Dernières actualités avec #Deloitte


24 Heures
14-07-2025
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RIP Thierry Ardisson, les Romands et les assurances: l'essentiel de ce 14 juillet 2025
Accueil | L'essentiel du jour | Assurances maladie: la bougeotte des Romands Tensions à Taïwan: les civils se préparent à une invasion Télévision française: l'animateur et producteur Thierry Ardisson est mort Publié aujourd'hui à 17h12 Une enquête réalisée par Deloitte révèle que les Romands changent plus souvent d'assurance maladie que les Alémaniques, essentiellement en raison des augmentations de primes qui surpassent celles des salaires. En Suisse romande, où les primes sont particulièrement élevées, la caisse unique gagne en popularité. Sur le plan national, 63% de la population y est favorable. Pour 2026, les primes pourraient augmenter de 5%. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Les Taïwanais se préparent à une invasion chinoise d'ici à 2027 Face aux risques d'invasion de la Chine, l'armée taïwanaise effectue des exercices inédits, mobilisant 22'000 réservistes. Ce climat de tension pousse la population à se préparer, notamment à travers la popularité croissante des kits de survie. Malgré les divisions politiques internes, les efforts se multiplient pour renforcer les capacités militaires en vue d'une possible attaque en 2027. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. L'animateur et producteur Thierry Ardisson est mort à 76 ans Figure incontournable de la télévision française, Thierry Ardisson est décédé à Paris des suites d'un cancer du foie. Connu pour ses interviews provocantes et son style irrévérencieux, il a marqué le paysage audiovisuel français par ses émissions emblématiques comme «Bains de minuit» et «Tout le monde en parle». La télévision française perd une de ses icônes les plus controversées et impertinentes. Pour en savoir plus sur le sujet: [texte du lien] Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Thierry Ardisson, icône controversée de la télévision française. La mort de l'animateur n'est malheureusement pas la mort de ce qu'il représentait: la putasserie médiatique à son meilleur. L'opinion de Boris Senff Euro 2025: la Suisse peut croire au «Miracle de Berne» 2025 La Suisse s'apprête à affronter l'Espagne en quarts de finale de l'Euro 2025, marquant une étape historique pour les Suissesses. Avec une équipe jeune et audacieuse, elles espèrent rééditer l'exploit du «Miracle de Berne» de 1954. Malgré le statut d'ultrafavorites des Espagnoles, la Suisse est prête à créer la surprise, galvanisée par un élan populaire inégalé et une cohésion d'équipe impressionnante. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Musique: les confidences de Michel Polnareff avant son arrivée à Sion Michel Polnareff, légende de la chanson française, revient en Europe pour une tournée qui passera par la Suisse cet été. Ayant débuté au piano à un très jeune âge, Polnareff partage ses souvenirs musicaux, ses instruments préférés, et ses réflexions sur sa carrière singulière. Il se confie aussi sur l'état actuel du monde et de la musique, tout en révélant le secret de son éternelle insoumission. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Aussi dans l'actu Soutien aux retraités, une motion propose d'avancer le versement des rentes AVS . Le conseiller aux États Mauro Poggia demande qu'elles soient versées à la fin du mois, pour que les retraités puissent payer leurs factures sans devoir avancer l'argent. Keystone L'actu en Suisse romande Leonardo Pescante est rédacteur en chef adjoint de 24heures depuis 2011. Après des études à l'Université de Lausanne en mathématiques et des cours supérieurs de management au CRPM, il a travaillé près de 15 ans à Radio Suisse internationale. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
14-07-2025
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Changer de caisse maladie, un réflexe plus romand qu'alémanique
