logo
#

Dernières actualités avec #EugenieBouchard

Venus Williams renoue avec la victoire
Venus Williams renoue avec la victoire

La Presse

time3 days ago

  • Sport
  • La Presse

Venus Williams renoue avec la victoire

(Washington) Venus Williams, qui participe à son premier tournoi en plus d'un an, et joue en double pour la première fois en près de trois ans, a claqué un puissant service d'entrée de jeu lundi au tournoi de tennis de Washington, mais, étrangement, il a été annulé en raison d'une faute de pied. Howard Fendrich Associated Press Williams, qui est âgée de 45 ans et qui possède 21 titres du Grand Chelem en carrière au total, a souri, étonnée, tout comme les trois autres joueuses qui étaient avec elle sur le terrain. Il s'agissait d'un match intrigant, auquel a même assisté le joueur étoile de la NBA Kevin Durant. Puis, l'Américaine a trouvé son rythme, misant une fois de plus sur sa puissance pour déstabiliser ses adversaires, en route vers une victoire de 6-3, 6-1 avec sa partenaire de jeu Hailey Baptiste contre la Québécoise Eugenie Bouchard — qui s'apprête à annoncer sa retraite, après l'Omnium Banque Nationale de Montréal la semaine prochaine — et l'Américaine Clervie Ngounoue. PHOTO NICK WASS, ASSOCIATED PRESS Clervie Ngounoue et Eugenie Bouchard « C'est bien d'être en mesure de jouer. Je suis dans une situation bien différente de celle dans laquelle je me trouvais, il y a un an. C'est le jour et la nuit, car j'ai pu me préparer pour ce tournoi, alors que l'an dernier, je récupérais d'une intervention chirurgicale », a expliqué Williams, qui a indiqué à la chaîne NBC plus tôt ce mois-ci avoir subi l'ablation de fibromes utérins qui la faisaient souffrir depuis de nombreuses années. « En fin de compte, que tu sois en santé ou pas n'a pas d'importance. Ça m'a permis de tout remettre en perspective et m'a peut-être facilité la vie quand est venu le temps de prendre la décision d'effectuer un retour au jeu, en étant moins limitée par ma santé », a-t-elle ajouté. Son match précédent remontait à l'Omnium de Miami en mars 2024, et elle a déclaré dimanche qu'elle avait deux objectifs pour Washington : avoir du plaisir et gagner. Quand Williams, qui portait sa traditionnelle visière blanche, a été présentée à la foule avant son premier match de double depuis les Internationaux des États-Unis en 2022 — à l'époque elle avait joué avec sa sœur cadette, Serena —, l'annonceur maison a mentionné que Venus avait « l'un des meilleurs services de l'histoire du sport », qu'elle était devenue professionnelle « au cours du dernier siècle » et qu'elle avait « tout gagné ». Ça comprend sept titres majeurs en simple — cinq à Wimbledon, deux à Flushing Meadows —, 14 autres en double avec Serena, et quatre médailles d'or olympiques. « Elle a 14 ans de plus que moi, et elle est encore dominante, a dit Bouchard, qui est âgée de 31 ans. J'ai un immense respect pour elle. C'est une légende. Et c'était une foule incroyable pour un match de double. »

