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Le robot peintre Ai-Da ne veut pas « remplacer les artistes humains »
Le robot peintre Ai-Da ne veut pas « remplacer les artistes humains »

La Presse

time6 days ago

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Le robot peintre Ai-Da ne veut pas « remplacer les artistes humains »

(Genève) Ai-Da a dévoilé cette semaine son nouveau portrait du roi Charles III, montrant un souverain de trois quarts face souriant et la fleur à la boutonnière, mais le robot peintre assure n'avoir aucune intention de « remplacer » les humains. Nina LARSON Agence France-Presse Ai-Da est un gynoïde-un robot ayant l'apparence d'une femme. À la fin de l'année dernière, son portrait du célèbre mathématicien anglais Alan Turing (1912-1954), l'un des fondateurs de l'informatique, s'était vendu pour 1 million de dollars aux enchères. C'était la première fois qu'une œuvre d'un robot humanoïde était passée sous le marteau. Mais lors de la présentation à Genève (Suisse) de sa peinture à l'huile « Algorithm King », conçue en utilisant l'intelligence artificielle (IA), en marge du sommet « IA pour le bien commun », l'humanoïde a expliqué que la valeur de son œuvre ne pouvait pas être mesurée en argent. « La valeur de mon art est de servir de catalyseur pour des discussions explorant les dimensions éthiques des nouvelles technologies », a déclaré à l'AFP Ai-Da à la mission diplomatique britannique, où le nouveau portrait du roi Charles sera exposé. PHOTO VALENTIN FLAURAUD, AGENCE FRANCE-PRESSE Le robot Ai-Da devant les tableaux du roi Charles et de la reine Élizabeth L'idée, a insisté la machine avec un accent britannique, était de « stimuler la pensée critique et d'encourager l'innovation responsable pour un avenir plus équitable et durable ». Le robot ultra-réaliste, l'un des plus avancés au monde, est conçu pour ressembler à une femme avec un visage réaliste et relativement expressif, de grands yeux verts noisette et des cheveux (une perruque) coupés au carré. Il est nommé en hommage à Ada Lovelace, une pionnière de la science informatique de la première moitié du XIXe siècle. Les bras de l'humanoïde ne cachent rien de leur nature robotique : le métal est visible, et ils peuvent être échangés en fonction de l'activité artistique que veut pratiquer Ai-Da, que ce soit la peinture, le dessin ou des sculptures. « Risques et limites » Pour l'AFP, le gynoïde décrit ses méthodes et ses inspirations : « Lorsque je crée mon art, j'utilise une variété d'algorithmes d'IA » et « je commence avec une idée ou un concept de base que je veux explorer, puis je réfléchis à la finalité de l'œuvre. Que va-t-elle exprimer ? » « Le roi Charles a utilisé sa position pour sensibiliser à la conservation de l'environnement et au dialogue interreligieux. J'ai conçu ce portrait pour célébrer cela », dit Ai-Da, espérant que le roi Charles « appréciera (ses) efforts ». Aidan Meller, spécialiste de l'art moderne et contemporain, a dirigé l'équipe qui a créé Ai-Da en 2019 avec des spécialistes de l'IA des universités d'Oxford et de Birmingham. En plein débat-qui vire souvent à l'affrontement-entre des créatifs humains et des IA nourries à peu de frais de leur talent et de celui de leurs prédécesseurs, Aidan Meller veut voir dans son robot un projet artistique éthique, qui n'est pas là « pour remplacer les peintres ». Ai-Da acquiesce : il ne fait « aucun doute que l'IA transforme notre monde, y compris le monde de l'art et les formes d'expression créative humaine », mais « je ne crois pas que l'IA ou mon art remplaceront les artistes humains », insiste le robot. Au lieu de cela, son objectif est « d'inspirer les spectateurs à réfléchir à l'utilisation positive de l'IA, tout en restant conscients de ses risques et limites ». Lorsqu'on lui demande si une peinture réalisée par une machine peut réellement être considérée comme de l'art, Ai-Da insiste sur le fait que son « œuvre est unique et créative ». « Que les humains décident s'il s'agit d'art ou non est un point important et intéressant », ajoute la machine.

