
Vasek Pospisil accroche lui aussi sa raquette
Comme Bouchard, Pospisil a obtenu un laissez-passer pour le tableau principal du tournoi, qui sera le dernier de sa carrière.
« Prendre une telle décision n'est jamais facile, a déclaré l'athlète de 35 ans, dans un communiqué de Tennis Canada. Le tennis a occupé une grande partie de ma vie, mais il est devenu évident, tant mentalement que physiquement, que le moment est venu de me retirer. »
« Je remercie la grande famille du tennis canadien de m'avoir soutenu et encouragé tout au long de ma carrière », ajoute Pospisil, se disant flatté « d'avoir la chance de la terminer à Toronto, avec vous, mes amis et ma famille. »
À défaut d'avoir gagné un titre en simple, Pospisil présente néanmoins un bilan bien garni. Il a connu un certain succès en simple, atteignant le 25e rang du classement mondial en 2014. Mais c'est surtout en double qu'il a laissé sa marque, avec à la clé six titres, dont celui de Wimbledon en 2014.
Pospisil s'est également démarqué sur la scène internationale aidant le Canada à remporter la première Coupe David de son histoire en 2022. Il a aussi représenté le pays aux Jeux olympiques à deux reprises (Londres 2012 et Rio 2016).
Le volet masculin de l'Omnium Banque Nationale s'amorce la fin de semaine prochaine, à Toronto.
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4 hours ago
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Et si on se souvenait du meilleur d'Eugenie Bouchard ?
Et si on se souvenait du meilleur d'Eugenie Bouchard ? Que retenez-vous de la carrière de Jacques Villeneuve ? Son championnat des pilotes ou sa lente dérive chez BAR ? De José Théodore : son trophée Hart ou ses années avec les Capitals de Washington ? Des olympiens : de leur moment de grâce ou de toutes les fois où ça n'a pas fonctionné ? Alors lorsqu'il est question d'Eugenie Bouchard, rayonnante et épatante gagnante lundi soir au Stade IGA, pourquoi s'attarde-t-on autant à son déclin ? Le parcours des athlètes est rarement une ligne droite. Ni même des montagnes russes. C'est souvent un saut à la perche. L'élan est fulgurant. L'ascension, rapide. Le passage au sommet, grisant et éphémère. Puis la retombée, inévitablement brutale. C'est ce qui s'est produit pour Eugenie. Son cas n'est pas unique. Pensez à Bianca Andreescu, qui a conquis ses trois titres la même année. À Emma Raducanu, qui n'a rien gagné depuis son triomphe à Flushing Meadows. À Jelena Dokić. À Tracy Austin. Les palmarès sont remplis d'étoiles filantes. Pas juste au tennis. Dans tous les sports. Les causes sont multiples : blessures, changements corporels, environnement toxique, anxiété de performance, perte de motivation, dépression, distractions, amours, yips… Je souhaite qu'un jour, Eugenie publie ses mémoires et nous explique ce qui s'est vraiment passé. Il reste qu'on en connaît déjà de grands bouts. Sa carrière a été ralentie par une chute sur le plancher mouillé du vestiaire aux Internationaux des États-Unis, en 2015. Les organisateurs du tournoi ont voulu minimiser l'impact de l'incident. On les comprend ; il y avait beaucoup d'argent en jeu. Un jury les a trouvés responsables pour 75 % des dommages subis. Or, bien qu'Eugenie ait reçu une compensation financière, elle n'a jamais retrouvé son niveau de jeu d'antan. Ne sous-estimons pas non plus la rançon de sa gloire précoce. Comme une jeune chanteuse pop, elle a passé la fin de son adolescence et le début de sa vie adulte sous les projecteurs. Les attentes étaient élevées. La pression, constante. Bien sûr qu'il y a pire que de passer ses journées dans les aéroports ou sur les terrains de tennis. C'est une situation enviable, j'en conviens. Mais ça ne fait pas disparaître le trac et l'anxiété de performance pour autant. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Eugenie Bouchard Après, ce qui me frappe avec Eugenie Bouchard, c'est la réaction démesurée du public québécois face à ses insuccès. En seulement quelques mois, elle est passée du statut d'idole à celui de piñata. Sauf erreur, le seul autre athlète québécois qui s'est retrouvé dans une situation comparable, c'est Jonathan Drouin. Qu'ont-ils en commun ? Les deux ont connu des problèmes en 2016. Eugenie, sur le terrain. Jonathan, en refusant une assignation à la Ligue américaine. C'était l'année du Brexit. L'année de la montée en puissance de Donald Trump. L'année où la parole s'est libérée – et pas toujours pour le mieux. Insulter un athlète en ligne est alors devenu un sport en soi. Depuis, la WTA a documenté une explosion des insultes, souvent de la part de parieurs frustrés. Mais dans le cas d'Eugenie, les critiques venaient de partout. On lui a reproché d'être trop active sur Twitter. Sur Instagram. De passer plus de temps dans les soirées mondaines que sur les terrains de tennis. C'est faux. Gabriela Dabrowski a confirmé cette semaine