La « job de rêve » de Valérie Tétreault
La « job de rêve » de Valérie Tétreault

La Presse

time3 days ago

  • Sport
  • La Presse

La « job de rêve » de Valérie Tétreault

Nous sommes le 11 juillet. En ce vendredi après-midi, la plupart des Québécois trépignent de joie à l'arrivée de la fin de semaine. D'autres s'apprêtent à se la couler douce en vacances. Pour Valérie Tétreault, le travail commence. Lorsque Tétreault a reçu La Presse dans le quartier général de Tennis Canada au deuxième étage du stade IGA, Eugenie Bouchard n'avait pas encore annoncé que l'Omnium Banque Nationale (OBN) serait son dernier tournoi en carrière. La première raquette mondiale, Aryna Sabalenka, n'avait pas encore déclaré forfait. Néanmoins, la directrice du tournoi en avait déjà plein les bras. Tétreault vivra l'OBN pour la troisième fois en tant que directrice de l'évènement. En plus, cette année, le tournoi durera douze jours au lieu de sept. Et Montréal accueillera 96 joueuses, au lieu de 56. Ça fait des mois que Tétreault et son équipe préparent l'un des tournois les plus importants de l'année sur le circuit de la WTA. Sur le bureau de la directrice, des dossiers sont ouverts, des feuilles sont éparpillées et les écrans d'ordinateur sont allumés. On se croirait dans le bureau d'une professeure d'université. Tétreault, toutefois, ne fait pas de la science ni des mathématiques. Elle fait de son mieux. À cette période de l'année, après des mois de préparation, c'est bientôt l'heure de l'examen. « Je suis sur des appels de 9 h à 17 h, parce qu'on est en train de finaliser des scénarios pour le tournoi. La WTA commence à poser des questions. Il faut organiser les cérémonies, voir si on a tout, faire les plans de communication. On est beaucoup dans l'opération. » Ce tournoi, Tétreault le porte dans son cœur. C'est plus que son travail. C'est une partie de qui elle est. « Je n'ai pas manqué une édition depuis que j'ai 8 ans. Dans différents rôles, mais maintenant, je veux contribuer à créer de nouveaux souvenirs pour d'autres jeunes de 8 ans qui vont venir au tournoi cette année et pour qui ça va continuer à faire partie de leur été. » PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE Valérie Tétreault C'est pourquoi l'an dernier, après les nombreuses averses ayant ralenti les activités, Tétreault faisait partie de ceux et celles qui essuyaient le terrain avec des serviettes pour tenter d'assécher la surface de jeu. Même si ce tournoi fait partie de la série WTA 1000, « on ne sera jamais une assez grosse équipe pour que je ne m'implique plus directement », raconte celle qui porte toujours son veston avec les manches retroussées. « Avec mon expérience en communications, l'un des rôles clés que j'ai pendant le tournoi est de m'assurer que tout le monde a ce dont il a besoin pour bien faire son travail. Dans un évènement aussi gros, c'est une partie ultra-importante et qui aura un impact sur l'expérience de tout le monde. » Dès qu'on a une urgence à gérer, j'appelle le groupe pour qu'on se rencontre dans ce qui est l'ancien bureau d'Eugène [Lapierre]. Et on discute des options et on se fait un nouveau plan de match. Valérie Tétreault Avec le temps, Tétreault a appris à savourer l'évènement pour lequel elle travaille pendant plus de 300 jours par année. Comme directrice, elle est sollicitée de toutes parts. Comme amatrice de tennis et ancienne joueuse professionnelle, elle souhaite offrir la meilleure expérience possible aux partisans et aux athlètes. « Avec la WTA, le gros de mon travail concerne beaucoup les horaires de tournoi au jour le jour. Chaque jour, quand il ne pleut pas, je vais probablement avoir deux rencontres pour l'horaire des matchs avec [la WTA] et les télédiffuseurs. Et quand il pleut, ces rencontres-là se multiplient. Il y a les entrevues avec les médias, des petites allocutions dans chaque évènement… » Nouvelle formule Tétreault, comme son équipe, devra s'adapter au fur et à mesure. Avec le nouveau format allongé, ils devront un peu construire l'avion en plein vol. Et le réparer en cours de route si survient un imprévu. L'équipe de Tétreault se prépare depuis trois ans à cette version bonifiée du tournoi. Selon elle, « dans 20 ans, on dira que, dans l'histoire de notre tournoi, l'année 2025 a été une année importante, parce que c'est le début d'une nouvelle ère ». Cette nouvelle ère, donc, s'amorce avec « un peu plus d'inconnu ». Surtout que l'organisation bénéficie d'une journée de moins de préparation, puisque les qualifications s'entament le samedi et ne durent qu'une seule journée. Le lendemain, le premier tour s'amorce. « Habituellement, le vendredi, quand on ouvre le site pour des entraînements, ce sont un peu nos journées de pratiques, c'est notre rodage. Habituellement, on a deux jours de qualifs et une journée d'entraînement. Donc, tout le monde le voit venir et l'anticipe. Ça change la cadence. Et on est une semaine plus tôt que d'habitude dans le calendrier et on dirait qu'on le sent. » Sans gêne, Tétreault avoue que « le niveau de stress est assez élevé ». Impossible, donc, de rentrer chez elle la tête vide et l'âme en paix. « Ça fait partie de mes défis au quotidien, surtout avec de jeunes enfants. » La fébrilité Au moment de notre passage, les employés du stade s'affairaient à préparer la surface. Une étape déterminante, selon Tétreault. « S'il y a quelque chose dans quoi on ne peut pas se tromper, c'est la surface. Ce sont des trucs sensibles. L'an passé, on a dû refaire les terrains quelques fois. Il y avait plein de bulles qui sortaient. Il y aura toujours des imprévus. » PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE Le court du stade IGA Ce petit stress, cette anxiété de performance et cette éternelle quête de perfection redonnent à Tétreault des sensations qu'elle croyait avoir perdues au moment d'accrocher sa raquette en 2010. « J'ai l'impression d'être à mon meilleur quand on est un peu dans l'urgence. Quand j'ai pris ma retraite de joueuse, j'ai eu l'impression de devoir faire un deuil sur un certain niveau d'adrénaline que je n'allais pas être capable de revivre dans d'autres facettes de ma vie. Et ce qui se rapproche le plus de ça, c'est ce que je fais pendant le tournoi. » Jamais Tétreault n'aurait cru diriger le tournoi qui lui a donné la passion du tennis. Enfant, elle rêvait aux grands chelems et à des titres à l'international. Aujourd'hui, elle rêve de pouvoir transmettre sa passion au plus de gens possible. « C'est une job de rêve à laquelle je n'ai jamais rêvé. Ça m'a pris du temps à l'avoir et c'est une manière différente de vivre ma passion pour le tennis. Mon passé d'athlète fait en sorte que j'étais tellement concentrée sur la performance, mais là, chaque année, mon but est qu'on améliore l'expérience des gens sur place. » Chaque fois qu'un joueur canadien évolue sur le court central, Tétreault l'accompagne dans le tunnel menant au terrain. « Il n'y a rien qui me fait plus plaisir. Sentir à quel point l'ambiance est électrique. Et chaque fois, je me dis que c'est pour ça qu'on fait ce qu'on fait. »