«Parlez anglais !»: un média britannique fustige Emmanuel Macron pour son «manque de courtoisie» au banquet royal
«Parlez anglais !»: un média britannique fustige Emmanuel Macron pour son «manque de courtoisie» au banquet royal

Le Figaro

time09-07-2025

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«Parlez anglais !»: un média britannique fustige Emmanuel Macron pour son «manque de courtoisie» au banquet royal

En pleine retransmission du discours d'Emmanuel Macron lors du dîner d'État à Windsor, le 8 juillet, le présentateur vedette de GB News a interrompu l'antenne, reprochant au président français de ne pas s'exprimer en anglais. Il n'en fallait pas davantage pour que Patrick Christys, figure vedette de GB News, interrompe sèchement la retransmission du discours d'Emmanuel Macron. Le président français, évoquant avec solennité «l'épreuve des tranchées» et «le sacrifice des alliées», venait de commettre l'impardonnable. Motif du grief? Parler français sous les lustres de Windsor, à la table du roi. «Je vais intervenir maintenant, parce qu'Emmanuel Macron, le président de la France, ne semble pas juger utile de faire preuve de courtoisie en parlant anglais. Donc nous attendrons et reprendrons s'il le fait, sachant qu'il est parfaitement bilingue.» Et de revenir sur l'évènement plus tard sur le plateau: «Le président français a dit 80% de son discours en français. J'ai trouvé ça offensive [outrageux]», abonde un invité. «Le roi hochait la tête, mais on voyait bien qu'il ne comprenait pas. Il parle français, certes, mais avec un niveau GCSE [diplôme obtenu vers 16 ans].» Et enfin: «Parler une langue étrangère devant le roi, c'est comme s'il chuchotait. Cela devrait être jugé de la même manière. Est-ce qu'on oserait chuchoter devant Sa Majesté ?» Publicité D'autant que le roi Charles, lui, s'est «donné la peine d'une partie de son discours en anglais», ce qu'il avait déjà fait devant le Sénat lors de sa visite en 2023. Le monarque a même glissé une savoureuse référence au bilinguisme forcé de la société anglo-normande établie par Guillaume de Conquérant. «Cette ère fut aussi le début d'un partage linguistique, même si je ne peux qu'espérer qu'en écoutant mon français, vous ne ressentiez pas la même chose que la Princesse Katherine de France pendant son apprentissage de l'anglais dans Henry V de Shakespeare. O Seigneur Dieu!, a-t-elle dit, c'est assez pour une fois.» À la conquête normande, le vieil anglais se voit en effet remplacé par l'anglo-normand, dialecte de l'ancien français influencé par le vieux norrois. De riches abbayes sont confiées à des abbés normands. Et, dans les écoles, c'est le français qu'on enseigne aux élèves, notre langue devenant également celle des actes officiels... et celle de la fameuse maxime de Richard Cœur de Lion, «Dieu et mon droit». La langue du protocole Un parti pris linguistique peut réveiller des siècles de ressentiment. Qu'importe alors si le cocktail prenait hier le soin d'allier le meilleur des deux rives : lemon curd et pastis, le tout parsemé de bleuets séchés de France et de pétales de roses anglaises. Qu'importe la prouesse diplomatique d'un vin pétillant anglais produit par une maison de champagne française. Qu'importe le flacon, en somme : le président parlait français ! Faut-il se réjouir de notre côté que Macron rappelle par là discrètement que c'est en français que l'on rédige encore les menus et annonce les hors-d'œuvre outre-Manche ? Pendant des siècles, la diplomatie britannique a été inséparable de la langue de Molière. Au XVIIIe siècle, où jamais Versailles et Paris n'ont autant décidé de la longueur des perruques, de la hauteur des souliers et donné des lois à la langue et à la littérature, le magazine The Spectator s'agace même de cette gallomanie qui fait porter «peruke» et «pantaloon», mettre une «cravate», manger «dessert» et «fricasses». Clemenceau se fera provocant, deux siècles plus tard, lorsqu'il lancera que «la langue anglaise n'existe pas» mais qu'il s'agit d'un «français mal prononcé». Et pourtant, comble d'ironie, celui qui célèbre hier le prestige du français n'hésite pas, face au monde, à lui préférer souvent l'anglais. Les puristes avaient dénoncé en juillet 2024 une trahison linguistique, une violation de l'article 2 de la Constitution, alors que le président déroulait son propos en anglais lors de la conférence de presse à l'Élysée précédant les JO de Paris. Les exemples abondent : One Ocean Summit à Brest en 2022, Meet Africa pour les relations avec des diasporas africaines francophones, Digital Challenge pour stimuler l'innovation dans l'Hexagone… On reproche à l'Élysée son anglicisme forcené, et voilà qu'on le blâme aujourd'hui d'un sursaut francophone.

