À l'heure de l'intelligence artificielle, ce vaste hommage à l'expression individuelle est également nécessaire, selon le cinéaste. « Une des choses que je trouve oppressantes, c'est lorsque des gens disent que vous pouvez faire de l'art avec une application », s'est-il lamenté. « Désolé mais vous ne pouvez pas. La différence, c'est la personnalité, la connaissance et l'émotion », soutient-il. « Ce sont trois choses qui doivent exister, et désolé, elles ne viennent pas dans une foutue application. » Une conclusion qui a suscité des rugissements d'approbation parmi les milliers de fans présents.

Pour le dernier concert de son Cowboy Carter Tour, Beyoncé renoue avec ses débuts et les Destiny's Child
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Pour le dernier concert de son Cowboy Carter Tour, Beyoncé renoue avec ses débuts et les Destiny's Child

Kelly Rowland et Michelle Williams sont venues rejoindre Queen B sur scène à Las Vegas pour une séquence nostalgique en interprétant Lose My Breath et Bootylicious. Cela faisait six ans qu'elles n'avaient pas chanté ensemble. Il y a eu les Spice Girls et les Destiny's Child. Deux girls bands très populaires des années 1990 et du début des années 2000, l'un britannique dirigé par Victoria Beckham et l'autre américain, mené par Beyoncé. Trente ans après, les fans sont toujours aussi nostalgiques de cette période dorée du monde de la pop. Et Beyoncé la bien compris. La preuve, pour le dernier concert de son Cowboy Carter Tour, samedi 26 juillet à Las Vegas, elle a invité sur scène Kelly Rowland et Michelle Williams pour reformer, le temps d'une soirée, le groupe. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Alors que le concert touchait à sa fin, les deux chanteuses sont venues rejoindre Beyoncé sur scène dans des tenues dorées assorties pour interpréter Lose My Breath et Bootylicious. « C'est les Destiny's Child, Bitch », a lancé Beyoncé, le sourire aux lèvres. Elles ont ensuite chanté Mute Challenge, l'un des titres présents sur Renaissance, le septième album de Queen B. De quoi provoquer l'euphorie dans ce stade rempli de 65 000 personnes et raviver de beaux souvenirs aux fans de la première heure. Ce n'était, par ailleurs, pas la seule surprise du show. Comme pour la troisième date parisienne, Beyoncé a de nouveau fait monter sur scène son mari Jay-Z, pour interpréter leur tube Crazy in Love. Publicité Séparées mais pas éloignées Les Destiny's Child ne s'étaient pas retrouvées sur scène depuis six ans, soit le passage de Queen B à Coachella. Le groupe s'est séparé en 2006, après seize ans d'activité pour permettre à chacune de se lancer en solo. Mais les chanteuses sont restées en très bons termes. Elles s'étaient par exemple retrouvées en 2013 lors de la mi-temps du Super Bow puis lors des Stellar Gospel Music Awards en 2015. Le groupe était aussi présent lors de l'avant-première du Renaissance Tour Film fin 2023. Plus récemment, en janvier, elles ont été aperçues à la soirée d'anniversaire du mari de Kelly Rowland. Pourra-t-on espérer un jour un cinquième album des Destiny's Child, qui ont longtemps dominé les charts ?

Donald Trump accuse Beyoncé d'avoir touché 11 millions de dollars pour soutenir Kamala Harris
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Donald Trump accuse Beyoncé d'avoir touché 11 millions de dollars pour soutenir Kamala Harris

Si les documents officiels de campagne indiquent que la société de Beyoncé, Parkwood Entertainment, a perçu 165 000 dollars pour des frais de production, Donald Trump assure que « ces honoraires ridicules ont été incorrectement comptabilisés ». Le président américain Donald Trump continue ses attaques contre les personnalités ayant soutenu Kalama Harris lors de la campagne présidentielle américaine. Sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a appelé dimanche 27 juillet à poursuivre Beyoncé en justice, affirmant que la chanteuse aurait perçu 11 millions de dollars pour soutenir publiquement Kamala Harris lors de la dernière campagne présidentielle. Une allégation dénuée de preuve, selon les documents officiels de campagne et les démentis des proches de l'artiste. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour «J'ai vu l'énorme somme d'argent due par les Démocrates, après l'élection présidentielle, et le fait qu'ils admettent avoir versé, probablement illégalement, onze millions de dollars à la chanteuse Beyoncé », a écrit le locataire de la Maison-Blanche. Le chef d'État fait référence à la venue de la chanteuse de 43 ans lors d'un meeting de campagne de Kamala Harris, à Houston, en octobre 2024. « Je ne suis pas ici en tant que célébrité. Je ne suis pas ici en tant que politicienne. Je suis ici en tant que mère », avait déclaré Beyoncé. Publicité Lors de son discours devant 20 000 soutiens de la candidate démocrate, elle avait notamment dénoncé les atteintes aux droits des femmes et les mesures anti-avortement prises dans une vingtaine d'États américains, dont son Texas natal. Pour ce déplacement, les documents de la Commission électorale fédérale américaine (FEC) indiquent que la société de Beyoncé, Parkwood Entertainment, a perçu 165 000 dollars. Une somme identifiée comme des frais de production. « Ces honoraires ridicules ont été incorrectement comptabilisés dans les livres et les registres. » Donald Trump Mais pour l'actuel président des États-Unis, « ces honoraires ridicules ont été incorrectement comptabilisés dans les livres et les registres. Vous n'avez pas le droit de payer pour un soutien, c'est totalement illégal », a-t-il enchéri sur Truth Social. À la fin de son message, le président des États-Unis a affirmé que « Kamala, et tous ceux qui ont reçu de l'argent pour leur soutien, ont enfreint la loi. Ils devraient tous être poursuivis ! » La rumeur de ce paiement à huit chiffres a commencé à circuler en 2024 dans le camp républicain. Des sites de vérifications des faits comme et PolitiFact ont déjà examiné cette allégation sans trouver de fondement, souligne CNN sur son site internet. L'équipe de Kamala Harris a aussi toujours démenti les rumeurs selon lesquelles elle aurait payé Beyoncé pour qu'elle apparaisse à l'un de ses meetings. Tina Knowles, la mère de la chanteuse, a réfuté ces affirmations en novembre 2024, dans un message publié sur les réseaux sociaux. « Beyoncé n'a pas reçu un centime pour avoir pris la parole lors du rassemblement de la vice-présidente Kamala Harris, candidate à la présidence, à Houston. En réalité, elle a payé elle-même ses billets d'avion pour elle et son équipe. Non seulement ils mentent et manquent de respect à la réputation de Beyoncé, mais ils tentent également de discréditer davantage le pouvoir de notre vice-présidente », avait-elle déclaré. De son côté, Beyoncé n'a pas réagi publiquement à ces accusations. Enquête Beyoncé n'est pas la seule dans le viseur du 47e président des États-Unis. En mai 2025, Donald Trump a annoncé vouloir lancer une « enquête majeure » sur les soutiens reçus de la part de célébrités par son ancienne rivale Kamala Harris. « Bruce Springsteen, Oprah, Bono (le chanteur de U2, ndlr) et peut-être beaucoup d'autres ont beaucoup d'explications à donner !!! », a-t-il déclaré sur son réseau social. Oprah Winfrey, a notamment démenti que sa société de production ait reçu un million de dollars de la part de l'équipe de l'ancienne vice-présidente pour couvrir les coûts associés à l'organisation de sa venue dans son célèbre talk-show.

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