Dernières actualités avec #DelphineBatho


Le HuffPost France
2 days ago
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Loi Duplomb : Delphine Batho dénonce la dégradation de sa permanence parlementaire et accuse la FNSEA
POLITIQUE - « C'est peine et paille perdues. » La députée écologiste Delphine Batho a accusé mardi 22 juillet la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs d'être derrière la dégradation de sa permanence parlementaire dans les Deux-Sèvres, sur fond de mobilisation contre la loi Duplomb. Depuis l'adoption de la loi le 8 juillet, Delphine Batho relaye sur ses réseaux sociaux les initiatives visant à dénoncer cette loi qui acte le retour temporaire de l'acétamipride, mais légitime également la construction des mégabassines ou simplifie les procédures d'élevage intensif. Une implication qui lui vaut, selon elle, l'animosité des deux principaux syndicats agricoles. « Dégradation devant ma permanence parlementaire par les JA et la FNSEA pour me faire taire sur la #loi Duplomb. C'est peine et paille perdues ! » a-t-elle écrit sur BlueSky en partageant une photo de sa permanence devant laquelle des ballots de paille ont été déposés. En début de semaine, l'entourage du ministre de la Justice Gérald Darmanin a indiqué qu'il demanderait aux procureurs de la République d'être d'une « grande fermeté » face aux « menaces inacceptables » subies par « de nombreux parlementaires » du fait de leur vote sur la loi Duplomb. Selon le ministère de l'Intérieur, neuf « atteintes » à des parlementaires (dégradations de permanences, outrages sur les réseaux sociaux…) ont été recensées. Des dégradations avaient déjà été observées avant le vote de la loi, en Gironde et à l'encontre de députés écologistes et insoumis. Elles étaient cette fois signées de la Coordination rurale. Tous les agriculteurs ne sont pas favorables à la loi Duplomb, accusée de véhiculer d'importants reculs écologiques sous prétexte de venir en aide aux agriculteurs français. Mais la loi agricole a le soutien des trois principaux syndicats du secteur, FNSEA, Jeunes Agriculteurs et Coordination Rurale.


Le Parisien
2 days ago
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Loi Duplomb : la députée écologiste Delphine Batho affirme que sa permanence parlementaire a été dégradée
Une nouvelle parlementaire visée. La députée écologiste des Deux-Sèvres Delphine Batho a affirmé ce mardi soir que sa permanence parlementaire avait été dégradée par des agriculteurs, en raison de son vote contre la très controversée Loi Duplomb adoptée le 8 juillet et qui prévoit la réautorisation de l'acétamipride, un pesticide potentiellement cancérigène. « Dégradation devant ma permanence parlementaire par les JA et la FNSEA pour me faire taire sur la loi Duplomb. C'est peine et paille perdues ! », écrit-elle sur son compte Facebook. D'après la photo qui accompagne son message, des bottes de paille ont été placées devant l'entrée de sa permanence parlementaire. Pour l'heure, ni la FNSEA ni les Jeunes agriculteurs (JA) des Deux-Sèvres n'ont confirmé publiquement être à l'origine de cette action. Mais selon la Nouvelle République , une bâche a également été positionnée devant la permanence : « Vous avez voulu l'Europe, nous on veut les mêmes lois !!! JA 79 », est-il écrit. Mais aucune dégradation n'a été observée, poursuit le quotidien. Comme le note Ici (ex-France Bleu) Poitou , Delphine Batho s'était réjouie le week-end dernier de la « mobilisation populaire inédite » autour de la pétition lancée par une étudiante sur le site de l'Assemblée nationale s'opposant à la loi Duplomb. Celle-ci dépassait les 1,7 million de signatures ce mercredi matin. « Continuez à signer la pétition », encourage encore sur Facebook Delphine Batho. Delphine Batho n'est pas la seule à avoir été ciblée en raison de son vote. Lundi, le ministère de l'Intérieur en recensait au moins neuf . Par exemple, Jean-Louis Roumégas, parlementaire écologiste de l'Hérault, s'y était aussi opposé : sa permanence a été vandalisée par la Coordination rurale de l'Hérault (CR 34) dans la nuit du 17 au 18 juillet. « Du fumier et des panses de brebis ont été déposés devant l'entrée, des œufs ont été lancés sur le rideau de fer » a-t-il raconté au Parisien. A contrario, Liliana Tanguy, élue Ensemble pour la République (EPR) du Finistère qui a voté pour le texte, assure recevoir de nombreuses insultes sur les réseaux sociaux. « Ce n'est pas ça la démocratie », s'est-elle indignée dans nos colonnes. Autre exemple, son collègue ex-LR du Lot Aurélien Pradié, aussi en faveur de la loi Duplomb, affirme avoir reçu « des milliers de courriers remplis d'insultes et même des menaces de mort ».