Elton John, Mika, Kristin Scott Thomas... Quelles personnalités ont participé au dîner d'État à Windsor ?
Elton John, Mika, Kristin Scott Thomas... Quelles personnalités ont participé au dîner d'État à Windsor ?

Le Figaro

time09-07-2025

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Elton John, Mika, Kristin Scott Thomas... Quelles personnalités ont participé au dîner d'État à Windsor ?

Ce jeudi 8 juillet, le roi Charles III et son épouse, la reine Camilla, ont organisé un banquet exceptionnel au château de Windsor à l'occasion de la visite d'État du couple présidentiel français. 160 invités triés sur le volet, dont de nombreuses célébrités, y étaient conviés. Quelques heures après leur arrivée au Royaume-Uni pour une visite d'État exceptionnelle, Emmanuel et Brigitte Macron ont été reçus, ce mardi 8 juillet, à la table du roi Charles III et de la reine Camilla dans la salle de réception du Saint George's Hall, au château de Windsor. D'autres membres de la famille royale britannique ont participé à ce banquet dont, bien évidemment, le prince William et son épouse Kate Middleton, divine dans une robe rouge signée Givenchy. La princesse de Galles n'avait pas assisté à un dîner d'État depuis plus de deux ans, en raison de son cancer. À lire aussi Petits secrets du dîner d'État des Macron au château de Windsor Mika et son compagnon Andy conviés au dîner d'État Le prince Edward et son épouse, la duchesse Sophie d'Édimbourg, étaient également présents, de même que la princesse Anne et son mari Sir Timothy Laurence. Au total, 160 invités triés sur le volet ont pris place autour de la longue table fleurie de Saint George's Hall. Le chanteur Mika et son compagnon Andy faisaient partie de ces rares privilégiés. Pour l'occasion, tous deux se sont présentés vêtus de leur plus beau smoking à queue-de-pie. Publicité Mick Jagger, ou plutôt Sir Michael Jagger, qui avait déjà participé au dîner d'État à Versailles il y a deux ans, a une nouvelle fois reçu son carton d'invitation qu'il a honoré accompagné de sa femme Melanie Hamrick. Elton John, grand ami de la famille royale britannique, et l'actrice Kristin Scott Thomas ont également pris part à cette soirée historique. À lire aussi Petits secrets du dîner d'État des Macron au château de Windsor Un dîner imaginé par Raymond Blanc Toutes ces personnalités ont savouré un délicieux repas imaginé par le chef français Raymond Blanc. Ce dernier a prévu une entrée légère : une assiette de légumes d'été avec une vinaigrette à la sauge, aux tomates crues et à l'huile d'olive. En plat, les convives ont dégusté un suprême de poulet fermier servi avec des asperges de Norfolk assaisonnées à la crème d'estragon. Enfin, pour le dessert, Raymond Blanc leur a proposé un parfait glacé au cassis présenté sur une génoise imbibée de cassis, accompagnée d'une gelée de fleur de sureau. Des saveurs raffinées et inoubliables, pour une soirée qui le fut tout autant.

«Du mousseux anglais produit par une maison de champagne française» : le vin très symbolique offert à Emmanuel Macron par le roi Charles III
«Du mousseux anglais produit par une maison de champagne française» : le vin très symbolique offert à Emmanuel Macron par le roi Charles III

Le Figaro

time09-07-2025

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«Du mousseux anglais produit par une maison de champagne française» : le vin très symbolique offert à Emmanuel Macron par le roi Charles III