Un sondage montre que les Romands changent plus de caisse et se montrent plus critiques face au système. Mais les choses changent en Suisse alémanique. Publié aujourd'hui à 06h57 Août 2010: une campagne d'affichage des caisses maladie s'attaque à l'image qu'elles ont auprès d'une partie du public. VQH/Chantal Dervey En bref: Un Röstigraben de l'assurance maladie. La firme Deloitte révèle les résultats d'une enquête menée en mars par YouGov auprès de 1212 personnes, dont 25% en Suisse romande. On y découvre à quel point les caisses sont moins aimées de ce côté de la Sarine. Les sondés romands sont plus enclins à changer de caisse. 17% l'ont fait en 2024, contre 10,3% des Alémaniques. Marcel Thom, partenaire chez Deloitte et coauteur de la publication, précise toutefois que les mouvements ont augmenté dans tout le pays depuis trois ans, en raison des hausses de prime. 71% des Romands et 65% des Alémaniques confirment que cette transhumance est principalement guidée par l'argument financier. D'autres éléments, comme la qualité des prestations ou la publicité, ont moins d'influence. Et les chiffres appuient le vécu des ménages. De 2010 à 2023, les primes ont grimpé en moyenne de 2,6% par an, contre 0,74% pour les salaires. Le prix et la culture La question financière peut aussi expliquer l'écart entre Romands et Alémaniques. En 2025, les primes les plus élevées se trouvent dans les cantons de Genève, du Tessin, des deux Bâles, de Neuchâtel, de Vaud et du Jura. La prime moyenne à Genève atteint ainsi 478 francs, contre 258 francs à Appenzell Rhodes-Intérieures (toutes classes d'âge, chiffres arrondis au franc). Côté romand, seuls le Valais et Fribourg sont en dessous de la moyenne nationale. L'argument du prix pèserait d'autant plus en Suisse que la facture est visible. «Ce système offre une grande transparence, explique Marcel Thom. En Allemagne, par exemple, les coûts sont payés par des cotisations proportionnelles au revenu et les citoyens ont moins conscience des hausses.» Selon le consultant, le porte-monnaie n'explique toutefois pas tout. Il évoque une différence de culture et une sensibilité plus grande des Romands aux augmentations. «Ils sont plus engagés politiquement et plus critiques à l'égard du système, ce qui les incite davantage à agir. À l'inverse, l'idée que les caisses sont un partenaire de santé est un peu plus répandue en Suisse alémanique.» Marcel Thom, partenaire chez Deloitte et coauteur de la publication «Face à la pression sur les primes, même les segments traditionnellement fidèles ou passifs commencent à remettre en question le système de manière plus critique». DR Le sondage montre en tout cas un plus grand désamour des Romands pour leurs assurances. 59% d'entre eux déclarent que les caisses sont en partie responsables de l'augmentation des coûts de la santé, contre 27% en Suisse alémanique. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Par contre, les Romands sont moins prompts à l'autocritique. Ils sont 45% à approuver l'affirmation selon laquelle la population est en partie responsable de la situation car elle consomme trop de prestations, contre 65% des Alémaniques. Des études précédentes révèlent «une constance des résultats sur de nombreux facteurs». En clair: le Röstigraben ne date pas d'hier. Par contre, des signes montreraient une tendance des Alémaniques à rejoindre les Romands, dans leurs pratiques et leurs opinions. «Face à la pression sur les primes, même les segments traditionnellement fidèles ou passifs commencent à remettre en question le système de manière plus critique», résume Marcel Thom. Oui à la caisse unique Ainsi, si la caisse unique recueille davantage d'avis positifs en Suisse romande qu'en Suisse alémanique (72% contre 60%), le soutien pour l'ensemble du pays est de 63%. Un changement notable déjà observé l'an dernier, alors que la population suisse a refusé à quatre reprises de tels projets (1994, 2003, 2007 et 2014). Marcel Thom évoque néanmoins une certaine ambiguïté. «Ce soutien à la caisse unique signale une insatisfaction face au système actuel. Mais la perception du concept reste très floue: bien que 63% y soient favorables, presque la moitié des sondés souhaitent néanmoins conserver le choix entre plusieurs assureurs.» Hausse des primes de 4 à 5% Cet automne, 59% des Romands et 37% des Alémaniques prévoient de comparer leurs primes. Doivent-ils s'attendre à une hausse? Selon Deloitte, les primes 2025 couvriraient des augmentations de coûts pouvant atteindre 2,5%. «Les tendances actuelles indiquent une croissance plus proche de 5%, ce qui signifie que les réserves continueront de diminuer», avertit Marcel Thom. Et si ce mouvement se poursuit, il prédit que l'on pourrait assister cet automne à une augmentation des primes de 4 à 5%. Coûts de la santé et primes d'assurance maladie Caroline Zuercher est journaliste à la rubrique Suisse depuis 2005. Elle couvre en particulier les sujets liés à la santé et à la politique de santé. Auparavant, elle a travaillé pour Swissinfo et Le Matin. 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Le Figaro
