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« Ça n'a pas été facile de continuer avec le même moral » : vainqueur de la Clasica San Sebastian, Giulio Ciccone renaît deux mois après sa chute sur le Giro
« Ça n'a pas été facile de continuer avec le même moral » : vainqueur de la Clasica San Sebastian, Giulio Ciccone renaît deux mois après sa chute sur le Giro

L'Équipe

time02-08-2025

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« Ça n'a pas été facile de continuer avec le même moral » : vainqueur de la Clasica San Sebastian, Giulio Ciccone renaît deux mois après sa chute sur le Giro

Deux mois après sa lourde chute sur le Tour d'Italie, l'Italien de Lidl-Trek, Giulio Ciccone, rarement verni durant sa carrière, a remporté la Clasica San Sebastian samedi, et rappelé tout son talent. Peut-être est-ce sa bonne bouille souriante, ou la classe à l'italienne, toujours est-il que Giulio Ciccone portait très bien la txapela - grand béret basque remis au vainqueur - samedi, ce qui n'est pas donné à tout le monde. Et il l'a conservée jusqu'à sa conférence de presse, assis dans le siège du maire de San Sebastian (Eneko Goia). L'Italien faisait un joli lauréat de la Clasica, une course qu'il ne « pensai [t] pas être en mesure de gagner aujourd'hui (samedi) », a-t-il avoué, mais où il a montré le coureur qu'il était quand la malchance ne s'acharne pas. Le garçon des Abruzzes, 30 ans, ne s'imaginait pas victorieux car il revenait de deux mois sans compétition, après une lourde chute sur le Giro (14e étape), alors qu'il était 7e du général et en forme. Un coup du sort de plus pour le leader de Lidl-Trek, dont le talent aurait dû le conduire à jouer des tops 5 sur tous les Grands Tours sans tous ces contretemps qui font qu'en quatorze tentatives (6 abandons), il n'a jamais terminé dans le top 10. « Après la chute, ça n'a pas été facile de continuer avec le même moral, confiait-il. Mentalement, ç'a été vraiment difficile, pour moi et pour l'équipe. J'ai tout arrêté pendant deux semaines, jusqu'au moment où j'ai réalisé que je devais revenir plus fort qu'avant. Je remercie mon équipe, mes équipiers, car ils m'ont toujours poussé et soutenu. » « Toute son année a été compliquée, il y a eu beaucoup de travail pour revenir et il mérite de profiter. ''Cicco'' est très fort, très tranquille, convaincu de ses qualités, il a fait tout ce qu'il devait faire et il a gagné en gérant très bien » Markel Irizar, directeur sportif de Ciccone Son directeur sportif Markel Irizar avait pris sa retraite il y a six ans sur la Clasica, presque à domicile pour lui, le Basque, mais c'est samedi qu'il a vécu « un rêve ». « Car Giulio gagne avec beaucoup de mérite, appuyait l'ancien rouleur. Toute son année a été compliquée, il y a eu beaucoup de travail pour revenir et il mérite de profiter. ''Cicco'' est très fort, très tranquille, convaincu de ses qualités, il a fait tout ce qu'il devait faire et il a gagné en gérant très bien. Il arrive à maturité. Il est venu ici avec sa femme, avec qui il s'est marié il y a deux ans, et cela l'a fait grandir comme cycliste. » Annabruna, miss Abruzzes 2017 et ancienne athlète (400 m haies, 800 m), semblait plus émue que son mari, avant d'observer, embarrassée, toutes les récompenses que le couple allait devoir ramener (trois bouquets, un petit tonneau de cidre, un trophée aux formes du Pays basque, un phare miniature). Avec douze victoires au palmarès, Ciccone n'a pas trop l'habitude des lauriers, et il s'en était ouvert en avril, après son étape remportée sur le Tour des Alpes, presque deux ans après son dernier succès - « Cela faisait longtemps sans gagner, j'en avais vraiment besoin ». Samedi, il a remis ça en éteignant les pétards allumés par les UAE Isaac Del Toro et Jan Christen, et remis l'Italie au palmarès de la Clasica après Bugno, Chiappucci, Rebellin, Casagrande et Bettini, le dernier Transalpin à lever les bras, en 2003. « C'est un grand honneur d'être au milieu de tous ces champions », souriait-il. Un « coup de boost », selon Irizar, en vue de la Vuelta (23 août au 14 septembre), où Ciccone « verra jour après jour », disait le meilleur grimpeur du Tour 2023, conscient que tout ne dépend pas seulement de lui.