À l'occasion de leur visite d'État, Emmanuel et Brigitte Macron ont été reçus par le roi Charles III au château de Windsor pour un banquet d'honneur. Le couple présidentiel a été honoré avec des vins français… mais aussi anglais. Lors de sa première visite officielle au Royaume-Uni, et à l'occasion de la première visite d'État française depuis 2008, Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont été reçus par le roi Charles III au château de Windsor, la résidence historique de la famille royale à l'ouest de Londres. Le banquet d'État, l'un des moments les plus solennels de la visite officielle, a réuni près de 160 convives. Parmi eux, des membres de la famille royale, des personnalités politiques…. Mais au-delà des discours et des poignées de main, c'est aussi dans les assiettes, et surtout dans les verres, que s'est jouée une partie de la diplomatie. À chaque rencontre de ce niveau, les choix de vins sont tout sauf anodins. En septembre 2023, lors de la visite du roi Charles III à Paris, le dîner au château de Versailles avait donné le ton : champagne Pol Roger Winston Churchill 2013 en magnum, Bâtard-Montrachet Grand Cru 2018 du domaine Olivier Leflaive, puis Château Mouton Rothschild 2004 en double magnum, avec une étiquette peinte par le roi lui-même. Publicité Le terroir du Kent associé au savoir-faire de Taittinger Pour ouvrir cette soirée du 8 juillet, les convives ont été accueillis avec un verre du domaine Evremond Cuvée Classique Edition I, le vin pétillant anglais lancé par la maison de champagne Taittinger plus tôt cette année. Un choix hautement symbolique, puisque le domaine illustre les liens qui nouent la France et le Royaume-Uni : le projet est né du désir de Pierre-Emmanuel Taittinger et du «Master of Wine» Patrick McGrath, son agent anglais et ami de longue date, de produire ensemble un vin pétillant anglais d'exception. Le domaine de 125 hectares, bénéficiant des équipes techniques de Taittinger, allie le savoir-faire et les méthodes traditionnelles champenoises au terroir de Chilham, dans le Kent, où le vin est produit. Ce comté du sud-est de l'Angleterre est connu pour être le plus ensoleillé du pays, avec des sols riches en craie, à l'instar de ceux de la Champagne. Enfin, le nom du domaine est inspiré de Charles de Saint-Evremond, un moraliste et critique libertin français exilé à la cour de Charles II à la fin du XVIIe siècle. Un clin d'œil à cette alliance franco-britannique que le roi Charles III n'a pas manqué de souligner dans son discours : «Ce soir, nous avons bu du vin mousseux anglais produit par une maison de champagne française. Cela aurait été à peine croyable pour certains de nos prédécesseurs». Un cocktail a également été créé pour l'occasion, baptisé L'Entente, qui associe du gin britannique à du lemon curd et du pastis français, le tout agrémenté de bleuets séchés de France et de pétales de roses anglaises. Le menu, élaboré en collaboration avec le chef français Raymond Blanc et la Maison royale, a débuté avec une entrée accompagnée d'un Corton-Charlemagne Grand Cru 2022 du domaine Étienne Sauzet, un blanc minéral et racé, idéal pour sublimer l'assiette de légumes d'été, vinaigrette de tomates crues, servie en ouverture. Puis est venu le plat principal : un suprême de poulet fermier à l'estragon, accompagné d'un Château Haut-Brion 1996, 1er Grand Cru Classé de Pessac-Léognan. Le dessert, quant à lui, a été délicatement mis en valeur par un Louis Roederer Carte Blanche non millésimé. Après le dîner, les convives ont été invités à rejoindre le salon pour le café. Là encore, la symbolique s'est glissée dans les verres : un porto Taylor's Vintage 1977 et un cognac Grande Champagne 1948 de Frapin & Co ont été proposés, en hommage aux années de naissance respectives du président français et de Sa Majesté le roi. Domaine Evremond Classique Cuvée Edition I SDP Puis, c'est à nouveau un verre de Domaine Evremond Classique Cuvée Edition I qui a été proposé aux convives lors du toast officiel, réaffirmant les liens étroits entre la France et le Royaume-Uni. À lire aussi Ces rois, tsars et présidents qui entretiennent une véritable histoire d'amour avec le champagne «Nous sommes très heureux et honorés que Domaine Evremond, né du lien fort que nous entretenons avec nos amis anglais, ait été servi lors du banquet d'État en présence d'Emmanuel Macron et Charles III. Ce projet collaboratif est le fruit du savoir-faire français et du potentiel du terroir britannique, une véritable aventure humaine et viticole qui se déroule des deux côtés de la Manche», confie au Figaro Vitalie Taittinger, présidente de Champagne Taittinger et du domaine Evremond.

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