12-07-2025
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- Le Figaro
L'œnotourisme français génère un chiffre d'affaires de 7 milliards d'euros par an, selon une étude
Secteur montant de l'industrie du vin, l'œnotourisme génère chaque année 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires, selon une étude. Le vin est en crise, en proie à des difficultés liées à une déconsommation qui s'accélère et à des phénomènes climatiques de plus en plus intenses, qui rendent sa production plus coûteuse et plus difficile. Mais il peut compter sur une activité en pleine expansion, celle de l'œnotourisme. Longtemps réservé aux plus prestigieux châteaux du Bordelais et aux maisons champenoises, l'accueil d'œnotouristes s'est développé ces dernières années, sous le double effet d'un intérêt accru de la part des consommateurs et du besoin, du côté des producteurs, d'activer de nouveaux leviers de développement. Selon une étude révélée ce 7 juillet par le cabinet Deloitte, la France accueille 12 millions de visiteurs par an dans ses domaines viticoles, soit deux millions de plus qu'il y a une dizaine d'années. Parmi ces œnotouristes de plus en plus nombreux, 5,4 millions sont étrangers, avec une majorité de Britanniques, de Belges et d'Américains. Des visites qui génèrent 5,4 milliards d'euros de chiffres d'affaires bénéficiant directement aux vignobles – avec une dépense moyenne de 72 euros par visite –, auxquels s'ajoutent 1,6 milliard d'euros supplémentaire liés aux achats de la filière auprès de ses fournisseurs, faisant office d'effet de ruissellement. Avec un impact positif sur les secteurs de l'hôtellerie, de la restauration, de l'artisanat local ou des transports. Publicité La France, future première destination œnotouristique ? Les retombées de l'œnotourisme diffèrent selon les régions. Selon Atout France, c'est la Nouvelle-Aquitaine qui attire le plus de curieux chaque année, avec 2,5 millions de personnes, suivie par l'Occitanie et la région PACA (2,3) et de près par le Grand Est (2). L'étude du cabinet Deloitte révèle par ailleurs que plus d'un touriste international sur deux associe fortement l'image de la France au vin et que sur les 100 millions de touristes internationaux qui se rendent chaque année en France, 17 millions ont placé le vin dans «le top 3» de leurs raisons de s'y rendre. Ces chiffres sont révélés alors que la ministre déléguée chargée du Tourisme, Nathalie Delattre, a récemment dévoilé un plan pour structurer l'œnotourisme français et viser la première place européenne d'ici 2030. «La France est la première destination touristique au monde et une référence planétaire en matière de vin : l'œnotourisme est à l'intersection de ces deux forces. Je souhaite que la France devienne la première destination œnotouristique en Europe à l'horizon 2030, a souligné Nathalie Delattre depuis Saumur, insistant sur «la nécessité d'unir les forces pour rendre cette filière plus visible, plus accessible et plus durable». À lire aussi Quand Ruinart révolutionne l'œnotourisme en Champagne En France, l'œnotourisme est véritablement né en 1937 lors de la création de la première route des grands crus en Bourgogne, suivie par celle des vins d'Alsace quinze ans plus tard. Mais ce n'est qu'en 2009 que la filière se structure autour d'un tronc commun sous l'égide du Conseil supérieur de l'œnotourisme. «Comme la France abrite des vignes sur 70% de son territoire, on peut comprendre son identité aux deux tiers grâce à l'œnotourisme. On note par ailleurs que le public se rajeunit», confiait en juin dernier Hervé Novelli, son président, au Figaro. Le label «Vignobles & découvertes» assure la promotion officielle de l'œnotourisme dans l'Hexagone, avec 8704 prestations labellisées, en augmentation de 117% depuis 2016.