Avant son entrée en lice en simple à Washington, Venus Williams s'impose en double face à Eugenie Bouchard
Avant son entrée en lice en simple à Washington, Venus Williams s'impose en double face à Eugenie Bouchard

L'Équipe

time3 days ago

  • Sport
  • L'Équipe

Avant son entrée en lice en simple à Washington, Venus Williams s'impose en double face à Eugenie Bouchard

Engagée lundi en double avant son premier tour contre Peyton Stearns en simple, Venus Williams, 45 ans, s'est imposée avec sa jeune compatriote Hailey Baptiste contre la Canadienne Eugenie Bouchard et sa partenaire américaine Clervie Ngounoue à Washington. Non, non, il s'agit bien d'un match disputé en 2025. Venus Williams, 45 ans, a réussi son retour à la compétition après 16 mois d'absence sur le circuit professionnel. Engagée en double avec sa jeune compatriote Hailey Baptiste, l'ancienne n° 1 mondiale, soeur aînée de Serena, était opposée lundi, hasard du tirage, à la Canadienne Eugenie Bouchard, ex-5e joueuse mondiale - en duo avec l'Américaine Clervie Ngounoue - et qui mettra un terme à sa carrière à l'issue du WTA 1000 de Montréal (26 juillet - 7 août). Ovationnée à son arrivée sur le court, Venus Williams a profité d'une ambiance électrique et d'un stade bondé pour son retour à la compétition. Un retour gagnant, puisqu'elle s'est imposée en deux manches, 6-3, 6-1. Celle qui disputa son premier match professionnel en 1994 a notamment impressionné par sa capacité à servir, et a par exemple atteint 190 km/h sur une première balle. Que fait Venus Williams encore sur un court de tennis à 45 ans ?

Vasek Pospisil accroche lui aussi sa raquette
Vasek Pospisil accroche lui aussi sa raquette

La Presse

time4 days ago

  • Sport
  • La Presse

Vasek Pospisil accroche lui aussi sa raquette

Eugenie Bouchard n'est pas le seul visage du tennis canadien qui quittera son sport cet été. Vasek Pospisil accrochera lui aussi sa raquette au terme de l'Omnium Banque Nationale. Comme Bouchard, Pospisil a obtenu un laissez-passer pour le tableau principal du tournoi, qui sera le dernier de sa carrière. « Prendre une telle décision n'est jamais facile, a déclaré l'athlète de 35 ans, dans un communiqué de Tennis Canada. Le tennis a occupé une grande partie de ma vie, mais il est devenu évident, tant mentalement que physiquement, que le moment est venu de me retirer. » « Je remercie la grande famille du tennis canadien de m'avoir soutenu et encouragé tout au long de ma carrière », ajoute Pospisil, se disant flatté « d'avoir la chance de la terminer à Toronto, avec vous, mes amis et ma famille. » À défaut d'avoir gagné un titre en simple, Pospisil présente néanmoins un bilan bien garni. Il a connu un certain succès en simple, atteignant le 25e rang du classement mondial en 2014. Mais c'est surtout en double qu'il a laissé sa marque, avec à la clé six titres, dont celui de Wimbledon en 2014. Pospisil s'est également démarqué sur la scène internationale aidant le Canada à remporter la première Coupe David de son histoire en 2022. Il a aussi représenté le pays aux Jeux olympiques à deux reprises (Londres 2012 et Rio 2016). Le volet masculin de l'Omnium Banque Nationale s'amorce la fin de semaine prochaine, à Toronto.

Jannik Sinner et Novak Djokovic déclarent forfait
Jannik Sinner et Novak Djokovic déclarent forfait

La Presse

time5 days ago

  • Sport
  • La Presse

Jannik Sinner et Novak Djokovic déclarent forfait

Eugenie Bouchard vue par Sylvain Bruneau « Elle a pavé la voie » En 2014, lorsque Eugenie Bouchard a atteint la finale de Wimbledon ainsi que les demi-finales aux Internationaux d'Australie et à Roland-Garros, l'entraîneur Sylvain Bruneau accompagnait la Montréalaise. Il a été un témoin privilégié de son évolution, à différentes étapes de sa vie. Même s'il savait depuis quelque temps qu'elle annoncerait sa retraite sous peu, Bruneau était émotif dans les minutes qui ont suivi l'officialisation de la nouvelle.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store