Clasica San Sebastian : le résultat de la course au Pays basque avec la victoire de l'Italien Giulio Ciccone
Clasica San Sebastian : le résultat de la course au Pays basque avec la victoire de l'Italien Giulio Ciccone

Le Parisien

time02-08-2025

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Clasica San Sebastian : le résultat de la course au Pays basque avec la victoire de l'Italien Giulio Ciccone

Sans doute sa plus belle victoire en carrière. Absent du Tour de France , l'Italien Giulio Ciccone, 30 ans (Lidl-Trek), remporte ce samedi 2 août la Clasica San Sebastian , première course après la Grande Boucle, conclue dimanche dernier à Paris. Il s'impose devant le Suisse Jan Christen (UAE) et le Belge Maxim Van Gils (Red Bull-Bora Hangsrohe). Aucun des trois n'a couru le Tour de France. « Je ne pensais pas l'emporter aujourd'hui. Je ne savais pas comment j'avais récupéré des derniers entraînements. C'est une course vraiment difficile », souffle Giulio Ciccone au micro d'Eurosport à l'arrivée. Vainqueur du maillot à pois sur le Tour de France 2023, meilleur grimpeur du Tour d'Italie en 2019, il avait également porté le maillot jaune en 2019 pendant 2 jours sur le Tour de France. Dans cette Clasica San Sebastien, longue de 211 km, Ciccone a fait la différence dans l'ascension du col d'Erlaitz, à 40 km environ de l'arrivée. Il a alors formé un duo avec le Mexicain Isaac del Toro (UAE). Les deux hommes ont poursuivi ensemble jusqu'à la montée du dernier col, le Murgil Tontorra, à 11 km de la ligne. Ciccone a su s'arracher pour ne plus se relâcher et s'imposer dans le centre-ville de Saint-Sébastien. Les premiers Français du classement sont Léo Bisiaux (Decathlon-AG2R), Romain Grégoire (Groupama-FDJ) et Nicolas Prodhomme (Decathlon-AG2R), aux 14e, 15e et 16e places. Lenny Martinez (Bahrain Victorious) n'a jamais semblé en position de jouer les premiers rôles.

Plus malin que les UAE, Giulio Ciccone remporte la Clasica San Sebastian en solitaire
Plus malin que les UAE, Giulio Ciccone remporte la Clasica San Sebastian en solitaire

L'Équipe

time02-08-2025

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Plus malin que les UAE, Giulio Ciccone remporte la Clasica San Sebastian en solitaire

D'abord en tête avec Isaac Del Toro (UAE-XRG) après Erlaitz, Giulio Ciccone (Lidl-Trek) a parfaitement contré Jan Christen dans la dernière difficulté pour remporter la Clasica San Sebastian en solitaire ce samedi. L'Italien s'offre sa plus belle victoire sur une course d'un jour. Le fin du scénario de cette Clasica San Sebastian 2025 a longtemps ressemblé à celles des deux éditions précédentes. Entre le début de la descente d'Erlaitz et l'attaque de la montée de Murgil-Tontorra, Giulio Ciccone (Lidl-Trek) et Isaac Del Toro (UAE-XRG) étaient seuls en tête et semblaient prêts à se jouer la victoire dans un sprint à deux. Exactement comme en 2023 quand Remco Evenepoel avait été plus rapide que Pello Bilbao, et en 2024 lorsque Marc Hirschi avait devancé son futur coéquipier Julian Alaphilippe sur la ligne. Il n'en fut finalement rien, puisque Giulio Ciccone a parfaitement répondu à la stratégie d'UAE-XRG pour s'imposer en solitaire dans le Pays basque. Deuxième de Liège-Bastogne-Liège fin avril, l'Italien s'offre la plus belle victoire de sa carrière sur une course d'un jour (il ne comptait jusqu'ici que deux victoires de ce type, sur le Tour des Apennins en 2018 et le Trofeo Laigueglia en 2020), lui qui est plutôt habitué à gagner sur des courses par étapes. Une belle revanche pour le coureur de 30 ans, obligé d'abandonner sur le Giro fin mai et qui n'avait pas couru depuis. Piégé dans le final par Ciccone, Jan Christen (UAE-XRG) termine deuxième, à une poignée de secondes de l'Italien. Maxim Van Gils (Red Bull Bora-Hansgrohe) complète le podium après avoir réglé le groupe de châsse au sprint. Del Toro, épuisé dans la dernière difficulté, ne prend que la cinquième place. Plus d'informations à suivre...