Le HuffPost France
5 days ago
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Après la pétition contre la loi Duplomb, ces opposants demandent bien plus qu'un débat à l'Assemblée
POLITIQUE - Jusqu'où ira la pétition contre la loi Duplomb? Alors que celle-ci a franchi le cap historique des 500 000 signatures ce samedi, nécessaire pour l'organisation d'un débat à l'Assemblée nationale, elle dépassait ce dimanche 20 juillet à midi les 850 000 signatures. Face au tel engouement sur le texte déposé par une étudiante de 23 ans plusieurs opposants à cette loi controversée en appellent à un ultime bras de fer avec l'exécutif. Avec notamment une revendication : celle qu'Emmanuel Macron ne promulgue pas le texte. « La pétition contre la loi Duplomb approche le million de signatures. Le président de la République et le Premier ministre doivent entendre la colère populaire contre cette loi passée en force. Ils doivent renoncer à la promulguer », écrit ainsi ce dimanche 20 juillet Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise et député LFI, sur son compte X. « Sans attendre l'issue du recours déposé auprès du Conseil constitutionnel, c'est désormais au président de la République Emmanuel Macron qu'il revient de prendre la décision de ne pas promulguer la loi Duplomb, a réagi la députée écologiste Delphine Batho dans un communiqué. Alors qu'il exprimait il y a peu qu'il n'était 'pas content' des reculs sur l'écologie, il a l'occasion de joindre un acte à la parole. » « Un raz-de-marée citoyen » « Si le président de la République dit aujourd'hui, 'j'ai encore ce peu de pouvoir qui me permet de protéger la santé des Français, d'être le garant de la sécurité sanitaire des Françaises et des Français', il ferait œuvre utile », a complété sur BFMTV son collègue au sein des rangs écologistes Benjamin Lucas. « Le président doit renoncer à promulguer cette loi » face au « raz-de-marée citoyen » que représente le succès de la pétition, a aussi estimé le groupe écologiste à l'Assemblée nationale. Yaël Braun-Pivet favorable au débat mais… Du côté des défenseurs du texte en revanche, les réactions sont bien plus mesurées. La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a déclaré sur franceinfo être « évidemment favorable » à l'organisation d'un débat sur la pétition à l'Assemblée, avec la nomination d'un rapporteur, des auditions et une discussion dans l'hémicycle. Mais « le débat ne pourra en aucun cas revenir sur la loi votée », a-t-elle prévenu. Le sénateur Laurent Duplomb (LR), à l'origine du texte, s'est quant à lui montré plus agacé face à l'engouement citoyen. « Ça ne m'inspire pas grand-chose, ça veut dire que l'opposition s'exprime », a-t-il réagi sur franceinfo. « Derrière, il y aura sûrement un débat organisé à l'Assemblée nationale pour dire ce qu'on a dit pendant six mois », a-t-il déclaré, affirmant qu' « il y a eu des débats, que ce soit au Sénat en première lecture, pendant la commission mixte paritaire, en conclusion de la commission mixte paritaire ». Et que c'est bien ce texte « qui fera force de loi s'[il] est promulgué par le président de la République ».