
Clasica San Sebastian : le résultat de la course au Pays basque avec la victoire de l'Italien Giulio Ciccone
Tour de France
, l'Italien Giulio Ciccone, 30 ans (Lidl-Trek), remporte ce samedi 2 août la
Clasica San Sebastian
, première course après la Grande Boucle, conclue dimanche dernier à Paris.
Il s'impose devant le Suisse Jan Christen (UAE) et le Belge Maxim Van Gils (Red Bull-Bora Hangsrohe). Aucun des trois n'a couru le Tour de France.
« Je ne pensais pas l'emporter aujourd'hui. Je ne savais pas comment j'avais récupéré des derniers entraînements. C'est une course vraiment difficile », souffle Giulio Ciccone au micro d'Eurosport à l'arrivée. Vainqueur du maillot à pois sur le Tour de France 2023, meilleur grimpeur du Tour d'Italie en 2019, il avait également porté le maillot jaune en 2019 pendant 2 jours sur le Tour de France.
Dans cette Clasica San Sebastien, longue de 211 km, Ciccone a fait la différence dans l'ascension du col d'Erlaitz, à 40 km environ de l'arrivée. Il a alors formé un duo avec le Mexicain Isaac del Toro (UAE).
Les deux hommes ont poursuivi ensemble jusqu'à la montée du dernier col, le Murgil Tontorra, à 11 km de la ligne. Ciccone a su s'arracher pour ne plus se relâcher et s'imposer dans le centre-ville de Saint-Sébastien.
Les premiers Français du classement sont Léo Bisiaux (Decathlon-AG2R), Romain Grégoire (Groupama-FDJ) et Nicolas Prodhomme (Decathlon-AG2R), aux 14e, 15e et 16e places. Lenny Martinez (Bahrain Victorious) n'a jamais semblé en position de jouer les premiers rôles.
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C'était un succès sportif mais aussi la preuve que nous pouvions gagner en équipe, avec des joueurs originaires de toute l'Espagne. J'ai aussi pensé à tous les Espagnols, sans doute heureux de ce nouvel exploit. Pas seulement de notre victoire mais aussi de la manière et de notre comportement sur le terrain. Au cours de mon cycle à la tête de la sélection, durant lequel j'ai dirigé 114 matches (87 victoires, 10 nuls, 17 défaites) si je ne me trompe pas, nous n'avons eu qu'un joueur expulsé : Gerard Piqué, en fin de rencontre face au Brésil (0-3), lors de la Coupe des Confédérations 2013. Et pas à la suite d'un geste violent mais sur une faute qui trahissait un sentiment d'impuissance. Après ce sacre à l'Euro, on s'est demandé comment on pouvait régénérer ce groupe, mais le "problème" qu'on a eu, en quelque sorte, c'est que tous évoluaient alors dans les meilleurs clubs du monde. Comment vouliez-vous les écarter ? Après notre élimination au premier tour à la Coupe du monde 2014 (défaites contre les Pays-Bas, 1-5, et le Chili, 0-2), certains ont dit qu'il aurait fallu renouveler l'équipe, mais à ce moment-là les joueurs que nous avions choisis étaient les meilleurs. »