La Presse
07-07-2025
- Business
- La Presse
Lion Électrique racheté pour une bouchée de pain
Les nouveaux propriétaires de Lion Électrique n'ont eu qu'à mettre 6 millions sur la table afin de racheter le constructeur d'autobus scolaires électriques, a appris La Presse. Cela confirme qu'il ne reste rien pour ses créanciers, une liste sur laquelle figurent les contribuables québécois. Gardée secrète devant la Cour supérieure du Québec, qui supervisait la restructuration judiciaire en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC), l'information a récemment été dévoilée dans un document judiciaire. La somme est inférieure au financement intérimaire de 16 millions obtenu par Lion en se plaçant à l'abri de ses créanciers, le 18 décembre dernier. Malgré l'équivalent de 70 autobus scolaires électriques déjà achevés et l'équivalent de 215 millions US en stocks en date du 30 septembre dernier, le groupe notamment formé de Vincent Chiara, président et fondateur du promoteur immobiliser Groupe Mach, de l'entrepreneur Pierre Wilkie et du financier Claude Boivin a obtenu l'ex-étoile montante pour une bouchée de pain. Le prix payé est bien loin de la valeur boursière de Lion au début du mois de juin 2021, quelques semaines après son arrivée à Wall Street et à Bay Street. La valeur boursière du constructeur avait brièvement frôlé les 4,7 milliards. Comment cela a-t-il pu être possible ? Deloitte, qui agit à titre de contrôleur dans le dossier, avait offert quelques pistes pour comprendre cette chute de valeur dans le cadre d'une séance de questions-réponses avec d'ex-salariés de Lion, le mois dernier. Essentiellement, les 6 millions offerts par les repreneurs québécois étaient supérieurs à ce qui aurait été récolté avec une liquidation en pièces détachées — un scénario où pratiquement aucune valeur n'était accordée aux stocks. « Quand il n'y a pas de service après-vente et personne pour entretenir les autobus […] un acheteur peut se retrouver sans aide, a expliqué Jean-François Nadon, spécialiste en restructuration de la firme. C'est pour cela que les actifs sont aussi dévalorisés. » Il s'agit aussi de l'analyse de Yan Cimon, professeur titulaire à la faculté des sciences de l'administration de l'Université Laval. PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE C'est à Saint-Jérôme, dans les Laurentides, que les activités de Lion Électrique ont été recentrées. « Dans la situation où elle est, l'entreprise n'est pas encore en mesure de garantir les mêmes niveaux de service d'il y a quelques trimestres, quand les choses allaient mieux, souligne-t-il. Dans ce contexte, c'est très difficile de vendre les stocks à leur valeur comptable. » Encore des défis Lion a peut-être de nouveaux propriétaires, mais l'entreprise n'est pas encore sortie de l'auberge. Le trio d'investisseurs québécois n'a pas fini de délier les cordons de la bourse pour renflouer les coffres du constructeur. Il y a beaucoup de risques liés à Lion 2.0. Il va y avoir un besoin assez exceptionnel de fonds de roulement. Jean-François Nadon, spécialiste en restructuration chez Deloitte À cela s'ajoutent les efforts nécessaires pour « rebâtir la crédibilité » du constructeur, ses relations avec les fournisseurs et les autres partenaires, ajoute M. Cimon. Il n'avait pas été possible de s'entretenir avec M. Chiara, au moment d'écrire ces lignes. Selon nos informations, environ 120 personnes – des employés d'usine ainsi que du côté administratif – ont été rappelées au cours des dernières semaines à Saint-Jérôme, où les activités ont été recentrées. Il reste à voir à quel moment la