qu'Eugenie était une joueuse travaillante. Mes deux cennes ? Ce qui dérangeait vraiment, c'était son sourire. Son humour. Sa légèreté. Ses photos sexy. Des critiques injustifiées. Quand Shady El Nahas, vice-champion du monde de judo, participe à L'île de l'amour, on sourit. Quand le footballeur Marc-Antoine Dequoy va à Big Brother, on s'enthousiasme. Jonathan Huberdeau pose en maillot de bain sur un bateau ? On lui envoie un cœur. Le gymnaste Félix Dolci publie une photo de lui torse nu ? Pouce en l'air. Eugenie en bikini ? Oh my dear ! Shocking ! Mon amour, change le code de l'iPad. Faut surtout pas que les enfants tombent là-dessus ! (Comment vous dire…) Si autant de sportives, comme Eugenie Bouchard, exposent leur vie sur les réseaux sociaux, c'est parce que ça représente une source importante de leurs revenus. C'est une façon pour elles de réduire l'écart de richesse avec les athlètes masculins. La patineuse de vitesse Courtney Sarault, elle-même très active sur Instagram, m'expliquait récemment : « Je comprends l'importance des réseaux sociaux, notamment pour les femmes dans le sport. Je ne publie pas seulement pour avoir l'air cool ou pour recevoir des likes. Je le fais parce que ça m'aide financièrement, et ce, même si j'ai atteint le plus haut niveau possible dans mon sport. » Voilà un contexte qu'on oublie trop souvent. Quelles autres critiques sont formulées à l'endroit d'Eugenie Bouchard ? Son caractère. Froide. Hautaine. Détachée. 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Ramon Laureano a frappé un des quatre circuits des Orioles de Baltimore, (Baltimore) Ramon Laureano a frappé un des quatre circuits des Orioles de Baltimore, lundi, dans un gain de 11-4 contre les Blue Jays de Toronto. David Ginsburg Associated Press Bo Bichette a placé quatre fois de suite la balle en lieu sûr dans la défaite, établissant une nouvelle marque d'équipe avec neuf coups sûrs consécutifs. Il a été parfait en cinq présences dans le rectangle des frappeurs, dimanche contre les Tigers à Detroit. Laureano a produit trois points pour les favoris locaux. Cedric Mullins, Coby Mayo et Colton Cowser ont aussi étiré les bras pour les Orioles, derniers dans la section Est de la Ligue américaine. Ils ont qui ont frappé 16 coups sûrs contre les meneurs de leur section. Adley Rutschman a marqué son retour au jeu avec trois frappes en lieu sûr et deux points produits. Le match a pris une tournure inquiétante en neuvième manche, lorsque le joueur des Blue Jays George Springer a été atteint à la tête d'une balle rapide de Kade Strowd. Après un long moment au sol, Springer s'est relevé très lentement et a quitté le terrain. PHOTO DANIEL KUCIN JR., IMAGN IMAGES FOURNIE PAR REUTERS George Springer des Jays a été atteint à la tête d'une balle rapide de Kade Strowd Vladimir Guerrero fils et Nathan Lukes ont cogné des longues balles pour les Blue Jays, qui ont concédé 21 points à leurs deux dernières parties après avoir remporté huit de leurs neuf matchs au retour du match des étoiles. Chris Bassitt (11-5) a permis six points et sept coups sûrs en deux manches et un tiers. Corbin Martin (1-0) a mérité la victoire en relève à Zach Eflin. Il s'agit de sa deuxième victoire en carrière après une première avec les Astros de Houston, en 2019. Les Orioles ont pris les devants 10-4 avec une cinquième manche de quatre points. Laureano a frappé un circuit de deux points. Rutschman a lancé la poussée offensive avec son deuxième double du match. La série se poursuivra avec un programme double, mardi, en raison d'un match reporté par la pluie, le 11 avril.


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Bouchard repousse la retraite d'au moins deux jours
Eugenie Bouchard n'est pas encore tout à fait prête pour la retraite. La Québécoise s'est permis au moins un match de plus. Dans un stade IGA de plus en plus bruyant à mesure que les projecteurs remplaçaient le soleil, la Québécoise a défait la Colombienne Emiliana Arango en trois manches de 6-4, 2-6, 6-2, lundi soir. Bouchard avait déjà annoncé que l'Omnium Banque Nationale serait son dernier tournoi. Et sa faible activité des dernières années – elle n'apparaît plus au classement mondial – laissait croire à de bien minces chances de victoires face à une rivale de 24 ans, classée 82e au monde. Mais Bouchard avait encore de l'essence dans le réservoir, si on se fie aux nombreux longs échanges qu'elle a disputés. Elle avait devant elle une rivale qui semblait capable de retourner les balles hors d'atteinte pour la moyenne des ours. Mais après une baisse de régime en deuxième manche, Bouchard est revenue en force en troisième manche, pendant que sa rivale semblait par moments perdre son sang-froid. Bouchard tentera une nouvelle fois de repousser la retraite au deuxième tour, cette fois face à la Suisse Belinda Bencic, 17e tête de série. Détails et réactions à venir.