De retour sur la Clasica San Sebastian, Juan Ayuso déjà tourné vers son futur... Et un possible départ d'UAE ?
De retour sur la Clasica San Sebastian, Juan Ayuso déjà tourné vers son futur... Et un possible départ d'UAE ?

L'Équipe

time02-08-2025

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De retour sur la Clasica San Sebastian, Juan Ayuso déjà tourné vers son futur... Et un possible départ d'UAE ?

Juan Ayuso effectue samedi sa reprise, sur la Clasica San Sebastian, deux mois après son abandon au Giro. Entre-temps, la pépite de 22 ans a modifié son calendrier de fin de saison, pris un agent, et les rumeurs s'amplifient autour de son départ. La chaleur du public basque, familial et connaisseur, ajouté à un panorama parfait sur la Concha, petite plage en forme de coquillage que beaucoup de coureurs prennent en photo : difficile de faire mieux comme cadre pour combattre un spleen d'après-Tour de France, et c'est pour tout ça que certains seront sur la ligne de départ, samedi matin, à l'image de Primoz Roglic, l'un des plus disponibles pour les photos et autographes. Juan Ayuso, lui, ne sort pas du Tour. Mais il a peut-être sa propre mélancolie à chasser. Deux mois que l'Espagnol n'a pas accroché un dossard, depuis son abandon lors de la 18e étape du Giro, le 29 mai, une course qu'il avait démarrée avec le paletot de co-favori, aux côtés de Roglic, avant de chuter, de voir son équipier Isaac Del Toro rogner son leadership, et d'être piqué par un insecte, dans un alignement d'emmerdes assez remarquable. Vouloir laisser tout ça derrière lui serait déjà une belle motivation pour se remettre en selle sur la Clasica San Sebastian. Mais il y a autre chose. Juan Ayuso, l'autre star d'UAE Durant sa parenthèse, à s'entraîner entre Andorre, où il vit, et Javea (Espagne), chez ses parents, le jeune brun (22 ans) a fait bouger les lignes en s'attachant les services d'un agent pour la première fois, lui qui a un contrat jusqu'en 2028 avec la formation UAE, signé en août 2022. « Qu'il ait un agent (Giovanni Lombardi) ne change rien. » Matxin Fernandez, le directeur sportif d'UAE Jusqu'ici, son père gérait ses affaires, tout en demandant régulièrement conseil à des managers. Alors voir la famille Ayuso s'engager avec l'Italien Giovanni Lombardi (56 ans), ancien coureur pro devenu l'un des agents les plus influents du circuit, avec la réputation de travailler pour peu de coureurs, n'a rien d'un hasard. Les Belges des Laatste Nieuws ont ainsi évoqué le mois dernier ses envies d'ailleurs, rappelant au passage que ses prétendants devraient payer une clause de 100 millions d'euros, inimaginable pour n'importe quelle équipe. « Qu'il ait un agent ne change rien, rétorquait Matxin Fernandez, le directeur sportif d'UAE, lui aussi arrêté tous les trois mètres pour une photo vendredi. J'ai une excellente relation avec Juan, nous sommes en discussion en permanence, il a un contrat jusqu'en 2028. Que puis-je dire d'autre ? Beaucoup de coureurs prennent des agents alors qu'ils ont déjà des contrats en cours. Il faut lui demander à lui. » On aurait aimé, mais le plus jeune coureur à être monté sur le podium d'un grand Tour depuis plus d'un siècle (3e de la Vuelta 2022, à 19 ans) a zappé l'espace interview, vendredi. Sur le podium protocolaire, il a seulement expliqué combien « c'était toujours spécial ici » et qu'il était « très heureux d'être de retour », après son absence l'an dernier, pour ce qui sera sa quatrième participation à la « Klasikoa » (11e en 2023 comme meilleur résultat). Il y sera une carte parmi d'autres pour l'équipe émirienne, avec Igor Arrieta, Jan Christen, ou Isaac Del Toro. Le Mexicain, en février, avait été le parfait lieutenant de son leader Ayuso sur la Drôme Classic, remportée par l'Espagnol (ainsi que le trophée Laigueglia, Tirreno-Adriatico, une étape du Tour de Catalogne et une au Giro cette année). Del Toro, rival interne ? Mais les cartes ont été redistribuées entre les deux, depuis que « Torito », talent protéiforme de 21 ans, a montré lors du Giro qu'il avait la caisse pour tenir trois semaines (2e du général en lâchant le maillot rose lors de l'avant-dernière étape). De quoi inciter ses dirigeants à le privilégier au détriment d'Ayuso ? Le Valencian aura au moins l'occasion de se rattraper sur la prochaine Vuelta (23 août-14 septembre). UAE limite ses jeunes coureurs à un grand Tour par an, « mais vu qu'il n'a pas terminé le Giro, vu les circonstances, et avec l'absence de Tadej (Pogacar, qui a décidé tout récemment de ne pas participer), sa sélection est devenue naturelle, un leader remplace un leader », posait Matxin Fernandez, l'un de ses plus proches dans le staff. Il partagera ce leadership avec Joao Almeida, remis de sa chute au Tour, et essaiera de reprendre son histoire avec les épreuves de trois semaines, qu'il a abandonnées les deux dernières fois (Tour 2024 et donc Giro 2025). « La course met toujours chacun à sa place », remarquait vendredi son directeur sportif au sujet de son duo de « leaders » pour la Vuelta. Sa place, Ayuso est en train de la chercher. Del Toro, Ayuso, est-ce la pagaille chez UAE ?