production redémarrera officiellement. Quant au fondateur et ex-président et chef de la direction, Marc Bédard, il est toujours dans l'environnement de l'entreprise, mais à titre de consultant. Tout indique que M. Bédard participera au redémarrage avant de partir pour de bon. Il y avait l'équivalent de 70 autobus d'écoliers électriques déjà achevés dans les Laurentides lorsque l'entreprise s'est placée à l'abri de ses créanciers. Elle peut donc remettre des véhicules à des clients. Le renouvellement, par le gouvernement Legault, du programme d'électrification du transport scolaire devrait aider l'entreprise à atteindre cet objectif. De l'argent qui s'envole La déconfiture financière survenue l'an dernier engendre d'importantes pertes pour l'État québécois, pour plusieurs institutions comme le Fonds de solidarité FTQ, ainsi que pour les banquiers du constructeur. Les petits actionnaires de l'entreprise ont aussi tout perdu. Québec a englouti 143 millions dans cette affaire. Il en va de même du prêt de 117 millions US consenti par un syndicat bancaire. Une autre page de la débâcle est sur le point de se tourner. L'encan pour ce qui était le joyau du constructeur, son usine de blocs-batteries à Mirabel, se tiendra ce mardi. Québec et Ottawa avaient conjointement mis 100 millions sur la table pour financer ce complexe. De l'équipement comme des robots industriels, des systèmes de contrôle des émissions de poussière et des cellules de batteries sera offert au plus offrant. C'est la firme Workingman Capital qui a été mandatée pour superviser ce processus, comme elle l'avait fait pour l'usine américaine de Lion à Joliet, en Illinois. Toujours dans le noir Des centaines d'anciens salariés de Lion attendent toujours de savoir s'ils seront admissibles au programme de protection des salariés. Cette mesure fédérale leur permettrait de toucher des indemnités n'ayant pas encore été versées par l'entreprise. La Cour supérieure du Québec doit trancher sur cette question. Devant le tribunal, l'Agence du revenu du Canada avait plaidé que les travailleurs mis à pied ne devraient pas avoir droit à la protection du programme fédéral.


Le Figaro
04-07-2025
- Business
- Le Figaro
S'estimant lésés, un millier d'actionnaires minoritaires d'Atos assignent le groupe informatique en justice
Réservé aux abonnés INFO LE FIGARO - Organisés en collectif, ils estiment que la direction et les commissaires aux comptes ont dissimulé la situation financière réelle de l'entreprise, les induisant ainsi en erreur. Ils demandent réparation. Ses avocats la présentent comme la plus grosse «class action» de l'histoire, s'agissant d'une société cotée en France. Plus d'un millier d'actionnaires d'Atos s'estimant lésés par la dégringolade boursière du groupe de l'informatique ces dernières années, s'organisent en vue d'une action collective qu'ils vont engager contre Deloitte et Grant Thornton, les commissaires aux comptes de l'ex-pépite tricolore. À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech Selon nos informations, le groupe Atos a reçu jeudi soir une assignation en référé, déposée par le cabinet Vermeille & Co, spécialisé dans la défense du droit des investisseurs, qui représente les intérêts d'un collectif d'actionnaires. Dans ce courrier consulté par Le Figaro, les plaignants entendent prouver que les dirigeants d'Atos « ont délibérément dissimulé la situation financière réelle du Groupe Atos, vraisemblablement de connivence avec les Commissaires aux Comptes.» À leurs yeux, ces fautes comptables alléguées ont eu pour effet d'induire en erreur les actionnaires dans leur…