Cyclisme : malade, Julian Alaphilippe doit renoncer à la Clasica San Sebastian
Cyclisme : malade, Julian Alaphilippe doit renoncer à la Clasica San Sebastian

Le Parisien

time31-07-2025

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Cyclisme : malade, Julian Alaphilippe doit renoncer à la Clasica San Sebastian

Julian Alaphilippe ne prendra pas le départ de la Clasica San Sebastian, prévue ce samedi. Le coureur de l'équipe Tudor, qui avait terminé deuxième de cette course en 2024 et vainqueur en 2018, est contraint au forfait en raison « d'une infection des voies respiratoires supérieures » contractée après le Tour de France. Son équipe a précisé jeudi que le Français de 33 ans devait désormais se concentrer sur sa récupération. L'absence de Julian Alaphilippe s'ajoute à une série de coups durs pour le cyclisme tricolore depuis la fin de la Grande Boucle, à l'image de Kevin Vauquelin, blessé après une chute domestique. Alaphilippe avait pourtant terminé le Tour avec panache, en déclenchant l'attaque du peloton dans les rues de Montmartre lors de la dernière étape. Mais malgré quelques tentatives offensives, notamment dans le Ventoux, son Tour 2025 est resté en demi-teinte , achevé sans victoire et à la 56e place du classement général. En son absence, l'équipe Tudor comptera sur Marc Hirschi, vainqueur de l'édition précédente, pour porter les espoirs de la formation helvète sur les routes basques.

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